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3,87

sur 3364 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Conseillée par ma libraire, j'ai été bien déçue par ce roman.
Il est bien écrit et se lit très facilement car fluide et simple.
La difficulté a été l'ennui et le malaise qu'il m'a procuré malgré la douceur de l'écriture et la naïveté des personnages.
J'ai l'impression d'avoir lu du vent parfumé à la rose, ce n'était pas superficiel du tout mais c'était juste un mélange de légèreté et de gravité étrangement dosé.
Je reste mitigée sur cette lecture !
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On progresse, alors que j'avais véritablement détesté L'exception, j'ai réussi à lire celui-ci sans trop rechigner. Bon, je pense toujours que ce n'est pas un auteur pour moi dont le style m'échappe mais c'était bien plus digeste et moins lourd à lire. C'est une romance très loin de ce qu'on a l'habitude de lire, mais c'est aussi intéressant d'avoir ce récit plus terre à terre, plus lent, sans mélodrame, connecté à la réalité.
Et un récit qui parle de cette maternité pas forcément évidente ni instinctive comme on le fait croire à toutes les femmes. Non, l'instinct maternel n'est pas livré automatiquement avec le bébé et certaines femmes n'y arrivent pas, c'est comme ça.
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Une lecture un peu déroutante.
La première moitié du livre était longue et ennuyeuse. le protagoniste est plutôt antipathique. On ressent son agacement face à un père trop âgé. Pour parler de son frère jumeaux il dit « mon frère demeuré ». Je ne comprends pas l'intention de l'autrice derrière cette violence.
Nous lisons ses pensées, loin d'être passionnantes. À partir du moment où il arrive au monastère, les choses s'arrangent. J'ai pu accélérer ma lecture et y prendre du plaisir. Son attitude vis-à-vis des siens s'est adoucie. Je regrette le côté inégal de la lecture.
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Il m'a fallu un bon bout de temps pour rentrer dans l'histoire. J'ai plus eu l'impression de passer ma tête dans une fenêtre, observer un bout de vie des personnages et de repartir sans vraiment comprendre tout ce qui se passait. C'est assez lent et on reste sur notre faim. le personnage principal est plein de doutes et ressasse en permanence ses questions : sa mère qui lui manque, son père qu'il a sur le dos, sa fille dont il est fier mais qui n'a vu que deux fois en 7 mois (à la naissance et à six mois) et les relations avec les femmes. Il est jeune et je ne sais pas si l'auteure a voulu faire passer le message de ce jeune devenu père trop tôt qui se cherche. Puis, tout se passe si bien : il devient père d'un coup et sait tout faire et la relation avec Anna s'améliore et laisse penser qu'ils vont finir par fonder une vraie famille. Au final, très mitigée.
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Un jeune homme quitte son île natale (son vieux père, son frère autiste et un bébé "accident") pour aller restaurer au loin le jardin d'un monastère. Il y rencontre un moine érudit qui l'aidera à devenir homme et père.
"Changer le monde, changer les choses, avec des bouquets de roses". Ce roman est aussi doux et apaisant que la mélodie de Laurent Voulzy. Mon avis est plutôt mitigé : j'ai passé de belles heures de lecture, mais la dernière page tournée, je ne ressens aucune émotion : une histoire trop lisse, des personnages trop pleins de bons sentiments.
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Cela se laisse lire mais ne présente pas tellement d'intérêt. Beaucoup trop de considérations culinaires, de détails vestimentaires et autres mièvreries... Un narrateur assez immature pas très attachant, qui ne se livre que rarement. Certes des questions sérieuses sont en jeu (notamment la parentalité, le couple) mais abordées de manière tellement superficielle ! Et l'absence de dates ou de noms de lieux renforce l'impression d'irréalité...
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Horreur et damnation, je n'ai rien à dire sur ce roman. Il m'a laissé assez indifférente. Oui, c'est affreux car ce livre a touché beaucoup de lecteurices dans le monde – et je peux totalement comprendre pourquoi.
En soi Rosa Candida est une belle ode au deuil, à la famille, à la paternité et à l'amour aussi. C'est un roman très doux, délicat et presque évanescent avec une atmosphère très douillette qui se focalise sur certaines questions existentielles posées par un jeune homme bouleversé, un peu déboussolé, mais finalement très touchant dans ses tentatives maladroites de trouver un sens à sa vie.
Il cherche doucement, il effleure le sens, il plante avec soin les graines de ses questions, il les fait fructifié avec passion et abnégation. Il espère récolter les fruits de son labeur cérébral et arriver à s'ancrer matériellement dans le monde.
Son chemin n'est alors pas longiligne ni facile. Il emprunte plusieurs sentiers, il se perd, revient sur ses pas mais recommence à chaque fois. Il se construit autour de sa passion pour la botanique dans ce village reculé. Trouvera-t-il l'apaisement et sa foi en la vie ? Je vous laisserai découvrir.
Compte tenu du sujet, il est facile de se représenter une ambiance très contemplative, assez introspective mais surtout très ondulée – le livre est tout en courbes : le chemin n'est pas une ligne droite bien défini avec un début et une fin. Non, le livre trace la route de son personnage, se perd dans ses pensées et creuse son propre chemin.
Rosa Candida peut donc déstabiliser et demande sans doute une lecture moins cartésienne. Il faut s'attacher à ce jeune homme, comprendre ses fluctuations, se laisser prendre pour arriver à voguer calmement au fil des pages.
Le début m'a ennuyé, j'ai chaviré, mais j'ai réussi à trouver un petit radeau à la fin du roman et j'ai pu accoster à terre même si le voyage fut un peu chahuté.
Rosa Candida avait néanmoins une âme qui n'a certes pas parlé à la mienne mais me donne beaucoup d'espoir pour les autres livres de l'autrice. Je continuerai donc à la découvrir !
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Arnljótur est un jeune Islandais dont la mère vient de mourir dans un accident de voiture. Il habite avec son père, relativement âgé, et a un frère jumeau autiste qui vit dans une institution spécialisée. Il a eu un enfant, Flora Sol, lors d'une relation d'une nuit avec une jeune fille, Anna. Il a accepté cette paternité lointaine dont il ne vit pas le quotidien. Au désespoir de son père il refuse de faire des études mais décide de se consacrer à la culture des roses en mémoire de sa mère. Il quitte l'Islande avec quelques précieuses boutures de rosiers dans ses bagages pour partir travailler dans la roseraie d'un monastère dans un pays lointain…

Ce livre est à la lisière du conte philosophico-religieux et du récit fantastique. Il m'a laissée un peu septique, notamment à cause de cette impossibilité de situer le pays imaginaire (ou pas) dans lequel vit le jeune homme, les relations étranges et peu crédibles qu'il noue avec la mère de son enfant, et la personnalité de l'enfant elle-même – figure féminine de l'enfant Jésus ? - mais n'est pas dénué d'un certain charme. Parti planter des roses dans le but de poursuivre la passion de sa mère, c'est finalement à travers sa fille qu'il poursuivra l'image de cette dernière, née le même jour que sa grand-mère et apprendra à devenir père.

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Rosa Candida est un joli roman, mas on peine à saisir où l'auteur veut vraiment en venir. En arrivant à la dernière page je me suis demandé "Et alors, c'est tout ? On abandonne Arnljótur là ?". Autant certaines péripéties dans la première partie du roman m'ont paru superflues, autant j'aurais voulu que l'histoire dure encore un peu...

J'ai bien aimé le style du roman et la façon on suit les pensées du personnage principal, Arnljótur, un garçon touchant et peu maître de son destin, qui semble encore plus jeune qu'il ne l'est. J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire d'amour toute en pudeur et en retenue qui ne se termine pas aussi bien que je l'aurais souhaité.

Par contre j'ai été gênée dans ma lecture par l'absence de marqueurs spatio-temporels : j'ai trouvé difficile (et frustrant) de ne pas pouvoir situer la période et les pays où se passe l'histoire (en dehors des prénoms, les indices sont rares et manquent de précision même si on se doute que l'Islande est le point de départ). On voit bien qu'Audur Ava Ólafsdóttir nous garde volontairement dans le flou, mais quand même...

Enfin voilà, certains aspects m'ont plu, d'autres beaucoup moins, et du coup je ne saurais dire sans nuance si j'ai aimé ou pas Rosa Candida.
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Un jeune Islandais part dans un monastère lointain afin de s'occuper de leur jardin, célèbre pour sa roseraie. Il emporte avec lui sa fierté, hérité de sa famille : la bouture d'une rare variété de rose à huit pétales et sans épine, la rosa candida.

Avis :
Roman initiatique sur la quête de soi et de l'amour perdu, Rosa candida est une oeuvre sensible et délicate qui parle de fleurs, de jardin, d'amour et de cinéma.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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