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sur 1845 notes
Distribution des rôles :

Julia : jeune et très belle historienne de l'art, spécialisée dans la restauration de tableaux. Elle a pour ainsi dire été élevée par César dont elle est l'enfant chérie. Il lui a pratiquement tout appris. Elle passe sa vie à fumer même lorsqu'elle restaure des pièces inestimables en usant de produits très inflammables…

César : vieil homo, antiquaire de son état, il a une culture phénoménale et une éducation qui lui confère une classe exceptionnelle. Il préfère user d'un fume-cigarettes pour assouvir sa passion du tabac.

Alvaro : éminent professeur d'histoire de l'art. Il a eu une liaison très intime avec Julia, avant de finalement choisir de rompre pour poursuivre sa vie avec son épouse. La pipe, c'est son dada.

Muños : fabuleux joueur d'échecs qui ne cherche jamais à gagner une partie. Cela ne l'intéresse pas. Seul son déroulement l'intéresse. Ne semble pas fumer avant d'entrer en contact avec Julia.

Menchu : une cougar pleine de charme, séductrice qui adore les hommes forts, un peu voyous, qui ne sont pas spécialement des intellectuels. Elle tient une galerie d'art et vise surtout à se faire un maximum de fric. Coke et alcool lui sont indispensables. Elle fume aussi, cela va de soi. Elle pourrait même jurer que ce n'est pas le tabac qui tue…

Inspecteur principal Feijoo : policier pas forcément très net chargé de l'enquête qui vise à savoir si * a été assassiné ou est mort accidentellement. Il n'est pas très sympa, d'ailleurs, je pense que l'histoire ne précise pas s'il fume.

* J'utilise se signe pour ne pas dévoiler aux lecteurs /trices intéressés l'identité de la personne décédée…

Le tableau qui est au centre de ce récit représente une partie d'échecs entre Roger d'Arras et Fernand Altenhoffen, duc d'Ostenbourg, sous le regard de Béatrice de Bourgogne, épouse de Fernand, et possible amante de Roger.

Concernant l'intrigue du tableau, Julia, notre jeune et belle héroïne, en fait une excellente synthèse :
« Tableau daté de 1471. Partie d'échecs. Mystère. Que s'est-il vraiment passé entre Fernand Altenhoffen, Béatrice de Bourgogne et Roger d'Arras ? Qui a ordonné la mort du chevalier ? Qu'est-ce que les échecs ont à voir avec tout cela ? Pourquoi van Huys a-t-il peint ce tableau ? Pourquoi après avoir peint le ‘Quis necavit equitem' van Huys l'a-t-il effacé ? A-t-il eu peur qu'on ne le tue lui aussi ? »

Persuadée que la partie d'échecs représentée dans le tableau permet de savoir qui a fait assassiner le chevalier d'Arras si on arrive à la décoder, Julia s'en ouvre à César qui s'adressera à Muños, joueur exceptionnel…


Critique :

Je suis prêt à me faire maudire pour cent mille générations (au moins) par les personnes qui ont adoré cet ouvrage, mais je me dois d'être fidèle à ce qu'il m'a inspiré. Au bâillomètre (instrument de mesure que je viens d'inventer et qui mesure le nombre de bâillements à la minute), ce bouquin l'emporte largement sur les cent derniers que j'ai lus… Pourquoi me demanderez-vous, animés d'une juste curiosité ou mus par une sourde colère ?

Que de longues et fastidieuses descriptions qui n'apportent rien à l'intrigue ! Il y a là de quoi regretter le style d'un Philippe Lemaitre ou d'un Hervé le Corre. J'ai eu davantage l'impression de lire un auteur du XIXe siècle qu'un écrivain de la fin du XXe. Ces descriptions dans le détail des mouvements des pièces sur l'échiquier sont probablement de nature à combler les amateurs d'échecs, mais quelle barbe pour les autres ! Les descriptions alambiquées des tapis, des toiles, et de tous les objets sont dignes d'un catalogue de ventes aux enchères, mais bon Dieu que cela alourdit la lecture.
Qui plus est, l'auteur a dû être sponsorisé par l'industrie du tabac : les personnages passent leur temps à fumer, avec ou sans fume-cigarettes ! La seule exception c'est Muños qui ne fume que deux fois.
A lire toutes ces descriptions, on se dit qu'un scénariste de film n'aurait guère beaucoup de travail à faire pour fixer l'environnement des différentes scènes, tout est déjà là.

La fin est intéressante, mais fallait-il autant de blabla ? Je ne crois pas… PAN ! … Et voilà ! Je suis mort ! Jamais je n'aurais dû critiquer cet ouvrage ! Et des suspects, il y en a parmi les Babeloniens et les Babelioniennes qui admirent l'oeuvre d'Arturo Pérez-Reverte
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Une inscription apparaît lors de la restauration d'un tableau du Quattrocento et, comme la question, la réponse est peut-être également dissimulée dans l'oeuvre où figurent deux joueurs d'échecs.
Une passionnante intrigue cueille le lecteur qui ne lâche pas le roman avant d'en avoir lu la dernière ligne... Je l'ai découvert il y a bien longtemps, mais je le conseille encore à tout amateur de bon thriller (pas autant que le Huit de Katherine Neuville, mais on est tout de même en présence d'un bon roman autour d'un jeu d'échecs). Ce thriller est assez atypique, complexe, l'univers est riche, l'intrigue policière aussi, voici une partie d'échecs que les protagonistes vont devoir rejouer à travers le temps...
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Entre histoire et polar ...
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Bon livre qui tient en haleine presque juste qu'au bout, une légère déception au moment de l'épilogue. J'ai apprécié l'écriture vive et l'enchainement des situations liées à la place des pièces sur l'échiquier. Munoz, le joueur d'échecs, timide dans la vie courante puis "habité" alors qu'il réfléchit aux coups avant / arrière du jeu peint sur le tableau, est pour ma part le personnage principal, avec le tableau bien sur. Un enfant maltraité au sein de son école car un peu différent, incompris devient un adulte "transparent" , ordinaire alors qu'il a de grandes capacité logiques. Ce thème revient en filigrane à la fin du roman quand Caesar évoque son dernier jeu d'échecs officiel alors qu'il était enfant et est humilié. Au delà de ce policier, thriller psychologique, on peut toucher du doigt l'importance de la prise en compte (ou non) des souffrances petites ou importantes de l'enfant. Ce livre donne l'envie de se plonger et mieux connaitre les peintures flamandes.
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Julia est une jeune restauratrice qui se voit confier par son amie Menchu la restauration d'un tableau du XVe siècle : La partie d'échecs de Peter van Huys (tableau fictif, le nom du peintre étant inspiré de Pieter Huys, peintre flamand de la Renaissance) en vu de le vendre. L'analysant aux rayons X, elle découvre que le peintre a caché une curieuse inscription en latin Quis necavit equitem : une énigme qui pourrait bien faire monter la valeur de ce tableau sur le marché de l'art.

Elle demande alors à son ancien professeur et amant, Alvarò, de lui faire un historique du tableau et de ses personnages. Ils découvrent ensemble que le peintre a représenté le Duc Fernand d'Ostenbourg, jouant avec son ami d'enfance le chevalier Roger d'Arras. A l'arrière plan, est représentée la femme du Duc, Marie de Bourgogne, en train de lire. le problème ? La tableau a été peint en 1471, et le chevalier Roger d'Arras est décédé depuis déjà trois ans. Quel message a voulu faire passer le peintre ? Qui a tué le chevalier ? le Duc ? Sa femme ? et pour quelles raisons ?

L'enquête historique se complique quand elle se double dans le présent d'un premier meurtre, celui d'Alvarò. Julia est en danger, menacée par un mystérieux assassin qui semble s'inspirer de la partie d'échecs représentée sur le tableau pour commettre ses crimes. Pour l'aider à résoudre l'énigme, le mentor de Julia, César, antiquaire de son état, lui présente un autre redoutable joueur d'échecs, Muñoz, qui ne tardera pas à résoudre l'énigme du tableau en jouant la partie d'échecs à l'envers. Mais quand Menchu est retrouvée morte à son tour, et le tableau volé, il devient plus urgent que jamais de comprendre qui est cet assassin et quel(s) secret(s) il tente de protéger.

Le Tableau du maître flamand me laisse un avis mitigé. J'ai beaucoup apprécié tout ce qui touchait à l'univers de la restauration et des techniques picturales. Un aspect intéressant et concret, qui donne facilement l'impression aux lecteurs que La Partie d'échecs est un tableau réel. L'univers du monde de l'art est décrit de façon impitoyable : tractations secrètes, coups bas, langues fielleuses et arrangements illégaux sont pléthores. Certains le trouveront peut-être un peu trop caricatural, et les personnages qui y gravitent souvent antipathiques derrière leur mondanité de bon aloi. Je regrette toutefois que l'énigme du chevalier d'Arras soit résolue aussi rapidement et n'apporte finalement que peu d'intérêt à l'ensemble du roman. Et n'a même absolument aucune importance dans la révélation de l'assassin et de ses motivations. Aussitôt résolue, aussitôt oubliable.

L'attention du lecteur est portée sur le jeu d'échecs et sa logique mathématique, ce qui, malheureusement, n'a jamais été mon fort. C'est assez ardu, parfois même un peu abscons à cause de l'aspect théorique du jeu. Heureusement, pour aider le lecteur à se faire une idée de ce que les personnages sont en train de parler, l'auteur a intégré des schémas à l'ouvrage pour nous offrir une meilleure représentation.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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Livre incontournable pour les amateurs du jeu d'échecs. Un peu technique avec quelques longueurs pour les autres. Néanmoins à ne pas passer à côté!
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Si vous feuilletez les pages, peut-être comme moi, pour assouplir un livre de poche neuf, vous y verrez un échiquier répété plusieurs fois. Quand à la couverture, elle est illustrée du tableau du maître flamand... ces deux principales images sont au centre du récit, l'une contenant l'autre. le récit raconte l'histoire de la peinture de Pieter Huys, né à Bruges en 1415.

Livre virtuose, le point de vue est original -peut-être un peu précieux-, le dénouement est étonnant. Quelques longueurs à mi livre sur la vie des personnages du tableau en 1471.

C'est mieux d'aimer l'univers sadico-anal des échecs pour apprécier pleinement l'univers des joueurs.
Si vous avez le choix, optez pour une version différente de celle de poche.
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Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Les personnages sont caricaturaux au possible, l'intrigue est sans interêt. Impossible de le terminer.
J'avais pourtant été séduite par le résumé, les avis très positifs des lecteurs et un grand nombre d'étoiles. Ce fût ma 1ère grosse déception Babelio!
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ce roman date de 1990
Julia est une restauratrice de tableaux exceptionnelle. Celui qu'un expéditeur inconnu lui fait parvenir aujourd'hui et qui représente une partie d'échec entre un seigneur et un chevalier renferme une énigme parvenue jusqu'à elle depuis le quattrocento : quis necavit equitem ?
Pour le savoir, elle va faire rejouer la partie à l'envers par un joueur d'échec non moins exceptionnel qu'elle dans sa partie, un drôle de type néanmoins, qui ne paye vraiment pas de mine et que ses partenaires d'échec détestent parce que, quoique vainqueur à chaque fois , il ne termine jamais ses parties.
Mais ce meurtre moyenâgeux ne se révèle cependant pas le seul à devoir être résolu car soudain l'univers de Julia est bouleversé par l'assassinat dans le présent de personnes qui par un hasard étonnant sont toutes reliées à ce tableau. Quelle est donc la signification de tous ces drames présents et passés, apparemment liés ?

Ce roman est passionnant de bout en bout et génial, tout simplement génial !!
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Après avoir terminé ma précédente lecture qui m'a beaucoup remuée (K.Giebel Toutes blessent la dernière tue), je me suis dit ... Bon ! après ça il te faut quelque chose de beaucoup plus léger, un tout autre genre ... C'est donc tout naturellement que mon choix s'est porté sur ce livre. Et là, à la fin de la lecture, c'est le choc émotionnel ! je reste (pardonnez moi l'expression ^^) sur le cul devant un tel chef d'oeuvre ... Mon dieu, que d'émotions !!!
Un livre qui me marquera, sans doute, à jamais ... je suis échec et mat !
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