Le tableau du Maître flamand

La lecture de ce roman me laisse une impression mitigée. Je suis à la fois impressionnée par le talent de l'auteur qui a su mêler l'histoire du tableau à une enquête policière et déçue par la fin et la pauvreté des personnages auxquels on n'arrive pas à s'attacher. Les cigarettes à répétition, les "princesse" en veux-tu en voilà, l'absence d'émotion face à la mort... Tout cela m'a dérangée voire énervée.
En revanche, j'aii bien aimé les moments liés à la partie d'échecs, les moments où Munoz réfléchit sur une partie débutée quelques siècles auparavant. J'ai bien aimé également tout le côté histoire de l'art mais il est parfois poussé à l'extrême comme si l'auteur cherchait à étaler son savoir et non à servir son histoire.
Bref, ce livre n'est pas un coup de coeur.

Toujours dans ma découverte des peintres flamands j'ai plongé dans le tableau de Pieter van Huys,au demeurant né de l'imaginaire de Arturo Perez-Reverte! Détour pas vraiment édifiant quant à un enrichissement sur l'art flamand mais que je ne regrette pas pour l'intrigue du roman.J'imagine qu'un joueur d'echec doit savourer encore plus le déroulement logique de ce mystère mais sans être une adepte de l'échiquier j'ai eu du mal à quitter ma lecture avant de connaître le fin mot de l'histoire.Celui ci m'a d'ailleurs contrarié tout en m'interessant fortement!! une surprise à laquelle je ne m'attendais pas.

un polar au rythme efficace
et une intrigue intéressante.👍

J'ai acheté l'édition poche il y a bien longtemps, attirée par la couverture : le fameux tableau de la partie d'échecs dont il est question dans le roman. Je ne connais pas grand chose aux échecs (le minimum pour comprendre le déplacement des pièces sur l'échiquier) mais j'adore la peinture et la curiosité m'a poussée à l'ouvrir. Comment un policier peut-il utiliser ces deux "ingrédients" ? Les personnages vont peu à peu se substituer aux pièces de l'échiquier et nous assistons à un habile jeu de miroirs. Le livre offre également plusieurs niveaux de lecture. Le résultat m'a beaucoup plu.

Excellent roman policier centré sur une oeuvre d'art et les échecs. Cela me fait plaisir de lire un aussi bon polar, cela faisait longtemps. Intrigues, personnages, descriptions tout y est. Les mystères d'il y a cinq siècles se mêlent à ceux du présent et tandis que les cadavres tombent, on s'interroge sur qui mène la parti.


Le livre est bien écrit et dès les premières pages, avant le moindre meurtre, nous sommes pris par l'histoire. Impossible de reposer le livre sans connaître le dénouement! Arturo Perez-Reverte nous met échec et mat pour notre plus grand plaisir.

Si vous êtes intéressés par l'histoire, l'histoire de l'art et les échecs, ce roman est fait pour vous.
Très vite, le lecteur est lui-même pris dans cette toile et s'amusera à étudier les prochains coups joués par l'auteur.
Un bon roman psychologique. En revanche dommage que l'histoire manque un peu d'action.

Amateur d'échecs (au pluriel, s'il vous plait, les critiques) et de peinture de la Renaissance, je partais avec un a priori positif quant à l'histoire. Si les rebondissements ne me surprenaient pas (comme souvent, lorsque le fil est cohérent et maitrisé), je devais reconnaitre que Reverte parvenait à éviter les invraisemblances en conservant à ses personnages des caractéristiques crédibles. Seul bémol: les trois personnages féminins ne sont pas à leur avantage. Par contre, il faut reconnaitre que les différents personnages masculins sont à la fois originaux et bien campés.

Le thème de la peinture flamande était habilement utilisé et, me prêtant au jeu, je parvenais à visualiser le tableau du peintre imaginé par l'auteur. Malheureusement, dès la moitié du livre, le tableau cesse d'être important. Dommage, même si, dans la trame, cela était cohérent.

Plus grave, en dépit du personnage de Munoz, excellent, la partie d'échecs évoquée ici était trop facile, trop évidente pour un bon joueur. Personnellement, je ne vaux guère que 1600 points Elo (ce qui est assez médiocre, les bons joueurs le reconnaitront) et je parvenais à résoudre les énigmes tissées par la partie au fur et à mesure de la lecture, bien plus vite en temps réel que Munoz. Gênant... mais c'est un problème récurrent dans les livres et films consacrés aux échecs ou les évoquant: il faut rester accessible.

Dommage aussi que les déductions brillantes de Munoz soient un petit peu tirées par les cheveux: à partir des seuls coups viables dans une partie, on ne peut guère déterminer le caractère d'un joueur -ou alors tous ceux qui auraient pu résoudre le problème auraient le même caractère. Sans compter que certains coups meilleurs ne sont parfois pas évoqués. Enfin, deux petites erreurs de traduction rendent la partie moins lisible.

Heureusement, Arturo Perez-Reverte ne cède pas à une fin facile et sanglante sans intérêt: le livre reste cérébral d'un bout à l'autre. Si vous aimez les romans plus psychologiques que d'aventure, vous serez servis.

Julia est une jeune restauratrice d'oeuvres d'art qui opère pour les musées et salles des ventes. Elle a un jour la chance d'avoir entre les mains un tableau de Peter van huys, un peintre hollandais, intitulé La partie d'échec'', datant de 1471. le travail commence de façon classique, jusqu'à ce que le verdict de la radiographie du tableau tombe : une inscription en latin est cachée sous la peinture, dans le coin inférieur gauche du tableau ‘'Qui a tué le chevalier'' ?
Alors Julia mène l'enquête. Et nous voyons le tableau prendre vie sous nos yeux. Les personnages représentés ne sont plus une peinture, mais un seigneur, sa femme, et un chevalier, dans un intérieur et un contexte bien particulier J'ai retrouvé le contenu de certains de mes cours d'histoire d'il y a …très longtemps maintenant. La partie d'échec s'anime, les pions se déplacent, la partie se poursuit. Avec brio, l'auteur nous plonge dans le Quatrocento, nous apporte des précisions techniques sur la restauration de la peinture, explique de façon pointue la technique de la partie d'échec. Je ne connais strictement rien aux échecs, et pourtant je ne me suis pas ennuyée car c'était des passages stratégiques pour comprendre le fonctionnement de l'enquête. Arturo Perez-Reverte mêle passé et présent pendant plus de trois pages sans qu'on perde le fil un seul instant.
Bref, un très bon moment. J'en lirais d'autres de cet auteur.

L'auteur signe ici un excellent thriller avec en fil rouge une partie d'échec meurtrière débutée il y a 5 siècles.

Aucun mal à entrer dans l'histoire et on ne décroche pas une seule seconde de ce roman.

Je recommande sans aucune hésitation pour les amateurs du genre.

Par hasard j'ai lu ce livre en anglais, il y a quelque temps déjà. Même si on ne comprend rien aux échecs, on est intrigué et on veut savoir. Un joli mélange du passé et du présent, j'avais du mal à lâcher cette histoire.