Eragon parfait sa transformation de plus en plus grande en guerrier, les défis se dressent de plus en plus, le danger se resserre autour de lui. Les peuples doivent s'unir pour affronter l'inévitable malgré leurs grandes différences et leurs inimités ancestrales. Vont-ils y parvenir ?
J'ai failli croire à quelques longueurs dans ce 3ème tome, mais que nenni, toujours aussi fantastique et puis boum tiens prend ca de surprises en surprises jusqu'à la fin, zut … je n'ai pas le 4ème tome chez moi … snirf.
Il y a une fraîcheur de ton et d'invention dans certaines approches du fantastique de Mr PAOLINI que j'apprécie grandement. La qualité des personnages y joue pour beaucoup aussi.
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Après de longues années d'attente, voici enfin le nouveau tome de l'Héritage... Mais est-il à la hauteur de nos espérances, qui pouvaient être grandes, de par la fin de l'Ainé et cette attente quasi interminable ? Nous retrouvons donc Eragon, Roran et Saphira à proximité de Helgrind, montagne près de laquelle se trouve le domaine des redoutables Ra'Zacs, qui retiennent en otage Katrina, la fiancée de Roran. Après un sauvetage risqué, Roran, Katrina et Saphira rentrent au camp des Vardens, tandis qu'Eragon scelle le sort de Sloan, le père de la captive, en l'envoyant chez les elfes. Ramené par la princesse de ce peuple, Arya, au camp des Vardens, le jeune homme apprend qu'il doit assister à l'élection du nouveau roi des Nains, dont le résultat pourrait bien déterminer le sort de toute l'Alagaësia. Et, comme si cela ne suffisait pas, le jeune Dragonnier doit se trouver une épée et perfectionner son entraînement, car l'heure de son affrontement avec Galbatorix se rapproche inexorablement...
Comme l'a annoncé Paolini peu de temps avant sa sortie, Brisingr prépare l'arrivée de l'Héritage, quatrième et dernier tome du cycle. C'est donc à la préparation de la guerre, à l'échelon politique aussi bien que militaire, à laquelle on assiste : quelques escarmouches par ci par là, mais rien de bien folichon pour ceux qui aiment les scènes épiques à répétition. Il s'agit là de montrer les forces de l'un et de l'autre camp, de développer la psychologie des personnages, notamment celle d'Eragon, qui ne peut s'empêcher de douter.
Effectivement, Brisingr privilégie l'évolution psychologique du jeune homme, obnubilé par la révélation de Murtagh sur sa parenté avec Morzan le Parjure, sur ce doute persistant car il craint de ne jamais être prêt pour combattre Galbatorix et abolir la tyrannie, poids qui pèse bien lourd sur ses jeunes épaules et qui l'a forcé à mûrir bien plus vite que tout adolescent normal. Roran, lui, est devenu véritablement un homme : il se marie, et assume ses responsabilités envers son futur enfant, qu'il est prêt à protéger de tout... Et qui ne vit pas dans l'ombre de son illustre cousin, contrairement à ce qu'on pourrait penser, mais cette parenté l'oblige à toujours faire plus pour se faire respecter.
Nasuada, elle, est confrontée à des gens qui remettent en cause son pouvoir, chose qu'elle règle par l'épreuve sanglante des Longs Couteaux, montrant ainsi une femme forte et déterminée. Fine politicienne, elle apparaît comme inébranlable, bien qu'on devine qu'elle aimerait, parfois, relâcher la pression. Elle peut faire un peu clichée, mais elle force tout de même l'admiration du lecteur, effet sûrement recherché par son créateur. On aurait, de toute façon, eu du mal à imaginer une dirigeante cruelle ou opportuniste, ou encore quelqu'un comme le roi Orrin, assez prétentieux et moins intelligent. Elle est accompagnée d'une nouvelle alliée, Elva, fillette dont on ne connaît pas vraiment les intentions, et dont on aimerait voir l'évolution, tout comme Angela, dont on ne sait pratiquement rien, ce qui font d'elles des personnages très intéressants.
Côté ennemi, Paolini conserve toujours le mystère qui plane autour de Galbatorix : on en entend beaucoup parler, mais il n'a pas encore pointé le bout de son nez. Que sait-on de lui : c'est un Dragonnier fou, qui se vengea de sa caste en la détruisant, puis il prit le pouvoir en Alagaësia, faisant régner la terreur. Bien peu de chose, en somme. Si ce suspens peut en agacer certains, il est pour moi intéressant, car il laisse le champ libre à l'imagination du lecteur... Quant à Murtagh, le demi-frère malchanceux, qui jalouse Eragon, il est assez touchant, dans son hésitation. de quel côté de la balance penchera-t-il ? Osera-t-il défier le roi ?
Un choix risqué, qui ne plaît pas à tout le monde, car les fans de la saga ont été habitués à un récit dynamique et plein d'action : je remarque plutôt la maturation de l'écriture, beaucoup moins élaborée dans les deux premiers tomes. Des lourdeurs de langage sont plus ou moins corrigées, le récit lui aussi a gagné en maturité : Eragon fait moins cliché que dans "Eragon", les personnages sont plus nuancés, les descriptions plus complètes. Cette décision est assumée par l'auteur, et est, je dirais, quasi-obligatoire pour permettre l'arrivée du tome quatre, qui, lui, ne nous laisse pas le temps de respirer.
On remarque toujours cet héritage tolkiennien, dont ne se cache pas l'auteur : ce n'est pas un problème, car l'auteur du Seigneur des Anneaux a inspiré bon nombre de ses successeurs.
En somme, je pense que ce tome ne mérite pas toutes les mauvaises critiques dont il a été victime, car il tombe moins dans le cliché (bien que l'histoire ne s'éloigne pas vraiment des sentiers battus, mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes), propose des personnages plus nuancés et une écriture plus travaillée et plus mature.
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Enfin, j'ai pu m'attaquer au troisième tome de cette série. Un pavé de 800 pages qui je l'avoue m'a fait un peu peur.
Le plus difficile à chaque fois que je reprends la lecture d'une série en cours, c'est de me remettre dedans. Ce tome-ci n'y échappe pas et il aura fallu 100 pages pour réamorcer la machine. Les 700 autres pages se sont fait engloutirent au rythme habituel.
J'ai été ravie de retrouver les personnages même si je déplore la perte de certains d'entre eux auxquels je m'étais attaché. Eragon évolue encore mais on devine encore que ce n'est qu'un adolescent sur qui on place beaucoup d'espoir ainsi que sur Saphira. Il peut aussi bien agir comme un adulte réfléchit qu'un enfant gâté avec ses questions et ses réflexions. Bref, le chemin est encore long pour lui s'il survit au combat final.
Pour l'histoire en elle-même, on a droit à pas mal de révélations sur le père d'Eragon, sa mère également et sur le pourquoi de la puissance de Galbatorix. L'intrigue s'accélère et on sent l'approche de la confrontation final. Toujours beaucoup d'action, d'exploration, de recherche. Notre petit Dragonnier parfait son apprentissage.
Pour conclure, ce troisième tome est celui qui m'a le plus plu pour l'instant grâce à l'évolution plus soutenue et conjointe de notre héros et de l'histoire. J'aurai plaisir à lire le quatrième tome dans le courant de l'année.
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voici donc brisingr, qui nous conte la suite des aventures d'eragon, sa dragonne saphira, son cousin roran, et Nasuada la chef des varden.
Je dois dire que j'ai préféré ce tomme au précédent que j'avais trouvé tellement long (malgré le fait qu'ils aient a peu près le même nombre de pages).
Il est vrai que ca a commencé doucement, et qu'il y a eu quelques longueurs vers la fin, lorsqu'Eragon retourne en pays elfe (à croire que des qu'il y met les pieds, ca traine).
J'ai trouvé qu'il y avait un peu plus de suspense. J'avais un peu plus envie de rester dans mon livre. Plus envie de replonger dedans après une interruption. J'ai apprécié aussi les changement de narrateurs, ce qui donne du rythme au recit. J'ai particulièrement apprécié la manière de "penser" de Saphira et tous les nom qu'elle donne aux personnes et aux objets.
Mai tout de même y avait il besoin de 800 pages pour cela ? Car même si on ne s'ennuie pas vraiment, ca reste long. Quand je pense que le suivant est encore plus long....
bref, un avis mitigé, car même si j'ai apprécié la lecture de cette saga, j'ai quand même hâte que ca se termine.
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Enfin un peu d'action ! Enfin le souffle de l'épopée ! On peut encore regretter les interminables atermoiements du héros qui visiblement a du mal à assumer son statut : qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi moi ?... C'est sûr, un héros qui nous montre son humanité nous semble plus proche mais point trop n'en faut ! Un peu moins de scrupules et un peu plus de muscles, que diable ! Mais dans l'ensemble, cet épisode tient toutes ses promesses : des révélations sur les origines d'Eragon et sur les dragons, la naissance d'un chef en la personne de Roran, le demi-frère d'Eragon, Nasuada plus subtile et courageuse que jamais, Arya l'énigmatique dont on guette chacune des apparitions, une mort héroïque (non, non, je ne dirais pas de qui il s'agit... et l'abominable Galbatorix peu à peu dévoilé dans toute son abjection mais qui ne semble plus si invincible qu'il n'y parait... Et voilà aussi comment la trilogie se transforme et nous promet un nouvel épisode. Final celui-là j'espère, car il n'y a rien de plus insupportable qu'un auteur qui fait trainer une histoire en longueur !
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Si cette saga ne fait pas l'unanimité, rien à faire, elle marche encore avec moi. Retrouver Eragon et Saphira et tous les autres personnages de cette saga a un effet cocooning. Je sais où je vais, je sais que je vais rêver de dragons et de magie, je sais que je vais retrouver des êtres de toutes sortes que j'ai appris à aimer. Nul doute que ce n'est pas le tome le plus palpitant en terme d'actions et combats flamboyants. En ce qui me concerne, ce ne sont pas forcément ces passages-là que je préfère (surtout ici où les batailles ont tendance à se ressembler), ça tombe bien. Ici les rebondissements sont plus psychologiques. J'aime les chapitres où les personnages discutent, où les émotions se cristallisent, où l'émotion se fait plus forte. Eragon n'est pas un personnage que j'adore, mais ses échanges avec Arya, sa complicité avec Saphira, ses interrogations, ses réactions vives, ses dilemmes me plaisent énormément. Je ne suis pas tombée des nues avec ce volume (ni avec les deux premiers d'ailleurs), mais je me suis laissée prendre au jeu des révélations, des questionnements et de l'envie d'en savoir plus, de sorte que les pages se sont tournées toutes seules.
Et puis, il y a Nasuada, Roran, Murtagh, Arya, Oromis et Glaedr, Sloan, Jeod, à savoir des personnages que j'ai eu plaisir à retrouver, qui évoluent parfois, qui marquent le récit et son héros.
Le cycle de L'héritage n'est pas sans défaut (manque d'originalité, un héros qui se joue des difficulités un peu trop aisément, écriture simple…), mais peu importe, j'en garde le souvenir d'une saga fluide, agréable et prenante et je prendrai plaisir à découvrir le quatrième et dernier tome (dont je n'ai aucun souvenir, à tel point que je doute de l'avoir déjà lu…).
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Brisingr, troisième tome de la saga L'héritage.
La guerre est déclarée, les alliances de scellent, les batailles éclatent. Eragon et Saphira se retrouvent parfois séparés. Eragon juge du destin de Sloan après avoir aidé Roran à sauver Katrina. Il assistera à l'élection du nouveau roi nain, rendra visite à ses mentors et devra se trouver une épée digne d'un Dragonnier ; la bataille pour la survie de l'Alagaësia se rapproche dangereusement...
Contrairement à d'autres je n'ai pas été déçue par ce tome. Il est certe un peu moins bon à mes yeux que le tome précédents, mais il n'en reste pas moins une bonne lecture.
Nous retrouvons ici pas mal de phases d'actions qui son plaisantes et, étonnamment, j'ai plutôt apprécié de voir Eragon et Saphira séparés par moment. En revanche, j'ai un peu moins aimé les points de vue de Saphira. Je les ai trouvé peu dignes d'intérêts, dans le sens où on a largement le temps de la cerner dans les deux premiers tomes, notamment grâce à ses conversations avec Eragon.
La plume reste toujours accessible et fluide, sympa à lire. Cependant, comme je l'ai déjà dit pour les autres tomes, j'ai encore eu une impression de longueur parfois. Certains passages étaient trop longs pour moi, trop descriptifs et me coupaient un peu dans mon envie d'enchaîner les pages. Heureusement j'ai toujours garder de l'intérêt pour le roman, notamment grâce à certaines révélations bienvenues.
J'aime beaucoup l'univers créée par l'auteur, si bien que je peux pardonner certaines maladresses (après tout, rien ni personne n'est parfait). Mais... Voilà, il y a des bricoles que je ne comprends pas. Et parmi elles : pourquoi est-ce qu'on nous a appris au début qu'un dragon ne peut vivre sans son Dragonnier et que là on nous suggère que c'est possible ?
Et puis, concernant le coeur des coeurs, j'ai l'impression que ça arrive comme un cheveux bienvenu sur la soupe. Alors certes c'est quelque chose d'assez secret, mais la façon dont c'est amené me donne la sensation que ce n'était pas prévu à la base et que ça a été rajouter en cours de route pour les nécessité de l'histoire... du coup l'intégration s'en ressent.
L'auteur nous offre quelques moments sous tension qui sont intéressants et nécessaires.
Eragon a changé mais je trouve qu'il garde une certaine naïveté... et qu'à la fois il ne donne plus l'impression d'être un adolescent. J'ai toujours du mal avec son statut d'hybride, je trouve que ça fait "trop".
La grande déception dans ce tome, c'est pour moi le traitement d'Oromis et Glaedr.
⚠ SPOIL ⚠
Je les trouvais hyper intéressants et je pense qu'ils auraient pu jouer un rôle important. Pourquoi les faire mourir maintenant, comme ça ? Ça m'a un peu déçue.
J'avoue appréhender un peu le dernier tome, j'ai lu des avis plutôt mitigés le concernant et j'ai peur d'être déçue. Aussi je vais lire quelques autres romans avant de me pencher dessus.
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