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Jean-Pierre Quijano (Traducteur)
EAN : 9782253076568
448 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.74/5   808 notes
Résumé :
4e de couverture édition Livre de Poche n° 7656 de 1994 ISBN 9782253076568 :

A-t-on réellement découvert un chapitre manuscrit des Trois Mousquetaires ? Et quel rapport y-a-t-il entre le chef-d'oeuvre de Dumas et ces Neuf Portes du royaume des ombres, livre diabolique dont l'auteur fut brûlé l'année même de la mort de d'Artagnan ?

Telles sont les questions auxquelles Corso, chercheur de livres rares pour collectionneurs fortunés, tente... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 808 notes
Prévenons d'emblée que « Club Dumas ou l'ombre de Richelieu » n'est pas un authentique roman policier et que son intrigue décevra les amateurs du genre qui s'orienteront vers « Eva » ou « La Reine du sud », deux réussites du même auteur.

« Club Dumas », comme tout club qui se respecte, est réservé à un cercle restreint, ici l'amicale des lecteurs d'Alexandre Dumas et des romans feuilletons du XIX siècle. Si vous admirez les Trois Mousquetaires ou Scaramouche voire Rocambole ou Fantômas, si vous souhaitez découvrir ou mieux connaitre ces héros, votre cooptation au sein du club est envisageable. Si de plus vous êtes fan d'Irène Adler et fréquentez Baker Street, votre cooptation est incontestable.

Les bibliophiles se délecteront au fil des pages en observant coiffes, filets, mors, nerfs, plats, en chassant les éditions originales, en décryptant les envois, les ex libris et en flânant sur les quais parisiens parmi les étals des bouquinistes.

L'énigme est de taille : le manuscrit du soixante deuxième chapitre (le vin d'Anjou) des Trois Mousquetaires a-t-il été retrouvé ? Est il de la main d'Alexandre Dumas ou de celle d'Auguste Maquet, l'un des quarante cinq nègres ayant contribué aux six cent cinquante livres signés par Dumas ? Et notre cher Alexandre était il passionné d'ésotérisme ? Question d'initié qui interpelle l'auteur troublé par la bibliothèque de Richelieu largement pourvue d'ouvrages consacrés aux sciences occultes …

Et parmi ces ouvrages machiavéliques, « Les neuf portes » dont l'imprimeur fut brulé par l'inquisition, l'année où mourut D Artagnan, est activement cherché par plusieurs bibliophiles. Trois exemplaires existeraient avec des variantes sur les gravures … commence alors un jeu des sept erreurs qui ne m'a pas particulièrement passionné mais m'a enseigné les « best pratices » pour « effacer » les tampons de bibliothèques et « réparer » les signes particuliers servants aux assureurs et policiers à identifier les originaux.

L'ombre de Richelieu ne doit pas masquer l'intérêt de ce roman espagnol qui se déroule en grande partie en France et encense nos romanciers populaires de la seconde moitié du XIX siècle.

Un bel hommage à Alexandre Dumas, Pierre Alexis de Ponson du Terrail et Rafael Sabatini qui régalera leurs lecteurs ou donnera envie des les découvrir aux Babeliotes qui n'auraient pas encore postulé pour être intronisé au sein du « Club Dumas ».

PS : pour découvrir Eva
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Fini !
Et que puis-je dire... Voilà un roman étonnant !

Au début, j'ai été assaillie de renseignements de toutes sortes sur Alexandre Dumas, sur la bibliophilie, cet "art" d'aimer les livres, à tel point que ça m'a fait tourner la tête !
D'ailleurs je me suis demandé où j'allais avec ce roman, bien plus d'une fois.
Il y a donc deux conditions pour apprécier ce livre à sa juste valeur : avoir lu au moins "les trois mousquetaires" d'A. Dumas, et d'autre part s'intéresser à ces "fous de livres" que sont les collectionneurs d'éditions anciennes rares (et chères), prêts à toutes les folies pour assouvir leur passion... Et à leurs intermédiaires, mercenaires prêts à tout pour se faire une belle commission.

J'ai connu un de ces "mercenaires". Pas très bien, j'étais jeune, c'était de la famille par alliance, éloignée.
Mais je m'égare. du coup, vous comprendrez que ce livre m'a parlé direct ! Expérience vécue, même si d'assez loin, un faible pour A. Dumas, et une compréhension de cette folie (dont je n'ai pas les moyens, si je les avais, je pense que je l'aurais... Peut-être pas autant que les gens décrits dans ce livre, toutefois !)

Bref, je n'ai pu que plonger avec délice dans cet univers qui m'est fermé, comme à la plupart d'entre nous. Je donne un petit avertissement, toutefois :
Ce livre est formidablement bien écrit et bien traduit, MAIS déborde d'informations biographiques et techniques dont l'érudition, quoi qu'admirable, arrive à lasser un brin, tout de même, à part, je pense, les plus passionnés ! le petit truc qui m'a gêné, c'est que par moment, ça fait étalage de culture qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue. Enfin disons que je comprends que certains n'accrochent pas du tout !
Bon je suis restée accrochée malgré tout, même si ça dure pendant tout le livre, qui est vraiment complexe et fouillé.
Cependant, au bout d'une centaine de pages, l'intérêt de l'enquête de Corso devient tel que tout cela se fond en un tout vraiment intéressant.

Le style, le style de la traduction est vraiment superbe. Les descriptions sont magnifiques, les dialogues également. Les personnages sont ambiguës, tous autant qu'ils sont, et l'on ne sait à qui se fier. Comme nous sommes dans un livre, nous avons les détails de la vie et du passé de Corso, petit plus !
Quand on connait le film (que je connais par coeur parce que je suis fan), il est difficile de s'en détacher. Il le faut, cependant, car en fait, une fois de plus, le bouquin n'a rien à voir, à quelque niveau que ce soit, avec lui !

Les défauts, maintenant, et oui, il y en a, malheureusement.

Voilà, un avis en demi-teinte, donc...
Il vaut quand même 4 bonnes étoiles, rien que pour le style magnifique, l'intrigue, et la passion qui s'en dégage.
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Roman à entrées multiples, partouze d'intrigues charnues, tourbillonnements de mots, ce bouquin ambitieux laisse néanmoins un goût d'inachevé dans la bouche.

Passionnant par la richesse d'informations qu'il prodigue sur les romans-feuilletons du XIXème siècle et les prodigieux écrivains qui y ont sévit, Alexandre Dumas en tête, ce livre est une petite mine de découvertes littéraires.
On y apprend beaucoup de détails instructifs. La petite porte qui ouvre sur la grande aventure romanesque.

Arturo Perez-Reverte s'interroge sur le roman, ses constructions, les appréhensions et compréhensions que nous nous faisons des personnages.
Leur emprise dans nos têtes, nos coeurs et nos vies. L'empreinte de leurs mythologies dans nos cultures d'occidentaux. L'identification des vices et des vertus que nous leur prêtons...

Petite porte après petite porte, c'est face à la neuvième que le roman sent le souffre. Pourtant, ce n'est pas l'option que l'auteur choisit et le choix de cette double intrigue nuit à la linéarité du roman. À la fois passionnant et ennuyeux. C'est troublant.

En effet, le roman oscille entre deux trames :
1) la course pour l'authentification et la vente d'un feuillet manuscrit d'un des chapitres écrits par Dumas pour "Les Trois Mousquetaires"
2) l'énigme cachée dans les 3 exemplaires connus d'un livre appelé "La Neuvième Porte".

Ambitieux mais on dirait que l'auteur se moque du dénouement de l'intrigue.
D'ailleurs, même si la majorité du livre est écrit à la 3ème personne pour raconter l'histoire de Corso, certains chapitres sont eux rédigés à la 1ère personne et positionne le point de vue de l'écrivain (via un autre personnage) plus vers le livre d'Histoire littéraire que le livre d'énigmes diaboliques auquel on se serait attendu.

Néanmoins, le bouquin est toujours meilleur que le film raté de Polanski qui occulte la partie Dumas, pourtant la plus passionnante. En revanche, le choix de Johnny Depp pour le film était très cohérent, Corso, le personnage principal, prêt à tout pour gagner de l'argent, étant décrit comme un petit lapin malin et malicieux, au sourire charmeur. L'identification est donc parfaite.

2,5/5

Un grand merci à XL pour m'avoir gentiment offert ce joli bout de littérature :-)
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Un suicide mystérieux ? Un chasseur de livres à gage ? Un chapitre manuscrit des Trois mousquetaires ? Une jeune femme qui se fait appeler Irène Adler et dont l'adresse est 223B Baker Street ?
Pour une amoureuse de la littérature, les multiples références ainsi que l'analyse de l'oeuvre de Dumas (sale type, finalement que ce D Artagnan), ce livre ne pouvait que me séduire, même si la structure est alambiquée et qu'il est parfois difficile de s'y retrouver.
Bref, j'ai adoré.
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L- Chouette, il y a des images : comme dans les bibliothèques roses ou vertes ! Waouh, il y a les mêmes à 3 endroits différents : c'est con, non ? Ils auraient pu mettre des différentes !
E- Dis, tu lis pas ?
L- Arrête, je regarde d'abord les images moi, j'ai toujours fait comme cela, pour m'encourager. D'ailleurs regarde, c'est pas vraiment les mêmes. C'est le jeu des 7 erreurs ! Chic, on va jouer ! Eh, eh j'ai trouvé, mais pas sur toutes. Ce serait plus gai à deux.
E- Ben moi je compte pas alors, c'est pas parce que c'est toi qui lis et moi qui écris que je ne peux pas jouer aussi. Et d'ailleurs, toi derrière ton écran, tu peux jouer puisque tu lis aussi. Ah, c'est pas les mêmes qui sont différentes dans le 3ème jeu.
L- Y a un problème : on n'en trouve que 6 d'erreurs. Normalement c'est toujours 7.
E- Oui, bon, faudra lire pour comprendre. Maintenant, tu ferais mieux de regarder les schémas, les schémas c'est toujours ce qu'il y a de plus important.
L- Bien moi je peux te dire que si il y a des schémas alors c'est un livre de mécanique ou pour faire des câblages et des connections.
E- Euh, c'est pas marqué que c'est un livre sur les livres et sur Dumas ?
L- Non, avec des schémas c'est un livre de mécanique. Bon d'accord, ça peut aussi bien être un traité de mécanique de lecture !
E- Ou d'écriture !
L- C'est forcé puisque celui qui lit il écrit aussi dans sa tête, son histoire. Et celui qui écrit, il l'a écrite en pensant à ce que pourrait penser celui qui la lira. Bon laisse-moi lire.


Là cher lecteur il faut que j'interrompe ces enfantillages, même si les enfants sont les meilleurs lecteurs et acceptent les règles du jeu que leur propose l'auteur. Mais toi derrière ton écran qui est adulte, tu te demandes pourquoi je ne parle pas de Dumas, ni des neufs portes ? Je vais te surprendre : ce ne sont que deux exemples (d'après moi). Car quand c'est l'auteur qui est représenté par le narrateur qui parle ; c'est bien de l'art d'écrire, du travail de l'écrivain et de l'art de lire, du plaisir du lecteur dont il nous entretient. Mais aussi et bien sûr du plaisir de l'écrivain de jouer avec ses lecteurs. L'écrivain omniscient qui ne laisse rien au hasard, mais qui essaye d'empêcher son lecteur de deviner la fin avant l'heure. C'est un exercice bien étrange auquel s'est appliqué Arturo Pérez-Reverte avec ses jeux intertextuels : comme quand un magicien vous dit qu'il va vous expliquer un tour de magie, et lorsque vous croyez avoir compris, il recommence autrement quelque chose de plus difficile. Et vous, vous avez des étoiles plein les yeux comme quand vous étiez enfant. Ca c'est la magie d'un grand écrivain.


Alors il ne faut connaître ni Dumas, ni la cabale, ni Sherlock Homes, rien du tout car tout le monde peut jouer et éprouver un plaisir différent. Bon évidemment quand Arturo raconte quelque part que les Dupondts sont rusés, alors que comme policiers ils se font voler leur portefeuilles sur le marché, je me dis qu'il est grand temps de relire le secret de la licorne. « 3 frères unys, 3 licornes de conserve voguant au soleil de midi parleron. Car c'est de la lumière que viendra la lumière. »
Et toi, toujours derrière ton écran je l'espère, sache encore que tu apprendras plein de choses sur les parchemins, les incunables, les feuilletons, sur Dumas, sur l'ésotérisme et bien d'autres choses. Sur toi-même aussi, peut-être, si tu joues bien.


Bon, ce sont les vacances et si tu n'as pas le Club Dumas sous la main, je vais te dire un petit secret. Tu peux bien exercer toute ta sagacité en allant lire Certes, Terces reste secret qui a remporté le défi d'écriture de juillet. Tu le trouveras dans Forum – café littéraire – défi d'écriture de juillet ou avec le lien http://www.babelio.com/forum/viewtopic.php?t=10675&start=15. Cela aussi c'est malin et tu pourras bien t'amuser.


Bonnes vacances.
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Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
Je remis Les Trois Mousquetaires sur leur rayon. Dumas était en bonne compagnie : entre Les Pardaillan de Zévaco et Le Chevalier au pourpoint jaune de Lucus de René. Comme ce qui faisait défaut n'était certainement pas le temps, j'ouvris ce dernier ouvrage à la première page et me mis à lire à haute voix :

Alors que les douze coups de minuit sonnaient à Saint-Germain-l'Auxerrois, trois chevaliers dissimulés sous leurs capes descendaient la rue des Bourdonnais, apparemment aussi sûrs d'eux que du trot de leurs chevaux...

Les premières lignes, dis-je. Toujours ces extraordinaires premières lignes... Vous vous souvenez de notre dialogue à propos de Scaramouche : « II naquit avec le don du rire... » ? Il y a des premières phrases qui parfois marquent toute une vie, vous ne croyez pas ?... « Je chante les armes et le héros... », par exemple. Vous n'avez jamais joué à ce jeu avec un ami ?... « Un simple jeune homme se rendait au plein de l'été... », ou cette autre encore : « Longtemps je me suis couché de bonne heure... » Et bien sûr «Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan... »
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Ne donnez pas dans les lieux communs, répondis-je avec impatience. Le feuilleton a produit beaucoup de papier éphémère, mais Dumas était au-dessus de cela...

En littérature, le temps est un naufrage dans lequel Dieu reconnaît les siens ; je vous mets au défi de citer des héros imaginaires qui survivent avec autant de santé que d'Artagnan et ses compagnons, sauf peut-être le Sherlock Holmes de Conan Doyle... Le cycle des Trois Mousquetaires appartient indubitablement au genre du feuilleton de cape et d'épée ; vous y trouverez tous les vices propres à ce type de littérature. Mais c'est aussi un feuilleton illustre qui dépasse les niveaux habituels du genre. Une histoire d'amitié et d'aventure qui n'a rien perdu de sa fraîcheur, malgré l’évolution des goûts et le discrédit stupide dans lequel est tombée l'action. Depuis Joyce, on dirait que nous devons nous résigner à Molly Bloom et renoncer à Nausicaa après le naufrage, sur la plage... Vous n'avez jamais lu mon opuscule Vendredi, ou les limbes du Pacifique ?... En fait d’Ulysse, je me contente encore de celui d'Homère.
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Ils se promenaient sur la rive gauche, devant les boîtes des bouquinistes, parmi les gravures suspendues dans leurs enveloppes de plastique et de cellophane, les livres alignés sur le parapet du quai. Un bateau-mouche remontait lentement le fleuve, sur le point de couler sous le poids d'environ cinq mille Japonais, selon les calculs de Corso, et d’autant de caméras vidéo Sony. De l'autre côté de la rue, derrière la glace de leurs élégantes vitrines constellées de vignettes Visa et American Express, des antiquaires guindés guettaient discrètement I’horizon, dans l'attente d'un Koweitien, d'un trafîquant russe ou d'un ministre de Guinée équatoriale à qui fourguer le bidet — porcelaine peinte. Sèvres — d'Eugénie Grandet. En prononçant naturellement tous les 0 avec un impeccable accent circonflexe.
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- Vous êtes, me dit-il, l’amant de Liana Taillefer.

- Oui, lui répondis-je en oubliant non sans mal le bon Porthos. Une femme splendide, n'est-ce pas ? Avec ses obsessions particulières... Belle et loyale comme la Milady de I’histoire. C'est curieux. En littérature, il existe des personnages de fiction doués d'une identité propre, connus de millions de personnes qui n'ont pas lu les livres où ils apparaissent. L'Angleterre en a trois : Sherlock Holmes, Roméo et Robinson. En Espagne, deux : don Quichotte et don Juan. En France : d'Artagnan. Mais moi, voyez-vous...

- Cessez donc une bonne fois de divaguer, Balkan.

- Je ne divague pas le moins du monde. J'allais ajouter à d'Artagnan le nom de Milady.
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- On n’est jamais seul avec un livre à portée de la main, vous ne croyez pas ?... lui dis-je pour meubler le silence. Chaque page nous rappelle un jour passé, nous fait revivre les émotions dont elle était remplie. Heures heureuses marquées à la craie, heures sombres au charbon... Où étais-je alors ? Quel prince me dit que j'étais son ami, quel mendiant son frère... ?

- j'hésitai un instant, cherchant des termes nouveaux pour parfaire ma rhétorique. ?

- Quel fils de pute votre ami de cœur ? suggéra Corso.

Je le regardai d'air réprobateur. Ce trouble-fête s'achamait à ternir la noblesse que j'entendais donner à notre affaire.
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Vidéo de Arturo Pérez-Reverte
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli
« Un récit magnifique, du pur Pérez-Reverte. » El Mundo
Arturo Pérez-Reverte, né à Carthagène, Espagne, en 1951, a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs, il est l'auteur espagnol le plus lu au monde, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.
En savoir plus : https://bit.ly/3ViUsSE
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