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4,09

sur 3490 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture, qui cette fois-ci, me laisse mitiger. Parfois j'ai trouvé le récit vraiment fluide et à d'autres moments, beaucoup plus difficile à surmonter. Je dois l'avouer dans la honte, il m'est arrivé de temps à autre à sauter de nombreux paragraphes...
"Brisingr" me laisse donc pantoise, au point que je ne peux ni affirmer qu'il est un bon roman, ni qu'il en est un mauvais. En contrepartie, je vais plutôt énumérer les points positifs et négatifs que j'ai pu découvrir tout au long de ma lecture, que ce soit sur la forme ou le contenue.

Commençons par les remarques dépréciatives. Un des faits qui m'a déplu est ce mélange de focalisations qui s'alterne entre Eragon, Nasuada, Roran, et étrangement, Saphira. Ce n'est d'habitude pas une forme qui me dérange, mais je trouve ce changement au troisième tome très étonnant. Dans « Eragon », seul le héros éponyme donnait sa voix. Dans le second, se rajoutait celle de Nasuada et de Roran. J'avais déjà trouvé ce plus comme superflus, surtout que le partage des chapitres était totalement inégal. Dès lors où un tel procédé est utilisé, je pense qu'il est impératif de le faire de manière équilibré, sinon le charme des différents points de vue ne s'opère pas. Surtout si, comme c'est le cas dans « Brisingr », seul un chapitre ou deux sur plus d'une cinquantaine est offert à la dragonne... Cela laisse un goût de frustration à vrai dire. du moins pour ma part.
Si l'écriture quant à elle s'est améliorée, elle reste toujours trop simplette à mon goût pour un récit « épique ». Mais l'évolution est remarquable, donc à ma prochaine lecture du dernier tome, j'espère ne plus faire une telle critique.
Un autre point a beaucoup attiré mon attention. Celui concernant le caractère des personnages principaux. Je citerai pour cela Eragon, Saphira, Arya, Roran, Nasuada, Orik, Glaedr et Oromis. Si on trouve un léger changement entre tous, le fond du personnage reste le même, aucun ne se démarque réellement par un trait particulier. C'est dommage d'avoir un manque de variété dans ce domaine-là, car finalement même avec un changement de lieu et de peuple, on se retrouve à faire face à des paroles et situations répétitives. le pire étant la trop grande ressemblance entre Nasuada et Roran, deux personnes remplis d'un trop-plein d'orgueil.
Cela me ramène à des passages qui m'ont rendu folle. Entre les haussements répétitifs de TOUS les personnages à chaque fois qu'on leur pose une question ou les « eh bien » qui ponctuent souvent les dialogues, j'ai eu du mal à réussir à me plonger entièrement dans l'univers du Paolini sans me rappeler que le livre était écrit par un jeune homme du XXI° siècle... Surtout lorsqu'on a affaire à de tels passages :
«Faute d'autres recours, il opta pour une manoeuvre inattendue, tendit le cou en avant et s'écria : 'Bouh!' comme pour effrayer quelqu'un dans un couloir sombre. le soldat sursauta ; Roran profita de sa surprise et lui fracassa le genou. » Mais dans quel monde en guerre, un homme peut-il battre un ennemi en lui faisant des blagues enfantines ?! Excusez-moi, mais les combats manquent cruellement de sérieux lorsqu'on est face à une telle scène ! Et je ne vous parle même pas de la simplicité des camps divisés en méchants et en gentils. Forcément, les armées de Galbatorix sont des mercenaires, des meurtriers, saccagent des villages en tuant sans vergogne. Par contre, aucun Vardens lors d'une conquête ne tue par plaisir ou ne commet un petit pillage... La naïveté a aussi ses limites dans les romans jeunesses.

Cependant, je ne suis pas de mauvaise foi, et je reconnais que « Brisingr » contrairement à ses prédécesseurs est plus positif sur certains points.
Comme je l'ai dit précédemment, malgré une écriture simpliste, il y a une évolution au niveau de la plume de l'écrivain qui a gagné en maturité. Je soulignerai en l'occurrence les descriptions plus conséquentes et plus fournies que les deux autres tomes. Paolini ne va plus à l'essentiel et sait parfois fournir favorablement ses chapitres de quelques agrémentations paysagistes et documentaires. On sent un travail sérieux derrière les lignes qu'on lit ainsi que des recherches poussées. Et c'est fort agréable.
D'ailleurs, contrairement aux précédentes batailles, les combats sont plus ou moins élaborés, choses qui ne se retrouvaient pas avant. Même si l'auteur devrait parfois revoir certaines situations que Roran vit et qui sont souvent saugrenues...
Et le dernier point sera consacré à Saphira. La dragonne est moins insupportable dans ce tome que les deux autres. Elle a toujours été jusque-là, pour moi, une jeune effrontée qui se laisse trop porter par sa caste de haute créature. Autant les dragons m'ont toujours fasciné, autant sa personnalité m'avait déçu. Mais dans « Brisingr », sans doute grâce à l'aide de Glaedr, Saphira a retrouvé une certaine modestie, bien que parfois, son tempérament reprend rapidement le dessus. Hâte de voir comment elle continuera d'évoluer par la suite.
Elle et la saga de l'Heritage.
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Nous continuons donc à suivre les aventure d'Eragon qui a terminé sa formation de Dragonnier et qui a rejoint l'armée des Vardens. de nombreuses révélations sur la famille d'Eragon vont s'enchaîner tout au long de l'histoire mais j'ai trouvé ce tome trèèèèèès loooooong. Il y avait, à mon goût, beaucoup trop de descriptions qui cassaient le rythme. Je suis fan de Zola et de ses descriptions mais là, celles de Christopher Paolini donne l'impression de combler du vide et c'est dommage. Je pense que la moitié des pages de ce tome 3 auraient suffit à raconter la même chose de façon plus dynamique.
En bref : intéressant mais vraiment trop long. Je vais donc faire une pause avant de lire le tome 4.
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3ème tome de la saga L'héritage

cette série est divertissante,
vous y trouverez de tout : de la magie, de la sorcellerie, des combats, la lutte du bien contre le mal, des personnages attachants, détestables : nains, elfes... sans oublier les dragons.

divertissante et c'est tout.
on peut être charmé mais on peut aussi se lassé, ce fut mon cas : j'ai tenu sur les 3 premiers volumes mais n'ai pas continué.
l'auteur semble "surfer" sur son succès pour écrire un autre roman puis un autre mais le soufflé retombe. malheureusement.
il aurait peut être mieux fallu condenser les 4 volumes en 2 ?
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Brisingr est le troisième tome des aventures de Saphira et Eragon.

Le récit démarre juste après la bataille des plaines brûlantes, où Eragon a affronté Murtagh et retrouvé Roran. Eragon tient la promesse faite à son cousin et ils partent pour Helsing pour délivrer Katrina et tuer les Ra'zacs.

A peine rentré, Eragon doit quitter Saphira à la demande de Nasuada car les nains s'apprêtent à élire leur nouveau roi.

Pendant qu'Eragon se débat dans les affres de la politique, des complots et des tentatives d'assassinat, Roran doit faire ses preuves dans l'armée avant d'espérer pouvoir commander sa propre troupe.

Quand l'élection du roi des nains est décidée, Saphira rejoint Eragon et tient sa promesse de redonner à l'étoile de saphir des nains sa splendeur passée. Puis, ensemble, ils rejoignent Glaedr et Oromis pour terminer leur formation chez les elfes à Ellesméra. Eragon y apprend la raison de la puissance de Galbatorix, découvre que ce que lui avait dit Murtagh n'est vrai qu'en partie : il est son demi-frère, et non pas son frère.

Rhunon, l'elfe forgeronne, accepte de lui forger une épée, mais comme elle ne veut pas trahir son serment de ne plus fabriquer d'armes, elle le fera en prenant possession du corps d'Eragon : résultat, cette épée est la meilleure jamais forgée, et Eragon la nommera Brisingr, en hommage à Brom car c'est le premier mot en ancien langage qu'il lui ait appris.

Eragon et Saphira rejoignent alors Nasuada pour le siège de Feinster et, avec Arya, parviennent à détruire le nouvel Ombre fraîchement créé par les magiciens à la solde de Galbatorix, tandis que Glaedr et Oromis, engagés dans une bataille avec Murtagh et Thorn, succombent l'un après l'autre.

Le projet des Vardens est simple : marcher sur Uru baen, la capitale du tyran.

A nouveau, dans cet opus, j'ai pris plus de plaisir à suivre les aventures de Roran que celles d'Eragon. Tout est désormais en place pour le dernier acte.
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Ca se gâte ! Cet ouvrage n'est intéressant que par intermittence. Les beaux passages sont gâchés par l'inintérêt de quelques autres. Ce livre est un bon roman dans les surprenantes scènes de début, dans les morceaux qui se déroulent à Tronjheim ! Mais cela est détruit par une suite sans fin de stéréotypes insupportables. On sent là une faiblesse à laquelle les auteurs de fantastique et de fantasy ont souvent succombés : la faiblesse de vouloir être amusant, quitte à n'en toucher que les petits enfants.
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On se bââârbe... Des centaines de pages de politique et de romance peuvent être passionnantes si elles sont bien faites. Pas ici. Quelques situations intéressantes et un brin de sense of wonder ne suffit pas à sauver ce récit assommant. Et certainement pas de pauvre Roran ! Il se fait casser des doigts, fouetter alors qu'il a tué presque 200 soldats, attaquer par des plus ou moins morts-vivants, mais quelle catastrophe qu'un récit qui n'aurait que lui car on ne verrait qu'une succession interminable de crasse et d'hémoglobine ! Cependant je vous rassure : entre deux batailles, il se marie et fait des bébés, plus ou moins dans cet ordre comme dirait l'autre... Et zut, c'était sensé rester secret.
Étrange pourtant car cet épisode était plein de promesses, de par sa couverture superbe (représentant Glaedr à mon avis) et le fait qu'il commençait sur les chapeaux de roue. Ce qui ne veut pas dire qu'il est complètement creux : un brin d'ouverture aux autres cultures (mais je crois que le lexique du langage des nomades du désert restera à jamais le plus court jamais écrit de l'Histoire), Eragon se forge une épée tout feu tout flamme (si j'ose dire), et les Urgals se joignent à l'armée du bien (ce n'est pas un énorme spoiler, étant donné que la quatrième de couverture du tome suivant le dit clairement), rompant ainsi un peu de manichéisme comme le prédisaient les propos d'Oromis. Mais ces dialogues inutiles, cette diplomatie insipide, le tout entre deux combats stériles... Il n'y a qu'un mot pour en décrire ça : usant.
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De ce tome après ces nombreuses années il reste un souvenir d'une histoire continuant sur la lancée des deux premiers, avec sa part de prévisible et sa part de qualité.

Il me reste aussi l'intense frustration du fait que pour finir ce n'était pas le dernier tome - car oui jusque avant sa sortie je ne le savais pas.

Il me reste la tristesse de certains passages

Il me reste surtout une lecture qui a duré en tout et pour tout une nuit, un ami me l'ayant prêté vers 14h, les cours finissant à 16 heures... et le livre étant prêté le lendemain matin à ma prof de latin.

Bref un bon souvenir, même si je doute relire un jour la série, par peur de le ternir.
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Ce tome-ci a suscité beaucoup de déception à sa parution. D'une part parce que les fans ont attendu trois ans pour sa sortie, et d'autre part parce que l'auteur a finalement décidé de faire une tétralogie, et donc de ne pas leur donner de dénouement tout de suite. Ainsi que, logiquement, de rajouter quelques longueurs pour combler.

Et des longueurs, il y en a ! Je trouvais déjà que les descriptions étaient un peu trop présentes dans les deux premiers volumes, mais celui-ci remporte la palme. Jusqu'à présent, tous les chapitres se sont montrés utiles. C'est avec Brisingr que je commence à me poser la question de l'intérêt de certains – et notamment du deuxième, « Autour du feu de camp ». Mais aussi, plusieurs paragraphes auraient pu être retirés (notamment le passage dans la forêt de pierre des nains, ainsi que la recherche de l'arme promise par Solembum au pied de Menoa), et le livre aurait perdu 200 pages que l'histoire n'aurait rien perdu en qualité.

Autre remarque : l'auteur emploie beaucoup de raccourcis narratifs pour se simplifier la tâche et c'est très désagréable.

Toutefois, la quête d'Eragon commence enfin à avancer. Sa revanche arrive à son terme, et les révélations de l'auteur à la fin du tome précédent nous font voir le héros différemment. D'ailleurs la plupart des personnages vont devoir relever des défis : Nasuada, Elva, Orik, et surtout Roran… Tous vont en baver et c'est intéressant de constater que leur réaction face aux épreuves prouve qu'ils ont évolué. La plupart se sont endurcis – je me suis amusée à comparer la Nasuada du premier volet à celle de ce tome, et elles n'ont plus grand-chose en commun.


Mais Christopher Paolini approfondit deux thèmes qu'il ne fait qu'effleurer dans les deux premiers tomes : la politique et la religion. Ce sont des sujets que je trouve particulièrement intéressants dans les littératures de l'imaginaire parce qu'elles renvoient au réel tout en permettant d'envisager les problématiques sous un autre angle et dans un autre contexte. Eragon se confronte pour la première fois à la politique clanique des nains – qui ressemble quelque peu à notre démocratie – et s'exaspère de sa lenteur d'exécution alors que tout s'effondre autour d'eux. De l'autre côté, la lutte de Nasuada pour conserver le soutien des Vardens et de ses alliés m'a captivée. C'est une femme forte, capable de prendre des décisions très rapidement et de s'adapter aux pires situations.
Eragon est aussi pour la première fois mis face aux religions de toutes les cultures. Sans rejoindre l'athéisme des elfes, il ne se retrouve dans aucune croyance, et se demande quelques fois pourquoi une seule foi devrait détenir la Vérité alors que toutes prêchent leur authenticité. Mais si toutes ont raison, alors toutes ont tort ! Or, comment des milliers de personnes pourraient se tromper ?

En définitive, je suis déçue de ce troisième volet, mais moins que ce que je m'attendais. Même si le passage d'Eragon chez les nains est long, il est nécessaire. Même si la quête de l'arme cachée prend du temps, elle est nécessaire. Il est juste vraiment dommage que l'auteur ait voulu trop en rajouter : ses protagonistes sont si intouchables et surpuissants que cela fausse la crédibilité de l'histoire. Il aurait pu en jouer, mais son écriture est (trop ?) réaliste : en s'attachant à décrire des détails inutiles qui ne sont là que pour améliorer la visualisation des scènes, il contrecarre l'exagération des exploits héroïques d'Eragon ou de Roran.
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Tout comme le second tome "L'Ainé", "Brisingr" est un peu long par moments mais contient plus de révélations, d'intrigues et d'action.
Le changement régulier de personnages centraux donne un peu de rythme au récit et compense les "longueurs".
L'histoire est quand même prenante, les personnages deviennent attachants (à force) et il me tarde de découvrir le dernier tome.
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La première chose que j'ai faite, lorsque j'ai commencé à lire ce livre, c'est d'aller voir à la dernière page (je sais, ce n'est pas bien, mais j'ai beaucoup de mal à m'en empêcher). Et là… j'ai vu les mots « Fin du Livre III, l'histoire continue dans le tome IV du cycle l'Héritage ». Quoi ? Comment ça le tome IV ? Ca devait être une trilogie ! Alors on n'a toujours pas la fin ! Bref, vous pouvez le deviner, grosse déception car cela faisait déjà quelques années j'attendais d'enfin savoir la fin de l'histoire !

Du coup, je me suis lancée dans cette lecture avec un enthousiasme plus modéré. A quoi bon se dépêcher puisque la suite n'est même pas encore sortie ? Et puis, au fil des pages, j'ai été happée par l'histoire. le livre est gros, très gros, mais il s'y passe toujours quelque chose. L'histoire ne s'essouffle pas. On avance de surprise en surprise. Et évidemment, on reste sur sa fin, déplorant que la suite ne soit pas encore sortie ! Car on a envie de savoir ce qui va se passer, encore plus qu'à la fin des livres précédents !

En ce qui concerne l'écriture. L'auteur s'est amélioré, je trouve. Je déplorais un peu son style dans le premier tome, avec ses phrases très courtes. Par contre, j'ai moins apprécié les chapitres qui sont du point de vue de Saphira. Oh ils sont très intéressants, c'est juste, la façon dont il la fait penser. Je m'explique : « les arbres-pointus-qui-piquent », « le sol-dur-à-se-rompre-les-os ». Ces formulations me dérangent. On a l'impression d'avoir à faire à une pensée enfantine (du moins de mon point de vue). Or, Saphira est un dragon que diable ! Elle a beau être jeune, elle a des connaissances ancestrales. Elle est intelligente et noble et ces formulations la font passer pour autre chose (j'allais dire pour une débile, mais c'est peut-être un peu trop fort comme mot).

Mais à part ça, cela reste un bon roman que j'ai apprécié de lire même si, je l'avoue, je suis déçue qu'on ne sache toujours pas le fin mot de l'histoire.
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