AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 305 notes
Quel beau livre !Quelles émotions ! C'est à la fois drôle et émouvant, léger et profond. Pour résumé, ça parle d'amour, de deuil, de perte. de chemins qu'on fait ensemble, de l'entraide, du soutien familial. J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          50
très belle découverte ! C'est un beau roman sur les liens familiaux et plus précisément, comme l'annonce le livre, sur les liens maternels tout au long de la vie.
Un soir de réveillon, à Barcelone, Amalia une mère de famille réunit ses trois enfants et son frère Eduardo. Les discussions entre-eux nous font remonter l'histoire familiale et les vécus personnels de chacun. Chacune de ces histoires est singulière : Amalia a été sous l'emprise d'un mari peu aimant qui est parti du jour au lendemain, elle est fantasque et fantaisiste mais se révèle clairvoyante et dévouée. Son amour pour chacun de ses enfants, sa totale bienveillance et sa grande tolérance en font une mère attentive et aimante, qui ne juge pas et fait passer l'épanouissement de ses enfants avant ses principes. Son apparente immaturité et une certaine fragilité la rendent très attachante.
Silvia est la fille raisonnable qui tempère et contrôle les excès de sa mère. Elle traverse une période difficile, ayant à la fois perdu son emploi et été quittée par son compagnon. Elle ne supporte plus de devoir surveiller sa mère et l'inversion des rôles que cela suppose. Ce soir-là, son armure va se fendre et elle va retrouver sa place de fille en acceptant l'aide, l'amour et la protection inconditionnelle de sa mère. Fernando, le petit dernier, gay, est le plus proche de sa mère chez qui il vit, comme pour échapper à des engagements adultes et s'auto-protéger. Emma, la fille blessée surmonte le drame du décès de sa compagne et recommence à aimer, Olga qui est présente ce soir-là. Eduardo, c'est l'oncle excentrique dont tout le monde attend le récit des dernières frasques : ils ne seront pas déçus, mais au final, cet oncle exubérant va montrer une face cachée plus profonde et sensible. D'ailleurs, les « doubles-faces » de chaque personnage sont au coeur du livre.
Ce qui ressort de cette lecture, c'est un roman tout en subtilité et en sensibilité dont tous les personnages ont un côté très humain et attachant. C'est un hymne à l'amour maternel et aux liens familiaux qui permettent de traverser les tempêtes de la vie en se relevant plus forts et plus unis après chaque épreuve.
Commenter  J’apprécie          50
Premier adjectif qui me vient à l'esprit : loufoque ; mais ce serait sans tenir compte des échanges - extériorisés ou inhibés- qui existent dans cette famille extra : extra-vagante, extra- ordinaire,extra tout court... Car c'est bien une vraie famille que nous dépeint Alejandro Palomas, en tout cas, l'idée que je me fais d'une famille, composée d'enfants aux caractères bien trempés, pas obligatoirement compatibles, mais qui, sous l'égide de la mère, sont capables de faire l'unité. Les passages consacrés à l'attention particulière qu'elle accorde à chacun de ses petits n'ont plus rien de loufoque et reflètent une belle qualité humaine, et peut-être une chance aussi..., celle de savoir et pouvoir s'oublier pour le mieux être de ceux qui resteront toujours les petits de la mère.
Commenter  J’apprécie          50
Vendu en première de couverture comme "une comédie familiale déjantée et touchante, digne d'Almodovar ! ", je n'ai pas été séduite par ce roman qui est apparemment un grand succès en Espagne. Je ne me suis pas sentie intéressée par l'histoire de cette famille certes atypique, mais pas vraiment truculente. Bref, à 200 pages, je capitule ...
Commenter  J’apprécie          50
» Tout dans notre vie a un sens; toutes les fins sont aussi des commencements. Mais sur le moment nous ne le savons pas. » Mitch Albom



À Barcelone, un 31 décembre, on s'apprête à fêter la Saint-Sylvestre. Chez Amélia, la table est dressée, elle attend en compagnie de son fils Fernando leurs invités : la famille. Ses deux filles, Sylvia et Emma ; Olga la compagne d'Emma et l'oncle Eduardo. Cette année tous seront présents, même les absents ont leur place autour de cette table, un couvert de plus pour ne pas oublier…




» Un jour de novembre étrangement doux, quelque-chose s'est produit et ensuite il n'y a plus eu de retour en arrière possible: un petit boulon de l'échafaudage qui nous maintenait au-dessus du réel s'est dévissé, est tombé dans le vide et a dévalé la rue. Nous l'avons entendu rouler sur le bitume sans y attacher d'importance. C'était une erreur. »

Est-ce l'alcool qui délient les langues ce soir ou un besoin de se libérer d'une certaine culpabilité qui pèse parfois un peu trop ?




» Nous avons cru à ce qu'on croit parce que quelqu'un dans un coin de notre histoire, nous dessine des cartes au trésor avec de fausses pistes. Puis, quand ces cartes nous mènent au coffre promis, les verrous sautent et c'est la surprise. Au fil du temps, on apprend que les cartes sont celles de celui qui les dessine et non de celui qui part à la chasse, et que la vie sourit davantage à celui qui dessine le mieux qu'à celui qui met le plus d'ardeur à sa quête.

Alejandro Palomas nous offre à travers ce magnifique premier roman le portrait d'une famille espagnol hors norme. À travers cette histoire gigogne, mélangeant les époques on fait connaissance avec chacun des personnages présents ou pas à cette soirée. Un récit à tiroir chargé de souvenirs et de regrets aussi. La vie de chacun s'entrecroise de manière assez rocambolesque. L'histoire passionne et fascine, on s'attache à tous les membres de cette famille. On rit et pourtant parfois c'est dramatique.

« Il faut dire que ça fait partie des choses qu'on fait plutôt bien dans la famille: rire de la situation quand les tonalités dramatiques frisent la catastrophe et que l'abîme du danger nous appelle, de tout l'attrait de sa noirceur. »



Une écriture maitrisée, une ambiance digne des films de Pedro Almodóvar, ce livre se déguste, se savoure. Un sens de la dérision, une prose truculente font de ce livre une divine comédie espagnol absolument fabuleuse, touchante, et pleine d'humanité. Il ne manque ni d'amour ni d'humour, et ce romantisme échevelé m'a conquise. Un superbe moment de lecture que je vous recommande quand la morosité s'installe. Une lecture aussi belle que divertissante qui ne se refuse pas.
À découvrir absolument.


» – Pew, raconte-moi une histoire

– Quel genre d'histoire, petite ?

– Une histoire qui finit bien

– Cela n'existe pas.

– Quoi, les fins heureuses?

— Les fins. » extrait de garder la flamme de Jeanette Winterson

J'espère retrouver prochainement la plume d'Alejandro Palomas. Que ce premier roman n'est que le début de son parcours d'écrivain.


Lien : https://dealerdelignes.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Le roman d'Alejandro Palomas nous emmène à Barcelone, un soir de 31 décembre. Une mère s'apprête à fêter la nouvelle année avec toute sa famille réunie pour la première fois depuis des années, depuis le départ brutal de son mari. Ses trois enfants, aujourd'hui adultes et soumis aux épreuves de la vie, vont l'entourer de leurs mots/maux, de leurs souvenirs et leurs envies d'avenir.

Amalia est une mère fantasque, fragile, drôle aussi. Mais derrière sa frêle apparence se cache une femme forte qui savoure les petits plaisirs que la vie lui offre. Ce dernier jour de l'année est pour elle une magnifique occasion de resserrer les liens avec Fern, Silvia et Emma, ses trois enfants que tout pourrait opposer mais qui sont inextricablement liés par leurs liens de sang et par l'amour qu'ils portent à celle qui a contribué à faire d'eux ceux qu'ils sont aujourd'hui.

Dès les premières pages, Alejandro Palomas nous intègre dans cette drôle de famille et nous laisse entrevoir les forces et les faiblesses de chacun. Sa plume oscille entre humour et gravité et nous fait nous remémorer nos propres repas de familles. Quand l'auteur ne nous invite pas à la table de cette famille espagnole, il nous emporte dans les souvenirs de chacun pour après mieux nous replonger dans leur présent et nous offrir des scènes familiales fortes et intimes.

Une mère est un roman qui cache bien son jeu. Derrière sa très belle couverture fleurie et colorée et son résumé badin s'offre au lecteur une histoire humaine, émouvante et forte.
Les personnages qui composent cette famille sont originaux et attachants. On ne peut s'empêcher en assistant à ce repas de famille de penser à nos propres regroupements familiaux et à nos proches. Si s'identifier aux personnages d'Alejandro Palomas n'a pas été une chose aisée pour moi, j'ai trouvé quelques similitudes entre ma propre mère et Amalia qui m'ont fait sourire plus d'une fois.

Une mère de Alejandro Palomas est un livre qui a su me toucher par sa profondeur et par son approche des liens familiaux qu'il traite avec sensibilité et sincérité. La galerie de personnages qui composent ce roman ne m'a pas toujours atteinte mais ils ont tous à un moment ou un autre réussi à toucher une corde sensible, ce qui m'a permis de mieux les comprendre.

Je ne peux pas dire que cette lecture m'ait emportée comme d'autres ont pu le faire mais je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas appréciée de siéger à la table de cette famille pendant quelques heures et d'apprendre à connaître les membres qui la compose. Une lecture qui me laisse pensive...
Lien : http://lepuydeslivres.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Avant tout, merci à Babelio et à sa Masse Critique spéciale, ainsi qu'aux éditions Le Cherche-midi pour l'envoi de ce livre.

J'avais postulé ce livre car je trouvais que le résumé était vraiment attirant, je m'attendais à quelque chose de très joyeux, de nouveau, et c'était pour moi l'occasion de lire un roman hispanique, chose que je n'ai pas faites depuis près d'un an maintenant. Je n'ai pas aimé la couverture, mais comme vous vous en doutez, je suis passée outre. J'accorde beaucoup d'importance au visuel lors d'un achat, je l'avoue, mais le but, c'est d'avoir un bon livre entre les mains, plutôt que beau.

Je me suis donc lancée dans ma lecture impatiemment. Et j'ai adoré commencer celle-ci, j'ai dévoré les 100 premières pages avec engouement ! J'appréciais le personnage de Fer, les secrets encore non révélés, la personnalité follement attirante de la mère. Puis... Petit à petit, j'ai eu du mal à lire, au point où j'ai mis presque deux semaines pour lire les 200 dernières pages... En effet, plus on rentre dans le livre, plus je me suis sentie vagabonder à droite, à gauche, à plus savoir où j'en étais dans le passé ou dans le présent. J'avais d'abord eu la sensation d'un livre rocambolesque, joyeux ! Et petit à petit, on rentre dans les secrets, et l'écriture, selon moi, est devenu de plus en plus fade, insipide. J'ai eu la sensation que les mots devenaient lourds, les pages longues... Je m'attendais à une comédie, et j'ai eu l'impression de vivre les affaires de Monsieur et Madame tout le monde, car c'est bien ce que décrit ce livre selon moi. Des histoires que l'on peut découvrir parmi nous-mêmes, concentrées dans une même famille, un même roman.

Ce livre n'est pas mauvais, loin de là, mais j'en attendais plus. J'ai adoré les personnages, mais petit à petit je ne supportais plus le côté loufoque de la mère, de ne pas savoir, comme les enfants, où est ce qu'elle voulait en venir. Il y a des moments très touchants, qui m'ont vraiment faire dire que je n'avais pas lu ce livre pour rien, et que j'en retenais quelque chose. Mais cela n'empêche pas le fait que je n'ai pas passé un bon moment de lecture. J'attendais plus d'humour dans la douceur, plus d'humour dans la douleur des différents personnages également. Mais ça n'a pas fonctionné...

Je ressors de cette lecture déçue.
Lien : https://www.facebook.com/Aur..
Commenter  J’apprécie          50
La référence à Pedro Almodovar sur la couverture m'a vraiment poussée à postuler pour ce Babelio masse critique privilégié et j'ai eu la grande chance d'être sélectionnée car sans cela je serais passée à côté d'un roman vraiment génial.

Un repas de famille, celui de la Saint Sylvestre, un repas comme on en connait tous avec le bonheur et les bons moments qu'il présage mais en même temps l'angoisse du grain de sable qui va venir tout gâcher.
En effet il faut faire face aux diverses personnalités, aux caractères différents, aux éventuelles jalousies ou aux conflits larvés, sans oublier les opinions différentes sur divers sujets qui peuvent très vite faire tourner au vinaigre la plus agréable des réunions de famille.

C'est donc à ce repas du dernier jour de l'année que nous sommes conviés. Amalia la mère et son fils sont en train de s'affairer pour tout préparer avant l'arrivée des invités qui sont les 2 soeurs de Fernando dit Fer Silvia et Emma, d'Olga la compagne d'Emma et de l'oncle Eduardo. Un couvert supplémentaire est installé pour l'absent.

Cette chronique est à la fois drôle, touchante, émouvante et très réelle. En effet qui n'a pas un absent dans la famille dont la chaise vide prend toute la place, qui n'a pas une personne qui ne peut s'empêcher de balancer des vérités à la tête des autres sans se soucier d'envenimer les situations, qui n'a pas dans la famille des personnes malheureuses en amour et d'autres heureuses et quelle famille n'a pas ses grands ou petits secrets
Bref ce sont pour la plus grande part des situations que nous avons soit vécues, soit que nous pourrions ou aurions pu vivre et c'est cela qui fait aussi tout le charme de cette histoire.

Les personnages sont vrais, ils ont tous une face cachée qui a parfois du mal à s'exprimer mais qui peut faire irruption quand on ne l'attend pas vraiment.

Beaucoup d'humour, de situations folles, de moments et de personnages déjantés. Des sentiments très variés et des personnages authentiques donnent une vraie force à ce roman.

L'écriture très enlevée accentue encore le côté vrai de cette histoire et nous embarque totalement.

Un roman à lire ou découvrir, si vous aimez les belles histoires dans lesquelles on rit beaucoup avec des personnages humains et attachants.

Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai adoré ce roman qui nous laisse entre le rire et les larmes mais avec Amélia 65 ans et sa famille tout est possible le soir d'un repas de fêtes.
Silvya, Fer, Olga, Emma et l'oncle Eduardo constituent autour d'Amélia une tribu bourré de failles et de choses qui remplissent une vie.
Tous différents, les personnages sont attachants.
On ne peut se souvenir que de ce roman avec un sourire aux lèvres qui nous rappelle nos bons ou fastidieux repas de famille.
Le côté espagnole de ce roman nous en donne encore plus le ton et on s'imagine à table avec eux.
Un roman léger qui traite de sujets importants avec une simplicité et un doigté que seule l'auteur a su faire.
Commenter  J’apprécie          50
Tout d'abord, j'aime beaucoup la couverture de ce livre qui reflète assez bien le roman, un roman composé de quatre parties. Dans ce livre, l'histoire se déroule en Espagne dans une famille espagnole. Nous sommes au cours d'un repas afin de fêter la nouvelle année. Il y a ceux qui sont présents dont Amalia, la mère. Une femme séparée depuis peu de son mari et qui savoure sa nouvelle indépendance. C'est le portrait d'une mère souvent naïve, parfois trop gentille mais terriblement touchante et aimante. Il y a aussi Fernando le fils (le narrateur de cette histoire), les deux filles Sylvia la maniaque de la propreté et Emma avec sa petite amie Olga, ainsi qu'oncle Eduardo. Il y a aussi malgré tout à cette table les absents la grand mère Ester, le père, Sara, Andrès... On s'aperçoit que l'auteur a voulu donner une grande importance aux femmes dans son livre mais surtout à la mère. Tous sont plus ou moins blessés par la vie et ce repas va être propice aux révélations et quelles révélations!

Amalia ,la mère, est drôle, généreuse et touchante. C'est LE personnage de ce livre. Elle passe son temps à aider tout le monde. "Trop d'années à recourir au subterfuge, à s'en sortir en profitant des brèches que la vie des autres lui laissait". C'est une histoire mêlée de tristesse mais en même temps, elle est pleine d'espoir et terriblement drôle. On passe facilement dans cette lecture du rire aux larmes. On découvre que malgré l'éloignement, les non-dits, les tragédies...les liens familiaux sont les plus forts.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (751) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}