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3,72

sur 305 notes
Grâce aux lecteurs assidus de Babelio, j'ai découvert ce roman espagnol qui nous propose le portrait d'une famille. le temps de ce dîner, le narrateur fait un retour en arrière sur le passé de chacun des protagonistes, ce qui nous permet au fur et à mesure de comprendre leur caractère et leur comportement. Derrière la façade d'humour et de comédie se cache des secrets, des ressentiments, des non-dits, des tristes récits de vie où le poids du passé joue un rôle significatif.
La personnalité de la mère est assez ambiguë. Au premier abord, elle semble être une femme-enfant, naïve, immature, excentrique et maladroite. Mais au moment où ses enfants ont besoin d'elle, elle devient le roc solide sur lequel ils peuvent s'accrocher.
Le style d'écriture est agréable, fluide et léger. le récit n'est pas chronologique car l'auteur fait des allers-retours incessants entre le passé et le présent mais c'est tellement bien fait qu'on ne perd pas le fil. C'est un roman avec beaucoup de tendresse, d'amour et de courage. A la fin du livre, on a envie de serrer dans nos bras tous les personnages et de leur dire que ça va aller, que tout ira mieux demain.
Bref, un coup de coeur à découvrir !
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Une comédie déjantée, certes ! mais bien trop pour que je puisse l'apprécier.
Une impression que l'histoire part dans tous les sens : on passe du passé au présent sans signe distinctif net qui informe le lecteur… Je m'y suis perdue quelque peu…
Le seul point positif de cette histoire, c'est la mère… Son coté déjanté et son coté maternel m'ont permise de continuer l'histoire mais non sans me faire force !

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Barcelone, 31 décembre. En ce réveillon de la Saint-Sylvestre, Amalia, 65 ans va recevoir à sa table toute sa petite famille. Il y a évidemment ses trois enfants Sylvia qui viendra cette année sans son norvégien de mari, Emma qui sera accompagnée de d'Olga sa compagne et Fernando ou « Fer » pour les intimes lui qui viendra seul et le frère d'Amalia, Eduardo tout droit venu du Portugal. N'oublions pas Shirley et Max, les chiens d'Amalia et de Fer. A cette table qui comptera six personnes, sera dressé un septième couvert pour les absents de la famille, ceux qui ont disparu et dont on souhaiterait la présence.

Fer, notre narrateur va nous livrer tout de cette soirée pleine de surprises. Mais pour comprendre cette soirée, les raisons des non-dits qui sont légions dans cette famille comme dans beaucoup d'autres, Fer nous livrera aussi des éléments du passé de cette famille, des éléments qui mis bout à bout nous permettront de les comprendre.

J'ai aimé ces personnages hauts en couleur, qui dissimulent leurs blessures comme ils le peuvent, chacun à sa manière.

Pour Amalia, notre mère de famille, fraîchement divorcée, farfelue qui s'affranchit de son ancienne vie avec quelques difficultés, qui ne sait pas trop comment elle doit gérer cette émancipation et qui du coup, fait un peu n'importe quoi tel un tout jeune adulte qui céderait à tout ce que lui offre sa liberté tout juste acquise avec parfois un manque de discernement. Malgré sa folie, son étourderie, sa propension à détourner les conversations, Amalia n'en est pas moins une mère aimante, qui tente tant bien que mal d'épauler sa progéniture, de la protéger.

J'ai aimé aussi Sylvia, la fille aînée d'Amalia, qui sous ses airs de femme aussi frigide que rigide dissimule des plaies qu'elle a un mal certain à panser.

Emma, la plus discrète s'est reconstruite comme elle l'a pu après que ce soit produit l'inimaginable dans sa vie de jeune adulte. Cette reconstruction, elle la doit à Olga sa compagne qui sert invariablement à tout le monde des « Absolument » mais aussi à sa famille, aux siens qui malgré leurs défauts et l'apparente nonchalance de certains de ses membres a fait ce qu'il faut pour la sortir de sa léthargie.

Que dire de Fernando qui narre l'histoire de sa famille comme si c'était le seul à ne pas souffrir, le seul qui semble n'avoir rien à dissimuler, mais qui porte sur ses épaules les malheurs de sa famille pour mieux oublier les siens.

Et comment oublier l'oncle Eduardo, cet égocentrique de première qui ne semble avoir pour seul passe-temps que de fanfaronner. Mais n'est-ce pas là une autre manière de se protéger de ce qui le tourmente, de ce qu'il n'a pas accompli et ne pense plus pouvoir accomplir.

L'auteur évoque d'ailleurs tout au long du livre la face A et la face B de chacun des protagonistes.

J'ai aimé cette comédie déjantée, loufoque à souhait avec cette extravagance qui pourtant souvent me rebute. C'est une comédie tendre, tout en finesse dont on se délecte.

« Une mère » d'Alejandro Palomas nous fait prendre conscience qu'aucune famille n'est parfaite, que chacune porte sur ses épaules le poids d'un passé parfois trop lourd, fait face comme elle le peut à la vie, à ses imprévus avec les moyens dont elle dispose qu'ils soient d'ordre intellectuel, financier qui dépendent aussi du caractère de chacun, du vécu de chacun et de la perception des choses qui diffère d'un individu à l'autre.

« Une mère » c'est Amalia mais c'est aussi toutes les mères du monde aussi différentes soient-elles.

Je vous laisse avec cette phrase de l'auteur qui m'a profondément touchée :

« Tu n'as pas idée de la quantité de pères et de mères qui se sacrifient quotidiennement pour leurs enfants, en véritable héros anonymes. »

Et j'oubliais, bon appétit !
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Ce 31 décembre à Barcelone, Amalia est heureuse : ce soir seront réunis ses deux filles, Silvia et Olga, son fils Fernando (le narrateur), l'oncle Eduardo et Olga, la compagne d'Emma. Bien évidemment, entre annonces, révélations, rires et larmes, rien ne va se passer comme prévu.

J'ai commencé « Une Mère » en éclatant de rire et je l'ai fini en larmes. Un énorme coup de coeur, donc, pour cette famille loufoque et surtout pour cette mère surréaliste, avec sa face A et sa face B. La spécialité de sa famille est de rire pour ne pas pleurer même dans les situations dramatiques : un amant qui s'en va, une séparation, une perte d'emploi, un deuil…

Si chacun des membres de la famille a une trajectoire différente, tous ont en commun d'être partis sur une mauvaise base, la blessure laissée par un monstre de père, égoïste et cruel. Chacun ensuite s'est lancé dans la vie avec plus ou moins de bonheur et avec ses propres défenses, ainsi Sylvia est-elle devenue tranchante et obsédée par la propreté, Eduardo cumule-t-il les aventures, Emma se perd dans le souvenir d'un amour disparu. Les absents ne sont pas là mais prennent toute la place – littéralement, puisque même eux ont leur couvert à la table du réveillon d'Amalia.

Amalia, justement, ce personnage complètement fou, lunaire, distrait, avec une fâcheuse propension à tout casser… mais qui ne va pas finir de surprendre ses enfants et le lecteur. Ainsi, en l'espace d'une nuit, ce n'est pas une nouvelle année qui va commencer mais pour chacun une nouvelle vie sous une lumière différente, le premier jour du reste de leur vie.

L'histoire ne serait pas si marquante sans le style extraordinaire de l'écriture qui ressemble à son personnage maternel : la moitié du temps si drôle, l'autre si émouvante. Bravo à la traduction d'avoir si formidablement rendu toutes les facettes des émotions.
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Bon, commençons par le commencement… La couverture est magnifique !! Et puis, elle représente très bien le roman (émotion, joie, place de la femme…) ! Je m'excuse d'avance pour cette très longue chronique… Mais beaucoup de choses à vous dire, vous verrez, ça vaut le coup 😀 !
L'histoire est pleine d'émotions, durant toute ma lecture j'ai oscillé entre rire et larmes, joie et tristesse. C'était un peu comme si j'avais ma propre place autour de cette table, comme si je faisais partie de cette famille !Les personnages sont très bien travaillés par l'auteur, il a su leur donner cette touche d'humanité qui fait que l'on s'identifie facilement eux. Amalia est très drôle, avec une petite graine folie qui énerve ses enfants d'ailleurs, je l'ai adoré dès les premières pages.Chaque personnage a su me toucher, me faire rire.Quant à l'écriture, j'ai adoré la plume de l'auteur ! Elle est vitaminée, pleine d'énergie, de couleurs et très rythmée ! On ne s'ennuie pas pendant ce dîner, des rebondissements, des traits d'humour, Amalia qui fait des siennes, tout est là pour passer une très belle soirée ! C'est sensible, plein d'émotions (oui je me répète je sais !!), touchant, un très beau roman magnifiquement écrit ♥ !En conclusion, j'ai adoré ce roman, l'histoire est pleine de folies et les personnages sont très touchants. C'est un roman emplit de tendresse et d'émotions. Vous ne vous ennuierez sûrement pas pendant ce 31 décembre quelque peu atypique auprès de cette famille espagnole ! Amusez-vous bien pendant cette lecture (et n'abusez pas du turrón ni du Coca light 😉 ) !
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Si le passage vers une nouvelle année est l'occasion de se réunir en famille autour d'un bon repas, il est également générateur d'angoisses. Qui n'a jamais redouté un repas de famille ? Entre les tensions et les non-dits, il n'est pas toujours facile de passer un bon moment…

Amalia attend cette soirée avec impatience, elle est l'occasion de rassembler les gens qu'elle chérit le plus : ses enfants, leurs compagnons et son frère. L'histoire de cette soirée et les nombreux flash-back nous sont contés à travers les yeux de Fer, le fils et confident attitré de la famille. Ce dernier ne sait que trop bien à quoi s'attendre entre sa soeur Emma qui a dû réapprendre à vivre, l'aînée Silvia qui semble au bord de l'implosion et l'oncle Edouardo toujours plus dans l'excès…

Comme son titre l'indique, Une mère est le portrait d'Amalia, mère de famille mais femme avant tout. Même si elle est résolument tournée vers les problèmes de ses enfants, elle n'en est pas exempte pour autant. Divorcée d'un homme qui l'a malmenée tout au long de sa vie, elle doit composer avec cette nouvelle vie qui est la sienne et réapprendre à vivre seule. Souvent extravagante et à la limite du ridicule nous avons – tout comme ses enfants – du mal à suivre ses raisonnements et il faut bien le dire à la supporter.

Pourtant, les membres de cette famille ont plusieurs faces, comme les vieilles cassettes audio. Cette facette cachée au reste du monde, cette face B est comme une deuxième personnalité aux antipodes de la première que chacun saura révéler lorsqu'on s'y attend le moins.

C'est bien ce qui fait la force d'Une mère : des personnages authentiques, des personnalités fortes et approfondies. Les dialogues toujours justes ne tombent jamais dans les clichés faciles de ce genre de situations. Alejandro Palomas réussit le pari de nous présenter tout l'éclectisme d'une famille qui n'est finalement pas si éloignée de la nôtre. Les différents membres qu'elle compose se dévoilent au fil des pages et apprennent à se reconstruire, à ne pas avoir peur de vivre. En cela, Une mère est une ode à la vie touchante, qui fera écho en chacun de nous.
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Alejandro PALOMAS. Une mère.

Je ne parviens pas à pénétrer dans l'univers complètement déjanté de cette famille. Cent pages de lecture et je referme le livre. Inutile de persévérer, trop de livres sur l'étagère me font de l'oeil et m'aguichent. Aucun regret
(01/03/2023).
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" Une mère" d'Alejandro Palomas (330p)
Ed Cherche midi

Bonjour les fous de lectures....

Voici un roman à la fois drôle, déjantée et tendre qui a enflammé l'Espagne lors de sa sortie.

Barcelone, quelques heures avant de franchir le cap de la nouvelle année, Amalia aidée de son fils Fer, s'active dans les derniers préparatifs.
Elle reçoit en effet ses trois enfants ( avec ou sans pièces rapportées, avec ou sans chiens ) et son frère.
Ils seront 6
La table se dresse .. 7 couverts.. n'oublions pas la place de l'absent!
Ces dernières heures de l'année vont être tirées à profit pour se replonger dans les souvenirs, faire exploser les silences et essayer d'éclaircir l'avenir
La nuit est longue ... nous avons tout notre temps.

Un joli roman sur l'amour familial avec en toile de fond une mère complètement déjantée.
La lecture est cocasse et entraînante ( même parfois agaçante.. trop de déjanté peut enlever l'envie de rire ).

Ce livre aurait, c'est vrai, pu être mis en scène par Almodovar, il en aurait certainement tiré une perle.

Amusez-vous cet été avec ce récit qui sous ses airs loufoques nous distille des tonnes de tendresse et qui parvient à évoquer les douleurs de la vie en vos mettant un sourire aux lèvres.

Gros roman a succès qui fut cependant boudé par l'intelligentsia espagnole de l'hexagone et c'est bien dommage .
une littérature qui a le don de nous faire sourire est loin d'être une littérature "populaire " dénigrée par certains.

Malgré quelques agacements vite oubliés .. très bon moment de lecture
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Un livre plein de tendresse familiale où se côtoient une mère fantasque et ses 3 enfants, une fille lesbienne institutrice, un fils homosexuel qui raconte sa famille et une soeur aînée, chef de famille depuis le départ de leur père.
L'action se déroule le soir de la Saint Sylvestre où toute la famille avec l'oncle maternelle ( aussi fantasque que sa soeur )se retrouve à Barcelone pour fêter la fin de l'année.
On découvre ainsi la vie de cette fratrie et l'amour que peut avoir une mère pour ses enfants.
C'est amusant, juste et surtout pas "gnangnan" comme on pourrit le craindre.
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Il y a des histoires qui ont une résonance en nous...Je n'aurais jamais cru que cela se passerait avec ce livre. Sous ces allures de comédies familiales qui nous promet son lot de secrets et de scènes cocasses, Alejandro Palomas a réussit à toucher une de mes cordes sensibles.

Il est rare de trouver des livres où je m'identifie pleinement à l'un des personnages. Bien sûr certains aspects du caractère ou certaines situations font que je me sente concernée par l'histoire, mais cela reste à un petit échelon.

Là, parmi les lignes d'Alejandro Palomas, j'ai vu se brosser des traits, des situations me caractérisant. Et mon dieu que c'est bizarre ! L'auteur arrive à nous emmener dans cette petite famille drôle à souhait, touchante et très similaires par de nombreux aspects à nos propres cercles familiaux.

Ce roman aborde divers sujets, la tolérance, l'insécurité sentimentale, le deuil et la reconstruction, la sévérité que l'on peut avoir envers ses proches.

Le personnage qui m'a le plus touchée est celui de Silvia qui ne peut s'empêcher d'étouffer ses proches et d'être très sévère envers eux car elle l'est envers elle-même et souhaite que tout se passe bien dans sa vie et celle de sa famille. Elle contrôle tout, ce qui cache une très grande fragilité. En soi, chaque personnage est touchant et touchera un lecteur différent : la mère trop gentille et un peu loufoque qui donne tout pour ses enfants et qui souhaite prendre son envol sans avoir à se justifier, Silvia dont j'ai parlé précédemment, Emma qui se reconstruit après une épreuve douloureuse, Olga, sa compagne que tout le monde déteste mais qui finalement est un pilier solide pour Emma, Fernando qui se remet d'une rupture amoureuse et qui hésite à se relancer, qui est confronté à des problèmes de son passé. Et que dire de l'oncle Eduardo, qui passe pour le clown de service mais qui est un être super sensible. J'oublie le chien...roc indestructible, touchant...
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