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Citations sur Les Evasions particulières (159)

L'autre combat de Sabine, au fil des mois, ce fut encore et toujours le théâtre. Le théâtre et l'amour avaient la même urgence et le même sens : vivre sa vie en intensifiant les heures et les sentiments.
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La vie était faite d'arrangements et de petits pactes.
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C'était leur vie ensemble, la vie avec celui qu'elle appelait en secret "mon grand amour", et en public "mon homme". Lui ne disait pas d'elle "ma femme", ce qui aurait signifié "mon épouse", alors que "mon homme" n'évoquait pas le mariage mais le sexe.
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La droite était au pouvoir depuis vingt-trois ans, alors quoi ? Est-ce que le monde pouvait s’effondrer du jour au lendemain ? la France devenir rouge sang en une soirée ? Les affiches du candidat Mitterrand avaient beau offrir un visage paisible devant une église, « La force tranquille », certains voyaient très bien le couteau qu’il tenait entre les dents. L’abolition de la peine de mort, la contraception gratuite, l’impôt sur la fortune, les trente-cinq heures, l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, la hausse du Smic, du minimum vieillesse et des allocations familiales, la cinquième semaine de congés payés, c’était la faillite morale et financière assurée, disaient les uns. La justice, disaient les autres. Et on voyait s’affronter sans se convaincre des êtres acharnés, et se creuser dans les amitiés les plus vraies des fossés de rancune que rien ne viendrait jamais combler.
(page 476)
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Le monde demeurait borné, encrassé d'ignorance.
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Ils avaient été crédules comme des enfants auxquels l’adulte tait la vérité, et toute la France avait fait comme eux. Ils eurent de la peine car ils aimaient ce fils d’enseignants (Pompidou) qui le savaient protégés du socialisme et des étudiants provocateurs qui avaient tenté de « détruire la nation en 68 ».
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Debout à ses côtés, Bruno chantait les cantiques avec une ferveur de jeune scout. Quand il s’agenouillait et prenait son visage dans ses mains, elle se demandait à quoi il pensait et il lui arrivait d’être jalouse de ses espérances. Elle aurait aimé prier, elle aussi, s’adresser à quelqu’un. Comme avant. À présent elle assistait à la messe comme à un spectacle vu des centaines de fois et dans lequel les seules nouveautés n’avaient pas lieu sur scène, mais dans la salle, l’assemblée se modifiait au gré des déménagements, des naissances et des décès.
(page 441)
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Le décor de Paris, où elle était déjà allée quelques fois pour des réunions de famille était le désir d’une autre vie, l’opportunité d’une transformation, elle n’aurait su dire exactement laquelle, mais il paraissait possible que quelque chose d’inhabituel se réalise, et qu’elle se découvre capable de vivre.
(page 20)
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Il fallait contenir les peurs de chacun, garder ses illusions, son besoin de calme et de sérénité.
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Le manque d'argent rendait les liens fragiles, comme si tout pouvait disparaître d'un jour à l'autre, et les parents à force de se priver et de faire attention ressemblaient à deux enfants piétinant au bord de la route sans jamais arriver à traverser.
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