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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pierre a 17 ans. Il a décidé de tenir un journal et de courir. Tenir un journal jusqu'au jour de sa mort programmée, courir pour transformer son corps trop gros.
Pierre a un frère jumeau, Eric, mort il y a sept ans dans un accident de voiture lors d'une sortie familiale. Il était monté dans la voiture de son oncle, tandis que Pierre était resté dans celle de ses parents. Dernier clin d'oeil, dernière plaisanterie de jumeaux, ils s'étaient fait passer l'un pour l'autre pour semer la confusion.
Confusion, c'est bien le mot qui résume Pierre au moment où le livre commence. Etat plutôt habituel de l'adolescence, mais pour lui surmultipliée, quand ses interrogations identitaires englobent le fantôme de son jumeau.
J'ai énormément apprécié ce livre. Il se trouve au rayon jeunesse de ma bibliothèque de quartier, s'adresse « officiellement » à des lecteurs de collège, mais je le conseille à tout lecteur, quel que soit son âge.
Sur la forme, Anne Percin a réussi à donner un langage adolescent à Pierre sans tomber dans le racolage d'une langue « jeune » : le vocabulaire est riche sans jamais sonner faux, la syntaxe soignée sans être ampoulée. le journal de Pierre est littéraire sans dénoter de la part d'un adolescent qui n'est pas surdoué, même si objectivement une telle qualité littéraire est rare, que ce soit chez un adolescent ou un adulte. La grande force du roman est d'être une chose très écrite dont la lecture nous semble aussi naturelle qu'un dialogue avec Pierre. Chapeau !
Sur le fond, « Point de côté » est très souvent poignant, sans jamais tomber dans le mélo. Les émotions sont exacerbées mais contenues dans une certaine retenue, à l'image de la froideur apparente d'un adolescent qui programme son suicide, et que cette décision tranquillise puisqu'elle signifie la certitude qu'un jour ses souffrances cesseront. Seule petite réserve, mais minime, il me semble que dans la troisième partie Anne Percin a un peu trop appuyé son propos, sans doute par volonté pédagogique. Mais cela n'entache en rien la qualité de cet excellent roman.
Pierre est à l'heure des choix : vivre ou mourir, filles ou garçons, quelle sera sa place et l'acceptera-t-il ? Au travers de rencontres (dont la philosophie et la musique), de confrontations, de combats, y compris avec lui-même, se dessine l'homme futur qu'il pourrait devenir s'il y consent.
J'ai lu ce roman très rapidement, tant Pierre est attachant, et je l'ai refermée profondément émue.
A lire quel que soit son âge.

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Pierre Mouron a dix-sept ans, il habite avec ses parents dans un pavillon d'un quartier de Strasbourg, Port du Rhin. Après la mort de son frère jumeau, Éric, il y a sept ans, il est parti en pensionnat où il a rencontré Fabio puis il a été au collège où il a été harcelé notamment par Xavier Pereira ; celui-ci est en fait obsédé par Pierre, il l'embrasse de force puis l'humilie, l'emmène dans les douches des vestiaires pour le voir nu après une course à pied. Pierre devient ami avec Myriam qui lui change un peu les idées ; il apprend qu'il affole les filles de son lycée et que Jenny notamment est amoureuse de lui. Il continue cependant à ruminer son chagrin, commet une tentative de suicide et s'enfonce dans l'anorexie. Il retourne au conservatoire pour apprendre le violon, l'instrument de son frère mort. Il y rencontre Raphaël Malher, un incroyable pianiste.


Anne Percin a grandi à Strasbourg où elle a suivi des études de lettres, elle a consacré son mémoire de maîtrise au mouvement Dada. Elle a enseigné en région parisienne. Elle vit et travaille aujourd'hui en Bourgogne. Elle a publié Point de côté chez Thierry Magnier en 2006, Servais des collines chez Oskar Jeunesse en 2007, Né sur X chez Thierry Magnier, L' ge d'ange à L'École des Loisirs en 2008, N'importe où hors de ce monde chez Oskar Jeunesse. Elle publie ensuite exclusivement au Rouergue, Bonheur Fantôme en 2009, À quoi servent les clowns ? en 2010, le Premier Été en 2011, Western girl en 2013, Les Singuliers en 2014, Ma mère, le crabe et moi en 2015, Sous la vague en 2016. Elle est notamment connue pour sa série de roman d'apprentissage hilarant au Rouergue, Comment (bien) rater ses vacances en 2010 suivi de Comment (bien) gérer sa love Story en 2011 suivi de Comment devenir une rock star (ou pas) en 2012 et Comment maximiser (enfin) ses vacances en 2017. Elle tient par ailleurs un blog le Mat qu'elle n'a pas mis à jour depuis 2016. - http://annepercin.blogspot.com/ -


Cette nouvelle édition du premier roman d'Anne Percin permet de relire un texte très personnel de l'autrice et de mieux comprendre son extraordinaire compréhension de la sensibilité de ses héros adolescents. Elle se base dans ce roman sur un journal intime fictif qu'elle écrivait quand elle était elle-même adolescente et qui lui permettait d'exprimer ses préoccupations. Il s'agit de donner à lire les sentiments d'un jeune héros après le traumatisme de la mort de son frère jumeau et la lente compréhension de son identité sexuelle. Nous plongeons dans le désarroi, les doutes du héros, dans sa dépression, ses symptômes anxieux jusqu'à sa tentative de suicide. Il y a l'abandon des parents centrés sur leur propre deuil, le harcèlement au lycée notamment par un garçon qui exprime par la violence son homophobie intériorisée, le questionnement du héros sur son identité sexuelle et les premières expériences sexuelles imposées par les normes sociales. Il y a enfin cet amour pour un jeune pianiste qui va permettre au héros de voir un peu de lumière au bout du tunnel. Anne Percin aime les mots, les phrases sont ciselées, elles invitent à la lecture, la relecture, à une lente et douce appropriation. Un texte superbe.


Coup de coeur.
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Quand j'ai su qu'une histoire qui parlait de l'adolescence de mon héro préféré existait, je me suis jetée dessus. C'est comme ça. Certains bouquins vous habitent tellement que vous devenez dingue en découvrant qu'on peut se replonger dans leur univers !

Dans "Point de côté", Anne Percin évoque l'adolescence de Pierre, qu'on retrouvera en tant qu'adulte dans "Bonheur Fantôme". "Point de côté" est le début mais c'est aussi une question de fin. La fin de la vie pour Pierre, ce gamin de presque dix huit ans qui a décidé de mourir, incapable de trouver sa place, incapable de se remettre de la mort de son jumeau, incapable de supporter la tristesse de sa mère ou les changements qui s'opèrent chez ses amis. Alors il décide de courir, Pierre. Et d'arrêter de manger. Jusqu'à la mort. Parce qu'il ne se sent plus à sa place.

C'est une histoire qui peut sembler dramatique, mais c'est bien plus que ça. Tout simplement parce que l'auteur a beaucoup de talent pour exprimer le mal-être adolescent sans en faire des tonnes, sans créer de pathos ou provoquer de larmes inutiles. le récit se dévore grâce à la voix si particulière de Pierre, sa légèreté, son humour. Rien n'alourdit le récit et les pensées du jeune garçon sont à la fois touchantes et terriblement réalistes. Je me suis souvent sentie émue par ses questions sans réponse, par son chagrin, par le fantôme d'Eric. J'ai aimé le voir se tourner vers le cinéma, la littérature, tomber amoureux de la musique et s'épanouir grâce à l'écriture de son journal. J'ai même aimé Xavier qui est pourtant tout sauf sympathique ! On découvre les prémices de la relation de Pierre avec R et j'ai adoré leur rencontre. C'est chouette de le voir s'éveiller aux sentiments, s'interroger, se sentir attiré par un homme et se retrouver déstabilisé en retrouvant l'envie de vivre au travers de leur amitié naissante.

"Point de côté", c'est l'avant. L'avant Pierre et Raphaël. Avant qu'il se passe quoi que ce soit entre eux. "Bonheur fantôme" est l'après relation, une fois que tout est joué, quand tout doit être reconstruit. Entre les deux, rien n'est raconté. Tout est suggéré. On doit deviner, imaginer. J'adore ce parti pris. Si vous aimez les histoires d'amour et les beaux personnages humains, lisez ces deux livres. Vous ne le regretterez pas.
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J'avais super hâte de lire ce livre, et en même temps j'ai repoussé le plus longtemps possible ma lecture (oui plus j'ai envie de le lire, moins j'ai envie de le lire, c'est très bizarre). Mais finalement je l'ai lu et impossible de décrocher jusqu'à la fin. Il est court (même trop court, franchement j'en voulais plus, je voulais vraiment pas que ça s'arrête) et même s'il avait été long je crois que je l'aurais pas refermé tant que je ne l'avais pas finis. Je me suis immédiatement attaché à Pierre, à sa façon d'écrire son journal, de raconter son histoire. Il était hyper attachant ce garçon et il me rendait toute triste. Je trouve qu'on peut voir vraiment un côté de l'adolescence super difficile, et le pire c'est cette manière de voir que souvent les gens autour ont du mal à se rendre compte que quelque chose cloche. Pierre a perdu son jumeau Eric, et vraiment je ressentais son vide, son manque, il était super touchant mais on n'a pas du tout envie qu'il réussisse à mourir comme il le veut. On espère juste qu'il va réussir à combler, à trouver ce qu'il lui manque. Honnêtement c'était très facile pour moi de me mettre à sa place, parce que même si je n'ai jamais perdu de jumelle (enfin quoi que…) et bien la plupart des choses qu'il ressentait je me souviens les avoir ressentis à l'adolescence, cet envie d'être aimé, cette impression que personne ne voit rien, et surtout l'humiliation des autres… Bref, donc Pierre est génial, et puis j'ai ADORE sa relation avec Raphaël (je suis faible, si faible), c'était franchement adorable. Mais j'ai bien aimé aussi Geneviève (surtout sa façon d'adorer les livres et de se perdre dans un magasin de livres d'occasions, j'ai l'impression de me voir moi) et franchement à la fin je l'ai trouvé encore plus chouette comme fille. J'ai par contre été franchement énervé par Xavier, j'avais envie de le gifler (argh), même si dans un certains sens on peut peut-être comprendre son comportement avec du recul, j'avais vraiment envie de lui mettre un coup de pied dans le genou. Et j'ai adooooorééé la réaction de Pierre à un moment mouahaha ! Car Pierre évolue, tout doucement, j'ai eu l'impression d'assister à une sorte de réveil, c'était trop beau. Sans parler de l'écriture, poétique, j'étais à fond. Bref c'était un livre génial, et les seuls reproches que j'ai à en faire c'est : Que ça fume beaucoup trop, j'étais tellement à fond dedans que j'avais l'impression d'avoir la fumée dans la bouche (et je déteste cette impression), mais bon. Et deuxièmement : c'est beaucoup trop court (oui je l'ai déjà dit), j'avais vraiment pas envie de quitter Pierre, je voulais en apprendre plus sur sa vie, sur ce qui allait se passer et tout. Ça m'a foutu un coup d'arrive à la dernière page, surtout que j'étais en train de chouiner tellement je trouvais ça beau, et PAF, Fin, faut le laisser. Et il me manque déjà…
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J'ai lu tous les romans d'Anne Percin. Tous des coups de coeur. J'ai découvert la plume de cette autrice avec ce titre il y a bien longtemps et quand j'ai vu la réédition, j'ai immédiatement eu envie de me replonger dans l'histoire de Pierre. Agé de 17 ans, en perte de repères depuis le décès brutal de son frère jumeau, sept ans plus tôt dans un accident de la circulation, Pierre se sent au plus mal. Il veut courir pour fondre et disparaître, mais une rencontre inattendue va changer la donne. le texte est empreint d'une grande sensibilité et d'espoir, de philosophie et de musique. On comprend la douleur insondable du deuil, mais le portrait de Pierre est brossé avec justesse et sincérité. C'est savamment écrit, sans pathos et très éclairant. On ressort de cette lecture avec juste ce qu'il faut d'émotion. Pierre est également le protagoniste de Bonheur Fantôme dans lequel on le retrouve adulte. Je vous conseille vivement la lecture de ces deux très beaux titres, à lire ou à redécouvrir, sans distinguer la littérature ados de la littérature adulte car la qualité littéraire est là et s'adresse à tous.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Pierre a un projet d'avenir : mourir à 20 ans, pour rejoindre son frère jumeau victime d'un accident quand il avait 10 ans. Car depuis ce drame, Pierre survit plus qu'il ne vit. Isolé, moqué et mal dans sa peau, il est sur pilote automatique et attend son heure.
Malgré tout, il reste un ado avec un corps et un coeur qui vibrent. Il aimerait aimer, il aimerait qu'on l'aime. Il aimerait qu'on le touche. Mais il est trop mal. Il a trop mal.
Seule chose qui lui vide la tête : la course. Alors Pierre enfile ses baskets, avale les kilomètres, dans l'espoir peut-être aussi, que son coeur lâche…
Ou qu'il trouve de quoi battre encore.

Difficile de faire un résumé plus gai de ce titre qui, comme je le disais plus haut, est très noir. Sous forme de journal intime, le discours de Pierre est assez glaçant. le jeune homme est triste, il est vide, il n'a envie de rien et les premiers chapitres sont assez difficiles.
Et puis, son quotidien change un peu, avec la course. Cette pratique intensive va modifier son corps et le regard que les autres portent sur lui.
Ici, Anne Percin dresse le portrait sans concession d'un adolescent en souffrance extrême, figé dans un drame qu'il n'arrive pas à surmonter. Elle n'a pas peur de plonger au coeur de l'intime, de dire le pire, celui que l'on ressent quand on est au plus mal. Et ça sonne très juste.

Et si cela semble aussi réel, c'est aussi que ce texte, le premier de l'autrice je le rappelle, a été écrit - en partie, il y a aussi de la fiction- à partir du vécu d'Anne Percin. La postface en dit plus sur la genèse de ce livre et l'on saisit mieux encore la justesse des propos, derrière la noirceur.

Et puis il y a quand même un peu de lumière dans ce texte. Elle se faufile, comme toujours. Il faut savoir la voir. Pierre va trouver un autre moyen de s'exprimer, de s'apaiser.

Rien n'est facile dans ce texte. Anne Percin a pris le parti de décrire la vie telle qu'elle est parfois, dure et sans pitié. Mais elle offre aussi une part belle à la possibilité de se relever, même quand on croit que le bonheur est hors de portée.

Un texte percutant que je vous conseille grandement. 

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Pierre est malheureux. Il ne parvient pas à rebondir. Il sait une seule chose : il veut mourir, bientôt, pas tout de suite, mais c'est prévu.

Il n'avait pas pris en considération son destin capricieux mais ça, ça arrive bien après, alors je l'évoque mais je n'y reviendrai pas.

Pierre prépare son corps à la mort, il le maltraite. de gros, il devient maigre. Anorexique. Expression de tous les malheurs qui l'habitent. Il court et s'essouffle, cherchant un sens à la vie.

Il n'a pas d'amis, pas de vrais, il vit parce qu'il le faut mais s'interroge et cherche à comprendre cette existence qu'il mène, amputée de sa moitié. le deuil est difficile, pas vraiment fait. Difficile d'en juger sans avoir vécu un drame pareil. (Ma vie sans mon grand frère ? Inimaginable. Et ce n'est pas mon jumeau, ce ne sont pas des liens forts, tressés par une naissance et une enfance commune.) Alors, oui, Pierre va mal, Éric est mort, Pierre voudrait être seulement Pierre mais il se regarde et voit Éric.

Ce court roman est sombre et lumineux, riche en réflexions sans jamais en faire trop, de mon point de vue. Il incarne parfaitement les tourments de l'adolescence même si, cela ne s'accompagne pas de la mort d'un être cher pour tout le monde. Il est sans espoir et pourtant on sent cette attente de quelque chose qui pourrait tout changer : accélérer la mort ou la retarder. Pierre est un spectateur à défaut d'être un acteur mais un spectateur qui a la classe et la mélancolie qui sied à un garçon de dix-sept ans en crise existentielle.
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Encore une très belle histoire d'Anne Percin qui sait manier la plume avec dextérité. Un livre qui fait monter les larmes aux yeux et nous donne plus que tout, envie de vivre et d'aimer. Un sujet important traité comme il se doit, une perle.
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Il s'appelle Pierre et il a 17 ans. Sept ans auparavant, son jumeau est décédé. Il ne s'en est pas remis. Il a décidé de mourir. A petit feu et lentement.

J'ai lu ce livre il y a plusieurs jours et j'ai attendu d'écrire mon billet. le temps de canaliser, d'endiguer mes émotions qui étaient trop fortes. La semaine dernière, je vous parlais de Bonheur fantôme où le narrateur était Pierre. C'est ce même Pierre que l'on retrouve dans ce livre mais à l'adolescence.

A travers un journal écrit sur 11 mois, Pierre se livre. Et c'est un ado de 17 ans qui parle avec beaucoup de sensibilité, d'humour, d'ironie et de lucidité. A l'âge de 10 ans, son frère jumeau est mort dans un accident de voiture. Pierre n'arrive plus à vivre avec cette absence trop lourde à porter. Sa mère se shoote aux anxiolytiques pour tenir le coup et son père essaie de faire bonne mine. Et, le déclic vient avant son entrée en terminale :
"Par cette chaleur c'est suicidaire de courir. Alors j'ai commencé à courir. C'est facile quand on a de la volonté. Ça ne demande aucun matériel, aucun conseil, aucun partenaire. Deux mois plus tard, j'avais perdu cinq kilos. Maman a cru que j'avais fait ça pour perdre du poids. Elle n'a pas tort, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que je compte perdre tout mon poids. "
Vous l'aurez compris, Pierre se met à courir et son corps devient un "instrument" pour mourir. Il y est question aussi d'amour, de cet amour qui donne envie de revivre, de renaître. le ton de Pierre, son humour, son écriture nerveuse et vive, son regard sont si justes que ce livre est tout simplement superbe.

Il s'agit d'un gros coup de coeur qui m'a beaucoup, beaucoup touchée ! Un moment d'apnée totale d'où je suis sortie complètement bouleversée...

Lisez-le avant ou après "Bonheur fantôme", peu importe, mais lisez-le…

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Difficile de parler de ce roman dont on ne peut sortir que bouleversé. Je l'ai lu très vite, quasi en apnée. Et je l'ai adoré. Pourtant, il est terrible. Mais juste. Voilà, c'est ça : il sonne juste. Mais il sonne.
"Par cette chaleur c'est suicidaire de courir. Alors j'ai commencé à courir. C'est facile quand on a de la volonté. Ça ne demande aucun matériel, aucun conseil, aucun partenaire. Deux mois plus tard, j'avais perdu cinq kilos. Maman a cru que j'avais fait ça pour perdre du poids. Elle n'a pas tort, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que je compte perdre tout mon poids. "
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