Petit précis de mondialisation, tome 3 : Sur la route du papier

"N'oublions pas deux autres sources de conflits croissants. Toutes les deux nées du même bon sentiment (écologique) : la nécessité de remplacer le pétrole par de l'énergie renouvelable.
Pour y installer des champs de panneaux photovoltaïques, certaines sociétés louent l'hectare aux paysans plus de 2500 euros par an, près de trois fois le prix du terrain. Pas besoin de produire quoi que ce soit, pas besoin même de planter des arbres, il suffit d'une surface vide (donc deboisée) et de toucher sa rente." P.193

Le fait qu'un écrivain, académicien de surcroît, décide de parler, ou plutôt d'écrire, sur le papier au sens figuré du terme est réjouissant, d'autant plus que pour celui-ci se sera le contraire de l'angoisse de la page blanche tant ce blanc-là et toutes ses nuances l'inspire. Un départ en hommage puis s'en suit une longue et passionnante enquête dans les couloirs de l'histoire du monde et des latitudes qui le sillonnent. L'agréable de la chose est qu'Erik Orsenna restera de la première page à la dernière un écrivain avec ses questions et attentes d'artiste. Son grand mérite est qu'Il sait laisser parler les professionnels des arts et de la science du précieux support après leur avoir posé les bonnes questions. Bref, ce livre est un beau voyage en noir sur blanc.

Un essai emprunté à la médiathèque parce que j'avais bien aimé le 'Voyage au pays du coton' il y a quelques années

Mais là, j'ai été déçue par la forme de l'ouvrage ...

Passionnant dans ses premiers chapitres qui présentent l'histoire du papier, il se poursuit ensuite par une balade touristico-industrielle sur les grands centres de production (de bois et/ou de papier) sans que j'y ai bien retrouvé une vison globale de l'industrie papetière

Exhaustif pour en tracer les différentes composantes : la sylviculture, la production de pâte à papier, le recyclage

Mais il m'a manqué un liant entre les différents chapitres où l'auteur passait souvent du coq à l'âne en dispensant des commentaires sans objet avec l'ouvrage (cf les remarques sur deux jeunes filles dans un resto de St Petersbourg ou les adresses des restaurants qu'il a bien aimé)

Et pourquoi évoquer si longuement la mongolfière sans s'attarder davantage sur les papiers Canson ?

Bref ... il m'a déçue !
Lien : http://les.lectures.de.bill...

J'ai mieux aimé les livres précédents, bien que celui-ci soit de la même veine. Il faut entendre mondialisation dans tous les sens du terme.

3ème tome: le papier....Une réussite. ces trois livres permettent de comprendre la réalité de notre monde où les frontières n'existent plus....

J'étais resté sur la grosse impression littéraire que m'avait laissé L'Exposition Coloniale, voire sur l'intérêt indéniable de L'Entreprise des Indes ou même d'Une Comédie Humaine, mais là, franchement, je trouve que Monsieur Orsenna ne se casse pas la tête et se repose sur ses lauriers.
Pas d'autre commentaires à faire sur ce tout petit livre, sans grand intérêt et laissant même à désirer sur le style. C'est la preuve qu'on peut être Immortel et Goncourt et pour autant faire de l'alimentaire.

Facille à lire, plutôt intéréssant. Pssionnés s'abstenir?

Troisième tome du "Petit précis de mondialisation" d'Érik Orsenna (mais on peut tout à fait le lire sans avoir ouvert les deux précédents, ce qui est mon cas), cet essai se penche sur le papier, son histoire, sa fabrication, son recyclage… C'est un ouvrage érudit, souvent intéressant mais qui agace bien trop souvent par ses digressions inutiles pour être véritablement passionnant. de plus, son auteur reste la plupart du temps à la superficie des choses, alors que son texte gagnerait à être un peu plus fouillé par moments. Dommage, car le sujet avait réellement du potentiel.

Survol très haut de l'HIstiore et l'industrie du papier. Intéressant, mais Orsenna est un écrivain, un romancier, pas un journaliste et ça se sent, particulièrement quand il doit parle chiffre et technique.

Après une réussite (Voyage aux pays du coton), et un hors-sujet (L'Avenir de l'eau), Erik Orsenna choisit l'option du ratage complet avec cette route du papier dont on ressort clairement dubitatif. Que retient-on de ce périple mondial ? Franchement pas grand chose, à part probablement une grosse dépense de kérosène, et un bilan carbone exécrable.

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