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Le narrateur dragon annonce d'emblée la couleur : ça va être curieux et amusant !

Curieux sont les personnages qui ont tous l'air un peu hyperactif et qui s'expriment à grand renfort de mots imprimés en majuscule et de points d'exclamation. Curieux aussi de voir ce couple âgé devenir les heureux parents d'un bébé. Un poupon qui, contre toute attente, est une fille. Enfin, une fille qui aime les habits de garçon, les livres et le kung-fu ! Et en un sens, ce n'est pas plus mal puisque dans ce royaume médiéval coréen, les carrières prestigieuses sont réservées aux hommes…

Amusante, l'incroyable Mademoiselle Bang l'est aussi assurément. Son acharnement à n'en faire qu'à sa tête, les pirouettes et cascades extraordinaires qui la voient échapper aux manigances des courtisans et aux attaques militaires, son sens de la répartie : voilà un personnage réjouissant. Imaginez maintenant un décor foisonnant et bigarré qui fourmille tellement d'action qu'on a l'impression de le voir s'agiter, une sorte de quatrième dimension peuplée d'être improbables – citons au hasard ce maître de kung-fu qui nettoie la litière de son chat en envoyant valser son contenu, en rattrapant un à un les excréments entre ses doigts pour les réduire en compost en faisant monter la chaleur et la pression…

Inspirée par un roman coréen du 19ème siècle, cette BD déployée sur 128 pages est complètement loufoque mais n'en perd pas de vue son message féministe et le fil d'une intrigue sidérante.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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C'est l'histoire, inspirée d'un roman coréen du 19ème siècle, d'une petite fille élevée comme un garçon. le narrateur de sa fabuleuse histoire est un facétieux dragon qui fait quelques apparitions dans le coin d'une page. Mademoiselle Bang est une sorte de Mulan coréenne dont les aventures improbables se succèdent à un rythme enlevé et embarquent le lecteur dans une farandole endiablée. Les graphismes humoristiques des personnages évoquent Pim, Pam, Poum, et mon oeil n'était plus guère habitué à rencontrer des couleurs aussi tranchées et c'est rafraîchissant. L'auteur, coréenne vivant en France, a traité avec grande attention et justesse tous les petits détails culturels (vêtements, maisons, …) et ses paysages évoquent des estampes. Un bel ouvrage qui prône la tolérance et l'égalité sur un ton plein d'humour et d'entrain. A partir de 9 – 10 ans. le livre peut sembler long quand on en voit l'épaisseur, mais ça se lit vite, c'est le papier qui est épais, ce qui est par ailleurs très agréable.
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Bim, bam, boum ! Assise dans mon fauteuil, je ne sais par où commencer cette chronique…
Oh la la ! Mon esprit est embrouillé, je voulais dire : Bing, Bang, Nag-Sung !

Je fais évidemment référence à « L'incroyable Mademoiselle Bang » et ses personnages hétéroclites, une étrange bande dessinée de Yoon-Sun Park qui me laisse pour le moins perplexe.

Je commence par l'objet en lui-même qui ne se présente pas comme une BD ordinaire : c'est une véritable brique composée de … - Ah ! Ben, non, les pages ne sont pas numérotées – ...de nombreuses pages, donc. Les feuilles sont en carton épais et les chapitres sont séparés par des feuilles jaune pétant faisant office d'intercalaires. Cet album est d'une qualité de fabrication robuste et d'une finition plutôt luxueuse.

Les planches sont d'allure classique avec des bandes régulières et des cases rectangulaires aux dimensions variables. L'originalité se situe davantage dans les dessins dans un style presque naïf, privilégiant les traits courbes et les teintes pastel. On observe dans certaines aquarelles regroupées sur une double page la prédominance d'un ton, liée au contexte du récit (exemples : dominante orange pour les scènes de combat, rouge pour la scène du mariage, bleutée pour les scènes de nuit…). le résultat est joli, artistique, voire poétique.

Les phylactères, dans une typographie manuscrite, sont nombreux et occupent un espace important. J'en arrive ainsi au texte et au sens de l'histoire.

Le récit est inspiré d'un conte coréen du XIXème siècle et, par l'intermédiaire d'un gentil et joli petit dragon vert, il nous retrace la vie d'une petite fille que les parents ont depuis la naissance habillée et éduquée en garçon. Celle-ci se complait dans cette attribution de genre et continue à profiter de cette forme de supercherie, au point de passer le concours de haut fonctionnaire pour le roi, poste exclusivement masculin, et devenir général. Mademoiselle Bang, dont il s'agit, va même plus loin en épousant une autre femme, Mademoiselle Bing…

Les messages véhiculés par cette histoire sont ambigus et prêtent à mon avis à la controverse. Je vous livre mes constatations et je vous laisse à vos réflexions :

- Bang, qui est une femme, revendique son droit à une ascension professionnelle et sociale, réservée exclusivement aux hommes, dans un pays et à une époque où cette éventualité est inconcevable. Et pour arriver à ses fins, elle maintient son imposture.

- Tous les pères souhaitent que Bang épouse une de leurs filles. Et personne ne s'étonne et ne s'offusque de ce qu'on lui présente des jeunes filles de 9 et 11 ans à marier.

- Bang choisit de s'unir à Bing dont la physionomie contraste avec toutes les autres : elle est rousse et porte des lunettes !

- Bang et Bing s'unissent en tout état de cause, chacune trouvant des avantages de cette duperie, y compris dans l'accueil d'un enfant apparu miraculeusement.

- L'histoire, les costumes, les traditions font référence à un passé coréen féodal, alors que les paroles et certains éléments sont complètement anachroniques. Ainsi, les personnages s'expriment dans un langage actuel (« Salut ! », « Sauvés, youpi ! »…) en contraste avec une gestuelle asiatique expressive du respect.

Toutes ces remarques n'affectent pas le superbe travail réalisé par Yoon-Sun Park et, si vous envisagez l'oeuvre sous un regard humoristique et imaginaire, sans vous prendre la tête, vous passerez un très bon moment de lecture.

Je termine par un ultime agacement concernant une regrettable évolution du langage. Je parle de l'omission du marqueur « n' » ou « ne » dans la négation : « Tu veux pas venir avec nous ? », « Je peux pas. », « Il a pas voulu m'écouter. » Tant que cela ne s'entendait qu'à l'oral, ça ne me choquait pas. de le voir écrit noir sur blanc dans des ouvrages destinés à la jeunesse me pose problème. Ancienne génération, ancienne enseignante… on NE se refait pas !
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Avec cet album, l'autrice coréenne Yoon-sun-Park a remporté le fauve Jeunesse au Festival de BD d'Angoulême 2024.
Nous sommes en Corée, il y a bien longtemps et nous allons découvrir le destin hors du commun de Mademoiselle Bang.
Les Bang sont un couple de personnes âgées qui, miracle, attendent enfin leur premier enfant. Persuadés que c'est un garçon, ils laissent leur servante lui confectionner des vêtements masculins. Mais quand l'enfant parait, c'est une ravissante petite fille. Pour tout le voisinage c'est un petit garçon, les parents ne démentent pas malgré l'insistance de leur servante horrifiée par ce mensonge. Mais c'est Mademoiselle Bang , au caractère bien trempé, qui aura le dernier mot en voulant continuer à porter des vêtements masculins afin d'avoir accès à tous les privilèges réservés à ce sexe dans la société médiévale coréenne de cette époque. En un mot, elle sera LIBRE. Elle sera successivement vagabond, haut fonctionnaire, expert en arts martiaux et général d'armée et mènera une vie riche en pérégrinations, pour notre plus grand plaisir.
Cette adaptation pétillante et délicieusement féministe d'un roman coréen du XIXème siècle est ici traitée avec drôlerie et pertinence. Plusieurs thématiques émergent de cette BD : celle du genre, des apparences et de l'évolution en société en fonction de son statut.
Les illustrations, très colorées et très fournies, servent à merveille l'humour loufoque ainsi que les séquences bruyantes et remuantes aux rebondissements plus qu'incongrus. L'autrice ne se refuse absolument rien, des trognes hilarantes des personnages aux dialogues décalés en passant par des décors pétillants aux personnages débordant de vie et d'énergie.
Un album jeunesse d'une grande profondeur qui se veut tout public.
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Incontournable BD Jeunesse Mars 2023


Mention Olibrius BD 2023*


Comme il est spécifié sur l'une des pages de garde au début de la BD: "L'incroyable Mademoiselle Bang est librement inspiré d'un roman anonyme coréen, probablement écrit au 19e siècle".


Cette Bd, c'est un peu comme ses jarres à bonbons mélangés, une découverte n'attends pas l'autre!


Un dragon vert nous propose, bien peinard sur son nuage, de nous raconter une histoire, celle d'une petite fille dont le nom de famille est aussi une onomatopée: Mademoiselle Bang!
Donc, il y avait un couple de vieux nobles eux aussi assez insouciants, qui n'avait pas eu d'enfants. Voilà que madame Bang nous signifie que "mon ventre bouge tout seul depuis quelques jours". Si son mari pense que madame a peut-être une pastèque qui lui a poussé dans le ventre, la domestique, madame JU, n'est pas dupe: Madame enfantera bientôt! Comme le couple a employé le masculin pour parler dudit enfant à venir, Madame Ju s'attèle à la confection effréné d'une garde-robe de toutes les tailles de la naissance jusqu'à ses 50 ans. Seulement, on s'en doute, il s'agit en fait d'une petite fille. le bébé adore ses vêtements masculins, alors son père lui permet de les porter. Puis, elle s'intéresse aux pinceaux de calligraphie, alors on lui enseigne l'écriture. Peu importe que madame Ju s'indique que cette petite fille puisse faire toutes les choses qu'elle veut, et qui ne sont jamais des choses traditionnellement féminines, "Mademoiselle Bang" grandit en accord avec ses choix. Au décès de ses vieux parents, elle persiste à garder son statut de "Monsieur", car tout le monde la connait sous ce titre désormais. Et c'est tant mieux car Mademoiselle Bang aura moult aventures complètement loufoques et incroyables, où ses qualités intellectuelles et son humilité lui ouvrir des portes insoupçonnées.


Je compte joyeusement divulgâcher, vous êtes prévenus.


Le récit est fabuleux. C'est fou comme chaque petit détail, non-dit, trop-dit, mal-dit, fait tourner le récit ailleurs. Mademoiselle Bang n'a pas volé son nom, elle vit une vie complètement hors de l'ordinaire, surtout pour une femme d'un pays asiatique qui pourrait être la Chine ou la Corée. Femme de tête et d'action, dès sa jeunesse, elle promet d'être vive d'esprit et atypique ( mes personnages préférés!). Alors qu'elle sortait voir le monde, elle se retrouve à peine dix minutes plus tard dans le cortège d'hommes allant passer le concours pour devenir fonctionnaire d'État. Non seulement elle y va, elle reçoit le titre de "première de classe"! À peine revenue chercher ses affaire et madame Ju pour aller vivre à la capitale, une pelletée impromptue d'hommes de tout âge veulent lui faire épouser leurs filles, dont certaines sont enfants et d'autres bambins. Mademoiselle Bang choisi une jeune rouquine aux yeux de taupe et comble de hasard, celle-ci ne voulait pas se marier. Elles sont superbement appareillées, du coup. Les choses s'chainent dans un joyeux bazar de conspirations immatures de la part des vieux de la vielles qui sont fonctionnaires depuis bel lurette, des envahisseurs à la mémoire tenace ( mais seulement quand c'est à leur avantage, attention!), des rencontres avec des fantômes cannibales, une épée légendaire ( dont on découvre qu'il est en fait le narrateur!


L'humour est partout. Entre les personnages, leurs remarques impertinentes ou carrément anachroniques, dans absurdité des pouvoirs de Kung Fu ( ce qui me fait dire qu'on est en Chine, mais peut-être que les coréens aussi le pratiquait?), la douce ambivalence de l'empereur entouré de rapaces plus vicieux encore qu'une bande d'influenceurs dans un téléréalité, les mimiques de personnages, les constats stupides, le retours de problèmes pourtant supposés être réglés, bref, y a pas moyen de reposer cette BD, même pour une pause-pipi. Certains éléments sont même rangés dans l'humour un peu noir, notamment avec ses pères intéressés qui rivalisent entre eux en proposant des filles d'âges déraisonnablement jeunes. Drôle, mais aussi véridique.


J'adore cette histoire qui sous son verni drôles et ses illustrations joyeuses, a pourtant quelques belles notes de vérité et de sagesse. L'importance de la famille, la noblesse d'esprit, le coeur à l'ouvrage, la loyauté, l'humilité et la capacité d'introspection. Mademoiselle Bang est un savant mélange d'esprit et de coeur, et malgré ses innombrables qualités, reste capable d'admettre ses erreurs, de ne pas devenir outrancièrement ambitieuse ou arrogante. Je dirais que ce sont des qualités relativement "féminisées", car dans la culture astatique et occidentale, ce sont des traits qu'on apprécie chez les femmes. Cela dit, surtout au début, elle a un tempérament fonceur, un idéalisme féroce et un tempérament affirmé, ça c'est plaisant. Il faut dire aussi que Bang gravite dans un monde de fieffés imbéciles, autant les nobles que les pauvres. Seule madame Ju et Bing ( l'épouse) ont un minium de jugeote. Je me demande comment Bing peut être rousse dans un pays où tout le monde à les cheveux noirs, curieux...


Les dessins sont simples en apparence, mais habilement rendus. Les couleurs semblent en aquarelle et sortent pastels ou diluées. C'est un travail propre, bien rendu et suffisamment détaillé pour être intéressant. Les personnages ont beau être asiatiques, leurs yeux sont ronds, ce qui renforce aussi leur air benêt. Quand aux représentations culturelles, on sent la culture asiatique traditionnelle, mais prêtez attention aux anachronismes, notamment un micro dans le monde des fantômes.


J'apprécie toujours les Bd avec autant de travail sur les divers éléments, que ce soit le texte intelligent, les illustrations bien travaillées, la propreté des couleurs, les différents humours qui côtoie des éléments plus profonds et même, un univers qu'on s'approprie sous un jour assez différent. J'imagine déjà la diversité de jeunes lecteurs que cette oeuvre peut rejoindre. Je me fais aussi la réflexion que cette histoire est inspiré d'un roman qui date déjà d'un siècle, dans un coin de monde ou le patriarcat est encore très présent. Aussi, imaginez l'avant-gardisme de ce roman dans le contexte social et politique d'alors. À la fois critique d'un système impérial en grande partie tenu par des incapables intéressés, moderne pour avoir mit de l'avant une femme débrouillarde, savante et proactive et humoristique de tellement de façon, je me dis que c,est bien dommage que l'oeuvre original soit anonyme. Sans rien enlever à ça à la plume de la bédéiste, qui a fait un fantastique travail, bien entendu.

Bref, si vous avez envie de changer d'air en BD, ou que vous voulez proposer quelque chose de frais comme un sorbet au concombre ( super bon, vous essaierez) à vos lecteurs jeunesse dans les classes autant que les foyers, je vous suggère d'essayer de les plongez dans cette grosse BD indubitablement tordante et assurément ludique.


Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans ( mais les 8-9 ans habitués des pavés ou amateurs de BD peuvent aussi s'y plonger).


**La mention "Olibrius" est ma marque perso qui relève les oeuvres jeunesse qui sortent des sentiers battus, mais qui peuvent avoir l'air à priori étranges. Une façon de mettre l'accent sur les atypiques sympathiques de la littérature jeunesse.
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Cette BD est une adaptation libre d'un roman coréen. Son auteur est anonyme. Elle est indiquée pour enfant à partir de 8 ans mais ce serait gacher.

L'incroyable Mademoiselle Bang raconte l'histoire épique d'une jeune enfant, née d'une mère très âgée. Pour faire plaisir à tout le monde, sauf à sa gouvernante, elle se fait passer pour un garçon. L'enfant devient adulte, trouve un poste de haut-fonctionnaire, se marie, part en guerre, devient parent… et parvient toujours à cacher sa véritable identité. Mademoiselle est Monsieur.

C'est déluré, dingo, mignon, drôle et fascinant tant c'est improbable. Les couleurs vives et les dessins caricaturaux donnent beaucoup de gaieté et de dynamisme à cette fable sans fin. Il faut se laisser embarquer et ne pas imaginer la fin.

La BD est un bel objet. le papier est épais et l'impression de qualité.

Pour résumé, c'est une petite perle de la littérature coréenne !
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Une bande dessinée jeunesse vraiment surprenante !!!
Des jolis graphiques un peu à l'asiatique (on est dans le thème), des jolies couleurs et nous voilà partis voyager dans la Corée des temps anciens. L'histoire est complètement loufoque mais a des messages profonds. Agréable à lire, elle met souvent le sourire
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Adaptée d'une fable coréenne du XIXe siècle, cette saga trépidante met en scène une petite fille qui choisit très tôt d'être élevée comme un garçon. Première née dans un foyer de parents âgés dans la Corée médiévale, elle aspire aux mêmes droits que les garçons. En effet, dans cette société traditionnelle, ce sont les hommes qui peuvent pratiquer le kung-fu et diriger le pays !
Mademoiselle Bang sera donc tour à tour aventurier, général, vagabond et... libre !
Cette bande dessinée est une histoire pétillante où se mêlent humour loufoque, dialogues piquants et aventures surprenantes. Les bulles fourmillent d'onomatopées, usent de toute la palette de la ponctuation et abusent des majuscules.
L'univers graphique de l'autrice Yoon-sun PARK est débridé, jouant de tous les formats de cases jusqu'à occuper la page entière dans une palette de couleurs douces et lumineuses. Ses illustrations très fouillées et dynamiques donnent vie à des personnages hors du commun aux trognes hilarantes malgré une économie de traits.
L'album est divisé en séquences bien rythmées aussi bruyantes que remuantes avec des rebondissements incongrus. Les péripéties s'enchaînent au sein de chapitres séparés par des pages unies jaunes au service de thématiques en phase avec les interrogations actuelles. Les questions du genre, des déterminismes et des apparences sont mises en avant pour un public jeunesse mais s'adresse aussi aux autres.
Album féministe et drôle, « l'incroyable mademoiselle Bang » embarquera à coup sûr le lecteur dans sa folle aventure !
J'ai découvert cet ouvrage dans le cadre du Prix « la Bulle des lecteurs 2024 », initié par la médiathèque départementale de la Charente.
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Grâce au réseau des médiathèques du Var, notre petite bibliothèque de village participe au prix des lecteurs du Var. C'est dans ce cadre-là que cette bande dessinée a été proposée aux lectrices et lecteurs. C'est Suzanne la première qui nous a laissé un avis en rapportant ce livre. Elle a trouvé l'histoire très drôle, même si elle estime que le style de dessin est particulier et ne plaira sans doute pas à tout le monde. Si elle n'a pas été complètement convaincue par le coup de crayon, elle a en revanche trouvé le contenu de la BD de grande qualité et elle a passé une excellent moment de lecture.
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Depuis que j'ai découvert le club des chats je suis une inconditionnelle de Yoon-Sun Park et de son univers délirant, même si l'illustration m'avait un peu rebuté de prime abord. Une fois encore l'autrice s'illustre par sa fantaisie, mais aussi par son engagement. Librement inspirée d'un roman coréen du 19ème siècle, cette histoire féministe avant l'heure est un vrai délice, en particulier pour les pauvres hères qui passent les concours de la fonction publique ! Tout comme mademoiselle de Maupin ou Lady Oscar, la demoiselle Bang est une femme de poigne et de caractère. Suite à un malentendu elle est élevée comme un garçon, son père aspirant à la voir devenir poète ou fonctionnaire, deux situations particulièrement prestigieuses dans la culture locale. Notre jeune travestie va devoir se présenter au concours, elle excelle tant dans tous les domaines qu'elle se retrouve à coacher un gentil garçon un peu limité. Puis elle part au front et s'illustre sur les champs de bataille. Mais notre valeureuse héroïne parviendra-t-elle à continuer à donner le change, et, surtout à survivre à l'incompétence crasse et aux manigances de ses pairs. D'autant qu'elle va devoir résister au mariage et affronter des revenants mangeurs de fonctionnaires...
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