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EAN : 9791034762828
128 pages
Dupuis (03/02/2023)
3.7/5   44 notes
Résumé :
Les Bang, un vieux couple coréen, attendent enfin leur premier enfant. Persuadés qu'il s'agit d'un garçon, les futurs papa et maman laissent leur servante lui préparer des habits masculins de tous âges. Mais voilà qu'arrive une petite fille, Mademoiselle Bang... Qu'importe, car la petite a du caractère, et décide de s'habiller comme un garçon, mais aussi de ne rien se refuser des privilèges réservés à ce sexe dans la société médiévale coréenne ! Mademoiselle Bang se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Le narrateur dragon annonce d'emblée la couleur : ça va être curieux et amusant !

Curieux sont les personnages qui ont tous l'air un peu hyperactif et qui s'expriment à grand renfort de mots imprimés en majuscule et de points d'exclamation. Curieux aussi de voir ce couple âgé devenir les heureux parents d'un bébé. Un poupon qui, contre toute attente, est une fille. Enfin, une fille qui aime les habits de garçon, les livres et le kung-fu ! Et en un sens, ce n'est pas plus mal puisque dans ce royaume médiéval coréen, les carrières prestigieuses sont réservées aux hommes…

Amusante, l'incroyable Mademoiselle Bang l'est aussi assurément. Son acharnement à n'en faire qu'à sa tête, les pirouettes et cascades extraordinaires qui la voient échapper aux manigances des courtisans et aux attaques militaires, son sens de la répartie : voilà un personnage réjouissant. Imaginez maintenant un décor foisonnant et bigarré qui fourmille tellement d'action qu'on a l'impression de le voir s'agiter, une sorte de quatrième dimension peuplée d'être improbables – citons au hasard ce maître de kung-fu qui nettoie la litière de son chat en envoyant valser son contenu, en rattrapant un à un les excréments entre ses doigts pour les réduire en compost en faisant monter la chaleur et la pression…

Inspirée par un roman coréen du 19ème siècle, cette BD déployée sur 128 pages est complètement loufoque mais n'en perd pas de vue son message féministe et le fil d'une intrigue sidérante.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Incontournable BD Jeunesse Mars 2023


Mention Olibrius BD 2023*


Comme il est spécifié sur l'une des pages de garde au début de la BD: "L'incroyable Mademoiselle Bang est librement inspiré d'un roman anonyme coréen, probablement écrit au 19e siècle".


Cette Bd, c'est un peu comme ses jarres à bonbons mélangés, une découverte n'attends pas l'autre!


Un dragon vert nous propose, bien peinard sur son nuage, de nous raconter une histoire, celle d'une petite fille dont le nom de famille est aussi une onomatopée: Mademoiselle Bang!
Donc, il y avait un couple de vieux nobles eux aussi assez insouciants, qui n'avait pas eu d'enfants. Voilà que madame Bang nous signifie que "mon ventre bouge tout seul depuis quelques jours". Si son mari pense que madame a peut-être une pastèque qui lui a poussé dans le ventre, la domestique, madame JU, n'est pas dupe: Madame enfantera bientôt! Comme le couple a employé le masculin pour parler dudit enfant à venir, Madame Ju s'attèle à la confection effréné d'une garde-robe de toutes les tailles de la naissance jusqu'à ses 50 ans. Seulement, on s'en doute, il s'agit en fait d'une petite fille. le bébé adore ses vêtements masculins, alors son père lui permet de les porter. Puis, elle s'intéresse aux pinceaux de calligraphie, alors on lui enseigne l'écriture. Peu importe que madame Ju s'indique que cette petite fille puisse faire toutes les choses qu'elle veut, et qui ne sont jamais des choses traditionnellement féminines, "Mademoiselle Bang" grandit en accord avec ses choix. Au décès de ses vieux parents, elle persiste à garder son statut de "Monsieur", car tout le monde la connait sous ce titre désormais. Et c'est tant mieux car Mademoiselle Bang aura moult aventures complètement loufoques et incroyables, où ses qualités intellectuelles et son humilité lui ouvrir des portes insoupçonnées.


Je compte joyeusement divulgâcher, vous êtes prévenus.


Le récit est fabuleux. C'est fou comme chaque petit détail, non-dit, trop-dit, mal-dit, fait tourner le récit ailleurs. Mademoiselle Bang n'a pas volé son nom, elle vit une vie complètement hors de l'ordinaire, surtout pour une femme d'un pays asiatique qui pourrait être la Chine ou la Corée. Femme de tête et d'action, dès sa jeunesse, elle promet d'être vive d'esprit et atypique ( mes personnages préférés!). Alors qu'elle sortait voir le monde, elle se retrouve à peine dix minutes plus tard dans le cortège d'hommes allant passer le concours pour devenir fonctionnaire d'État. Non seulement elle y va, elle reçoit le titre de "première de classe"! À peine revenue chercher ses affaire et madame Ju pour aller vivre à la capitale, une pelletée impromptue d'hommes de tout âge veulent lui faire épouser leurs filles, dont certaines sont enfants et d'autres bambins. Mademoiselle Bang choisi une jeune rouquine aux yeux de taupe et comble de hasard, celle-ci ne voulait pas se marier. Elles sont superbement appareillées, du coup. Les choses s'chainent dans un joyeux bazar de conspirations immatures de la part des vieux de la vielles qui sont fonctionnaires depuis bel lurette, des envahisseurs à la mémoire tenace ( mais seulement quand c'est à leur avantage, attention!), des rencontres avec des fantômes cannibales, une épée légendaire ( dont on découvre qu'il est en fait le narrateur!


L'humour est partout. Entre les personnages, leurs remarques impertinentes ou carrément anachroniques, dans absurdité des pouvoirs de Kung Fu ( ce qui me fait dire qu'on est en Chine, mais peut-être que les coréens aussi le pratiquait?), la douce ambivalence de l'empereur entouré de rapaces plus vicieux encore qu'une bande d'influenceurs dans un téléréalité, les mimiques de personnages, les constats stupides, le retours de problèmes pourtant supposés être réglés, bref, y a pas moyen de reposer cette BD, même pour une pause-pipi. Certains éléments sont même rangés dans l'humour un peu noir, notamment avec ses pères intéressés qui rivalisent entre eux en proposant des filles d'âges déraisonnablement jeunes. Drôle, mais aussi véridique.


J'adore cette histoire qui sous son verni drôles et ses illustrations joyeuses, a pourtant quelques belles notes de vérité et de sagesse. L'importance de la famille, la noblesse d'esprit, le coeur à l'ouvrage, la loyauté, l'humilité et la capacité d'introspection. Mademoiselle Bang est un savant mélange d'esprit et de coeur, et malgré ses innombrables qualités, reste capable d'admettre ses erreurs, de ne pas devenir outrancièrement ambitieuse ou arrogante. Je dirais que ce sont des qualités relativement "féminisées", car dans la culture astatique et occidentale, ce sont des traits qu'on apprécie chez les femmes. Cela dit, surtout au début, elle a un tempérament fonceur, un idéalisme féroce et un tempérament affirmé, ça c'est plaisant. Il faut dire aussi que Bang gravite dans un monde de fieffés imbéciles, autant les nobles que les pauvres. Seule madame Ju et Bing ( l'épouse) ont un minium de jugeote. Je me demande comment Bing peut être rousse dans un pays où tout le monde à les cheveux noirs, curieux...


Les dessins sont simples en apparence, mais habilement rendus. Les couleurs semblent en aquarelle et sortent pastels ou diluées. C'est un travail propre, bien rendu et suffisamment détaillé pour être intéressant. Les personnages ont beau être asiatiques, leurs yeux sont ronds, ce qui renforce aussi leur air benêt. Quand aux représentations culturelles, on sent la culture asiatique traditionnelle, mais prêtez attention aux anachronismes, notamment un micro dans le monde des fantômes.


J'apprécie toujours les Bd avec autant de travail sur les divers éléments, que ce soit le texte intelligent, les illustrations bien travaillées, la propreté des couleurs, les différents humours qui côtoie des éléments plus profonds et même, un univers qu'on s'approprie sous un jour assez différent. J'imagine déjà la diversité de jeunes lecteurs que cette oeuvre peut rejoindre. Je me fais aussi la réflexion que cette histoire est inspiré d'un roman qui date déjà d'un siècle, dans un coin de monde ou le patriarcat est encore très présent. Aussi, imaginez l'avant-gardisme de ce roman dans le contexte social et politique d'alors. À la fois critique d'un système impérial en grande partie tenu par des incapables intéressés, moderne pour avoir mit de l'avant une femme débrouillarde, savante et proactive et humoristique de tellement de façon, je me dis que c,est bien dommage que l'oeuvre original soit anonyme. Sans rien enlever à ça à la plume de la bédéiste, qui a fait un fantastique travail, bien entendu.

Bref, si vous avez envie de changer d'air en BD, ou que vous voulez proposer quelque chose de frais comme un sorbet au concombre ( super bon, vous essaierez) à vos lecteurs jeunesse dans les classes autant que les foyers, je vous suggère d'essayer de les plongez dans cette grosse BD indubitablement tordante et assurément ludique.


Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans ( mais les 8-9 ans habitués des pavés ou amateurs de BD peuvent aussi s'y plonger).


**La mention "Olibrius" est ma marque perso qui relève les oeuvres jeunesse qui sortent des sentiers battus, mais qui peuvent avoir l'air à priori étranges. Une façon de mettre l'accent sur les atypiques sympathiques de la littérature jeunesse.
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C'est l'histoire, inspirée d'un roman coréen du 19ème siècle, d'une petite fille élevée comme un garçon. le narrateur de sa fabuleuse histoire est un facétieux dragon qui fait quelques apparitions dans le coin d'une page. Mademoiselle Bang est une sorte de Mulan coréenne dont les aventures improbables se succèdent à un rythme enlevé et embarquent le lecteur dans une farandole endiablée. Les graphismes humoristiques des personnages évoquent Pim, Pam, Poum, et mon oeil n'était plus guère habitué à rencontrer des couleurs aussi tranchées et c'est rafraîchissant. L'auteur, coréenne vivant en France, a traité avec grande attention et justesse tous les petits détails culturels (vêtements, maisons, …) et ses paysages évoquent des estampes. Un bel ouvrage qui prône la tolérance et l'égalité sur un ton plein d'humour et d'entrain. A partir de 9 – 10 ans. le livre peut sembler long quand on en voit l'épaisseur, mais ça se lit vite, c'est le papier qui est épais, ce qui est par ailleurs très agréable.
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Bim, bam, boum ! Assise dans mon fauteuil, je ne sais par où commencer cette chronique…
Oh la la ! Mon esprit est embrouillé, je voulais dire : Bing, Bang, Nag-Sung !

Je fais évidemment référence à « L'incroyable Mademoiselle Bang » et ses personnages hétéroclites, une étrange bande dessinée de Yoon-Sun Park qui me laisse pour le moins perplexe.

Je commence par l'objet en lui-même qui ne se présente pas comme une BD ordinaire : c'est une véritable brique composée de … - Ah ! Ben, non, les pages ne sont pas numérotées – ...de nombreuses pages, donc. Les feuilles sont en carton épais et les chapitres sont séparés par des feuilles jaune pétant faisant office d'intercalaires. Cet album est d'une qualité de fabrication robuste et d'une finition plutôt luxueuse.

Les planches sont d'allure classique avec des bandes régulières et des cases rectangulaires aux dimensions variables. L'originalité se situe davantage dans les dessins dans un style presque naïf, privilégiant les traits courbes et les teintes pastel. On observe dans certaines aquarelles regroupées sur une double page la prédominance d'un ton, liée au contexte du récit (exemples : dominante orange pour les scènes de combat, rouge pour la scène du mariage, bleutée pour les scènes de nuit…). le résultat est joli, artistique, voire poétique.

Les phylactères, dans une typographie manuscrite, sont nombreux et occupent un espace important. J'en arrive ainsi au texte et au sens de l'histoire.

Le récit est inspiré d'un conte coréen du XIXème siècle et, par l'intermédiaire d'un gentil et joli petit dragon vert, il nous retrace la vie d'une petite fille que les parents ont depuis la naissance habillée et éduquée en garçon. Celle-ci se complait dans cette attribution de genre et continue à profiter de cette forme de supercherie, au point de passer le concours de haut fonctionnaire pour le roi, poste exclusivement masculin, et devenir général. Mademoiselle Bang, dont il s'agit, va même plus loin en épousant une autre femme, Mademoiselle Bing…

Les messages véhiculés par cette histoire sont ambigus et prêtent à mon avis à la controverse. Je vous livre mes constatations et je vous laisse à vos réflexions :

- Bang, qui est une femme, revendique son droit à une ascension professionnelle et sociale, réservée exclusivement aux hommes, dans un pays et à une époque où cette éventualité est inconcevable. Et pour arriver à ses fins, elle maintient son imposture.

- Tous les pères souhaitent que Bang épouse une de leurs filles. Et personne ne s'étonne et ne s'offusque de ce qu'on lui présente des jeunes filles de 9 et 11 ans à marier.

- Bang choisit de s'unir à Bing dont la physionomie contraste avec toutes les autres : elle est rousse et porte des lunettes !

- Bang et Bing s'unissent en tout état de cause, chacune trouvant des avantages de cette duperie, y compris dans l'accueil d'un enfant apparu miraculeusement.

- L'histoire, les costumes, les traditions font référence à un passé coréen féodal, alors que les paroles et certains éléments sont complètement anachroniques. Ainsi, les personnages s'expriment dans un langage actuel (« Salut ! », « Sauvés, youpi ! »…) en contraste avec une gestuelle asiatique expressive du respect.

Toutes ces remarques n'affectent pas le superbe travail réalisé par Yoon-Sun Park et, si vous envisagez l'oeuvre sous un regard humoristique et imaginaire, sans vous prendre la tête, vous passerez un très bon moment de lecture.

Je termine par un ultime agacement concernant une regrettable évolution du langage. Je parle de l'omission du marqueur « n' » ou « ne » dans la négation : « Tu veux pas venir avec nous ? », « Je peux pas. », « Il a pas voulu m'écouter. » Tant que cela ne s'entendait qu'à l'oral, ça ne me choquait pas. de le voir écrit noir sur blanc dans des ouvrages destinés à la jeunesse me pose problème. Ancienne génération, ancienne enseignante… on NE se refait pas !
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Avec cet album, l'autrice coréenne Yoon-sun-Park a remporté le fauve Jeunesse au Festival de BD d'Angoulême 2024.
Nous sommes en Corée, il y a bien longtemps et nous allons découvrir le destin hors du commun de Mademoiselle Bang.
Les Bang sont un couple de personnes âgées qui, miracle, attendent enfin leur premier enfant. Persuadés que c'est un garçon, ils laissent leur servante lui confectionner des vêtements masculins. Mais quand l'enfant parait, c'est une ravissante petite fille. Pour tout le voisinage c'est un petit garçon, les parents ne démentent pas malgré l'insistance de leur servante horrifiée par ce mensonge. Mais c'est Mademoiselle Bang , au caractère bien trempé, qui aura le dernier mot en voulant continuer à porter des vêtements masculins afin d'avoir accès à tous les privilèges réservés à ce sexe dans la société médiévale coréenne de cette époque. En un mot, elle sera LIBRE. Elle sera successivement vagabond, haut fonctionnaire, expert en arts martiaux et général d'armée et mènera une vie riche en pérégrinations, pour notre plus grand plaisir.
Cette adaptation pétillante et délicieusement féministe d'un roman coréen du XIXème siècle est ici traitée avec drôlerie et pertinence. Plusieurs thématiques émergent de cette BD : celle du genre, des apparences et de l'évolution en société en fonction de son statut.
Les illustrations, très colorées et très fournies, servent à merveille l'humour loufoque ainsi que les séquences bruyantes et remuantes aux rebondissements plus qu'incongrus. L'autrice ne se refuse absolument rien, des trognes hilarantes des personnages aux dialogues décalés en passant par des décors pétillants aux personnages débordant de vie et d'énergie.
Un album jeunesse d'une grande profondeur qui se veut tout public.
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critiques presse (5)
9emeArt
02 août 2023
Un gros livre généreux qui vous ouvre la bibliographie d’une autrice incontournable.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
CNLJ
11 juillet 2023
Le dessin faussement naïf aux couleurs délicates rend cet album irrésistible.
Lire la critique sur le site : CNLJ
BDGest
07 mars 2023
Le dessin - simple, coloré et d'aspect enfantin - colle parfaitement à l'ambiance proposée, joyeux et survitaminé. Tout public, ce sympathique ouvrage donne une belle dose de bonne humeur.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
07 mars 2023
Ses dialogues décalés, ses trognes hilarantes, ses personnages hors du commun, ses décors pétillants, tout est parfaitement englobé dans un univers graphique aux couleurs délicates.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LigneClaire
02 mars 2023
En adaptant un roman coréen du XIXe siècle elle est assez paradoxalement en pleine actualité, en communion avec des questions qui sont d’un modernisme total. On n’attendait pas une fille chez les Bang alors il va falloir s’adapter et en faire un garçon d’autant qu’elle le désire aussi.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
-De rien! Je vous présente mes deux filles! Elles ont 9 et 11 ans, PILE POIL l'âge de se marier, choisissez votre préférée!

[...]

-Monsieur Bang! Monsieur Bang! Laissez tomber ses vieilles filles! Je vous présente ma fille! Elle a six ans!
-Aïe, doucement!

-Monsieur Bang! J'ai pour vous 3 belles célibataires!
-Mais monsieur! Ce sont des bébés voyons!
-Ben on peut réserver pour plus tard...Les enfants ça grandit vite vous savez...
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-Dis donc, chéri...Mon ventre bouge tout seul depuis quelques jours...
-Quoi? Wow! c'est peut-être un monstre?...
-Ne dis pas de bêtises!!
-Ou alors, c'est une pastèque? T'as pas par hasard avalé des graines?
-Mais voyons!
-ENFIN! Bravo mes maîtres!
-Bravo pour quoi?
-Pour le BÉBÉ! Un bébé! Un bébé! Mon futur maître!
-C'était pas une pastèque alors...
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Tout son savoir se rassemble en lui et forme une sorte de goutte d’un liquide très concentré, qui va nettoyer les problèmes…un peu comme un karcher …
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- Je suis monsieur Bang, point final !
- Mais pourquoi vous ne voulez pas être une fille ?
- Y a pas de "mais". Je fais ce que je veux, je suis le maître ici, maintenant.
- Avant de dire non, faut essayer ! On pourrait jouer à la dinette, et...
- Nooon !!
- Je dois lire mes livres, fichez-moi la paix !
- Ooh... Les livres... On peut faire autre chose avec ! Si on les met sur la tête, ça aide à marcher comme une belle dame !
- Non !!
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-J'étais à la capitale, pour passer le concours de haut fonctionnaire!

[ Sur le papier]
Vous êtes le meilleur. Revenez vite, on vous attend! Mention Très bien

- Voici mon certificat avec le cachet du roi!
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La 8e édition du SoBD, le salon de la bande dessinée au c?ur de Paris, s'est tenue les 7, 8 et 9 décembre 2018. Rencontres avec quelques artistes présents, ballade dans les allées du salon. Avec les propos d'Évariste Blanchet, Julie Delporte, El Don Guillermo, Laurent Gerbier, Marc-Antoine Mathieu, Catherine Ocelot, Joe Ollmann, Yoon-sun Park, Seth, Siris.
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