Lévitation, c'est deux nouvelles, dont la première qui a donné son nom à l'ensemble. On y rencontre un couple de romanciers, Feingold et son épouse Lucy. Ils habitent Central Park West et baignent dans un univers imprégné par l'histoire juive (pourrait-il en être autrement d'un ouvrage de
Cynthia Ozick ?), de livres, de culture avec un grand C. Et, quand ils décident d'organiser une soirée, ce sont des convives tout aussi «culturés» qu'ils invitent. Les grands noms ne se présentent pas mais ce n'est pas grave. À un moment pendant la soirée, Lucy a une illumination : c'est comme si le salon où ils se trouvent s'élève dans les airs, c'est comme si on bascule dans un autre monde. Résumé ainsi, ça n'a l'air de rien, étrange, et c'est également mon ressenti. Peut-être la nouvelle est trop courte (à peine 30 pages) ? Ou incomplète ? Les romans de
Cynthia Ozick ne sont pas toujours faciles à approcher, le plaisir que j'y trouve est souvent associé à un univers particulier et original qu'à une intrigue soutenue. Pour ce qui est de l'autre nouvelle, j'ai été beaucoup déçu. Non pas qu'elle soit mauvaise, au contraire, c'est plutôt qu'elle avait déjà paru séparément et que, conséquemment, je l'avais déjà lue. C'est
Les papiers de Puttermesser. D'abord, je croyais qu'il s'agissait d'une version antérieure, légèrement différente. Mais ça ne semble pas être le cas. Je n'ai plus en ma possession l'autre exemplaire mais, à vue de nez, elles me paraissaient identiques donc j'ai arrêté cette lecture. Je ne répéterai pas ici ma critique. Ceux que ça intéresse, vous pouvez la retrouver facilement.