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EAN : 9781936239757
486 pages
Feral House (16/01/2014)
4.75/5   4 notes
Résumé :
Le black metal est probablement la plus extrême de toutes les musiques, véritable démon dévorant ses adeptes. Cet ouvrage est une anthologie couvrant presque trente années de ce courant musical extrême, comprenant plusieurs centaines de pages de photographies et d'interviews des membres de :

Venom ‡ Mercyful Fate ‡ Bathory ‡ Hellhammer ‡ Celtic Frost ‡ Sodom ‡ Slayer ‡ Kreator ‡ Destruction ‡ Vulcano ‡ Sarcofago ‡ Blasphemy ‡ Samael ‡ Rotting Christ ‡... >Voir plus
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
À propos de Gerry Joseph Bull ( « Nocturnal Grave Desecrator and Black Winds » ) et de Sean Stone ( « Three Black Hearts of Damnation and Impunity » ) :

Découvrant bientôt des formations comme Sodom, Hellhammer et Bathory, les deux fans formèrent leur propre groupe dans l'intention de jouer un metal tout aussi furieux et malveillant, recrutant comme guitariste leur voisin et ami Geoff Drakes - plus connu sous son « nom rituel » de « Caller of the Storms ». Essayant un certain nombre de noms pour leur formation, dont Antichrist, Desaster et Trash Hammer, ils se décidèrent finalement pour Blasphemy, récupérant dans la foulée un quatrième membre, à savoir Blake « Snake » Cromwell ( « Black Priest of the Seven Satanic Blood Rituals » ), un ami proche, d'origine islandaise, un « sataniste et démonologue très sérieux ». En effet, comme le suggère le nom du groupe, la démonologie et le satanisme étaient des intérêts que partageaient les quatres ados, dont les « noms rituels » étaient plus que des pseudonymes ronflants ; c'était plutôt le résultat des rites initiatiques secrets, dont beaucoup étaient propres au célèbre Ross Bay Cemetery de Victoria, un lieu auquel Blasphemy participerait à donner une réputation internationale.

« Vous sentez les vibrations quand vous y entrez », raconte Black Winds à propos du célèbre cimetière, « Vous savez que vous êtes dans un endroit malfaisant. C'est un très vieux site - il remonte au moins aussi loin que le Canada - qui comporte des catacombes, des masses de sarcophages qui ont été ouverts et vidés. Cependant, c'est un cimetière très bien entretenu, avec des centaines d'arbres, d'arbustes et cetera. Mais c'est possible de descendre dans n'importe laquelle des catacombes, c'est là qu'on pratiquait nos rites. On a toujours gardé privée [la nature exacte de ces rituels], alors je n'en dirais pas plus, mais [l'initiation de chaque membre] se composait d'une partie tirée d'un livre et d'une partie que nous avions créée. »

Très boisé et situé face à l'océan Pacifique et Ross Bay d'où il tire son nom, le cimetière historique est connu pour les activités occultistes qui s'y déroulent, et il est même mentionné dans le livre Michelle Remembers sur les célèbres « abus sexuels ritualisés satanistes ». Il acquit également une certaine notoriété grâce à Blasphemy et aux interviews telle que celle qui suit, tirée du fanzine Gallery of the Grotesque et présentant plus tard le guitariste Marco « The Traditional Sodomizer Of The Goddess Of Perversity » Banco.

« Regarder des filles nues se vautrer dans l'herbe fraîchement coupée était toujours amusant à Ross Bay. Des années plus tôt, une énorme tempête avait mis en piesses [sic] la partie avant du cimetière , envoyant des cercueils et des corps dans tous les coins, dont certains étaient décédés des siècles auparavant. Une sorcière est enterrée là dans une tombe cachée sous des arbustes, ce qui est étrange ; l'épitaphe est en hiéroglyphes et situe la mort au début du XXe siècle. Quand je l'ai découverte, le copain qui a habité toute sa vie près du cimetière a été étonné de ne l'avoir jamais vue. Cet endroit, ce sont des portes de l'enfer et les satanistes les connaissent depuis deux cents ans, ce qui en explique la beauté incroyable. Quand je me tiens devant Ross Bay au crépuscule, face à l'océan, je ferme les yeux et j'écoute le vent, on entend distinctement la voix des morts. »

« Victoria est l'une des capitales sataniques du monde », explique Black Winds aujourd'hui. « Il y avait là un club difficile à trouver, dissimulé ; une fois dedans, vous pouviez voir des gens boire dans des calices ce qui ressemblait à du sang, même s'il s'agissait probablement de vin rouge. Je me souviens qu'ils avient le visage peint en vert, puis ils ont porté des peintures de guerre noires. C'était aussi les satanistes qu'on rencontrait à Ross Bay, bien sûr. »

Le cimetière serait nommément mentionné sur Blood Upon the Altar, dans la chanson « Ritual » qui s'ouvre sur les mots « Ross Bay grave / Black Mass begins » ( « tombe de Ross Bay / la messe noire commence » ).
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Après plus d'un quart de siècle dans le circuit, je suis maintenant un musicien mûr et sûr de lui, et je pense que vient un moment où vous devez arrêter de vous trouver des excuses, devenir adulte et assumer la responsabilité de vos actes. D'un autre coté, je ne peux nier que l'environnement que j'ai connu quand j'étais gamin a profondément affecté chaque détail de ma vie, mon point de vue en général, ma haine profonde pour l'humanité, mes réactions extrêmement violentes aujourd'hui quand quelqu'un me lance le moindre regard de travers. - Thomas Gabriel Fischer, Hellhammer & Celtic Frost
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Il est notoire qu'Euronymous Envisagea de manger une partie du cerveau de Dead, mais il affirma avoir changé d'avis à cause du mauvais état de l'organe. Comme il le déclara dans le fanzine The Sepulchral Voice, « Je n'ai jamais testé la chair humaine. On s'apprêtait à essayer avec la mort de Dead, mais on ne s'y est pas pris assez vite. » Au lieu de ça, Hellhammer et lui se fabriquèrent des colliers avec des fragments du crâne du chanteur, et d'autres morceaux furent envoyés à des amis et des contacts du groupe, dont Morgan, de Marduk, et Christophe « Masmiseim » Mermod, de Samael. La controverse se déchaîna quand le duo fit développer les photos du corps de Dead prises par Euronymous, qui se proposait de les utiliser pour une pochette de Mayhem.
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« Je crois en [un] diable cornu, un Satan incarné », confia Euronymous au fanzine Kill Yourself ; « d'après moi, toutes les autres formes de satanisme ne sont que des conneries ». Varg Vikernes lui aussi déclara dans le fanzine de Bård « Faust » Eithun, Orcustus : « D'après moi, la soi-disant Église de Satan n'a rien à voir avec une Église à Satan... Il s'agit plutôt d'une organisation humaine et individualiste qui vénère le bonheur et la vie... Je vénère la mort, le diable et la pénombre. »
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[...] Pour Euronymous, le terme « black metal » décrivait les groupes célébrant le « vrai » satanisme (entendant par là une véritable approche théiste, une adoration littérale du diable, par opposition à l'approche d'organisations comme l'Église de Satan), tandis que le death metal impliquait la « véritable » vénération de la mort, les caractéristiques musicales actuelles du metal joué par les deux camps étant parfaitement hors de propos.
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