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sur 305 notes
On est le 31 décembre et Amalia va recevoir sa famille pour le diner. Son fils Fernando est là pour l'aider, ses filles et son frère vont arriver. Il faut tout préparer et laisser un couvert pour les absents. Les invités vont tous finir par arriver mais accompagnés d'un bon nombre de secrets et révélations.

Une histoire familiale avec drames et révélations au programme, ça m'a forcément attiré ; j'ai donc eu la chance que mon Crapaud (et Chéri surtout) me l'offre pour la fête des mères. En même temps, vu le titre, c'était tout indiqué. J'ai apprécié cette lecture mais je ne suis pas rentrée dedans autant que je l'espérais. J'ai aimé, j'ai trouvé la mère de cette histoire très touchante et attachante mais je crois que j'attendais plus, même si cela reste une bonne lecture.
Pour ma chronique complète: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2017/07/01/une-mere-alejandro-palomas/
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Le petit coup de coeur du mois de mai. Palomas nous invite là à un réveillon Barcelonais hors du commun. Pour une soirée nous partageons la table avec cette famille loufoque où chacun des membres arrive avec son lot de nouvelles à annoncer. Drôle, attachant et sincère, j'ai beaucoup aimé la fluidité du texte ainsi que la rencontre des personnages et de leurs histoires personnelles.
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Sorti en mars dernier, Une mère est le coup de coeur absolu du moment pour l'équipe du Cherche Midi ! Prévu comme le roman à ne pas rater dernièrement, j'ai succombé lorsque Benoit des éditions Le Cherche Midi me l'a proposé et je le remercie énormément pour sa confiance ! Je l'ai lu le mois dernier et je vous dévoile enfin ce que j'en ai pensé !

Quand j'ai commencé ce roman, je ne savais pas à quoi m'attendre à part qu'on allait suivre une famille déjantée où à la veille d'une nouvelle année se profilait de bien sombres heures. Je partais donc confiante mais...

Le début voire les deux tiers du livre ont été une catastrophe pour moi. Je ne ressentais rien quand je lisais ce roman. Aucun personnage était attachant. L'histoire était plutôt banale et je n'arrivais invraisemblablement pas à rentrer dedans. Ça sonnait creux et je n'arrivais pas à comprendre comment ce livre avait eu autant de chroniques dithyrambiques ! D'ailleurs, je suis une des seules lectrices à ne pas avoir aimé ce roman, du moins à ne pas avoir pris de plaisir à le lire puisque je continue de voir de très bons avis !

La seule chose qui me venait en tête lorsque je reprenais ma lecture, c'était que ce livre était cynique, surtout le personnage de Amalia, la mère de Fernando alias Fer le personnage principal. Je l'ai trouvée cynique. Elle ne me faisait absolument pas rire avec ses histoires loufoques !

Ce qui devait me faire rire ne me faisait absolument pas rire.

J'étais passive. Rien ne me permettait de me sentir proche de l'histoire ou d'un personnage. J'étais beaucoup trop distante et cela m'a empêchée d'apprécier cette histoire familiale.

Et puis, au bout d'un moment, il se passe quelque chose. Quelque chose d'inévitable qui vous brise et les émotions débarquent instantanément ! Et là d'un coup, on est embarqué dans l'histoire. Il aura fallu atteindre les deux tiers du roman pour cela ! Finalement, je me dis que l'auteur a pris le temps d'écrire son histoire pour envoyer une bombe émotionnelle a un certain moment dans l'histoire parce que ça nous prend aux triples d'un coup.

Et puis, en continuant sur ma lancée, c'est fatalement retombé. Mon enthousiasme est vite retombé pour laisser place à une déception. Déception de ne pas avoir aimé le livre. Déception de voir que ce livre ne me correspondait pas du tout. Déception de voir que je suis complétement passée à côté parce qu'au fond, je n'ai ni apprécié ni détesté ce roman.
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Le repas de famille, un sujet qui parle à tout le monde, nous avons tous vécu ces moments de silence, de frustration, d'envie de meurtre ; un oncle qui parle trop, une soeur qui ne parle pas. Voilà à ce que je m'attendais en lisant le résumé, le tout surveillé par l'oeil bienveillant d'une mère. L'auteur m'a offert plus que cela.

Le 31 décembre, nous sommes invités à ce repas de famille. Un moment qui se passe souvent mal mais pour lequel tout le monde se dit, cette fois ça ira mieux.

Nous rencontrons Amalia, une mère aimante, attachante, drôle, loufoque, elle prend soin de ses enfants. Fernando dit "fer" qui a des peurs, des doutes. Sylvia l'aînée de la famille le pilier sur lequel ils peuvent compter malgré leur réticence à son égard. Emma qui fait comme si tout allait bien. Mais aussi, Olga la pièce rapportée, Edouardo le tonton.

Nous allons faire connaissance avec eux à travers les yeux de Fer qui est le narrateur, entre passé et présent Fer nous présente sa famille. Nous apprenons les secrets, les non-dits qui les unit, découvrons leur personnalité, leur moment de vie. Nous sommes intégrés dans leur famille.

L'auteur nous fait passer par plusieurs émotions, ce n'est pas une comédie où nous rions à toutes les pages. Nous sourions, nous sommes émus, nous sommes agacés par certains personnages, nous avons envie d'en câliner d'autre.

Bref, une histoire de famille pas si banale que ça à lire pour passer un très bon moment.

Merci à Babélio et le Cherche Midi de m'avoir permis de découvrir Alejandro Palomas.
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31 décembre, une année qui s'achève, une autre qui s'apprête tout juste à commencer et bien sûr, le fameux réveillon du jour de l'An. Cette soirée, Amalia, 65 ans, l'attend avec impatience depuis qu'elle sait que tous ses proches seront enfin à ses côtés pour fêter l'arrivée de cette nouvelle année : ses trois enfants -Silvia, Fernando et Emma -, son frère - Eduardo-, sans oublier la compagne d'Emma -Olga-, les deux chiens de la famille -Max et Shirley- et les absents. Mais, Fernando, dit Fer, sait bien que la tension est à son comble ; Emma sera-t-elle bien ?, Silvia dominera-t-elle son caractère ?, Oncle Eduardo se comportera-t-il convenablement ?... Il sait malheureusement que sa mère a de quoi redouter cette soirée et elle a plus ou moins raison : c'est une fin d'année riche en surprises qui les attend. Révélations, confidences, déclarations et aveux vont se succéder au cours de ce dîner pour une fin d'année pleine de remous et riche en émotions pour toute la famille …

Un magnifique roman qui nous touche au plus profond ! Au fil des pages, tout en avançant dans le récit de ce dîner de nouvel an et par de nombreux allers-retours dans le passé, nous découvrons cette attachante famille aux « quelques lueurs et beaucoup de zones d'ombre » pour une histoire à la fois extrêmement touchante et drôle, à la plume généreuse et au rythme prenant, pleine d'émotion, de sensibilité, de sentiments et de sublimes réflexions sur la vie et ses tourments. Alejandro Palomas nous livre ainsi une magnifique morale sur l’amour, la famille et la vie en général et met à l’honneur le fait d'être mère, incarné par Amélia, mère extravagante, pleine de vie, de clairvoyance, d’amour et de bienveillance envers ses enfants.

Un énorme merci à Babelio et à l'édition Cherche midi sans lesquels je n'aurais pu découvrir cet extraordinaire roman.
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L'auteur nous plonge au coeur d'une famille au moment du réveillon de Noël. Quelle agréable surprise que de la découvrir, si hurluberlue, si déjantée, si mal ficelée que la notre! Mais, comme la notre, avec un amour à vous fendre le coeur. Chacun réapprendra à vivre en s'appuyant sur les autres. Mais, les autres devront supporter le trait de caractère que personne ne supporte, le mot, l'attitude qui fait mal!
C'est fou, frappadingue, déjanté!
Rire, pleurer, sourire, émue, tout ce que j'aime dans un bon livre!
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Un très beau roman sur la famille. J'ai été attirée par la couverture et aussi par la comparaison avec le cinéma d'Almodovar.

Un 31 décembre, on suit les membres d'une même famille, Fer, sa maman Amalia, ses soeurs Silvia et Emma, la compagne de cette dernière, Olga, et un oncle fantasque. le récit alterne entre le réveillon, de l'arrivée des convives au lendemain matin, et le passé des différents personnages.

Il s'agit certes d'une comédie mais avec beaucoup de profondeur et d'intelligence. C'est l'illustration parfaite du "rire pour ne pas pleurer."
Il y a des passages extrêmement touchants (oui, j'ai versé ma petite larme) sur des drames qu'ont vécu les personnages et d'autres moments où l'on rit de bon coeur. Il n'est pas rare qu'un livre me fasse sourire mais rire vraiment, cela ne m'est pas arrivé souvent.

Ce roman est donc une réussite sur tous les plans, il contient toute une palette d'émotions et, bien que certains aspects des personnages puissent parfois être assez caricaturaux, cela n'enlève rien au charme de ce livre.
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Ah la famille : joie, galère, bonheur, contrainte ? On peut chercher plusieurs qualificatifs, on peut la détester ou l'aimer mais on revient toujours vers elle. Ce huis clos familial qui vient graviter autour d'une mère et ses 3 enfants, le père absent, le frère de la mère et les compagnons des enfants voilà les personnages. Certains sont réellement là et d'autres se dévoilent au fil des lignes, on parle d'eux mais ils ne sont pas présents. Les fêtes de fin d'année, l'organisation de la soirée du nouvel an va servir de prétexte à se rencontrer et à évoquer certaines choses. Ce n'est pas facile de créer une harmonie entre tous ces êtres qui se côtoient du fait de leur appartenance à une même famille mais qui ne se sont pas choisis au final. Ils doivent donc apprendre à vivre ensemble. de fait cette thématique concerne tout le monde car quelque soit notre histoire, à l'origine il y a toujours une mère qui donne la vie, et une famille qui se greffe tout autour. Pour moi découverte que cet auteur espagnol, une envie de voir de plonger un peu plus dans ces autres livres car j'ai bien aimé son approche des personnes et sa façon de nous les faire découvrir, peu à peu au fil des pages. Il distille des petites touches, par ci par là, tout en finesse, tout doucement mais qui amènent peur à peu à découvrir les drames, les conflits, les bonheurs qui existent dans cette famille. Un style particulier, méthodique qui ne laisse rien au hazard et qui plonge le lecteur dans une belle réflexion sur la famille.
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Pour une fois, l'éditeur a raison, quand il annonce sur la couverture " une comédie familiale déjantée et touchante, digne d'Almodovar". Sauf que c'est bien plus qu'une comédie.
C'est l'histoire d'une famille un peu spéciale, contée au travers d'un réveillon de Noël : une mère , ses trois enfants et son frère, le truculent oncle Eduardo. Et contée de quelle façon! Avec un humour permanent, mais cet humour cache bien des failles, bien des traumatismes chez tous les membres de la famille. L'humour n'est-il pas la meilleure défense que devrait posséder chacun d'entre nous face aux vicissitudes de la vie?
Au cours de ce réveillon mémorable, chacun va annoncer une nouvelle surprenante le concernant. Mais pas toujours une bonne nouvelle: ce peut être burlesque, attendrissant, ou l'aveu d'un échec. Mais le rire l'emporte souvent.
Entre deux chapitres contant le déroulement de la soirée, Fernando, le seul garçon, dévoile peu à peu les secrets de ces vies chahutées. Amalia, sa mère, a vécu longtemps avec un mari escroc, dénué de sentiments, qui a heureusement mis les bouts. Depuis, Amalia se sent libérée et ose enfin faire ce qu'elle a envie: souvent les pires bêtises. Emma n'a jamais pu oublier la mort de sa compagne Sara, malgré l'arrivée dans sa vie d' Olga, et l'annonce d'une grossesse in vitro. Silvia, l'autre fille, particulièrement acariâtre, qui n'arrête pas de s'énerver sur sa mère, voire de l'insulter, vient de vivre des échecs sentimentaux et professionnels à la fois. L'oncle Eduardo, qu'on ne rencontre que rarement, s'invente des tas d'aventures pour ne pas avouer qu'il se sent seul.
A la fin du réveillon, les résistances de chacun s'effondrent, les affrontements cessent, grâce au talent de cette mère si chaleureuse. Ce passage m'a semblé un peu mélo et voir cette mère un peu naïve arriver à percer avec une telle intelligence le coeur de ses enfants m' a quelque peu surpris. Mais je ne vais par ergoter pour quelques pages d'un roman qui est un vrai petit bijou.
L'histoire se termine par un dialogue entre "Fer", le narrateur et sa mère, qui va réussir aussi à décoincer son fils: "On ne peut pas trouver la paix en évitant la vie"!
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L'histoire commence à Barcelone un soir de 31 décembre et s'achève au petit matin du 1er janvier. le narrateur est Fernando « Fer » qui passera cette soirée avec sa mère, ses deux soeurs, la compagne de l'une d'elle et son oncle. Par de nombreux flash-backs, Fer nous racontera le passé douloureux, voire très douloureux de tous les membres de la famille. Au cours de cette soirée, les vieux non-dits éclateront.
Au bout de 100 pages, il ne s'est toujours rien passé. Je n'accroche pas du tout et hésite à continuer. Je n'aime pas abandonner, on n'est jamais à l'abri d'une belle surprise un peu plus loin dans l'histoire. Il a fallu attendre la page 231 pour qu'elle arrive. Enfin !
A partir de cette page, il y a des passages très forts et très émouvants. Mais ce n'est que dans le dernier quart du livre. Avant cela, il a fallu endurer de l'ennui, beaucoup d'ennui.
On nous annonce « une comédie familiale déjantée et touchante, digne d'Almodovar ». Mouais …
J'aime beaucoup Almodovar, mais là, rien à voir. Palomas n'a sans doute pas osé donner le titre de « Tout sur ma mère » à son livre, mais son deuxième livre qui est la suite s'appelle « Tout sur mon chien ».
La mère est déjantée, c'est sûr. Déjantée, naïve, inconsciente ou un peu sénile ? C'est ce qu'on se demande presque jusqu'au bout. Jusqu'à cette fameuse page où on découvre qu'elle est autre chose. Une mère là pour ses enfants, vraiment là, une mère avec un grand M.
Les discours délirants de la mère ne m'ont pas fait rire, presque jamais sourire. Certains personnages sont trop caricaturaux. Olga, la compagne d'Emma, a des propos et une façon de s'exprimer qui ne sont pas crédibles. Même chose pour Ingrid, l'amie de la mère (qu'on ne voit pas mais dont on parle plusieurs fois) très caricaturale elle-aussi.
Alors je comprends la référence à Almodovar (la mère, l'homosexualité) mais c'est encore une de ces annonces racoleuses et mensongères. Je peux aimer les histoires déjantées et adhérer même si ce n'est pas crédible, mais là ça n'a absolument pas fonctionné pour moi. Beaucoup trop d'ennui et même s'il y a de très beaux moments à la fin, ça arrive trop tard
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