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3,19

sur 137 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y a maintenant trois ans, j'ai lu Replica, de Lauren Oliver, un roman jeunesse que j'avais qualifié « d'expérimental » et de « futuriste », puisque l'auteure avait imaginé un concept de lecture à deux sens tout à fait novateur et qu'en plus, elle abordait, dans son histoire, le clonage. Même si Panic est beaucoup moins expérimental que Replica, l'histoire n'en reste pas moins une sorte d'expérimentation.

Panic, c'est le nom attribué à un jeu totalement illégal, qui se pratique par les étudiants diplômés durant les deux mois de l'été. Durant un an, chacun cotise une somme d'argent, qui est ensuite mise en jeu. Des épreuves, toutes très dangereuses, attendent les concurrents. Cette année, Heather, ainsi que sa meilleure amie Nat, participent, pour remporter la cagnotte. Elles concourent aux côtés de Dodge, qui désire venger sa soeur Dayna, handicapée suite au jeu, ainsi que Ray Hanrahan, le frère d'un des vainqueurs d'une édition précédente. Malgré le soutien de Bishop, leur meilleur ami, Heather et Nat sont terrifiés à l'idée des épreuves qui les attendent : saut dans le vide, traversée d'une poutre sans protection… et l'intensité va croissante. L'argent, vaut-il plus que leur propre vie ?

J'étais assez curieuse de découvrir la manière dont Lauren Oliver allait développer son histoire. C'est un jeu qui a sans doute été inspiré d'autres histoires célèbres, tels que les fameux Hunger Games de Suzanne Collins. Mais ici, dans Panic, on ne se situe pas dans un contexte de science-fiction imaginaire, on est ancré dans la vraie vie. Et c'est justement ce qui cloche. J'ai eu beaucoup de mal à me projeter, j'ai trouvé beaucoup de scènes exagérées, pas assez croyables, peu réalistes. Tout m'a dérangé : les épreuves très dangereuses, les policiers naïfs, les étudiants inconscients, irraisonnés, nigauds devrais-je dire, les situations totalement alambiquées, farfelues, emmêlées, qui n'ont ni queue ni tête.

L'histoire est en fait assez simpliste, l'auteure reste dans du superficiel, du facile à écrire. Et malheureusement, c'est ce que je lui reproche : d'avoir foncé dans la simplicité, au détriment de la qualité de son ouvrage. Je suis allé jusqu'à la fin de ma lecture, pensant peut-être y découvrir des rebondissements inattendus, quelque chose de surprenant, qui me donnerait un autre éclairage sur l'histoire et me ferait oublier l'ensemble des points négatifs que j'ai soulevé durant le récit. Mais non. Là encore, avec le dénouement, Lauren Oliver nous sert une fin décousue et bâclée.

J'ai également été sidérée par la naïveté des étudiants, de Heather, Nat, Dodge et les autres, qui n'hésitent pas à mettre leur vie en danger pour tenter de ramasser un peu d'argent. Alors certes, certains peuvent avoir de bonnes raisons pour le faire – Heather pour sortir sa soeur Lily de la misère, Dodge pour payer une rééducation pour les jambes de sa soeur Dayna -, mais le sacrifice vaut-il vraiment le coup ? J'ai trouvé les personnages immatures, parfois complètement stupides face à certaines situations.

Une histoire décevante, aberrante, dangereuse et trop peu réaliste. La naïveté des personnages m'a agacé, l'oisiveté du récit m'a estomaqué : je n'ai pas aimé du tout !
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Eh bien, quelle déception ! Peut-être en attendais-je trop, mais quoi qu'il en soit, ça n'a pas du tout marché. Je me suis beaucoup ennuyée avec Panic.

Panic est un jeu qui se déroule chaque année à Carp, une petite ville perdue des Etats-Unis, opposant les jeunes diplômés de l'année dans des épreuves les forçant à surmonter leurs peurs. A la fin, un seul vainqueur, qui remporte le jackpot de 67.000 dollars. Un prix suffisamment élevé pour motiver beaucoup de jeunes à participer, mais Heather et Dodge, eux, ne jouent pas pour l'argent...

La première chose qui m'a frappée, c'est la narration à la troisième personne et dépit de l'alternance de points de vue. du coup, je me suis demandé pourquoi cette alternance, puisque finalement dans les deux cas on a un narrateur externe et on n'entre pas vraiment dans les pensées de l'un ou de l'autre (d'ailleurs, j'ai rapidement cessé de faire attention au nom du personnage annoncé en début de chapitre). J'ai fini par m'habituer à ce choix de narration assez déroutant, mais je n'ai en revanche pas réussi à m'attacher aux personnages. Et je ne pense pas que ce soit uniquement dû à la narration.

En effet, Heather et Dodge, les personnages principaux, m'ont laissée totalement indifférente. le plus gros problème dont ils souffrent est sans aucun doute le manque de développement. Je n'ai pu constater que très peu, voire aucune évolution ni chez l'un, ni chez l'autre.
Heather s'engage dans Panic sur un coup de tête, parce que son copain vient de la quitter sans ménagements. Elle se trouve heureusement une meilleure raison de vouloir aller jusqu'au bout du jeu par la suite, mais globalement je n'ai ressenti aucune sympathie pour elle. Elle a une fâcheuse tendance à s'apitoyer sur son sort et à rejeter la faute sur les autres (son ex, sa mère alcoolique, ou encore son meilleur ami qui ne partage pas ses sentiments...). Bon d'accord elle n'a pas la vie facile, mais quand même.
Dodge quant à lui avait depuis longtemps prévu de participer au jeu, afin de venger sa soeur qui a perdu l'usage de ses jambes dans d'un accident survenu lors d'une session antérieure de Panic. Ce personnage ne connait réellement aucune évolution durant tout le roman : il est tout le temps animé par ce désir de vengeance, qu'il ne lâche pas même quand la situation change. de plus, je lui ai trouvé un caractère plutôt égoïste.
Ces deux personnages ont tous deux un passé lourd et complexe, la vie n'a pas été facile pour eux et j'aurais pu m'y attacher pour ça – j'aime bien ce genre de personnage d'habitude. Seulement, j'ai eu l'impression que Lauren Oliver jouait trop là-dessus pour essayer de tirer des larmes au lecteur et rendre appréciable à ses yeux des personnages qui autrement ne le sont pas – surtout dans le cas de Heather.

J'ai également eu quelques soucis avec l'intrigue, celle qui concerne le jeu, Panic. le plus gros problème résidant dans le manque de crédibilité : Panic est un jeu illégal, parce que hautement dangereux (pour les participants mais également pour les habitants de Carp en général), et la police est déterminée à l'arrêter. Sauf que le jeu se poursuit depuis des années sans que personne n'en ait jamais arrêté les responsables, alors qu'on est dans une petite ville où tout se sait assez rapidement. Tout... sauf ce qui concerne le jeu, apparemment – et pourtant, les épreuves ne sont pas particulièrement discrètes.
Idem pour les parents. Où sont-ils passés ? Je n'arrive pas à croire qu'aucun parent ne soit au courant que son enfant participe à Panic et ne vienne s'y opposer.

Enfin, ce qui m'a manqué également, c'est l'action et le suspense. le roman a quand même pour sujet un jeu nommé « Panique », donc on devrait ressentir ce sentiment à la lecture. Peut-être pas jusqu'à avoir vraiment peur, mais au moins quelques montées d'adrénaline de temps en temps. C'est peut-être dû au fait que je ne me suis pas attachée aux personnages et que je me fichais un peu de ce qui pouvait leur arriver, mais j'ai trouvé le roman vraiment plat et... oui, il faut bien le dire : je me suis ennuyée. Vraiment ennuyée.

Pour conclure, des personnages peu attachants et pas assez exploités, une intrigue qui manque de rythme et de crédibilité, et pour couronner le tout, je n'ai pas retrouvé le style de Lauren Oliver qui m'avait tant plu dans Delirium. En un mot ? Déçue, déçue, déçue.
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Je n'ai pas du tout accroché avec ce roman qui cumule les sources d'énervements. Entre incohérences et personnages tous plus énervants les uns que les autres, Panic me laisse un goût amère… Je suis donc très déçue par ce roman de Lauren Oliver, même si l'on retrouve sa plume poétique, le reste est d'une platitude extrême provoquant un détachement de l'histoire qui n'aide pas à se plonger dans le roman.

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Le premier tome de Delirium avait été un coup de coeur et les deux suivants, de bonnes lectures. J'avais donc hâte de lire "Panic", le nouveau roman de Lauren Oliver. Je m'attendais à frissonner, à être emportée par une histoire dangereuse et haletante malheureusement, je n'ai absolument rien ressenti. Je n'ai pas reconnu l'auteure et je n'ai pas retrouvé tout ce qui m'avait plu dans Delirium. Je pensais adorer ce livre mais je suis passée complètement à côté. Je remercie tout de même Cécile et les éditions Hachette pour ce partenariat.

Panic est à l'opposé total de Delirium. Inutile de chercher des points communs, il n'y en a aucun. La construction du roman, le thème et la psychologie des personnages n'ont rien à voir. Je ne m'attendais pas à lire un roman dans la même lignée mais j'aurais vraiment aimé retrouver les éléments qui m'avait charmée. Dès les premières pages, j'ai trouvé que Panic allait bien trop vite. Nous connaissons à peine les protagonistes qu'ils se lancent déjà dans ce jeu mortel. Les jeunes inscrits à Panic sont prêts à tout pour gagner. Alors que Heather vise l'argent (pour s'offrir une nouvelle vie, loin de sa mère alcoolique), Dodge ne pense qu'à venger sa soeur, victime d'un terrible accident qui l'a cloué dans un fauteuil roulant lors d'une précédente session du jeu.
Les premières épreuves arrivent dès les premières pages du roman et vu que je ne connaissais pas encore les héros, je n'ai absolument rien éprouvé pour eux. Je n'ai ressenti aucune empathie même lorsque l'auteur les met (à diverses reprises) en danger. Pourtant, comme je le dis souvent dans mes chroniques, j'adore quand un roman commence sur les chapeaux de roues. C'est une bonne chose de plonger le lecteur rapidement dans l'action mais avant tout, il faut que l'on s'attache aux héros pour ensuite s'inquiéter pour eux.

J'ai trouvé l'histoire ennuyante et peu appronfondie. Habituée des dystopies où les jeunes sont mis dans des situations mortelles par le gouvernement, je n'ai pas compris qu'on puisse risquer sa peau pour de l'argent. Heater s'inscrit pour de mauvaises raisons, contrairement à Dodge qui a, à la limite, des motivations plus personnelles et justes. Je me suis aussi demandée ce que Nathalie faisait dans cette compétition. Ce personnage est insupportable, peureuse, superficielle et bête comme ses pieds. J'ai détesté chaque passage où elle était présente et malheureusement pour moi, c'est un personnage très récurrent !
Je n'ai pas beaucoup apprécié Dodge non plus, qui tombe en pâmoison devant Nathalie dès le premier regard. Heureusement, sa relation avec sa soeur Dayna l'a fait remonter un peu dans mon estime. A vrai dire, le seul personnage qui m'ait intéressée au cours de ma lecture, c'est Bishop qui est doté d'une personnalité plus fouillée que les autres.
Le roman n'est pas mal écrit, bien au contraire mais je n'ai pas été captivée, je n'ai pas tourné les pages sans m'en rendre compte et j'ai avancé au ralenti. Peut-être à cause du choix du point de vue et du temps utilisé. Je suis restée trop extérieure au récit, le passé simple/imparfait n'était pas, à mon avis, le temps le plus approprié pour ce roman. le présent aurait sûrement été plus efficace pour plonger le lecteur dans l'enfer du jeu "Panic" et lui donner au passage, quelques frissons! de plus, le roman souffre d'un manque de rythme et d'action. Malgré les épreuves, malgré la peur des adolescents, je suis restée stoïque et je me suis beaucoup ennuyée...

Pour conclure, j'attendais "Panic" avec impatience et j'ai été déçue. Je l'ai trouvé long, fade et les personnages n'ont pas été assez approfondis pour me plaire. Ce roman n'était pas pour moi mais je lirai les prochains de Lauren Oliver car malgré cette déception, je sais que c'est une auteure de talent qui mérite d'être lue. Si Panic vous intéresse, ne restez pas focalisé sur mon avis, allez sur Babelio consulter d'autres chroniques avant de vous décider!

★★☆☆☆
Une lecture très moyenne...
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J'ai adoré la saga Delirium du même auteur, j'ai détesté le dernier jour de ma vie toujours du même auteur. du coup, pour rester objective, je voulais lire Panic pour ne pas rester sur une mauvaise impression ... peine perdue. On ne peut pas dire que je n'ai pas aimé, mais je pensais lire tout à fait autre chose. J'étais partie dans l'idée de vivre le jeu Panic, mais en fait, je n'ai pas eu cette impression.

On partage les sentiments amoureux de Heather et ceux de Dodge. J'ai eu la désagréable impression que c'était tous ces sentiments inavoués qui prenaient le dessus sur l'histoire. Hors moi, je voulais vivre pleinement le jeu Panic, je n'ai pas eu assez de sensations et d'émotions par rapport à ce jeu. A chaque épreuve on commence à ressentir les choses et puis pouf, les plaintes de Dodge ou de Heather remontent à la surface.

Hors ce jeu, s'il avait été mis plus en avant et plus en valeur aurait tout déchiré! Car ce jeu est cruel, fait en sorte que les jeunes n'ont plus de limites et sont prêts à tout, même à tuer.

Quelques incohérences aussi concernant Heather, sa petite soeur et sa mère m'ont fortement perturbée. Donc je vous invite à lire d'autres chroniques que la mienne pour avoir un avis plus objectif que le mien.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Ce qui m'a fait acheter Panic, c'est bien entendu sa quatrième de couverture. Quelques petites phrases simples et efficaces qui promettent un grand moment de tension, de suspense et de frisson au cours de cette lecture.

Verdict ?

Déçue.

Panic c'est l'histoire d'un jeu, un jeu tordu, glauque et parfois meurtrier. Durant l'été, les concurrents se défient sur des épreuves toutes plus dangereuses les unes que les autres, dans le but de gagner une grosse somme d'argent. Des juges sont également présents, mais leur identité reste secrète.

Nous suivons Heather, Nat & Dodge qui vont se serrer les coudes tout au long de ces épreuves, accompagnés de Bishop, le meilleur ami de Heather.

Clairement, je m'attendais à quelque chose de fort, il y avait franchement un énorme potentiel. le bouquin aurait pu s'apparenter à Puzzle, de Thilliez, mais on est bien loin de là. Ce que je lui reproche ? Voyons :

- Les premiers chapitres posent l'intrigue et mettent en haleine ; le reste ne suit pas du tout.

- Toute l'intrigue est franchement édulcorée, ça ne tient pas ses promesses d'angoisse et d'épreuves de ouf.

- La romance, didiou pourquoi toujours une romance ? Ici, je la trouve très mal à propos.

- Au bout de la moitié du bouquin le jeu s'éclipse pratiquement. Les épreuves s'essoufflent ainsi que le rythme général.

- La fin est juste… Complètement farfelue. Décevante.

- L'écriture est moyenne. Parfois complètement niaise, parfois inutilement vulgaire.

- Les passages chez Anne… Qu'est-ce que ça vient faire là ?

- HEATHER EST TOUT SIMPLEMENT INSUPPORTABLE.

En gros, là où je m'attendais à voir du suspense, des situations embarrassantes et qui mettent mal à l'aise, j'ai à chaque fois été coupée parce que l'auteure repartait sur tout autre chose. C'est en gros pour moi un roman qui ne tient pas ses promesses, comme ça avait été le cas pour « Un sur deux » de Mosby.

J'en sors très déçue parce qu'il était prometteur, et je ne le recommande donc pas. Mon copain était intrigué également par la quatrième de couverture et attendait mon avis pour éventuellement le lire, hé bien ce ne sera pas le cas.

Rien de plus à dire pour moi, je n'en retiens pas beaucoup de bien.
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Une idée originale, un jeu secret et tabou organisé par des lycéens dans une petite ville, avec un seul gagnant à la fin. Des épreuves éliminatoires de plus en plus difficiles, qui obligent les joueurs à aller au-delà de leurs limites...

L'accent est mis sur la misère sociale. Des gamins complètement paumés, laissés de côté par leurs parents et par la société, désespérés et qui, pour se sentir vivants se lancent dans des épreuves dangereuses & mortelles. Panic est pour ces enfants comme une lueur au bout du tunnel. Un moyen de reprendre les rênes de leur destin. Ça fait réfléchir sur notre nature profonde.

Heather et Dodge sortent du lot. 2 gamins qui ont été chacun meurtris par la vie et qui sont liés par une même rage.

Les épreuves s'enchaînent, et alors qu'elles sont censées être de plus en plus terrifiantes, il n'y a pas de montée d'adrénaline ni de suspense.

L'histoire avait beaucoup de potentiel, mais l'autrice n'a pas su le développer. Il y a un cruel manque de profondeur dans les personnages ainsi que dans le récit de manière générale.

Tout est extrêmement prévisible, sans surprise, plat et peu crédible. C'est dommage.
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Je connaissais l'auteur. J'avais adoré le dernier jour de ma vie, beaucoup aimé Delirium. malheureusement, Panic ne m'a pas du tout touchée.
Beaucoup de choses ne m'ont pas paru crédibles :
- le jeu en lui-même (but, organisation, déroulé)
- les personnages qui ne sont pas attachants, ils ont même des réactions étranges parfois. Je ne me suis intéressée à aucun d'eux.
Je me suis souvent ennuyée et je n'ai rien ressenti de spécial si ce n'est l'envie de vite en finir.
La fin (avant prologue) est presque ridicule.
Voilà, dommage, je m'attendais à beaucoup mieux.
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Je ressors déçue par cette lecture qui me laisse un goût amer. le résumé me tentait beaucoup. Il était très prometteur et laissait envisager de bons moments de lecture. Au final, on en est bien loin.

Je m'attendais à trembler pour les personnages, à être scotchée par cette lecture et donc incapable de reposer le livre. Mais pas du tout. Tout dans ce roman est « édulcoré ». J'ai eu l'impression que l'auteure n'osait pas aller au bout des choses. On reste en surface, on effleure tout juste les événements. Il y avait de réelles possibilités, de quoi faire vibrer le lecteur… mais tout est atténué. Lors de l'épreuve individuelle d'Heather, la tension monte beaucoup mais l'auteure ruine tout. le mot est un peu fort mais il exprime parfaitement ma déception face à ce que je lisais.
Ce roman part un peu dans tous les sens et du coup rien n'est approfondi. L'auteure tente de nous donner des informations sur le jeu, de nous faire découvrir la vie des personnages… on s'éparpille beaucoup et l'histoire en pâtît.

Et ce ne sont pas les personnages qui ont remonté le niveau. Je n'ai ressenti aucun attachement pour eux. Heather, l'héroïne, m'a tout bonnement énervée pendant cette lecture. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle reproche beaucoup de choses aux autres alors qu'elle-même n'est pas irréprochable. Elle aurait pu m'émouvoir avec son histoire familiale mais non, je suis restée hermétique. Elle n'inspire vraiment pas la sympathie.
Quant à sa meilleure amie, n'en parlons pas. Elle n'a absolument aucune personnalité.

Panic est un roman qui ne tient pas ses promesses. Il apparaît très inachevé. Je suis d'autant plus dure avec ce livre que j'avais adoré la trilogie Delirium.
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Mouais.

Voilà tout ce que m'a inspiré le livre, pourtant j'avais beaucoup aimé delirium de l'auteur, dans lequel les personnages étaient plus aboutis, mieux travaillés et donc beaucoup plus attachants. Ici j'ai l'impression que l'on se penche à peine sur eux étant donné que l'on en suit plusieurs.
Le concept même de l'histoire est un peu la débilité à l'américaine, un jeu avec de l'argent à la clé dans lequel il faut dépasser ses peurs au risque de sa vie. Moi je vous le dis, pour 50 000$ je risque pas ma vie avec des conneries. Donc de ce fait la mini morale à la fin de l'histoire me sort complètement par les trous de nez.

Sinon au niveau de l'intérêt, il faut environ 150 pages pour rentrer dans le livre et c'est très long 150 pages de ce genre.
Bref, la fin rattrape un peu mais ce n'est pas exceptionnel. de plus, on s'attend à la fois à ce qui arrive et en même temps on est surpris, c'est assez paradoxal je sais, mais frustrant en même temps. Je ne le recommanderai pas, si vous voulez du Lauren Oliver, tournez-vous vers Delirium, vous ne serez pas déçus ;)
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