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4,09

sur 3489 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Comme chaque tome de la série, j'ai mis un certain temps avant de lire ce tome (1 an après leurs achats pour les deux premiers) afin d'être sûre de mieux l'apprécier. Mais comment apprécier 500 pages de vent? Brisingr était plein de promesses, mais il m'a déçue très largement.
L'auteur souhaite développer la personnalité de ses personnages, seulement c'est quelque chose que l'on fait dès le début d‘une histoire pas au bout d‘un troisième roman. On ne concentre pas un livre entier sur ça au risque d'endormir son lecteur faute de réel action. Mais la question est: faut-il vraiment tenter d'approfondir la personnalité d'un personnage qui n'en a aucune? Eragon est l'exemple même de la cruche et du mouton qui suit tout le monde. Il est le dernier à se rendre compte des choses, à des remords dont il accable le lecteur à toutes les pages et n'a pas l'ombre de l'étoffe d'un héros à l'inverse de Murthag, très charismatique, très déchiré, en proie à la souffrance, mais dont on sait qu'au fond, il est bon et qu‘il souhaite s‘en sortir.
Plus de 300 pages de rien, ça fait beaucoup quand même. Autant dans le tome 2 chaque chapitre se vaut, autant là, c'est déprimant. Aucune réelle action avant la moitié du livre. Et encore! Un presque copié collé du combat de fin de tome 2. Qu'est-ce qu'il croit le blondinet? Qu'on peut changer en cinq minutes? Il est marrant lui! Mais ce qu'il est niais! Monsieur a des remords à tuer des gens! C'est pas comme ça qu'il va battre Galbatorix (d'ailleurs, ça m'étonnerais pas que ce soit Murthag qui le tue ça serait vachement plus drôle). D'ailleurs, pourquoi faire rabacher à son héros que tuer c'est mal et lui faire prendre du plaisir à tuer des soldats lors de la bataille en fin de tome? C'est totalement illogique! Autre élément illogique: il semblerait que l'auteur ne relise pas lui-même ce qu'il écrit. Pourquoi nous dire qu'un dragon ne peut pas vivre sans son dragonnier dans le premier tome, et nous livrer une Saphira imaginant se venger si Eragon vient à mourir? Quel véritable auteur pourrait faire une bourde pareille?
Brisingr aurait dû initialement clore la trilogie. Mais Christopher Paolini a décidé de faire un quatrième tome afin de pouvoir parler de tout ce qu'il y avait à dire. Cela aurait pu être une bonne idée, si il y avait quelque chose à dire. Pendant les trois quart du livre, le lecteur aura le droit à la description de la vie en camp de guerre, d'un pseudo voyage, et de nombreux combats trop décrits, mal ancrés et totalement inutiles. le seul intérêt du roman se tient dans les derniers 100 pages, où le lecteur pourra découvrir des révélations sur des éléments qu'il aura au préalable deviné deux tomes avant, sur des réactions fausses et assez pitoyables digne d'une série z. Mais aussi, une et une seule, révélation qui fait avancer l'histoire.
Paolini avait parler au lecteur d'une révélation concernant un troisième dragonnier dans Brisingr. Pendant tout le tome je n'ai attendu que ça, cette seule pensée, m'aidant à tenir lors des passages les plus affligeants. Quand je suis arrivée au dernier quart, il m'a fallu admettre que l'information était fausse. Chose très décevante puisque cela aurait pu donner un élément extrêmement intéressant!
On se demandera aussi pourquoi l'auteur traite aussi mal ses personnages les plus intéressants. Quel intérêt y a t-il à tuer Oromis et Glaedr de manière aussi indigne? Les deux mentors auraient pu jouer un rôle beaucoup plus important, et largement meilleur en restant à l'arrière.
Si Eragon pouvait avoir l'excuse d'être le premier roman de l'auteur, mais aussi le premier tome d'une trilogie, Brisingr lui n'en a aucune. Paolini nous offre pourtant un tome 2 excellent, presque parfait, aux révélations impressionnantes et aux batailles accrocheuses. En revenant en arrière après la lecture du tome 3 on se rend compte que la trilogie aurait pu s'achever de manière très satisfaisante. Malheureusement, le lecteur devra endurer le temps d'un autre tome, la mauvaise écriture d'un auteur qui se discrédite seul. Espérons néanmoins qu'il se rattrape avec ce tome quatre en oubliant les pseudos révélations de bas étages et en évitant de tenter d‘approfondir la personnalité de ses personnages. Manquerait plus qu'il décide d'en faire un cinquième.

Lien : https://parole2libraire.word..
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Mais c'est quoi cette histoire soporifique ? L'histoire en un mot : nulle. On se demande vraiment pourquoi ce livre fait autant de pages si ce n'est pour rendre Christophe Paolini encore plus riche...
Enfin bon bref !
Vous apprenez pourquoi le livre porte ce nom au bout de la 750ème pages donc sur 780 pages je vous laisse imaginer la déception. Et lorsqu'enfin vous connaissez sa signification vous êtes déçus que ça ne soit que ça.

Ce livre n'est qu'une épaisse tartine de description qui vous donne mal à la tête.

La grande bataille que vous attendez ne dure que 5 pages environ ce qui est déjà plus que la majorité des batailles qui n'en font généralement pas plus d'une.

Vous avez aussi et c'est quand même le plus gros problème qu'il y ait dans cette histoire : une incohérence avec ce qui est dit dans le premier volume.
Dans le premier volume vous apprenez que si un dragonnier meurt alors son dragon meurt avec lui, alors que si le dragon meurt le dragonnier doit vivre avec sa douleur toute cette vie.
Dans ce volume l'histoire change. le dragon ne meurt plus. Il peut aller se venger de celui qui a tué son maître.

Si vous voulez vous passé de ce livre vous pouvez et je vous le conseille fortement. Si vous ne le lisez pas vous pourrez ainsi gagner du temps.
L'histoire n'avance pas tellement dans ce livre et vous vous demandez si un jour Eragon va enfin combattre Galbatorix.

Ce que je vous conseille c'est d'attendre le 4ème volume de cette saga (qui devait être une trilogie à la base) et de lire le résumé qui se situera au début et vous provoquera la même sensation que cet ouvrage.

Un livre dont vous pouvez vous passer.
Lien : http://homelaet.canalblog.com
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Je vais parler franchement : ce tome est une pure déception, surtout en sachant qu'il ne s'agissait même pas du dernier.
Les 50 premières pages étaient pourtant prometteuses et conformes à nos attentes : Eragon et son cousin Roran se rendent à Helgrind malgré la désapprobation de Nasuada, dans le but de délivrer Katrina et de tuer (enfin !) les Ra'zacs. On suit dont ici de bonnes scènes d'action et cela nous plaît bien.
Mais après...
Du vide. ou alors des absurdités. Eragon nous montre une fois encore la preuve de son idiotie et de son égo démesuré, notamment à travers sa décision de rester à Helgrind pour "trouver quelque chose d'intéressant dans l'antre des Ra'zacs". Et au lieu de ça, il rembarre la reine des Elfes, qui a pourtant de nombreuses raisons de lui en vouloir de sa décision, et se prend pour Dieu en s'octroyant le droit de punir Sloan pour des crimes qu'il a commis dans le but de protéger sa fille (et aussi dans un but assez pervers, je l'accorde). Pardon de devoir dire cela, mais quand on n'a que 17 ans bien tassés et que l'on ne connait rien de la vie, rien ne nous autorise à nous comporter ainsi. Ce qui montre bien que Paolini a un goût prononcé pour les personnages possédant un égo surdimmensionné... qui sont pourtant loin d'être au goût de tout le monde.
Pareil pour Roran. Outre le fait que ses aventures ont loin d'avoir le même intérêt que celles du tome 2, on le retrouve présenté comme un grand guerrier courageux, fort, amoureux, et systématiquement plus intelligent que ses supérieurs. Et les chevilles, tout va bien ? Christopher Paolini a manifestement oublié que ce cher Roran a grandi dans une ferme et n'a pas été élevé en tant que guerrier. Et tant que l'on parle de Roran, venons-en à un gros défaut de Paolini : le manque de réalisme et surtout de crédibilité ! J'entends par là qu'on ne balance pas comme ça qu'un seul homme se battant avec un pauvre marteau tue à lui seul 200 soldats de métier ! Ou parvient à vaincre à main nue un Urgal deux fois plus grand et plus fort que lui ! Je crois que ces passages ont été les meilleures blagues qui m'aient été données de lire dans ce tome 3 !
Autre défaut manifeste : il est certes intéressant d'ajouter quelques intrigues annexes qui finissent par se mêler à la trame principale. Mais que dire des nombreuses "intrigues" que Paolini nous envoie ! Je pense surtout à la rencontre entre Eragon et Tenga, qu'Angela semble bien connaître. On pourrait s'attendre à un retournement de situation digne de ce nom, au fait qu'Eragon pourrait apprendre un nouveau sort utile, ou encore à obtenir des révélations sur le passé d'Angela... Mais rien ! Tout ce qu'Eragon fait, c'est avaler des légumes et s'enfuir en courant !
Le suspense et le sens de la révélation ne semble pas non plus être le fort de l'auteur. Tout est trop convenu, on s'attend d'avance à ce qui va se passer. le meilleur exemple à fournir concerne l'élection du nouveau roi nain ; l'auteur nous balance 300 pages noirçies de doutes pas franchement subtils : et si le nouveau roi ne soutenait pas les Vardens ? On peut être sûr qu'ils perdraient la guerre contre Galbatorix ! C'est à ce moment que l'on rigole bien. Il était évident que Paolini n'allait pas faire ça, ç'aurait été trop difficile... Et à la fin, après une petite partie d'enquête policière certs plaisante mais à nouveau convenue et inintéressante, on assiste au vote... et après un suspense IN-SOU-TE-NABLE, le nouveau roi élu est... Orik ! Mazette ! Mais c'est que je ne m'y attendais pas !
De même, qui irait dire qu'il a été surpris quand il a appris que Brom est le père d'Eragon ? Franchement je ne l'ai pas été, je m'en doutais depuis le début.
Et pour achever ce torchon, on relève un Murtagh quasiment absent, hormis durant un combat qui n'est qu'une pâle copie de celui du tome 2, et encore une fois, l'absence totale de chapitres du point de vue de Galbatorix que je continue de regretter au demeurant...
Bref, je demeure horriblement déçu. S'il n'a jamais réellement brillé, Paolini a pourtant déjà fait mieux. En l'attente d'une nouvelle série où il aura enfin appris de ses erreurs...
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Un livre bon pour un grand débutant en fantasy, pour les autres vous remarquerez les reprises (qui confinent parfois au plagiat) que l'auteur fait sans cesse.

L'intrigue reprend tous les clichés du genre : un jeune garçon orphelin qui part sur les chemins car sa destinée est de sauver le monde, il y a des dragons, des orcs (enfin ce n'est pas le om qui leur est donné mais clairement c'est la même chose) des elfes. ça vous rappelle une dizaine d'autre bouquins ? C'est normal, ça vient 50 ans après que des dizaines de cycles de fantasy reprenant les mêmes ficelles soient sortis.
Le style est vraiment enfantin (c'est normal l'auteur était très jeune quand il a commencé à écrire son cycle, cependant alors que l'auteur vieilli, murit, son style reste toujours aussi médiocre). Dans le même temps, le lecteur qui commence à lire ça à 16 ans et qui au rythme des parutions à 25 ans quand le dernier tomes sort et bien il a lu autre chose, il a murit lui et il trouve le tout de moins en moins bien. L'intrigue tourne en rond, les révélations sont on les voit venir à des kilomètres, l'auteur tente par dessus le marcher de nous faire passer certaines de ses idéologies, je pense notamment au héros qui devient végétarien (mais d'une manière si évidente que c'en est grotesque).

Personnellement je n'ai pas eu le courage d'aller au bout du cycle et me suis arrêté au troisième tome, on m'a raconté la fin de l'histoire et je ne regrette pas d'avoir arrêté les frais là car la fin est l'apothéose du ridicule.

Bref un livre peut être à conseiller comme premier pas dans un univers de fantasy. Quoiqu'on puisse trouver bien mieux que ce ce seigneur des anneaux low coast pour débuter.
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Boff... Sérieusement, ce livre ma profondément déçu. Je ne conseille a personne de le lire!
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Troisième tome de la série très décevant. Les deux premiers étaient pourtant bien tournés, les personnages assez attachants. Mais le troisième est parsemé de longueurs accablantes, de détails inutiles et les personnages mêmes commencent à devenir ennuyeux et insipides : la quête s'éternise. L'auteur aurait dû faire ce qu'il avait annoncé à la base, car la "trilogie de l'héritage" devait sans nul doute être une trilogie... Quatre tome est sans aucun doute de trop.
Ce troisième volet de cette saga a donc été très décevante et, pour moi, la série s'arrêtera là car je n'ai aucune envie de dépenser mes sous à acheter le quatrième tome d'un livre dont je n'apprécie plus rien : ni l'intrigue, ni les personnages, ni le style d'écriture lourd et parsemé de descriptions abusives.
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Une totale déception pour moi, probablement parce que je l'ai lu dans les mauvaises conditions, mais je n'ai jamais terminé le livre.
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Comment ça, ce n'est pas fini ? Je n'aurais pas lu (survolé serait plus honnête) 800 pages si j'avais su qu'à part quelques fous rires (Puissant Marteau, ça me fait penser à un surnom de star du porno), je ne gagnerais quasiment rien - l'histoire fait du sur place. Je ne lirai sans doute pas le tome 4.
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