Le Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison

La Sécurité nationale finlandaise envoie un de ses meilleurs agents sous couverture à l'Etang des Rennes, une exploitations bio laponne. Sur place, dans le rôle très convaincant de contrôleur bio, l'inspecteur Jalmari Jyllänketo mène l'enquête auprès de l'étrange communauté qui occupe cet ancien kolkhoze reconverti.

Sous l'apparence d'un roman noir à défaut d'être vraiment un polar, ce roman met le doigt sur deux problématiques majeures. L'une, plutôt universelle, repose sur la notion de justice, du repentir et de la rédemption; l'autre égratigne joyeusement l'ingérence de l'Europe dans les pratiques agricoles.
L'ensemble s'inscrit dans une intrigue improbable, par moment vraiment loufoque et surtout très drôle.

L'auteur a découpé son roman en plusieurs chapitres assez courts et ajoute une touche burlesque à l'ensemble en nommant chaque personnage par son nom et son prénom, voire son titre, à chacune de ses apparitions ou presque. L'ensemble est assez cynique et bien amené, les personnages sont impayables et la chute du roman fidèle à l'ensemble.

Un très bon moment de lecture qui m'a fait découvrir la plume de cet auteur dont je vais poursuivre la découverte à travers ses autres romans.

Ce roman n'est pas vraiment une enquête policière, du fait de son irréalisme, de la succession de situations invraisemblables.
Alors, qu'est ce que c'est ?
Une fiction caricaturale, une réflexion humoristique sur la justice, la répression, une critique de la société moderne politiquement incorrecte, qui n'a pas réussie à me transporter complètement dans le grand Nord.

Chaque fois que je lis cet auteur, je me dis qu'il est complètement cinglé.
Le thème de la justice est abordé de manière totalement loufoque. L'absurde fait totalement partie de ce roman, parfois un peu trop.
Trop de digressions inutiles et un manque d'approfondissement du caractère des personnages flagrant.

Ce coquin de Paasilinna nous remanie encore la société, cette fois à coup de pleurotes et shiitakés. Indécrottable le rebelle finlandais, il crée des utopies pragmatiques, et en peaufine le fonctionnement au long des pages. Là, une bande de producteurs bio installés sur de vastes terres tout là-haut en Laponie. Et un inspecteur endossant le rôle de contrôleur bio, chargé de visiter les lieux et de trouver ce qui ne va pas. Il y a un loup, détecté par les services secrets, mais lequel ?
Et voilà notre inspecteur invité à séjourner dans la ferme, pour mieux se rendre compte de l'infrastructure des différents spots de production. Les herbes aromatiques, bichonnées, certains légumes s'accommodant à merveille au climat polaire, à la nuit d'hiver qui n'en finit pas et au glorieux été et son soleil de minuit. Ses guides sont cocasses, l'agronome, l'aviateur, et puis un évêque et tiens, un ex-député... Il y a aussi une charmante horticultrice, qui se trouve être la fille de la revêche patronne, chargée de surveiller le prétendu contrôleur bio... et qui n'est pas insensible à son charme. Sans oublier la rugueuse professeur de savolais, une langue finnoise rurale et rustique (la traductrice, Anne Colin du Terrail, a dû beaucoup s'amuser à transposer cette langue en bas français patoitisé, un régal).
Il s'en passe, des choses, dans la ferme du grand Nord. Pas vraiment ce qu'on attend, mais il se passe des choses. Chut je ne dévoile rien. Par contre je me demande comment cette idée est venue à Arto l'auteur ? On sent qu'il a bûché ses sujets : la culture bio, le climat du chnord, mais aussi les petits avions de tourisme et leurs manuels d'utilisation). Ca se lit tout seul, mais ce gros délire de gosse est étayé par de sérieuses connaissances. le précédent livre que j'ai lu de l'auteur, Aadam et Eeve, parlait de la batterie miracle qui enfin stockerait toute l'électricité nécessaire au monde, là aussi il y avait de la recherche, et une utopie mise en place par des héros tout sauf héroïques.
J'aime que tout le long du livre, les noms et prénoms des personnages soient répétés, comme une musique (drôlement joli, le finnois). J'aime son univers, marrant, un rien enfantin, très cocasse, et ses héros donc, messieurs-dames Toulemonde. J'aime le malin plaisir qu'il a à remodeler la société sur de nouvelles bases. Suis toujours sous l'emprise du Lièvre de Vatanen qui ne remodèle rien, ce Petit Prince lapon et sa poésie des pays du froid - du coup, toujours ravie de replonger dans ses livres, à l'Arto. Chouette, il en a écrit plein d'autres !

Quel plaisir de découvrir à nouveau l'aimable loufoquerie de ce délicieux auteur finlandais trop tôt disparu !
A travers les trames de ses romans toujours irrésistibles de drôlerie, il ne manque pas de traiter des sujets bien sérieux qui sont passés au crible de l'humour et de l'irrévérence.
Voici que dans ce roman il s'attaque à la racine du mal, à l'emprisonnement des malfaiteurs et aux possibilités de rédemption par le travail.
L'inspecteur Jalmari Jyllanketo, est envoyé dans le Grand Nord finlandais pour enquêter sur des disparitions survenues à proximité d'une importante ferme biologique qui cultive des herbes aromatiques et des champignons.
Sous la couverture d'un contrôleur de qualité, le voici dans la place, reçu à bras ouverts par une sympathique équipe d'agriculteurs dirigée par une femme à poigne la mystérieuse Ilona. La belle Sanna agricultrice ne tarde pas à faire chavirer son coeur mais pour autant il conserve tout son sens de l'observation....Pour constater que les méthodes de recrutement des travailleurs agricoles sont vraiment peu orthodoxes et que la ferme de l'étang aux rennes dissimule des activités bien distinctes des objectifs affichés.
Mais après tout le contact avec la Nature et la culture de la terre ne seraient ils pas les meilleurs moyens de remettre dans le droit chemin ceux qui se sont égarés sur les sentiers du crime ?
Jalmari finit par trouver ce concept particulièrement pertinent et allant au delà de la couverture sous laquelle il enquêtait, le voici participant activement à la mission commune ...mettant de côté au passage le respect de la loi qu'il est pourtant chargé d'appliquer .
Bien sûr ses aventures sont multiples et particulièrement réjouissantes...
Qu'il enfourche une puissante moto, qu'il pilote un Cessna ou qu'il organise le kidnapping de chefs d'entreprise peu scrupuleux, il ne cesse d'être diablement sympathique.
Ce roman plein d'humour qui m'a parfois rappelé les livres du suédois Jonas Jonasson est une pépite d'inventivité et ne pourra que ravir le lecteur qui accepte de se laisser entraîner dans son jubilatoire délire.

Ceci est le second livre de cet auteur finlandais que je lis, j'ai aimé les deux . Sur la couverture, un nain de jardin (que j'exècre dans les jardins) qui a tout de suite évoqué pour moi le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Et j'ai trouvé que ce livre est un peu dans cette veine, par son côté fantastique et cette interférence dans la vie des gens afin de leur faire du bien.
Je crois que si le lecteur ne voit pas ce roman comme une farce ou une fable, il va passer à côté de son intérêt. Il me semble évident qu'il ne faut pas le prendre au sérieux, mais le lire dans cet état d'esprit, à savoir de ne pas prendre le récit au premier degré. Rien n'est vraisemblable dans cette histoire à caractère parabolique.

Peut-être parce que j'en écris , ce texte m'a paru semblable à une histoire pour enfants: aussi peu crédibles soient-elles pour un adulte, elles comportent généralement une morale ou du moins une leçon de vie. le litre lui-même évoque déjà le caractère loufoque de cette histoire.
Vous l'aurez compris, chacune des deux histoires d'Arto Paasilinna que j'ai lues m'a mise en joie alors je ne peux que vous inciter à m'emboîter le pas, si vous n'avez pas encore fait cette découverte. Bonne lecture.

Un enquêteur de la sécurité nationale finlandaise arrive à l'étang aux Rennes, une exploitation agricole à propos de laquelle court les plus folles rumeurs. L'enquêteur se rend rapidement compte que la main d'oeuvre n'est peut être pas volontaire.

J'ai été un peu déçu par ma lecture je m'attendais plus à un genre d'enquête je pense. C'est assez humoristique mais j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose.

Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et peine un peu à terminer la lecture de ce livre. Arto Paasilinna ne s'est pas foulé ou bien il a écrit ce roman très vite sans soin ! Mis à part le nain au bonnet rouge sur la couverture ça manque d'enchantement.

Ce potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison récolte aussi bien les grosses légumes que les plus modestes. L'idée étant de leur donner une chance de rédemption par le travail "forcé" dans une ferme d'agriculture biologique située dans le grand nord. La rédemption sera t-elle au rendez-vous pour l'espion des services de sécurité nationale finlandais déguisé en contrôleur bio ? Vous le saurez en lisant ce roman quelque peu décalé qui m'a bien distrait tout en me documentant sur les anciens avions de transport.

L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé en mission d'infiltration dans une ferme de Laponie pour enquêter sur des rumeurs de disparitions.Se faisant passer pour un inspecteur bio, il découvre, dans cette région sauvage et reculée de Finlande, une exploitation spécialisée dans la culture d'herbes aromatiques et la production de champignons dans une ancienne mine de fer reconvertie en champignonnière. S'il s'interroge sur les méthodes très particulières de recrutement du personnel , vite séduit par la douceur de vivre du lieu et par la fille de la propriétaire, l'inspecteur oublie très vite mission et scrupules.

Un Paasilinna pur jus, une fable totalement loufoque et un regard caustique sur nos sociétés modernes avec cette fois une « réflexion » sur la justice , la répression et la rédemption. J'ai lu avec intérêt la première partie mais j'ai trouvé que le récit traînait en longueur et qu'on se désintéressait finalement de l'histoire et du devenir de ses protagonistes ...
Ceci dit, je ne suis pas une grande fan de Paasilinna, donc tentez votre chance si vous l'appréciez !