AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 2927 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Fière d'être un cancre
Voila le titre que l'auteur aurait du donner a son livre.
On s'ennuie très vite sa traîne en longueur beaucoup de phrases de mots inutile.
De plus je n'apprécie pas les personnes qui ont Cette autosatisfaction et ce côté donneur de leçons.
Je ne le conseil pas du tout. Encore un livre qui ne mérite pas le prix qu'il a reçu
Commenter  J’apprécie          305
Parce que je n'avais jamais lu Pennac (grand succès commercial) et que je désirais comparer les goûts littéraires de ma mère avec les miens, j'ai lu ce bouquin (prix Renaudot 2007 !!!). C'est d'une telle banalité, d'une telle lourdeur narrative que j'aurai beaucoup de mal à en parler, c'est toujours plus facile de rédiger une critique d'un livre qui vous a bouleversé, ému et captivé que de tenter de trouver des éléments d'analyse d'une oeuvre qui vous a laissé de marbre. Mais bon, je me suis lancé dans le sujet, allons-y jusqu'au bout.
Pennac fut un cancre, mais un cancre tel qu'il dut, après la troisième, suivre une seconde dans un lycée général. Et puis, il savait rédiger des lettres avec une syntaxe plutôt correcte pour son âge, mises à part les fautes d'orthographe (mais qui n'en fait pas autant en sixième). Enfin, comme Daniel Pennac est sorti miraculeusement de ses abyssales difficultés scolaires, il est devenu professeur de Lettres et a dû se coltiner des gamins vraiment pas faciles, la crème des crèmes, les rebus de la société… à Soisson, petite ville de province. Bon, c'est vrai que ses enfants, ils savent, en sixième, repérer dans une phrase un pronom relatif et une conjonction de coordination. Bon, c'est vrai qu'ils ont tous des parents qui suivent leur scolarité avec beaucoup d'attention, au point d'appeler monsieur Pennac en personne, à son domicile (les sans gêne !), en soirée, alors qu'il aurait pu corriger tranquillement ses copies. Mais Monsieur Pennac est tellement gentil, qu'il répond à toutes leurs craintes, à toutes leurs angoisses, et qu'il trouve toujours les mots justes pour les réconforter, qu'il trouve toujours une solution à leurs problèmes.
Vous comprenez que la fausse modestie de ce récit autobiographique peut irriter facilement. Surtout que Monsieur Pennac n'a pas peur de passer pour un sacré mythomane lorsqu'il nous gratifie de scènes affligeantes où tous ses élèves sont devenus de grands passionnés de littérature (bon, il y a eu des échecs, un ou deux élèves tous les dix ans, mais c'était des cas irréparables !) On a donc bien compris que Monsieur Pennac était un grand professeur, parce qu'il avait été un cancre et qu'il comprenait la souffrance des gamins. Ressortent alors les lieux communs : ne pas faire peur aux élèves, les aimer, parler d'amour avant tout et enfin être passionné par son métier et par la transmission des savoirs. On ressort alors un peu pantois de ce récit, malheureusement desservit par une absence de style.
Pour conclure, Pennac finit en apothéose cette fade discussion narcissique par l'image des hirondelles borderline qui se heurtent aux carreaux de sa fenêtre et qu'il s'empresse de recueillir pour les aider à reprendre leur course vers la vie, et au cas où on n'aurait pas compris, parce que quand même Pennac est un très bon professeur tout de même, il nous explique tout, il nous dit qu'il s'agit d'une métaphore…
Succès commercial ? Prix Renaudot 2007 ? … Je dois venir de la planète Mars.
Commenter  J’apprécie          122
J'avais acheté ce livre en me disant que j'allais passer un bon moment de lecture, pas très loin des Mémoires de Pagnol, ou dans un autre genre Alexandre Jardin. J'ai eu tout faux ! le texte est plat, répétitif, ennuyeux et ce qui aurait pu être malgré tout un recueil d'anecdotes et de souvenirs d'école sans doute difficiles, manque de poésie, d'attrait et de chaleur. Est-ce que l'auteur a voulu faire partager à ce point ses difficultés qu'il en a rendu la lecture aride et mis le lecteur mal à l'aise ? Peut-être que oui…
Il est possible aussi que je n'ai pas abordé la lecture de cet ouvrage avec la distance nécessaire, mais en tout cas je n'ai vraiment pas accroché.
Une amie à qui j'en parlais, m'a dit qu'elle aussi avait ressenti ce malaise de ne pouvoir rentrer dans l'histoire. Je ne dis pas que ça m'a rassuré mais j'ai eu l'impression d'être moins seul…
Je ne me souviens même pas si je l'ai lu jusqu'à la dernière page et chez moi c'est rarissime…
Dommage…
Commenter  J’apprécie          102
pénible, ce bouquin, auto centré, et à se demander s'il n'a pas reçu une bourse de l'éducation nationale
Commenter  J’apprécie          100
Ce livre est épidermique chez moi, parlant du cancre que je rêvais d'être et que j'ai toujours été inapte à rejoindre.

Il souffre cet enfant qui ne comprend rien à rien, bon dernier que l'école rejette…
sans doute. Mais moi j'étais de l'autre coté : bonne élève.
Pire sanction jamais donnée dans ma scolarité, j'étais « l'intello ».

J'ai pourtant tout essayé, des erreurs volontaires en thèmes, des déclinaisons inversées en Allemand… mais trop systématiques mes « erreurs » se voyaient et récoltaient un avis amusé du professeur en question. Un haussement du ton, et puis on était quitte, je retombais par inadvertance et ennui dans la figure du « bon élève ». Je partageais donc les fonds de salles avec les cancres pour « faire autre chose » n'importe quoi mais autre chose. Seul point commun entre nous : tout mais par pitié être ailleurs, vite.

Quand Pennac parle sur un mode dramatique de ces pauvres petits, je trouve dommage qu'il oublie les autres (une petite mention en fin d'ouvrage mais j'y reviendrai). Tous ces autres que les profs abandonnent à leur ennuis et discutent de vouloir lire ou écrire ou designer ou n'importe quoi pour ne pas rester 8h assis a attendre que quelqu'un se décide à dire quelque chose de nouveau. Il parle de reprendre les bases de la grammaire en 3e. Oui sans doute qu'il le faut. sans doute… Pourtant l'élève en moi est déjà au bord des larmes de rage en voyant ces longues heures de rabâchage qui arrivent : l'éternel recommencement de ce que l‘on sait, merci mais moi ça me rendait cancre. alors du fond de la classe je relisais Huysmans, je parcourais sur mon téléphone les derniers articles du monde diplomatiques, et j'engloutissais Spinoza.

Au point qu'une professeure de Math de terminale prise d'une crise de colère absurde avait confisqué l'ouvrage, référé à ma mère mon « manque d'attention chronique »… en avais-je tenu compte ? « Hélas non ! » (mot de ma prof d'allemand surprise que je chahute plus que je n'écoute la millième révision de locatif).
La où je rejoins l'auteur c'est sur les professeurs qui sauvent des élèves. Pour moi c'est deux profs d'allemand et un prof De Latin qui un jour ont tendu une main. J'étais déjà au lycée et il était bien trop tard pour que je change d'avis et j'ai regardé cette main comme une marque d'amitié, et pas d'enseignement.

Une dernière petite phrase m'a convaincue que l'amour que j'avais éprouvé enfant pour cet auteur (surtout pour Kamo et cabo caboche) était surévalué : il appelle ses bons élèves des « élèves pépites ». Sauf que non. NON. Non je n'étais PAS une friandise, comme les cancres ne sont pas des déchets. Je ne me levais pas le matin pour faire plaisir à mes profs, j'étais là pour apprendre des choses, et je soufrais vraiment du vide sidéral des cours qui m'étais proposés.

Alors comme il le dit si bien les élèves sont des hirondelles, et moi j'étais l'hirondelles qui faisait des acrobaties. Au lieux de montrer du doigts cet excentrique qui fait des loopilooping et ramasser délicatement celles qui s'assomment, j'aurais adoré que de temps à autres l'un d'eux viennent jouer avec moi. Simple désir de reconnaissance ? oui.

autant le cancre veut être reconnu, et le sont généralement (suffit de voir le regard du prof sur le cancre qui s'exprime enfin) je l'ai espéré en vain pendant toute ma scolarité pré-bac (et post un peu aussi malheureusement).

Je ne suis pas un bon produit de l'école de la République, je la hais.

alors désolée mais je ne vous conseille pas ce livre. pas du tout.
A moins que vous cherchiez le réconfort d'un camarade de cancrerie.
Commenter  J’apprécie          91
N°304 – Juillet 2008

CHAGRIN D'ECOLEDaniel PENNAC - Editions Gallimard.

Quand une amie m'a confié ce livre en m'en recommandant la lecture, le titre m'a enthousiasmé. Enfin, me suis-je dit, quelqu'un qui va parler du déplaisir d'être en classe, qui va exprimer tout le désarroi de ces potaches qu'on inscrit, parce que c'est obligatoire, dans une école ou un collège où ils n'ont rien à faire et où ils s'ennuient à longueur d'années scolaires et qu'ils n'aspirent qu'à quitter! Et quand l'amie à ajouté qu'il y était question de la « cancrerie », je ne pouvais qu'être intéressé, parce que, moi-même des chagrins (au pluriel) d'école, j'en ai!

C'est donc avec un évident intérêt que j'ai ouvert le livre parce que, pendant de nombreuses années, j'ai été, moi aussi cet élève du fond de la classe qui collectionnait punitions et mauvaises notes et qui n'était capable de produire que de piètres bulletins de notes que ne rachetaient ni la gymnastique ni la musique. Enfin, me suis-je dit, quelqu'un qui ne va pas me faire rougir de mes authentiques quartiers de « cancritude ». C'est que j'en ai traîné pendant de si nombreuses années de ces pâtés sur mes cahiers d'écolier, de ces doigts éclaboussés d'encre, de ces annotations peu flatteuses et à l'encre rouge en marge de mes copies, de ces punitions pour un devoir mal fait...! Quelqu'un qui n'a pas honte de commencer ses phrases par «  Donc, j'étais un mauvais élève », quelqu'un qui ose donner dans quelque chose qui ressemble à la solidarité des cancres, qui me rappelle Prévert et ses élèves dissipés qui préféraient la fenêtre ouverte au tableau noir. Quelqu'un qui dissèque avec bonheur celui que des générations de professeurs ont sciemment délaissé, l'abandonnant à son ignorance à son absence d'avenir, dénonçant quand même ces petites avanies, ces vengeances, ces flagorneries, ces coupables compromissions aussi mais également sa solitude, sa honte secrète. Alors après des années des bahut largement agrémentées de colles, de renvois au point que le département est soudain trop petit, on se décourage et face à l'échec irrécupérable, à ce naufrage qu'on pense définitif on se met à songer à l'armée [engagez-vous qu'ils disaient!], à un meilleur établissement, on trouve des excuses et parmi elles l'inévitable complot des professeurs... et du désespoir des parents. Enfin quelqu'un qui ose parler d'autre chose que de la réussite sociale, financière, personnelle dont les médias se font si souvent l'écho, bref de ceux qui ont réussi et qui laissent complaisamment parler d'eux, de leurs diplômes, de leurs titres, de leurs décorations...

Je me suis vite aperçu que l'auteur, également professeur, parle aussi, longuement et parfois sans complaisance, de son vécu professionnel, des élèves qu'il a eus, de l'expérience qu'il a bien dû, lui aussi, répéter dans sa classe, quand, du pupitre du potache il est passé à l'estrade de l'enseignant. Et lui de connaître à son tour les affres des cours bâclés ou des paroles prononcées devant une assemblée d'élèves dont l'apathie n'a d'égal que leur intérêt pour la fuite du temps et dont l'aspiration va plutôt vers les distractions du week-end à venir que vers Voltaire ou Diderot!
Voilà qu'il se met à parler de la classe, de la technique, de la maîtrise de ses élèves, de l'ambiance délétère qu'on rencontre parfois dans les classes... Puis viennent les considérations sur l'école, les programmes qui évoluent, les temps qui changent, les grandes idées qui restent, l'échec et sa permanence, le niveau qui baisse et les bases qui manquent, la société qui change... Et voilà que le prof reprend le dessus sur l'écrivain et surtout sur l'ancien cancre, fait sa leçon de grammaire, décortique le texte et son vocabulaire, en profite pour glisser des aphorismes et des remises en cause sur le corps enseignant lui-même, parle de sa méthode personnelle pour amener les plus réticents à s'intéresser à l'école. Puis vient l'inévitable apprentissage « par coeur », ses mérites et ses faiblesses, débat depuis longtemps mené et jamais convainquant! le lecteur entend parler non plus du cancre que fut l'auteur, mais du professeur-écrivain qui a réussi et qui est parvenu à s'extraire de sa condition de cancre, grâce, dit-il, à la maturité et à quelques maîtres plus charismatiques ou pédagogues que les autres!

Franchement, il m'a semblé qu'on était loin du sujet, loin en tout cas de ce qui avait motivé mon appétit de lecture.

Commenter  J’apprécie          92
Tout est parti d'un malentendu, j'avais cru comprendre que ce livre évoquait l'enfance scolaire de son auteur et que l'espace de quelques pages je retrouverai l'odeur de ma salle de classe avec son tableau noir et ses craies ainsi que la bouteille d'encre dont le maître se servait pour remplir nos
encriers de porcelaine. Alors il y a un peu de cela dans le nouveau roman de Daniel Pennac, mais c'est surtout une sorte d'essai sur le cancre et l'institution scolaire, avec en fil rouge son idée optimiste d'ancien enseignant, qu'il peut toujours être sauvé si les professeurs mettent de l'amour dans leur métier. « La sagesse pédagogique devrait nous représenter le cancre comme l'élève le plus normal qui soit : celui qui justifie pleinement la fonction de professeur puisque nous avons tout à lui apprendre, à commencer par la nécessité d'apprendre ! » Un peu moralisateur, exagéré quand il prétend être reconnu dans la rue par ses anciens élèves devenus adultes – c'est une figure de style pour étayer son propos bien sûr - un peu nostalgique d'une époque qui n'est plus - on se doute que la manière d'enseigner d'hier n'a plus sa place aujourd'hui - même si les fondamentaux ne devraient jamais être oubliés. Ce livre vient d'obtenir le Prix Renaudot, un honneur un peu flatteur à mon avis, même si le livre n'est pas désagréable à lire, dû aux magouilles du monde de l'édition pour se partager le magot entre éditeurs, d'après ce qui se dit dans la presse.
Commenter  J’apprécie          80
Voilà une lecture parfaite pour la rentrée ! Chagrin d'école est un mix entre le témoignage d'un cancre et la vision d'un professeur. Mais derrière ces 2 narrateurs se cachent la même personne Daniel Pennac, le cancre devenu professeur.

Je sors plutôt mitigée de cette lecture. Bien que le propos soit fort intéressant, ce mélange de genre entre essai et témoignage m'a perturbée. Je trouve également que le livre manque de structure. L'auteur laisse pérégriner ses pensées pendant presque 300 pages sans réelle organisation. L'auteur est également un peu naïf en ce qui concerne l'éducation. En l'écoutant, j'avais presque l'impression que les mots pouvaient tout résoudre, ce qui n'est effectivement pas le cas.

On m'avait beaucoup vanté le style de Daniel Pennac et j'avoue ne pas vraiment y être sensible. Ce n'est pas mal écrit, loin de là, je trouve simplement que sa plume n'a pas de charme particulier.

Bref, malgré que mon avis soit en demi en teinte, je ne regrette pas cette lecture qui m'a tout de même permise de rentrer dans la peau d'un cancre et de la souffrance qui peut en découler. Quand on parle des cancres, c'est souvent pour citer leurs perles ou pour se moquer mais il ne faut pas oublier que derrière cela, il y a un enfant en souffrance qui a besoin d'aide.
Lien : http://iluze.eu/daniel-penna..
Commenter  J’apprécie          61
Entre essai et roman autobiographique, Chagrin d'école nous fait découvrir l'enfance du Pennac mauvais élève, les cours du Pennac professeur de français et la vision qu'il porte sur les cancres qu'il a fréquentés et plus généralement sur ce qu'on appelle de nos jours, non sans un certain mépris, "la jeunesse d'aujourd'hui".
Les histoires de cancres ont toujours fait sourire, et ce livre ne fait pas exception. Mais au bout de quelques dizaines de pages, ça devient lassant. Manifestement Daniel Pennac a fait du remplissage, et l'intérêt baisse au fur et à mesure de la lecture. On retrouve ensuite des remarques pertinentes sur la manière d'enseigner, même si certaines auront du mal à convaincre…
On peut toujours commencer le livre, et l'abandonner au milieu, sans vraiment perdre grand chose.
Commenter  J’apprécie          61
Le thème : Daniel Pennac, ancien cancre devenu professeur de lettres puis écrivain met tout ça en perspective...

Mon avis : le livre est particulièrement bien écrit, même si on n'y retrouve pas la pétillance habituelle à Pennac. le sujet est intéressant, voire très intéressant. Alors pourquoi je n'accroche pas et ne le termine pas alors que je suis dedans depuis un mois (un mois !!!) ? Eh bien je ne sais pas trop ! Bon, déjà, le sujet, pour être intéressant, ne me passionne pas non plus. Ensuite, et surtout, je crois que je suis un brin agacée par le manque de "creusage" et de remise en cause (du système, de l'entourage, de lui-même), un petit côté déification et adoration aveugle de l'Education Nationale qui me rase. Il critique l'enfant qu'il était, il relativise l'importance de l'adulte professeur qu'il est, il prend l'école telle que pratiquée comme un fait posé sans même, semble-t-il, se poser la question d'une autre école, d'une autre relation à l'école, etc., il voit la réussite scolaire comme la clé de l'épanouissement global, donne une importance centrale et essentielle à la réussite académique et scolaire, et de fait place manifestement l'élève avant l'humain (même s'il semble donner une grande place à l'humain, ne nous y trompons pas : c'est au service de l'élève). Moi qui ait lâché l'école pour manque d'humanité, réduction de l'existence entière à l'élève et pratique de l'humiliation comme une méthode pédagogique, alors que j'étais une excellente élève sans effort, je sais à quel point cette vision idéalisée est fausse.
En bref : rien que du bien ordinaire là-dedans au final, consensuel, un peu creux, typiquement "prof EN se voulant humaniste"... décevant. Stop page 164 sur 305.
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (9085) Voir plus




{* *}