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Citations sur Adam & Eve (34)

Adam gardait le souvenir de ses brillants raisonnements. Une fois, à Kirkkonummi, alors que toute la famille était en route pour la campagne, elle avait pointé du doigt une prairie à la lisière des bois. Une vingtaine de grandes ruches s'y dressaient, sur deux rangs.
"Les boîtes aux lettres sont devenues vraiment énormes, par ici", s'était-elle étonnée. Il était injuste, selon elle, que la poste oblige des ruraux impécunieux à aller chercher leur courrier dans ces boîtes géantes plantées au milieu de nulle part. Etait-ce parce que les agriculteurs s'en servaient pour expédier leurs produits sur les marchés des villes qu'elles étaient si grandes, ou quoi ? s'était-elle demandé. Y déposaient-ils des sacs de pommes de terre que la camionnette du facteur venait ensuite chercher ?
" Ce sont des ruches, pas des boîtes aux lettres, avait tenté de rectifier Aadam.
- Quelle horreur, les abeilles risquent de piquer les gens quand ils viennent prendre leur courrier ! ..."
(pages 21-22)
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Les beautés locales étaient un produit d’exportation très demandé dans le monde, une sorte de haute technologie charnelle dont l’État finlandais ne soutenait pas officiellement la fabrication et le commerce extérieur, mais à laquelle les couches profondes du peuple accordaient une grande valeur.
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... c’était là que l’ex-laitière se baignait, nue, cinq jours par semaine. Les ventes de saunas avaient considérablement augmenté grâce à ce marketing axé sur la propreté et le naturel.
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Ce qui a été écrit et publié est impossible à rayer de la surface de la terre.
Les livres et les inventions ont ceci de diabolique qu'on ne peut les faire disparaitre par le feu.
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Plus Adaam se sentait proche d’une fabuleuse découverte, plus il s’acharnait au travail et laissait libre cours à ses idées, aussi débridées soient-elles, conscient du formidable Flot de génie que son cerveau déversait sur le papier, où il formait un vaste lac dans lequel son intellect ondoyait, et, pour finir, une mer de créativité infinie dont la houle divine se brisait
avec une inépuisable force sur les rives rocheuse de la réalité.
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Aadam Rymättylä décida de tester en pratique ses équations chimiques.

Pendant deux semaines, il travailla quasiment jour et nuit dans son laboratoire. Il vivait comme un poète au cerveau en ébullition, presque sans boire ni manger. Le savoir-faire acquis au cours de l’année écoulée l’aidait utilement pour ses nouvelles expériences. Il avait réellement l’impression, cette fois, d’être à deux doigts de trouver une solution révolutionnaire. L’électrochimie organique semblait impossible, en termes scientifiques, mais sur le plan concret, elle fonctionnait. Le plus stupéfiant était qu’avec les batteries organiques, contrairement au modèle traditionnel au zinc, on pouvait stocker et déstocker l’électricité à la vitesse de l’éclair.

Plus Aadam se sentait proche d’une fabuleuse découverte, plus il s’acharnait au travail et laissait libre cours à ses idées, si débridées soient-elles, conscient du formidable flot de génie que son cerveau déversait sur le papier, où il formait un vaste lac dans lequel son intellect ondoyait et, pour finir, une mer de créativité infinie dont la houle divine se brisait avec une inépuisable force sur les rives rocheuses de la réalité.
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Je me dis souvent que notre cerveau est une sorte d’accumulateur, lança-t-il.

— C’est bien pour ça qu’on parle de recharger ses accus, en cas d’épuisement intellectuel », confirma l’huissier. Puis il demanda à Aadam comment avançaient ses recherches. Ils en avaient déjà discuté. La création d’une nouvelle batterie plus légère était-elle en bonne voie ?

Les progrès étaient encourageants, bien qu’en dents de scie, confia l’inventeur. Pour le moment, c’était un peu le désastre, mais il entretenait l’espoir d’avoir assez vite une illumination vraiment révolutionnaire. Le manque de moyens et d’assistance ralentissait le travail, et les pompiers ne lui facilitaient pas la vie. Les fourgons d’incendie déboulaient à Tattarisuo presque à la même cadence que les autobus aux heures de pointe.
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Laura était une Finlandaise ordinaire, au sens positif du terme, pas désagréable à regarder, institutrice de son état. Son degré d’intelligence la rapprochait de ses élèves de primaire, ce qui lui faisait aimer son métier et l’exercer avec succès. Aadam gardait le souvenir de ses brillants raisonnements. Une fois, à Kirkkonummi, alors que toute la famille était en route pour la campagne, elle avait pointé du doigt une prairie à la lisière des bois.
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L’homme ne vit pas seulement de pain, voyager aussi est important, que ce soit pour s’ouvrir l’esprit ou par pur plaisir, surtout quand on a du temps devant soi.
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Luigi Rapaleore avait informé ses commanditaires, dans le Sud, qu’il n’avait pas renoncé à son œuvre d’assassin, malgré la perte d’une jambe et de quelques orteils dans des circonstances s’apparentant à un accident du travail dans les montagnes lapones. L’amertume de cette amputation attisait au contraire sa combativité et nourrissait sa soif de vengeance. Il avait juré de mener sa mission à bien et de tuer Aadam Rymättylä comme convenu. Il avait d’ailleurs reçu l’autorisation de poursuivre son travail, et la garantie de disposer de suffisamment de fonds pour ce faire.
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