Le dieu du delta, tome 1 : Le nouveau monde

Un grand merci à Babélio et aux éditions Critic pour m'avoir permis de découvrir un tel livre!

Au 31ème siècle, la population de la Terre vit dans des conditions difficiles : surpopulation, climat... Une expédition est décidée pour établir une colonie terrienne sur Bêta IV, une planète lointaine, jeune dont l'écosystème ressemble à celui de la Terre. Il aura fallu 30 ans au Vaisseau pour atteindre la planète. Les Terriens, plongés dans un sommeil cryogénique, se sont réveillés à bord du Vaisseau, mais ce sont les membres de l'équipage qui se sont réveillés en premier.
Une fois l'appareil posé, la découverte du nouveau cadre de vie débute : l'étrange Wowocka, faisant fi des ordres du commandant Kodkine, part en direction du fleuve non loin du site de l'atterrissage. Très vite, les colons et l'équipage forment deux clans : l'exemple premier le plus frappant, fut la découverte de la planète par les colons, alors que l'équipage restait fermement à bord du Vaisseau.
Cependant, des personnages singuliers tel que le sergent Nathan Stone et sa compagne sortent du lot et nous accompagnent par leur questionnement à l'installation sur la planète. Mais celle-ci ne sera pas de tout repos, et la population sera confrontée tout d'abord à des décisions humaines compliquées, mais également par d'étranges insectes venus du fleuve. L'esprit de colonie et d'unité diffère et l'irréel fait figure de réalité.

Il est difficile de résumé si vite et si peu un livre aussi dense et riche. N'étant pas une inconditionnelle de science-fiction, j'ai découvert ce livre avec des yeux neufs. Faisant partie des personnes qui croient à une autre forme de vie dans l'espace (Une telle immensité pour les seuls êtres humains ? Se serait dommage), les voyages galactiques sont pour moi possibles dans le futur. La colonisation d'une planète est, par contre, une étape où déjà plusieurs scientifiques réfléchissent (notre Soleil n'étant pas éternel).

Une pleine dualité de l'être humain.
Ce livre commence doucement et présente la découverte de la planète Bêta IV choisi depuis la Terre. Ce qui est frappant, c'est la description des sentiments et des volontés humaine : la population ayant été choisi (plus de 3 000 personnes) sur base génétique, de leurs compétences et capacité d'adaptation. Cela n'empêche pas d'avoir très vite deux clans se former : l'équipage, qui devient alors l'aspect militaire et rigide avec à sa tête un commandant dont les aspirations personnelles lui font prendre des décisions compliquées, et les côlons qui aspirent non pas à reproduire point par point la Terre, mais souhaitent comprendre la planète sur laquelle ils ont atterri. Ils n'ont pas de véritables chefs au début, les volontés n'étant pas encore bien abordée. Au fur et à mesure de l'histoire, on constate que les dualités et les choix n'ont pas toujours l'unanimité. Ainsi, l'auteur dresse parfaitement la complexité et la difficulté à s'adapter à un nouvel environnement, mais aussi, loin de la Terre, à obéir à un système qui serait plutôt à construire : des erreurs à ne pas reproduire ? Pas de doute !

Une planète d'une richesse foisonnante.
Fermant les yeux, je discerne la planète, les richesses, ses possibilités... Lors d'une réunion pour exposer à l'équipage et aux colons les grandes dispositions pour aménager la planète, le commandant Kodkine donne la parole à un biologiste, mais aussi à un géologue. Cette partie de l'histoire est primordiale et permet au lecteur de donner une identité à bêta IV, mais aussi des repères spatiaux : la direction du fleuve, la montagne, la position du Vaisseau. La couverture du livre lui rend d'ailleurs parfaitement hommage : des couleurs au gigantisme du Vaisseau. La faune comme la flore sont très bien abordés : la flore, tout d'abord, est assez semblable à celle de la Terre. Mais la faune, elle est quasi inexistante : hormis des lézards et des insectes, il manque encore nombre d'années à la planète pour évoluer comme la nôtre.

Une expédition dans le réel.
Je n'ai pas eu l'impression de vivre dans un monde différent, mais je me suis projetée dans le Futur. L'histoire est prenante, les personnages si bien construit qu'il est facile de se projeter dans cette aventure. La psychologie, le caractère jusqu'au point de susceptibilité sont très bien intégré au récit, et le nombre de personnages que l'on rencontre. D'ailleurs, la diversité des caractères et des comportements amènent à l'histoire une véritable réflexion sur le libre-arbitre. Des personnages attachant, et certains qu'on aime détester...

Un monde au delà de la réalité. le Sacré.
L'auteur met l'accent dès le départ sur un point qui me semble important : pourquoi se comporter sur Bêta IV comme ils se comportaient sur Terre ? Les deux planètes sont différentes et peuplées différemment. Il est important pour certains colons de comprendre le lieu où ils vont vivre et l'appréhender avant de prendre des décisions importantes.

Le Sacré est une notion qui suit l'Homme depuis des millénaires. Mais sur Bêta IV, une forme de divinité est aussi à appréhender, et sans en dire davantage, les réflexions de certains personnages sont terriblement glaçantes de réalisme. Il y a d'ailleurs beaucoup de psychologie et de réflexion autour de ce thème qui n'est pas simple. Et nous arrivons à modifier notre mode de pensée en même temps que les personnages.

J'ai aimé cette lecture, qui m'a plongé dans un Nouveau Monde, mais l'adresse littéraire de l'auteur m'a amené à réfléchir sur la condition humaine et les choix : coloniser une nouvelle planète, cela demandera de l'ordre, du courage, mais surtout de la cohésion et du respect. Les règles établies devront être respectées de tous. Mais lorsque les aspirations divergent... Cela peut mener loin...

Tome 2 : "Le septième Cycle" à paraître au mois d'aout 2016 (chouette ce sera pour mon anniversaire ! Happy :-) )
Tome 3 : "Le grand Hiver" à paraître en 2017

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..

Tout d'abord, je remercie infiniment Babelio et les éditions Critic pour cette découverte!

Et lorsque je dis découverte, le mot n'est pas exagéré: Nouveau Monde, le dieu du Delta est ma première expérience dans la science-fiction, et plus particulièrement dans le space opera.
Pour une première expérience dans ce registre, j'ai beaucoup apprécié. Outre quelques coquilles et quelques tournures de phrase qui m'ont laissé perplexe, les seuls défauts que j'ai à soulever concernant le premier tome de cette saga sont la lourdeur et la longueur du récit qui m'ont parfois paru indigeste: c'est le genre de livres que je n'arrive pas à dévorer d'une traite. J'apprécie habituellement les récits où l'immersion est immédiate, l'histoire écrite visuellement et avec plus d'action. Néanmoins, ce sont des aspects négatifs assez relatifs au fait que je sois novice dans le genre et surtout, à la manière dont est montée l'intrigue.
Dans ce premier tome, on est plongé au coeur d'intrigues politiques, de complots le tout teinté de mystère. Et c'est aussi intéressant au niveau de la thématique de la colonisation et conquêtes spatiales, de la nature humaine, et des machines & progrès technologiques. Tout le long du récit, je me suis dit qu'un tel scénario était possible si la situation était réelle. Les erreurs répétées des terriens sur une planète étrangère et inconnue, qu'ils s'approprient un peu trop vite. J'ai aimé aussi les différents niveau de pensées, aussi qui étaient mis en avant dans le livre (et perso, je sais quel camp j'aurais choisi!). Et au fur et à mesure du récit, on se rend bien compte que tous, quelques soient leurs actes et paroles, sont humains, avec une part de bien et de mal, une part d'imperfection. On voit l'adaptabilité des Hommes. J'ai également eu l'impression à plusieurs moments, d'assister à la fois à une (re)naissance mais aussi à une poursuite de l'Histoire de l'humanité.
Le fait que le récit soit écrit à la troisième personne est un bon choix de la part de l'auteur, celui-ci nous faisant basculer d'un camp à l'autre, au cours d'une même situation, et nous permettre ainsi d'en avoir plusieurs points de vue.
Le fait en revanche que l'histoire soit assez lourde et longue m'a un peu perdue et frustrée, surtout à la fin. Car arrivée à la dernière page, j'avais comme la sensation d'avoir peu avancé dans le récit, surtout du au fait que le mystère autour du Dieu du Delta était toujours presque entier. Néanmoins, ce premier tome plante brillamment le décor, le contexte et l'intrigue dans toute sa complexité, et une fois ce tome fini, on a envie de connaître la suite!

Chose rare dans un roman, le récit m'a davantage plu que les personnages. Ceux-ci m'ont un peu déçus, car bien qu'au fur et à mesure de l'histoire, on les découvre un peu, j'ai trouvé que certains étaient peu travaillés, encore que ce n'est pas tout à fait ça. Disons que pour certains, leurs façons d'agir, leur personnalité m'a paru assez mécanique. Je ne me suis attachée à aucun d'eux mais d'un côté, je pense que ce n'était pas le but recherché. L'histoire ne se focalise pas sur un personnage, mais étant plutôt le fruit de l'interaction de plusieurs. Je pense qu'il faut voir ce roman comme un échiquier géant en fait, bien que je me suis plus plu à le lire comme si j'étais une observatrice d'un gigantesque vivier. "On met des humains sur une planète et pouf, on regarde ce qu'ils font et ce que ça devient!". Malgré tout, Nathan par exemple, notre personnage en plus d'être le principal est assez ambivalent. D'un côté, il m'a souvent agacé à prendre les mauvaises décisions, à ne pas trop avoir de jugeote. Il m'a paru très facilement influence et son esprit chevaleresque m'a parfois agacé, surtout au vu des conséquences qu'il en a résulté. J'ai trouvé ça d'autant plus agaçant que ses petites intrusions de romance qui étaient non pas inapproprié mais qui faisait plutôt décalage au milieu de cet univers et de l'histoire. Encore que cette romance est légèrement présente, ce que j'ai plutôt apprécié.
D'un autre côté... Il est humain. Et en refermant le livre, je me suis dit que c'était peut-être le plus humain de tous. le fait d'être humain implique que l'on soit maladroit, hésitant, influençable et imparfait, parfois lâche même.
J'ai aimé haïr Kodkine. Et dans les derniers chapitres, j'ai apprécié les facettes qu'il nous montre de sa personnalité. Mais le plus énigmatique des personnages est sans conteste Wowocka. J'ai été aussi fasciné et intriguée par lui, que le furent les colons et l'équipage envers lui. Je pense qu'il y a bien des choses à apprendre sur son compte dans la suite de l'histoire.


Le dieu du Delta est le premier tome d'une trilogie qui s'annonce prometteuse. Bien que le roman soit en longueur et lourdeur par moment, ce sont des aspects négatifs plutôt légers et auxquels il facile de passer outre pour profiter pleinement du livre. le Dieu du Delta est une introduction à l'histoire particulièrement intéressante du Nouveau Monde.
Lien : https://anskarad.blogspot.fr..

Un bon roman de SF, dans ce premier tome des colonisateurs de mondes s'installent sur une nouvelle planète, vierge de vie intelligente si ce n'est des insectes et lézards, au milieux de plaines, de montagnes et d'un fleuve donnant sur un delta marécageux.

L'histoire s'ancre autour d'un conflit entre civils et militaires sur la manière de s'installer sur la planète, un commandant autoritaire et avide de pouvoir va essayer d'imposer un totalitarisme avec loi martiale et couvre feu.

Les personnages sont bien sans non plus rester inoubliables. Là où le récit est intéressant c'est évidemment sur la naissance du régime totalitaire, comment les évènements peuvent et vont s'enchaîner pour y arriver (ou pas).

Un côté mystique se met en place doucement au fil du livre pour finalement être une partie aussi importante que le côté oppression ce qui apporte un équilibre intéressant au scénario.

Sachez que cette histoire est d'abord sortie en 1988 dans la collection Fleuve Noir Anticipation avant de voir le jour dans cette édition de chez Critic (Maison d'édition Rennaise que j'aime beaucoup)

Un petit mot également sur la couverture que je trouve belle, le dessin y figurant est d'ailleurs vraiment représentatif du contenu (on comprend tout de suite que le dessinateur à lu le livre, un point vraiment positif).

Les amoureux de SF sur la colonisation spaciale devraient apprécier ce premier tome.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..

Après 35 ans de voyage, les colons et l'équipage arrive sur Beta VI, une toute nouvelle planète jamais exploré par l'Homme auparavant. Cependant, tout ne va pas bien se passer. En effet, les colons et l'équipage vont s'opposer, avec à la tête des colons Miller, et à la tête de l'équipage Koodkine. de plus, un des colons, Wowocka va s'enfuir, ne voulant pas vivre comme cela, et plusieurs personnes vont le rejoindre par la suite. Cependant, leur mode de vie devient très étrange. En plus de cela, il s'avère que la planète n'ai pas aussi tranquille qu'ils l'auraient penser. En effet, de nombreuses choses étranges vont se passer, et tout commence par des insectes, qui peuvent faire disparaître les Hommes ...
Il y a donc une bonne intrigue, et il se passe de plus en plus de chose étrange au fur et à mesure de l'histoire, que l'on ne peut que se poser encore plus de questions. On veut savoir ce qui pousse la tribu de Wowocka a vivre ainsi, ce que cache réellement Beta IV ... le seul petit problème que j'ai eu était au début, j'ai trouver que l'histoire était plutôt lente. Bien sûr, on découvre Beta VI, le voyage ... il ne se passer donc pas grand chose. Cependant, par la suite l'histoire est très entraînante, et on veut vraiment savoir ce qui se passe qu'on a du mal à lâcher le livre .

J'ai vraiment aimé ce livre, et j'ai hâte de lire la suite.