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3,14

sur 118 notes
Quand, en Finlande, une loi vient interdire le spectacle d'animaux sauvages, Emilia, adorable éléphante de trois tonnes six, se retrouve brutalement au chômage. Mais sa dompteuse Lucia ne peut se résoudre à l'abandonner. Ensemble, les deux artistes entament alors un improbable périple. Des forêts de Finlande jusqu'à un cargo vers l'Afrique, elles partent à la rencontre du public, semant sur leur chemin zizanie et enchantement.
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Alors que j'avais adoré du même auteur la cavale du géomètre, joyeux et foutraque, ce roman m'a beaucoup déçue.
Le sujet était pourtant alléchant : un road-movie en compagnie d'une éléphante, Emilia, pratiquant le gopak (danse acrobatique russe).
On suit l'éléphant et sa dresseuse de ferme en ferme, où elles trouvent toujours quelqu'un de bienveillant pour les aider, alors que la gestion de cet impressionnant animal n'est pas des plus simples.
C'est très répétitif, la narration est plate, la vie quotidienne est décrite dans les moindres détails, pas très intéressants.
Dans la première moitié du livre, on a l'impression qu'Emilia passe son temps à manger et produire des bouses. Puis tout se traîne jusqu'à la fin abrupte et "téléphonée".
Vers la fin du livre, le Mouvement pour la Libération de l'Eléphant m'a fait sourire. Ses membres considèrent qu'Emilia est maltraitée en tant qu'animal sauvage exploité. Ils aimeraient la libérer, mais se demandent comment opérer (ce n'est pas si facile de manier un éléphant adulte), et ce qu'ils en feront ensuite.
L'expédier en Inde demanderait beaucoup d'argent et de logistique. Peut-être vaudrait-il mieux l'euthanasier au cours d'une conférence de presse, pour "mettre fin à ses souffrances dans le climat glacial de la Finlande", et en profiter pour se faire de la publicité.
A part cet épisode grinçant, on sent bien qu'il y a de l'ironie et de la distance dans ce roman, mais je n'ai pas pu vraiment les repérer.
Peut-être est-ce un problème de traduction, ou d'incompréhension de ma part envers l'humour propre à ce livre.
J'essaierai un 3ème roman de l'auteur pour rattraper cette impression.
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J'aime beaucoup la verve, la plume et l'imagination d'Arto Paasilinna, mais j'ai été un peu déçue par ce roman. Il démarre avec de magnifiques prémisses, l'improbabilité poussée à son maximum (cet éléphant de cirque qui se retrouve errant avec sa "cornac"-dresseuse), servie par un style d'écriture tranquille, régulier et ne s'étonnant de rien, tout en dévoilant des situations absurdes et comiques.
Néanmoins, l'intrigue - disons plutôt l'histoire - est diluée dans tout un ensemble de péripéties annexes, certes instructives sur la Finlande et sa géographie et sa sociologie, qui m'ont fait penser par moment plutôt à un recueil de notes et de personnages qu'à un récit suivi. Je ne parlerais pas de remplisssage ou de répétitions (j'écris les mots quand même ...), mais j'ai décroché et posé le livre à plusieurs reprises, ce qui ne m'était jamais arrivé avec cet auteur.
Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi pour lire ce roman, mais il m'a semblé moins "ramassé" et abouti que d'autres.
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UN ÉLÉPHANT ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT d'ARTO PAASILINNA
On retrouve dans ce livre toute la verve de l'auteur. le voyage d'un éléphant de cirque à travers la Finlande et la Russie suite à l'interdiction d'utiliser des animaux sauvages a des fins d'exhibition dans l'Union Européenne. Drôle décalé improbable mais possible un excellent moment .
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« Un éléphant, ça danse énormément », dixit Arto Paasilinna - quel nom attirant ! -, auteur finnois très populaire, si l'on en juge par son oeuvre (contemporaine) pléthorique. J'ai trouvé son éléphante peu dansante, malgré le titre… Un roman gentillet, mais trop fourre-tout à mon goût, avec de nombreux détails techniques ou historiques juxtaposés, sans grand intérêt pour moi. En outre, j'avais déjà éprouvé de la déception face à un road movie avec éléphant : « Shanghai fengshui », de Nury Vittachi, dont j'aime les autres romans. le pachyderme littéraire ne me réussit pas !

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Lire Arto Paasilinna, quand on se trouve en Finlande… ça va de soi.
Lire « un éléphant, ça danse énormément », quand on visite la côte ouest de la Finlande … ça va de soi.
Ce que nous raconte Arto, Emilia, éléphante, née en février 1986, destinée à travailler dans un cirque … et … la loi finlandaise, la même année, interdit le spectacle d'animaux vivants.
Ce que nous raconte Mejesaistout tout, en Finlande, l'interdiction d'utiliser des singes, éléphants, hippopotames, rhinocéros, marsupiaux, phoques, crocodiles, oiseaux de proie, autruches, ruminants sauvages et équidés dans les spectacles est en vigueur depuis le 2 août 1996.

En parcourant les environs de Pori, j'ai guetté derrière chaque bois, à la lisière des champs, dans les granges disséminées dans le paysage si j'apercevais un drôle de convoi …
En visitant Tampere, j'ai cherché les traces que n'avaient pas dû manquer de laisser ce drôle d'équipage …
Je n'oublierai pas dans quelques jours lorsque je passerai dans la Carélie (si le soi disant grand frère russe se calme …) de goûter le särä, la recette de mouton typique de la région.

Lire « un éléphant, ça danse énormément », pourquoi pas … mais … vous en apprendrez beaucoup plus sur l'élevage des éléphants que sur l'élevage des rennes ou des élans qui sont tout de même beaucoup plus nombreux.
L'histoire est drôle, burlesque, sans aucune prétention scientifique ou même littéraire, Arto s'amuse et nous amuse !
Il m'a toutefois rappeler l'existence de la ligne verrou (1), qui tout comme notre ligne Maginot n'a pas servi à grand chose et m'a permis de rajouter quelques visites supplémentaires lors de mon passage dans certaines des villes dans lesquelles elle a été construite

(1)
La Ligne Salpa (littéralement la « ligne-verrou ») ou encore sous son nom officiel Suomen Salpa (« Verrou de la Finlande ») était une ligne de fortifications se déployant le long de la frontière est de la Finlande.
Elle fut construite durant la Grande Trêve (1940-1941), soit entre la guerre d'hiver et la guerre de continuation. La Salpalinja s'étendait sur 1 200 km depuis le golfe de Finlande jusqu'à Petsamo en Finlande septentrionale. La ligne ne servit jamais puisque l'offensive soviétique de 1944 fut stoppée sur la ligne VKT dans l'isthme de Carélie. 728 ouvrages bétonnés divers, 315 km d'obstacles barbelés, 225 km d'obstacles antichars, 130 km de fossés antichars, plus de 3 000 fortifications, 254 abris d'infanterie bétonnés, des tranchées interminables, des trous d'homme et des tranchées-abris, etc. composaient cette ligne de défense.
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Cet auteur m'avait été conseillé il y a déjà fort longtemps.
C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je suis partie sur la route avec Emilia, adorable éléphante de trois tonnes et Lucia sa dompteuse. J'ai passé un excellent moment à travers ce road movie très éloigné il faut bien le dire de celui de Thelma et Louise. Les péripéties cocasses se succèdent à un rythme soutenu. Les personnages n'ont certes pas inventé l'eau chaude mais se révèlent conciliants, débrouillards et dotés d'un fort caractère quand la situation le nécessite. Une lecture plaisante et distrayante fort appréciable en ces journées caniculaires!
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Un livre qui fait sourire, dont le récit est fidèle à la description donnée par la quatrième de couverture. L'auteur en profite pour donner quelques égratignures à l'Europe et à ses lois : celles interdisant aux animaux de cirque de faire leur spectacle et celles qui viennent régenter le quotidien des paysans Finlandais.
Le lecteur s'attache à la personnalité très sympathique de l'éléphante Emilia, qui n'a pas peur des ours mais uniquement des petits roquets et la suit dans son voyage à travers l'Europe (où elle apprend à danser le gopak) puis vers l'Afrique où elle rejoindra tranquillement d'autres éléphants dans une immense réserve nationale.
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Il y a beaucoup à apprendre de l'histoire d'Emilia et Lucinda. Moi, apprendre, j'adore ça. Rire aussi, comme beaucoup de gens! Ce roman avait donc tout pour me plaire!
Mais où va-t-on avev ce livre? Eh bien, partout, enfin surtout en Russie...j'ai découvert le trajet du pachyderme sur Google Maps. Pour tout dire, ce n'était pas tant de la curiosité que de l'ennui. En effet, ce roman qui aurait pu être si vite lu ne m'a pas entraînée dans son tourbillon d'aventures. J'ai trouvé beaucoup de répétitions d'un chapitre sur l'autre et j'attends toujours une belle chute à cette histoire.
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J'ai dévoré ce roman de Arto Paasilinna car c'est un auteur qui sait nous entrainer vers des rencontres incroyables. Alors que je réfléchissais à ce que j'allais écrire un cirque est venu s'installer dans mon village. Et j'ai remarqué que quelqu'un avait posé une affiche par-dessus celle du cirque avec un message contre les animaux dans les cirques. Puis, le 3 avril un éléphant est mort dans le camion qui le transportait et qui s'est renversé. C'est trouvé cela triste. Il y a parfois des coïncidences.

Arto Paasilinna, ouvre le débat sur ce sujet. C'est bien beau d'interdire d'employer les animaux sauvages dans des spectacles. Mais que faire des animaux nés en captivités qui n'ont jamais foulé la terre de leurs ancêtres ? Je ne connaissais pas cette directive européenne qui avait touché les pays nordiques (je n'ai pas vérifié). Pourquoi le reste de l'Europe n'est pas touchée ? Arto Paasilinna nous montre la logique administrative qui préfère un animal abattu qu'un animal dans un parc.

On va suivre le périple d'Emilia à travers la Russie en pleine mutation des années 80. Là-bas, Emilia et Lucia vont pouvoir se produire sur les places des villages, les quais de gare… Lucia va pouvoir affréter un wagon aux bonnes dimensions. C'était très intéressant de voir les changements dans l'évolution d'Emilia et du pays.

On découvre toute la logistique nécessaire pour se déplacer, la nourrir, la laver etc. Lucia ne vit guère mieux que son animal Lucia est en quête d'une solution pour trouver un moyen de permettre de faire vivre Emilia.

Elles vont changer la vie de certaines personnes qui croiseront leur route.

On a un bon roman de Arto Paasilinna où il allie revendication sociales tout en faisant passer son message à travers des scènes loufoques voire absurdes. Derrière les sourires et les rires on retrouve une certaine mélancolie. Un peu comme dans les représentations, il y a la scène et les coulisses. Cela vaut pour Lucia et Emilia, mais aussi pour ses habitants de zones rurales coupés du monde. Il y aura des moments d'abattement, des moments tendres, beaucoup d'émotion, puis avec une pirouette on redonne de l'espoir.

Arto Paasilinna dénonce les ravages des aides sociales et autres subventions qui sont détournées de leur fonction première. On va croiser des êtres à la dérive : surendettés, alcooliques, isolés et violence. Même la religion y passe.

Ce qui m'a plu, c'est de voir que certains ont besoin d'une cause à défendre pour redonner un sens à leur vie. On va découvrir comment des gens qui vivent dans le même secteur sans se connaître vont tisser des liens.

Ce roman c'est un voyage dans une région de Finlande. Arto Paasilinna donne envie de découvrir ces lacs, ces forêts, ces traditions qui font l'histoire de cette région.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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