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EAN : 9782362316579
480 pages
BIGBANG (02/11/2022)
4.05/5   392 notes
Résumé :
Myra Whitlock a un don - et certains seraient prêts à tuer pour s'en emparer.

Myra est une prodige, une artiste dont les portraits ont le pouvoir de modifier le corps de ses modèles - un talent que beaucoup pourraient convoiter. Elle doit donc en garder le secret si elle veut protéger sa jeune soeur, Lucy, dont elle a la charge.

Malheureusement, un soir d'hiver, la femme du gouverneur découvre la vérité et menace de tout révéler... à mo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (97) Voir plus Ajouter une critique
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Un tableau peut il resuciter ? Ou pourrait il en tout cas guérir ? Ou même faire changer d'apparence une personne ? Même si on sait qu'elles sont souvent trompeuses...

On m'avait beaucoup recommandé ce livre en particulier par @Soffy Pandora (cc Rose) mais le résumé m'avait pas attirée plus que ça, ce n'est que quand j'ai vu qu'il était à deux euros que je l'ai pris.

Eh bien je ne le regrette pas !

L'univers est construit autour de la peinture, même la religion avec l'Artiste et sa Grande Dame. Il y a aussi des prodiges, ceux qui peuvent modifier certains éléments réels par de la peinture grâce à leur magie.
Moi qui suis nulle en dessin, ça ne me plaisait pas trop mais au final on apprend plein de choses et c'est beau. Ça m'a pas dérangé plus que ça.

L'héroïne s'appelle Myra et vit de façon très précaire, ses parents ont disparus et elle doit s'occuper de sa petite soeur malade. Elle gagne à peine pour subvenir à leurs besoins. J'ai beaucoup aimé Myra qui est déterminée et qui miraculeusement arrivée à passer plusieurs jours sans dormir (ce qui ne sera jamais mon cas 💤).

Concernant August, c'était clair comme de l'eau de roche que la roman serait entre lui et Maya. Je ne sais pas pourquoi mais ce personnage ne m'a pas plu plus que ça, c'était un peu juste celui qui faisait avancer l'histoire.

Quand au "grand méchant", à la fin c'était très facile de le débusquer bien-sûr l'héroïne met 3 ans et certains de ses comportements précédents vis à vis de l'héroïne je paraissaient incohérents, on pourrait dire que ça fait partie de sa stratégie mais ça m'a dérangé tout comme la correspondance avec le personnage.(Seulement ceux qui ont lu le livre parviendront à comprendre ma phrase et encore 😅).

Mais mon véritable coup de coeur, c'est l'histoire ! Une énigme dans un fabuleux univers parfaitement bien ficelé et dont on ne peut plus se détacher !

Bref, j'ai relativement adoré ce livre pour adolescents, je l'ai fini en deux jours tellement je ne pouvais plus m'arrêter ! Un parfait mélange de fantasy et d'enquêtes dans un monde imaginaire !
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Quelle jolie découverte. de moins en moins fan du Young Adult, j'avais un peu d'appréhension à ce propos en lisant ce titre. Or, il n'est ni niais, ni invraisemblable.

On suit le destin de Myra, adolescente qui s'est retrouvée laisser à elle-même lorsque ses parents ont disparu. En plus de sa propre existence, elle doit aussi assumer celle de sa toute jeune soeur, malade de surcroît. Elle travaille dans un atelier de peinture où elle essaye de masquer sa magie car Myra est une prodige : en peignant, elle peut changer la morphologie de ses sujets, voire même les guérir. Ce don est interdit dans le royaume. Mais, après une série d'incidents, Myra se retrouve démasquée par la femme du gouverneur qui la contraint à peindre son fils décédé mystérieusement pour le ramener à la vie. Sauf que pour cela, Myra doit connaître les circonstances de la mort. Or le jeune homme semble avoir été assassiné. Commence ainsi une enquête à huis-clos dans la demeure du gouverneur.

J'ai vivement apprécié la personnalité de Myra. Elle est forte, profondément empathique et généreuse et doit apprendre à refaire confiance. On a donc une évolution positive avec un personnage principal attachant. Sa soeur et August le sont tout aussi, pour diverses raisons. Sa soeur pour son courage et sa joie de vivre malgré la terrible maladie chronique qui la submerge. August par sa douceur, sa sensibilité et son sens de l'honneur, lui qui est en proie à une terrible anxiété. L'autrice, par ces personnages, prend position sur la question de la représentation et c'est fait avec naturel.

Pour ce qui est de l'atmosphère du roman , j'ai aimé le fait qu'il y ait ce mélange enquête / romantasy. C'est un one-shot donc forcément on a l'impression que l'aspect fantasy pourrait être creusé davantage mais ça reste une des critiques habituelles des stand-alone : difficile de faire un monde dense en si peu de pages. La magie en place est cependant très intéressante.
La romance est très belle, bien dosée. On reste sur des personnages adolescents et donc des débouchés de leur âge si je puis dire, avec une vraie authenticité.
Pour ce qui est de l'enquête, j'avoue que j'ai été très surprise. Si l'autrice ne nous mène pas vers une multitude d'hypothèses, il n'en demeure pas moins que l'identité du coupable crée une réelle surprise chez le lecteur!

Enfin, côté rythme, j'ai déploré quelques longueurs mais l'ensemble se lit tout de même très bien avec une fin à la hauteur, là encore avec une certaine authenticité.

Très heureuse de cette découverte, c'est une autrice que je vais suivre avec intérêt.
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Forgery of Roses

J'ai à l'origine choisi ce livre parce que j'avais entendu dire que le livre contenait une enquête, et qu'une grande partie de l'histoire était consacrée à l'investigation et la résolution de cette même enquête autour de la mort du fils du gouverneur. le livre était en plus assez beau, et j'avais envie de continuer ma lecture de livres de Young Adult en sachant que Chasseurs de flamme m'avait bien motivé à continuer !
Qu'en est-il, alors ?
J'ai mis à ce livre la note de 3.5. C'est une lecture sympathique, le livre se lit très vite (il fait 470 pages) et la plume de l'autrice, bien qu'intéressante notamment dans son développement du milieu artistique, n'a rien de particulier qui n'entrave ou ne complimente la lecture. En somme, A forgery of Roses est l'un de ces livres que l'on peut qualifier de sympathique sans être non plus mémorable : agréable sur le court terme, mais facilement oubliable. Parlons des points principaux du livre.


- L'ambiance, l'univers, les décors : Plongé dans un Londres à l'aspect post révolution industrielle au début du XIXème siècle, l'autrice met ici en valeur un monde où tous vénéreraient un dieu appelé l'Artiste, qui aurait créé le monde sur une toile afin de faire plaisir à sa Chère Dame. L'univers serait apparu de cette manière. Je trouve l'idée intéressante sur le papier, mais elle témoigne de deux faiblesses majeures : premièrement, il est difficile de prendre au sérieux un dieu "artiste" en établissant un Londres presque identique à celui de notre monde! Cette critique va de pair avec la magie, qui n'a pas grande consistance : dans ce monde, la magie s'incarne sous la forme de peinture et n'est réservé qu'à une poignée de personnes (des lignées héréditaires j'imagine, car ce n'est pas expliqué dans le livre) qui peuvent modifier l'apparence physique de leur sujet en les peignant à leur convenance. Ils sont chassés et tués car le gouverneur les déteste. Je trouve que c'est assez faible comme raisonnement, et il est difficile d'envisager une société où les Prodiges (c'est comme ça qu'ils sont appelés) seraient en faiblesse face aux humains normaux.
Plus encore, on ressent aussi de la part de l'autrice que le monde construit est superficiel : si l'on se met à réfléchir un peu trop, on constate bien vite que le monde ne tient pas debout. Les personnages font mention de l'utilisation du plastique, mais roulent toujours en chariot tiré par des chevaux. On ne comprend pas bien l'utilisation du dieu, l'Artiste : comment est-ce qu'il était perçu avant ? Quels changements est-ce que cela a apporté aux civilisations antiques, qui avaient leur propre religion ?
Le problème majeur venant donc de la superposition d'un monde sensible au notre : ici, il n'est pas question d'une contrée lointaine, mais bien de Londres. Donc en supposant que notre monde soit le même que celui dépeint dans le livre, eh bien l'ajout de cette "religion" ajoute une vague d'incohérences concernant toutes les civilisations qui n'ont jamais existés. Il y a trop peu d'informations sur le fonctionnement de la magie et sur cette religion pour qu'elle en devienne crédible.

- Les personnages : Pour la plupart, ces personnages sont assez sympathiques. J'ai vu des critiques déclarer leur haine pour la soeur du personnage principal, qui serait bien trop agaçante et présente dans le livre. Personnellement, c'est l'un des points où je ne suis pas en phase avec les critiques : sa soeur est malade et montre un intérêt prononcé pour la biologie, ce qui nous donne des passages vraiment touchants entre Myra (la protagoniste) et Lucy (sa soeur). La relation entre ses deux soeurs, bien que superficielle, est justement un élément touchant qui rajoute de la motivation à Myra au cours de l'histoire !

En parlant de Myra, je l'ai trouvé parfois touchante, notamment lorsqu'elle aborde les thèmes du deuil, de la culpabilité et des responsabilités (thèmes souvent regroupé sous le parapluie de son histoire familiale), parfois ennuyeuse. Il est parfois difficile de comprendre son cheminement de pensées parce que l'autrice passe vite d'une idée à l'autre concernant ce personnage, on le voit notamment dans sa considération des personnages d'August et Vincent.

August, protagoniste masculin de l'histoire et love interest évident de Myra, montre également des points polarisants qui sont parfois un peu gênants. J'ai pourtant beaucoup apprécié cette coupure dans mes lectures Young Adult d'un protagoniste timide et réservé qui, à la place de changer pour convenir aux références de la société actuelle, préfère rester honnête envers ses idées et ne se force pas à devenir quelqu'un d'autre. Simple préférence personnelle, mais le rapport de l'enfant privilégié ayant du mal à convenir aux attentes de ses parents riches est un thème déjà vu et revu et ne m'a pas spécialement touché.
Mais le véritable intérêt d'August, c'est son rapport à l'anxiété qui survient parfois dans le livre, dans des scènes marquantes qui, j'ai trouvé, fonctionnent plutôt bien. Etant donné que je ne suis pas concernée par ce sujet, je ne pourrais pourtant pas donner mon avis dans sa globalité. Ce que j'en dirais, pourtant, c'est qu'il est dommage que le thème ne survienne qu'à des moments bien précis du livre, en tant que moment clé pour se rapprocher de Myra. J'aurais aimé en voir plus : son rapport à son quotidien, notamment. J'ajouterais aussi que certains ont indiqué que la manière de gérer l'anxiété était assez "clichée et stéréotypée". Je suis bien d'accord et en même temps, force est de constater que les situations dépeintes dans le livre, n'importe qui les a déjà vécu à des degrés plus ou moins élevés. Aider quelqu'un à reprendre son calme en lui demandant de se concentrer sur sa respiration, je trouve au contraire que c'est un bon exemple. Ce qui est dommage, c'est de le faire à répétition.

Parlons maintenant de l'antagoniste du livre, que je me permets de placer sous spoiler car il divulgâche l'entiereté du livre et les dénouements finaux :



- L'histoire et l'intrigue : le livre est nettement coupé en deux parties. J'ai trouvé que la première, lorsque Myra va au Rose Manor, est bien construite et permet d'entamer un début d'enquête en se fiant aux indices laissés dans la maison. La construction de sa relation avec August, bien que maladroite puisque les deux personnages n'ont aucun point commun, est quand même assez agréable et j'ai apprécié la maturité des deux protagonistes qui savent reconnaître leurs erreurs lorsqu'il le faut. La résolution de l'intrigue est cependant assez évidente et ce dès le début du livre, aucun dénouement n'est vraiment surprenant.


En conclusion, A Forgery of Roses est donc un cas assez particulier : j'ai beaucoup apprécié ma lecture, notamment parce que le livre se lit particulièrement vite et que les personnages ont été très intéressants et agréables dans leur maturité et la manière dont les thèmes sont traités et abordés. C'est un livre qui se laisse lire, mais attention à ne pas regarder de trop près l'univers qui est assez incohérent. Néanmoins, je pense qu'il est pour tout le monde parce que c'est une lecture assez reposante qui ne s'embarrasse pas de détails inutiles, et dont la plume sait convenir à tous.
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Voici un livre que j'avais hâte de pouvoir lire, persuadée que j'allais être séduite, ça n'a malheureusement pas été le cas. Une lecture mitigée, couronnée d'une déception.

Le début s'est avéré très prometteur, l'ambiance sombre et froide nous plongeait à l'ère victorienne, avec un système de magie original. Des chapitres courts et rythmés, j'étais charmée. Cependant, c'est retombé comme un soufflé, en effet, la présence de nombreux anachronismes a pollué ma lecture. La période n'est certes pas explicitement donnée, mais l'autrice laisse sous-entendre, par ses descriptions ou les moeurs de l'époque, que le récit se déroule aux alentours du 19ème siècle, et plus précisément sous l'ère victorienne. Pourtant, on trouve des termes et objets qui n'ont aucune place à cette époque, la liste est non exhaustive : le téléphone (ça m'a sautée aux yeux, pourquoi ne pas communiquer par lettres ?), du plastique autour d'un crapaud, un ascenseur électrique, des soins intensifs, ou encore des traitements qui laissent penser qu'ils appartiennent à une époque plus avancée. Alors qu'à côté on a la présence de pots de chambre, de somptueuses robes qui ne sont pas sans rappeler celles que portaient les femmes à l'ère victorienne, des moeurs ancrées où un homme et une femme non marié ne peuvent pas être seuls dans la même pièce. le contraste était dérangeant et me sortait sans cesse de l'histoire, je ne comprends pas comment ça n'a pas été corrigé par les éditeurs...

Outre ces détails « techniques », d'autres choses m'ont chagrinée, notamment la romance. Je sais que je suis plutôt difficile à convaincre là-dessus, mais elle est arrivée trop vite et était prévisible, en deux jours, on savait et c'était plié. Je n'ai pas été réceptive, il n'y avait pas d'alchimie entre eux. Je ne sais pas ce qui a cloché avec les personnages mais je ne suis pas parvenue à m'y attacher. Pour autant, j'ai tout de même apprécié la représentation de l'anxiété sociale avec August, ou de la maladie avec Lucy, j'ai rarement trouvé le sujet aussi bien traité, et je tenais à le souligner.
J'ai également regretté le manque de diversité des lieux et des personnages secondaires, on reste cantonné aux mêmes endroits, à côtoyer les mêmes personnes, j'avais l'impression de tourner en rond. L'enquête autour de la mort de Will prend le dessus et je trouvais que la magie était secondaire, excepté le don de prodige, il n'y avait pas de grands enjeux. Des longueurs s'accumulaient dans le récit, avec des répétitions autour du passé de l'héroïne, ça a fini par m'agacer plutôt que de me faire ressentir de la compassion.
Et pour finir, je n'ai pas été du tout convaincue par le dénouement final. J'avais ma petite idée sur le coupable mais je n'avais pas imaginé tous les tenants et aboutissants. J'espérais un complot d'une plus grande envergure qui laisse bouche bée. Au lieu de ça, les motivations du coupable m'ont laissée de marbre. Certes, ça restait une révélation plutôt originale dans l'idée, mais pas assez convaincante à mon goût.

Pour conclure, tout n'est pas à jeter évidemment, l'intrigue était malgré tout intéressante et le mélange fantastique / thriller est appréciable dans la mesure où ce sont des genres que l'on retrouve rarement ensemble. Pour autant, c'est resté trop en surface pour que j'apprécie, et les défauts cités plus haut ne m'ont pas permis de profiter et d'aimer cette histoire autant que je l'aurais voulu.
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Myra Whitlock est une prodige et depuis que ses parents ont disparus mystérieusement, elle doit s'occuper d'elle et de sa petite soeur malade du haut de ses 17 ans. Lors d'une journée normale à l'atelier d'Elsie Moore, la femme du gouverneur, Mrs. Harris vient demander les services de Myra. Elle a besoin d'elle pour ramener son fils à la vie, un miracle que pourrait peut-être accomplir notre jeune peintre. Une mission risquée puisque sa magie est prohibée par le gouverneur lui-même.

Quel coup de coeur ! J'ai adoré ma lecture du début à la fin et si ce n'était pas une lecture commune, je l'aurais sûrement dévoré en une journée. La preuve, nous avons fini la lecture deux jours avant la fin prévue, on voulait absolument connaître la suite !

Parlons d'abord des personnages. Myra Whitlock est incroyable. C'est une jeune femme profondément forte, elle s'occupe seule de sa soeur tout en portant le deuil de ses parents et en cachant sa véritable nature de prodige. Et pourtant, elle est si sensible, un trait de caractère particulièrement important pour une artiste. Elle n'est pas dépeinte comme plus forte qu'elle ne l'est, quand elle voit un cadavre elle vomit comme tout le monde, quand elle perd quelqu'un, elle pleure. Et surtout, les moments et la relation qu'elle a avec sa soeur Lucy sont fusionnels et bien écrits. Voilà ce qui fait d'elle une héroïne incroyable que l'on adore. August Harris est aussi un personnage tout en demi-mesure et en profondeur, on apprend à le connaître en même temps que Myra et on tombe sous son charme comme elle, mais ne cacherait-il pas des parts d'ombre ? le mal, on le ressent bien chez le couple Harris, et cela, sans doute possible. Pourtant, lorsque l'on cherche le coupable de meurtre, on ne sait pas. Cela pourrait être tout le monde, car oui, ils ont tous leur part d'ombre.

L'écriture de ce roman est folle. Dès le premier chapitre, on se laisse happer par la plume et la description des lieux et personnages. Tout comme Myra peint ses toiles, l'autrice peint son ouvrage et son univers d'une manière très poétique. le rythme est très important. La tension monte au fur et à mesure, nous rendant totalement accros ! Puis dès que nous avons une grande révélation, le rythme redescend. Nous alternons entre ses phases à en perdre haleine et celles où l'on peut se poser et respirer, c'est très très plaisant. le dénouement de l'histoire est imprévisible, et pourtant, avec grignotepage nous avons bien essayer de démêler les indices laissés tout au long du récit.

En bref, une immense claque que je suis heureuse d'avoir mu découvrir. Je sens que je vais vite me lancer dans les autres romans de Jessica S. Olson !
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai peur, aussi. D'avoir mal jusqu'à la fin de mes jours, ou de ne pas pouvoir réaliser mes rêves. De ne pas avoir la vie que je voudrais. (Elle me regarde les joues baignées de larmes.) Ou de t'empêcher d'avoir celle que tu mérites, toi.
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Je me demande ce que ça fait, de peindre avec une telle insouciance. De pouvoir manier le pinceau sans craindre que la magie ne s'approprie le portrait. De d'abandonner à l'extase de la création la plus pure.
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— Tu te souviens de ce que disait maman ? Qu’il n’y a pas de magie plus puissante que l’amour ? je murmure tandis que mes larmes lui éclaboussent les joues.

J’attends qu’elle me réponde, qu’elle lève la tête vers moi et qu’elle me serre dans ses bras.

Mais elle n’en fait rien, évidemment.

— Ça devait être un mensonge, je chuchote. Parce que l’amour que j’éprouve pour toi… Je suis certaine qu’aucun être humain n’en a aimé un autre autant dans toute l’histoire de l’humanité. (Ma voix se brise, et je la serre un peu plus fort.) Si l’amour était magique, il nous aurait sauvées depuis longtemps.
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- Tu te souviens de ce que disait maman ? Qu'il n'y a pas de magie plus puissante que l'amour.
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- J'ai passé des années à m'excuser d'être comme je suis, mais c'est fini, poursuit-il en me serrant contre lui. Je ne crois plus au mensonge que vous m'avez toujours répété, selon lequel je ne serais pas un homme, un vrai, parce que je ne suis pas comme vous. Les obstacles que je dois surmonter ne changent rien au respect que je mérite. Au contraire, j'ai beaucoup plus de force que vous n'en aurez jamais parce que j'ai dû me battre pour tout, et chacune de mes petites victoires m'a enseigné la compassion et la bonté. J'ai appris à voir le monde tel qu'il est, pas tel que j'aimerais qu'il soit. Alors poussez-vous, monsieur. Je ne vais plus brider ma grandeur pour que vous vous sentiez supérieur.
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