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3,63

sur 199 notes
Un académicien peut-il tout se permettre ? Oui, si j'en crois ce que je viens de lire : Monsieur Orsenna donne le numéro de téléphone de telle ou telle table appréciéee, lors de son périple, il nous confesse qu'il fut l'alibi de sa mère quand il accompagnait sa mère qui allait voir son amant ....
Au-delà, ce carnet de voyage (sponsorisé ???) nous embarque dans un voyage aux quatre coins du monde et nous livre des anecdotes sympathiques, parfois délirantes, mais comme tout cela est superficiel et peu construit !
Grosse déception !
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J'aime beaucoup ces promenades mondiales avec Erik Orsenna. On découvre par petites touches divers aspects du papier (du papier toilette aux usages les plus nobles sans oublier les origami) et on y parle de production et de transport de pâte à papier, des diverses essences d'arbres, de sylviculture et d'industries plus ou moins respectueuses de l'environnement (en faisant l'effort de ne pas toutes les mettre dans le même sac, évitant ainsi une généralisation qui n'incite pas à l'amélioration). Si vous ajoutez les petites anecdotes de l'auteur, parfois éloignées du sujet, vous sortez de cet ouvrage avec l'impression d'être beaucoup plus cultivé (oui j'aurai sans doute tout oublié ou mélangé demain mais laissez moi un peu mes illusions...). Un beau voyage.
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Erik Orsenna poursuit ses enquêtes autour d'un objet, un produit, répandu au travers du monde et qui par son histoire, son économie, montre l'évolution de nos sociétés, pointe les travers de la consommation de masse, de la financiarisation, illustre l'interconnectivité entre les hommes par les échanges économiques, commerciaux, culturels . Cette fois-ci il s'agit du papier. Comme pour les précédents ouvrages, Orsenna enquête, s'étonne, s'interroge mais de mon point de vue ne creuse pas suffisamment, ne pousse pas les raisonnements....Néanmoins, ces petits ouvrages permettent de découvrir des secteurs économiques important, de comprendre les enjeux économiques, sociologiques, environnementaux qu'il y a avec ces industries. Erik Orsenna garde un oeil curieux enthousiaste sur les technologies, et optimiste sur les évolutions possibles.
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Après l'avenir de l'eau, Erik Orsenna nous emmène sur le route du papier. On y découvre, entre autre, des plantations forestières entièrement dédiées au papier, en Amérique du sud, en Asie, en Afrique... Et bien entendu les forêts primaires ont ici fait place à des essences moins nobles tel que l'Eucalyptus. J'en ai notamment vu pour ma part en République du Congo près de Pointe Noire. Mais lorsque l'on découvre que ces forêts ont laissé place à ces plantations afin de produire des mouchoirs en papier ou des essuie-tout, les bras nous en tombent et encore une fois notre consommation effrénée aura eu raison de la précieuse biodiversité équatoriale.
Heureusement, l'économie du papier c'est aussi retrouver l'histoire de l'écriture et des supports pour l'accueillir, qui pour un homme de lettre, on le ressent, a du être un moment d'émotion certain.
Erik Orsenna reste toujours simple dans le choix des mots pour nous partager ses rencontres et nous voyageons alors avec lui comme un discret observateur de ce regard curieux mais toujours dans le bienveillance et très rarement dans le jugement premier.
L'économie est ainsi faite que chaque maillon parait éloigné de la folle croissance mondiale qui cherche sans cesse à grandir à tout prix et l'on retrouve au milieu quelques savoir-faire d'antan, qui nous permet de retrouver un rapport à la matière plus respectueux.
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"N'oublions pas deux autres sources de conflits croissants. Toutes les deux nées du même bon sentiment (écologique) : la nécessité de remplacer le pétrole par de l'énergie renouvelable.
Pour y installer des champs de panneaux photovoltaïques, certaines sociétés louent l'hectare aux paysans plus de 2500 euros par an, près de trois fois le prix du terrain. Pas besoin de produire quoi que ce soit, pas besoin même de planter des arbres, il suffit d'une surface vide (donc deboisée) et de toucher sa rente." P.193
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Le fait qu'un écrivain, académicien de surcroît, décide de parler, ou plutôt d'écrire, sur le papier au sens figuré du terme est réjouissant, d'autant plus que pour celui-ci se sera le contraire de l'angoisse de la page blanche tant ce blanc-là et toutes ses nuances l'inspire. Un départ en hommage puis s'en suit une longue et passionnante enquête dans les couloirs de l'histoire du monde et des latitudes qui le sillonnent. L'agréable de la chose est qu'Erik Orsenna restera de la première page à la dernière un écrivain avec ses questions et attentes d'artiste. Son grand mérite est qu'Il sait laisser parler les professionnels des arts et de la science du précieux support après leur avoir posé les bonnes questions. Bref, ce livre est un beau voyage en noir sur blanc.
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Dire que l'on suit la route du papier serait beaucoup dire. L'auteur se promène plutôt à travers le monde à la rencontre de fabricants du papier.
Il manque du liant dans ce livre (un comble...)
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“Donnez lui une page, il en fera une épopée. “ Déclaration de Clémentine Goldszal de Elle en 4e de couverture. Je souscris tout à fait à cela, en tout cas pour ce livre. le premier que je lis d'Orsenna, un peu par hasard je l'avoue. J'attendais qu'Anne Nivat arrive pour me dédicacer un de ses livres et Orsenna était juste à côté, signant lui aussi, alors j'ai regardé et je n'ai pas résisté.
Cet ouvrage est le troisième d'une série sur la mondialisation, après le coton et l'eau il explore l'extension du papier depuis la Chine, via les Arabes et l'Italie, et aujourd'hui l'exploitation de cette matière si utile.

Sur la route, est un titre justifié, que de kilomètres parcourus, avec toutes sortes de véhicules, avion, voitures, 4x4, mobylettes… C'est que Orsenna mène son enquête sur place, partant de la Chine pays de l'invention du papier, à l'Indonésie et au Brésil, pays de production du bois en passant par le Japon et ses papiers particuliers faits à la main : kozo, gampi, les pays du nord Canada, Suède, Finlande, Russie. L'Europe n'est pas oubliée Italie, Portugal et bien sur France pour rencontrer d'anciens chiffonniers, au Louvres pour voir la façon dont on prend soin des vieux documents…

Écrit à la première personne, ce récit des tribulations de l'auteur, est plein d'apartés, de réflexions, de chiffres aussi. Et du meilleur comme du pire en matière de préservation de l'environnement, si certaines entreprises dévastent sans aucun état d'âme, d'autres ont soin de ne pas abattre de forêts naturelles mais de planter pour “récolter”. L'arbre particulièrement apprécié pour produire du papier est l'eucalyptus grâce à sa rapide croissance.

C'est donc un foisonnements d'informations que vous trouverez sous la plume souvent amusée et amusante d'Orsenna.

Je pense que je lirais les deux précédents titres et les suivants aussi.

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J'adore la manière dont l'auteur arrive à aborder tant de domaine juste par l'intermédiaire d'un objet d'apparence toutes simple comme le papier. Merci monsieur de mettre à notre disposition toutes vos connaissance et de nous permettre de faire autant de liens.
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Erik Orsenna aime le papier (heureusement pour un écrivain d'ailleurs). Il décide donc de mener une petite enquête : d'où vient-il ? depuis quand existe t-il ? comment le fabrique t-on ?
Le papier existe depuis longtemps, en Chine (évidemment ^^) et s'est propagé dans notre monde grâce aux guerres (oui grâce, sinon on serait encore de tuer des veaux pour leur peau). Il a connu et connait encore une longue série d'innovation dans sa fabrication et il est de plus en plus technologique (eh oui !). Cependant, il reste encore très polluant dans cette même fabrication et les agissements de certaines firmes dans certains pays sont extrêmement dommageables.
Mais vous apprendrez cela et bien plus encore (et bien mieux !) narré par Erik Orsenna. Il rend son récit vivant et attractif, tout en étant complet, sans être boursoufflé par l'érudition radodante.
Un petit livre réjouissant qui fait voyager ses lecteurs (parce que le papier, c'est partout, tout le temps !)
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