AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1846 notes
Je suis très partagée et je ne comprends pas trop l'enthousiasme pour ce roman... sauf pour les passionnés d'échec. Certes les mises en abîmes et pirouettes stratégiques sont intéressantes, les enjeux philosophiques sur le parallèle jeu d'échec/intrigue sont bien trouvés mais je demeure déçue. Les échecs,jeu que je trouve passablement ennuyeux, prend bien trop de place dans l'intrigue pour que je puisse prendre plaisir à lire.
Par ailleurs l'intrigue devient de plus en plus complexe, et c'est tant mieux... mais pour pondre une fin pareille, cela a peu d'intérêt.
Finalement j'ai réussi à aller jusqu'au bout mais c'était pour moi bien trop laborieux...
Commenter  J’apprécie          10
Le Tableau du Maître flamand de l'écrivain espagnol Arturo Pérez-Reverte est à la fois un roman historique, un roman policier, et une vaste partie d'échecs dont les protagonistes jouent les coups à cinq siècles de distance.
Nous suivons l'intrigue à travers les yeux de Julia, jeune restauratrice de tableaux anciens qui, le livre ayant été écrit avant les lois très restrictives sur l'usage du tabac, fume beaucoup et partout, et cela d'autant plus que la résolution de l'énigme posée par le Tableau du Maître flamand lui ronge le cerveau.
L'énigme historique du tableau se double d'une autre énigme très actuelle qui n'a rien d'un jeu intellectuel. Une intrigue en miroir à travers les siècles. L'auteur fait preuve d'une grande culture et de cruauté envers ses personnages et ses lecteurs en entraînant tout le monde vers bien des fausses pistes.
A dévorer, même -et surtout- si on ne connaît rien au jeu d'échecs ou à la peinture flamande.
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
Commenter  J’apprécie          100
Quis necavit equitem ? Et pour ceux et celles qui n'ont pas écouté pendant les cours de latin (moi en premier), la traduction veut dire "Qui a pris le cavalier ?", ou plus simplement, "Qui a tué le cavalier ?".

Omar n'a pas "tuer" et il semblerait que Dupont de Ligonnès soit innocent aussi.

Mais alors, QUI a zigouillé le cavalier ?

Cette inscription latine et énigmatique a été inscrite sur la toile "La Partie d'échecs", peinte en 1471 par Pieter van Huys, flamand de son état et sans les rayons X, jamais elle n'aurait été mise à jour puisque recouverte par la peinture.

Il est trop tard pour passer les menottes au coupable, sauf à arrêter un squelette. Il semble que la prescription jouerait pour celui qui assassina le cavalier de la toile… Malgré tout, il y a là un petit mystère qui ne déplaît pas à Julia, restauratrice de cette toile.

Tout le monde pourrait penser que l'amant (le cavalier/chevalier) de l'épouse (la dame en noir en arrière-plan) aurait été assassiné par le mari cocu et jaloux (un grand classique), son adversaire dans cette partie d'échec.

Plausible mais banal, bien que la théorie du rasoir d'Ockham nous la souffle. Mais ce serait trop simple, beaucoup trop simple !

La solution était moins simple mais nom de Zeus, pour arriver à comprendre le raisonnement, qui est long et obscur j'ai dû avaler des aspirines afin de calmer mes maux de tête !

On est loin des déductions à Holmes ou Poirot, loin des indices faciles à repérer car la résolution est dans les échecs, jeu hermétique pour mon pauvre et simple esprit. C'est trop mathématique, trop abscons pour moi.

En plus, j'ai trouvé les différents personnages assez plats, sans relief, hormis pour le vieux César qui nous gratifiait de touches d'humour de temps en temps. Lui, il a relevé le niveau des autres qui eux, pouvaient retourner au vestiaire.

L'écriture est simple, à la portée de tous, les complications venant dans la partie consacrée aux échecs.

Par contre, malgré le fait que je me suis perdue, j'ai apprécié quand l'auteur nous parlait de l'art et de ses trafics nombreux, des manières de restaurer des peintures et de la fabrication des couleurs à une époque lointaine.

Vous vous en doutez, j'ai sauté des passages entiers et des pages et des pages tant le roman ne me passionnait guère. Je suis allée jusqu'au bout tout de même car "Le polar pour les Nuls" en parlait en bien, tant au niveau de sa construction que de sa résolution.

Ouf, je suis arrivé dans les chapitres des révélations ! Et patatras, lorsque Munoz, le "détective", prodige aux échecs, dévoilera le nom du coupable "tadaaaa", j'en suis restée baba tant ça me semblait lourd, déjà vu, déjà fait, coup classique… le coup que je déteste qu'on me fasse. le coup de pute.

Sinon, c'était vachement alambiqué, c'était recherché d'incorporer la solution de l'énigme dans des parties d'échecs, mais tout ça m'a perdu. En plus, avec des personnages sans trop de saveur et de goût, ça m'a achevé.

Je vais l'oublier et le ranger sur mes étagères.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200
Je n'est pas terminé la lecture de ce roman! Je ne suis pas assez passionnée par le jeu d'échec et toutes les explications concernant ce jeu m'ont lassé. L'intrique n'avance pas assez à mon gout.

Commenter  J’apprécie          00
S'il est un billet compliqué à faire pour moi c'est bien avec le tableau du Maître flamand d'Arturo Perez-Reverte. Compliqué car je ne sais vraiment pas quoi dire de ce bouquin.
Un policier, un thriller, pas mon pain quotidien quoi même si de temps en temps ça ne fait pas de mal.
Un peu d'histoire, même fictive, un tableau, le moyen âge, une partie d'échecs, une restauration et sa restauratrice, des marchands d'art, un antiquaire, quelques meurtres d'hier et d'aujourd'hui, saupoudrez le tout d'une écriture plutôt bien menée, mélangez le tout et vous passerez probablement un bon moment comme j'ai pu passer.
Oui mais à part ça, il me reste quoi après cette lecture ? Bah… euh… oui mais non… enfin…
Pas grand-chose en fait. C'est bien ficelé même si la fin laisse un peu à désirer mais je n'ai rien trouvé à quoi m'accrocher. Les personnages ne m'ont inspiré aucune sympathie. le milieu de l'art avec ses galeries et ses salles des ventes se décline sur des tons allant de l'hypocrisie au snobisme, du mépris à la suffisance, bref, je suis resté trop extérieur à l'histoire pour qu'elle me touche et que j'ai vraiment quelque chose à dire d'autre à part que c'est bien écrit et que j'ai passé un bon moment.
Aucun ressenti, aucune chaleur, même pas une tiédeur. Juste froid, sans la moindre émotion. A l'image de tous les personnages.
Commenter  J’apprécie          4311
Troisième tentative et j'ai enfin terminé ce livre. Rien à faire, je n'accroche toujours pas.
Je trouve les personnages "clichés" et ne ressens aucune addiction quant à ma lecture.
Je suis déçue de ne pas avoir apprécié ce livre car l'idée d'un mystérieux message caché dans un tableau était vraiment alléchante.
Commenter  J’apprécie          20
Julia, restauratrice d'art, découvre sur un tableau du 15ème siècle, une inscription cachée : "qui a tué le chevalier ? ". le tableau représente une partie d'échec et elle apprend que l'un des joueurs, chevalier de son état, a été assassiné. Son ami homosexuel l'oriente vers un joueur d'échec chevronné pour l'aider à résoudre cette énigme. Ce n'est malheureusement pas la seule enquête qu'elle va devoir mener, car son ex, historien qui l'avait renseigné sur les personnages du tableau, est assassiné à son tour.
J'ai eu envie d'aller jusqu'au bout de l'histoire mais la lecture ne m'a pas semblé fluide. Et n'y connaissant rien aux échecs, je me suis parfois ennuyée car la fameuse partie du tableau est profondément analysée et se répète dans la vie réelle. Ca devient alors trop compliqué pour moi...
Commenter  J’apprécie          51
Un tableau est à l'origine d'une énigme policière. Voilà bien un résumé un peu court de ce fabuleux roman.
Une jeune restauratrice se voit confier un jour une toile peinte il y a cinq siècles, représentant deux hommes jouant une partie d'échecs, avec, dans le fond de la salle, une femme assise les observant. Trois personnages dont L Histoire a gardé la trace. "Devant la dame absorbée par sa lecture près de la fenêtre, les deux joueurs poursuivaient une partie d’échecs qui durait depuis cinq siècle"
Sur ce panneau peint au XVe siècle par van Huys, maître flamand, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés par une femme en noir. Notre restauratrice y déchiffre une mystérieuse inscription. Elle découvre que le peintre a réalisé ce tableau deux années après la mort inexpliquée de l'un des deux joueurs
Simple détail curieux ? pas si sûr car notre peintre a laissé sur la toile l'inscription suivante : "Qui a pris le cavalier ?" Autrement dit le tableau et plus précisément la partie d'échecs qui s'y joue donnent-ils la clé d'une énigme ? Peut-on voir dans ce tableau et surtout dans la partie d'échec qui se jouait la réponse "Qui a tué le chevalier ?"
Tout ceci ne relèverait que du passé et ne mettrait en jeu que les puissants intérêts des marchands de tableaux, si lentement ne se dessinait sur l'échiquier une autre tragédie, superposée à celle du tableau du maître flamand... En effet, autour de cette oeuvre se dessine aujourd'hui encore des mots violente. Comme si depuis cinq siècles la partie n'avait cessé de se jouer.
Bien entendu, l'histoire policière, en dépit de son formidable suspense, n'est ici que prétexte. Prétexte à une explication du monde à laquelle participent aussi bien la peinture, la musique, la littérature et L Histoire, que la logique et les mathématiques. Plus que dans un simple polar, c'est à la contemplation de notre monde que l'auteur nous entraine. C'est à la comédie humaine qu'il nous rattache. le Tableau du Maître flamand se situe dans la tradition des grands romans de culture humaniste et Arturo Pérez-Reverte fait preuve ici d'un exceptionnel talent. C'est brillant, complexe, ludique, passionnant. Une réussite.

Lien : https://collectifpolar.com
Commenter  J’apprécie          112
Partie d'échec meurtrière dans le milieu de l'Art de Madrid
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu, il y a quelque temps, « Le Tableau du Maître Flamand » d'Arturo Pérez-Reverte. Ce livre m'a particulièrement marqué pour plusieurs raisons. L'auteur a su associer avec brio les énigmes mystérieuses du moyen-âge, le monde des échecs et l'art à une intrigue policière moderne. Tous les éléments étaient réunis pour happer mon esprit jusqu'à ce que mes yeux touchent le point final. Appréhendant très mal l'espagnol, je n'ai lu que la traduction française. le style est simple, sans fioriture et respecte parfaitement les codes du genre. Inutile d'en dire plus sur ce point, il ne s'agit pas du travail de l'auteur.
Selon le niveau critique du lecteur, on peut aussi trouver quelques imperfections (c'est un avis strictement personnel), quelques passages lors desquels je me suis dit « j'aurai plutôt raconté ça comme si… » ou « ça aurait été sympa si… ». Mais à quoi bon vous les énumérer ? Je ne les ai pas trouvés si nombreux et de toute façon, je les ai vite oubliés pour ne retenir que l'essentiel : ce qui m'a fait vibrer en lisant ce livre. Et entre nous, je risquerai de gâcher votre plaisir si je commençais à décortiquer le scénario.

Julia est restauratrice de tableaux et travaille sur une oeuvre moyenâgeuse représentant un duc et un chevalier jouant aux échecs en présence de la duchesse assise en retrait. Julia découvre une inscription latine qui se traduit par « Qui a tué le chevalier ? ». Les chroniques de l'époque révèlent effectivement que le chevalier avait été assassiné, mais l'Histoire avec un grand H avait gardé le secret du meurtrier.
Or cette inscription latine peut aussi se traduire par « Qui a pris le cavalier ? ». La réponse à cette question se cache peut-être dans la partie qui se joue entre les deux hommes peints sur le tableau. Julia se persuade qu'en retrouvant la pièce qui a pris le cavalier, elle saura qui a tué le chevalier. Mais alors que cette énigme vieille de plus de 500 ans refait surface, un meurtre violent est commis dans l'entourage de la jeune femme. Dès lors, Arturo Pérez-Reverte plonge le lecteur au coeur de deux intrigues distinctes, mais liées dont les protagonistes sont assimilés aux pièces d'un échiquier. Une main menaçante manipule ces pièces tant dans le passé que dans le présent, avec une étrange symétrie, comme vue au travers d'un miroir.

Les personnages principaux sont au nombre de trois, comme dans le tableau. Julia est une jeune femme indépendante qui se montre forte et qui, pourtant, dévoile beaucoup de tendresse, surtout pour son ami Cesar. Elle est passionnée par l'art et depuis toute petite, par les chasses au trésor. Cesar l'a pratiquement élevée. Celui-ci la considère comme sa propre fille et a tendance à la surprotéger, toujours à l'affût des relations douteuses qui pullulent comme des mouches autour de Julia. Cesar s'affiche avec des airs d'aristocrate vieillissant dans le monde de l'art. Propriétaire d'une galerie, très cultivé et méticuleux, il a un regard assez sombre sur la vie en général, mais surtout sur l'entourage de sa protégée. Ce qui m'a attiré chez lui était son flegme pimenté d'un délicieux cynisme. On s'y attache facilement surtout quand on le voit au travers du regard de Julia.
Enfin, nous avons Muñoz ; le joueur d'échecs par excellence. Je n'ai jamais croisé qu'un seul grand amateur d'échec et il ne ressemblait en rien à Muñoz. Mais déjà, ce personnage un peu geek m'avait semblé un brin caricatural. Pour autant, j'ai beaucoup aimé cet antihéros qui vit dans son propre monde et se vêtit de chemises aux manches élimées. À travers lui, c'est tout un univers que l'on découvre ; les petites manies des joueurs, leur comportement devant un échiquier et un adversaire. Aussi, à la différence de ce que j'ai lu dans un autre livre ou vu dans des films, ce personnage est dénué de toute arrogance. Il est simple, mais terriblement efficace.

« La Partie d'Échecs ». Tel est le nom du tableau sur lequel travaille Julia. Cette partie est au coeur de l'intrigue. Dans le tableau, elle est figée quelques coups après que le cavalier ait été pris. Dans le roman, elle sera jouée à rebours. Même si cette pratique semble évidente pour les connaisseurs (je l'ai appris plus tard), je l'ai découverte grâce au livre. Quelle ingéniosité ! L'histoire ne dit pas si l'auteur est lui-même un joueur invétéré, mais pour moi, intégrer une telle pratique dans une intrigue policière tient du génie. J'étais tellement subjugué par cette technique que je me suis surpris à essayer moi-même, à l'instar de Muñoz, de retrouver le coup précédent (j'avoue n'y être parvenu qu'une seule fois). Alors oui, si on a quelques notions et qu'on se prend au jeu, on coupe la lecture. Et comme pour les romans d'Agatha Christie, j'ai posé mon livre à plusieurs reprises pour prendre le temps d'émettre des hypothèses et jouer moi-même cette partie fictive.
Mais Pérez-Reverte va plus loin encore. Au-delà de jouer cette partie à rebours l'auteur se paye aussi le luxe de la jouer à l'endroit dans le livre. Et rebelote, je reposais mon livre ! Les pièces n'ont pas été posées là au petit bonheur la chance. Cette partie d'échecs supporte les deux intrigues tel le squelette du scénario établi par l'auteur. Qu'il ait lui-même déterminé chaque coup ou qu'un joueur aussi malin que Muñoz le lui ait soufflé à l'oreille, je ne peux que m'incliner devant un tel travail d'adaptation. Chaque pièce symbolise un personnage bien défini du roman. Chaque mouvement correspond à une action précise. Je sais, je me répète, mais franchement… quel génie !
Surtout, que les lecteurs se rassurent. « Le Tableau de Maître Flamand » est écrit pour tout le monde. Même si vous n'y connaissez rien aux échecs, je suis certain que vous vous prendrez au jeu sans aucune difficulté.

Ce tableau est l'oeuvre d'un artiste complètement fictif au même titre que le sont le duc Fernand Altenhoffen, la duchesse Béatrice de Bourgogne et le Chevalier d'Arras. Pérez-Reverte donne à l'artiste le nom de van Huys. Et ce maître Flamand travaille donc au service de son mécène, Fernand, duc d'Ostenbourg.
Il se trouve qu'après avoir lu « Le Tableau du Maître Flamand », je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir en tirer un scénario. de l'aveu de l'auteur, un film avait « malheureusement » (sic) déjà été réalisé. Mais à l'époque, je n'en avais aucune idée. Mon idée était d'ancrer cette histoire dans la véritable Histoire. Telle ne fut pas ma surprise de découvrir que le peintre, le duc et la duchesse avaient leur alter ego dans la vraie vie. Pérez-Reverte s'est complètement inspiré du maître van Eyck qui était au service du duc Philipe le Bon, lui-même grand mécène, et la duchesse Isabelle de Portugal. Je n'en ai aucune certitude, bien sûr, mais la ressemblance dans le parcours de ces personnages-là et ces personnes-ci est assez frappante. À noter que Philippe le Bon fut l'un des principaux acteurs dans la réconciliation entre la Bourgogne et la France lors du traité d'Arras en 1435… Arras, comme le chevalier dans le livre. En revanche, nulle trace de ce chevalier assassiné dans l'entourage de Philippe le Bon ; celui-là serait donc une pure invention. Ici encore, les amateurs d'Histoire ne pourront que se satisfaire du travail de recherche et d'adaptation de Pérez-Reverte. Pour ma part, j'avais le sentiment d'avoir remonté le temps.

Tant sur les échecs que dans l'implantation historique, l'auteur a énormément travaillé sur la crédibilité pour envoûter ses lecteurs. C'est précis, intelligent et fascinant. On y croit. J'étais plongé au coeur de cette enquête policière complètement innovante, j'étais pris de passion pour cette partie diabolique et j'étais témoin de la vie ces personnages du XVe siècle. Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (5217) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Arturo Pérez-Reverte ?

De quelle nationalité est-il ?

espagnole
argentine
colombienne
mexicaine

8 questions
133 lecteurs ont répondu
Thème : Arturo Pérez-ReverteCréer un quiz sur ce livre

{* *}