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3,37

sur 501 notes
On part d'une idée formidable,où comment une ferme bio de Laponie s'improvise Goulag version finlandaise, en faisant participer des petits criminels, à leur insu, à la culture intensive de champignons.
On a un choix à mon sens contestable, de nous conter les pérégrinations de cette ferme bio par l'intermédiaire d'un policier de la sécurité intérieure, infiltré en controleur bio. le problème vient de ce que ce personnage fait preuve d'un détachement assez agaçant, malgré le tourbillon d'évènements qu'il traverse.
Le deuxième défaut de ce livre vient à mon sens des gros problèmes de rythme dans sa narration : où comment raconter en 20 pages un trajet en camion et passer en quelques paragraphes quatre mois de captivité...
Malgré tout, les pages se tournent avec facilité ; on passe tout de même un bon moment.
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« Un homme heureux », puis « le bestial serviteur du pasteur Huuskonen » m'avaient incitée à lire d'autres livres de cet auteur.
« La douce empoisonneuse » ne m'avait pas convaincue, mais alors là, je n'ai vraiment pas aimé du tout.
Un tiers du livre à me demander ce qu'était cette histoire incongrue.
Les personnages sont improbables, autant que l'intrigue.
Cela pourrait avoir son charme, mais ça m'a laissé de marbre ou plutôt carrément ennuyée, alors j'ai laissé tomber et je ne pense pas reprendre un Paasilinna de sitôt.
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Pas une grande révélation. Son précédent livre déjà ne m'avait pas transporté ... dommage.
Le départ est laborieux, les descriptions d'une précision soporifique puis vers la moitié du livre, Paasilinna trouve son rythme, redevient badin et sort de la pesanteur. Alors, on commence à sourire même si parfois on rit un peu jaune...
Que veut il vraiment nous raconter avec cette histoire ? Je ne peux pas sans dévoiler l'intrigue en dire plus mais ... la morale du livre me laisse songeuse. C'est vraiment un grand bazard pseudo philosophico-morale , tout est mis au même plan et allègrement touillé donc à prendre vraiment au énième degrés.
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Jalmari Jyllänketo la quarantaine est inspecteur de la sécurité nationale finlandaise. Sa nouvelle mission consiste à infiltrer un centre de culture biologique dans l'ouest de la Laponie, en se faisant passer pour un contrôleur bio. Dans cette ferme prospère bâtie sur une ancienne mine, on cultive des champignons et des herbes aromatiques. L'inspecteur s'habitue fort bien à la vie de la ferme d'autant qu'à priori son enquête ne révèle rien d'anormal au niveau des cultures. Il se fait de nouveaux amis tous aussi loufoques les uns que les autres et du coup décide de prolonger son séjour sous forme de vacances. Or un jour il participe à l'enlèvement d'un jeune sataniste sous prétexte que la ferme a besoin de main d'oeuvre « juste le temps qu'il se remette dans le droit chemin ». En fait la ferme s'avère un camp de travail forcé dont le procédé de recrutement ne semble pas déranger l'inspecteur, bien au contraire puisqu'il s'implique jusqu'au point de non retour grandement influencé par la jolie fille de la patronne. Cette nouvelle forme de justice prête bien sûr à sourire, même si parfois certaines situations plus que rocambolesques vécues par l'inspecteur semblent assez surréalistes. Mais bon ceux qui connaissent l'auteur savent que son écriture est déjantée et qu'il ne faut pas prendre tout cela au sérieux !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Arto Paasilinna a écrit quelque chose comme 35 romans en à peu près autant d'années. En France, une quatorzième traduction vient de paraître, c'est dire s'il y a de la marge, sous le titre improbable de "Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison". Paru en 1998 en Finlande, l'ouvrage, tout en restant familier aux habitués, se distingue de pas mal de ses autres livres par un fond plutôt sérieux et un aspect philosophique plus développé qu'à l'accoutumée. Moins immédiatement loufoque que la plupart de ses autres livres, même si on y retrouve un enchaînement de situations assez hallucinant, ce potager est aussi une réflexion sur les notions du bien et du mal et sur la forme que peut ou doit revêtir la justice humaine. le livre, écrit il y a pourtant plus de 10 ans, évoque d'autres sujets d'actualité : la culture bio, sur laquelle Paasilinna semble particulièrement bien documenté, et le manque d'enthousiasme des finlandais pour suivre les directives de l'Union européenne. de même, l'auteur, outre une amoralité qu'on lui connaît bien, montre quelques volontés anarchisantes et anti-capitalistes, n'hésitant pas à s'en prendre aux grands patrons du pays, qu'il expédie, sans autre forme de procès, trimer au fond d'une mine (pourquoi ? Ce serait trop long à expliquer). Ajoutons qu'on trouve aussi dans ce Potager, une multitude de scènes impayables, que la maîtrise du récit rend crédible, si l'on veut bien considérer qu'il s'agit d'un conte, et même un romantisme attendri, quoique mâtiné d'ironie. Un très bon cru que ce Paasilinna 98, vieilli en fût de chêne pendant 13 ans, et qui se révèle gouleyant et tannique, avec un agréable goût d'airelle en fin de bouche.
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Poussif en effet ! cette histoire de mines de fer transformées en champignonnières est un gouffre d'ennui. On est loin de la verve habituelle avec laquelle Paasilinna dénonce les travers de notre époque et de son pays, même si quelques lueurs politiques et judiciaires éclairent de longs tunnels noirs, dans lesquels Paasilinna nous mène en chariot. Cela aurait pu être très drôle : punir des gens en leur faisant cultiver des champignons dans l'obscurité, il fallait y penser. Mais ce livre n'a pas bonne mine, vous dis-je ! Vénéneux, le champignon bio ? Pire ! (D'un ennui) mortel....
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L'idée de départ est originale, un policier enquête sur des disparitions mystérieuses dans une sorte de ferme biologique située dans un endroit assez désertique. La galerie des personnages est intéressantes, par leur diversité.
Et puis, peu après la moitié du roman, l'intrigue part à vau l'eau, on ne comprend pas du tout le déroulement des évènements au regard de l'histoire, notamment la longue perdition de deux des personnages.

Déçue également par la fin...

Ce roman veut-il amener une réflexion? Je trouve cela raté vu la deuxième partie de l'ouvrage.
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L'idée de départ est originale, un policier enquête sur des disparitions mystérieuses dans une sorte de ferme biologique située dans un endroit assez désertique. La galerie des personnages est intéressantes, par leur diversité.
Et puis, peu après la moitié du roman, l'intrigue part à vau l'eau, on ne comprend pas du tout le déroulement des évènements au regard de l'histoire, notamment la longue perdition de deux des personnages.

Déçue également par la fin...

Ce roman veut-il amener une réflexion? Je trouve cela raté vu la deuxième partie de l'ouvrage.
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Disons le tout de suite, je n'ai pas été aussi emballée par ce livre que par ceux précédemment lus du même auteur.

Le livre est bien écrit (en tout cas bien traduit) , il se lit vite, l'histoire est comme toujours originale. Mais ça ne tient pas la route, c'est trop invraisemblable et ça part dans tous les sens. En plus, trop de descriptions, et pour bien faire il faudrait lire ce livre avec une carte de la laponie sous les yeux pour tout comprendre.
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La 4ème de couverture m'avait incitée à acheter ce livre, mais j'ai été très décue. le sujet présenté n'est en fait pas vraiement traité, le suspens attendu nous laisse sur notre faim.
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