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Haut-Royaume tome 3 sur 5
EAN : 9781028105168
Bragelonne (16/05/2018)
4.4/5   185 notes
Résumé :
Après la mort du Haut-Roi, s'ensuit une période de deuil pour le Haut-Royaume-période durant laquelle les complots se trament et les dagues s'aiguisent avant l'ouverture du testament royal. Le prince Yrdel, héritier légitime, et le prince Alan, soutenu par la reine et son frère le prince-cardinal Jall, se disputent déjà le trône en coulisses. Comme ils se disputent les faveurs de Lorn, capitaine d'une Garde d'Onyx de plus en plus puissante et influente...
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai tout simplement dévoré ce livre.

Il ne faisait que m'appeler lorsque je ne l'avais pas en main, je pense m'être fait piéger par un esprit d'Obscure ...

Ce troisième tome est un condensé de rebondissements. Il est sorti bien des années après le second et nous ne pouvons que constater la prévenance dont l'auteur fait preuve dès le début du récit, en rappelant au lecteur plusieurs éléments clés de l'intrigue. C'est carrément louable, et même rassurant pour ceux qui rechignent à débuter une longue saga.

L'évolution de certains personnages est vraiment intéressante. Je pense notamment à Alan qui est une force incontestable de ce tome 3. Quel gros sa***pard !

On peut noter également une forte influence de David Gemmel sur la seconde partie du livre. Cela ne veut peut-être plus rien dire aujourd'hui, puisque tant d'autres auteurs s'en sont certainement inspirés depuis. Mais plusieurs passages m'ont tout de même fait penser à Druss et Waylander.

Je regrette malgré tout :
-l'absence de carte. C'est vrai quoi ... Une carte devrait être obligatoire pour toute saga Fantasy qui se respecte. Pour ce tome 3, je trouve que ça en devient presque préjudiciable.
-certains personnages qui ont un bon potentiel mais que je trouve finalement assez peu travaillés : Yeras, Logan et Naé mériteraient davantage que de vivre dans l'ombre permanente de leur Capitaine.
-les 100 dernières pages qui nous offrent une fin précipitée à mon sens. J'ai l'impression que l'auteur a souhaité clôturé rapidement. Pas de quoi fouetter un chat mais bon ...

C'est qu'on deviendrait difficile avec Pierre Pevel, hein ?
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ATTENTION: Peut contenir des SPOILERS:

4 ans d'attente!

4 longues années d'attente pendant lesquelles il a fallu nous occuper avec les Sept Cités, frustrante trilogie dans son histoire parce qu'elle ne traite pas du tout d'événements liés à la trame principale, et le Paris des Merveilles, qui m'a permit de découvrir un autre côté du génie de Pierre Pevel. Mais malgré ces lectures divertissantes ou bienvenues, il planait toujours au dessus d'elles l'absence d'une vraie suite au Haut-Royaume.

Mais elle est enfin là et il faut dire qu'elle ne déçoit pas.

Malgré des déclarations de la part de Pevel qu'il entendait aller dans une nouvelle direction avec ce tome, une idée qu'il avait flottée étant de suivre une bande de mercenaires travaillant pendant la Guerre des Trois Princes, il n'en est rien et la trame ouvre immédiatement à la fin du précédent, avec la mort du Haut-Roi Erklant II. On retrouve alors Lorn et sa Garde d'Onyx de plus en plus nombreuse et de plus en plus influente alors que les luttes d'influence qui ont caractérisées les deux précédents tomes vont enfin éclater en guerre.
La mort du roi ouvre une nouvelle période pour le Haut-Royaume: la Trêve des Larmes, une période de deuil entre la mort du souverain et l'ouverture de son testament qui nommera son héritier. Pendant cette période, le prince Yrdel, fils aîné d'Erklant II, assure la régence en sa capacité d'héritier présomptif. Mais celui-ci ignore les machinations que la reine et ses alliées ont mis en oeuvre pour assurer que la succession leur soit favorable. Cependant, tous ont conscience que la guerre est inévitable, surtout quand une pluie de cendres rouges commencent à tomber sur la Capitale alors qu'Erklant II vient de mourir; un présage qui annonce une guerre.

Pour commencer, je vais revenir brièvement sur les deux critiques que j'avais fait sur le Chevalier et L'Héritier, tomes que j'ai relus en attendant la sortie du Roi. Pevel souffre d'une manie malencontreuse qui doit néanmoins être un souci majeur pour tout auteur tentant d'écrire un Grand Oeuvre comme lui: il a tendance à commencer des intrigues qu'il finit par abandonner ou changer, introduire des nouveaux concepts qui n'existaient pas avant ou qu'il change. Par exemple, pour n'en prendre que deux, le Garde d'Onyx Kay et sa relation avec Naéris. Un autre exemple, dans le précédent tome, Erian d'Ansgarn était duc, dans celui-ci, il est roi. ce sont des détails, mais ils sont tout de même là.
Une autre intrigue qui m'avait fortement déçu dans L'Héritier, l'idée que Lorn est effectivement le fils du Haut-Roi. J'avais adoré l'idée que les Gardiens avaient mentis à Erklant II pour le contraindre à libérer Lorn de Dalroth. Cette histoire ne sert presque aucune importance dans ce tome,
Quoi qu'il en soit, si ce tome souffre légèrement d'un manque de continuité, les deux tomes précédents m'ont encore plus plut qu'à ma première lecture et la résolution d'une grande partie des intrigues qu'ils avaient mis en place valait le coup d'avoir attendu pendant aussi longtemps.

Maintenant, le vif du sujet: ce roman est génial. du début à la fin, il nous tient en haleine, multipliant les surprises tout en maintenant sa toile fonds qui permettra à Pevel de continuer à nous divertir avec sa "Beaucouplogie". Ouvrir sur la succession du Haut-Roi était une idée géniale, nous permettant de voir la conséquence de toutes les actions prises pendant les tomes précédents enfin prendre forme: les intrigues de la reine Célyane, les ambitions d'Alan, la résistance de Yrdel (), et la montée en puissance de Lorn à la Cour. Le prince-cardinal Jall aussi révèle enfin ses vrais couleurs et ses vraies ambitions qui sont distincts de celles de sa mère, mais qui a laissé derrière lui un indice gênant qui pourrait bien être la raison de sa destruction.
La Guerre des Trois Princes finit par éclater au grand jour après la fin de la Trêve des Larmes, quand Yrdel découvre que le testament le déshérite et donne le trône à son frère Alan.

Pevel montre encore une fois quels sont ses points forts: les intrigues, qui dominent la première partie de l'histoire; les conflits, qui prennent forme pendant la deuxième partie; et la fantasy qui apparaît de manière très intéressante dans cette même partie. Les aventures et les campagnes sont toujours très intéressantes et bien décrites, histoire qu'on ne se perdent pas dedans et développe l'envie de sauter des pages. Les surprises sont constantes et permettent de continuellement mettre ces personnages qui n'aiment pas perdre le contrôle des situations qu'ils n'avaient pas prévus. Même une intrigue qui est arrivé en toute fin de roman, un peu comme la bataille de Notre-Dame dans les Lames du Cardinal, passe bien ici. Même si un peu de foreshadowing de la part de Pevel n'aurait fait de mal à personne.

Je me répètes sans doute en disant que la plus grande réussite de Pevel reste ses personnages: Lorn reste le personnage du héros ambiguë qui prend des décisions parfois surprenantes mais toujours intéressantes. La décision qu'il a prise dans le précédent tome, , est une décision différente de celle des autres héros de fantasy et démarque l'oeuvre de Pevel de beaucoup d'autres, même de George Martin. Cependant, il reste tiraillé entre sa haine de ceux qui l'ont trahis et les sentiments qui font de lui un héros: il tient à ses hommes et ferait tout pour les protéger, continue de souffrir de ne pas pouvoir être avec la femme qu'il aime, et découvre les joies de la parenté pour la première fois.

Au même titre, les personnages que nous avons suivis depuis plusieurs romans reviennent. J'ai déjà parlé de Naéris qui prend de l'importance au sein de la Garde d'Onyx et hérite d'un don qui lui permettra de faire une véritable différence. Téogen d'Argor prend parti dans la guerre qui s'annonce, méprisant comme il le fait toujours les intrigues d'êtres comme la reine et Estévéris. Ce dernier mérite bien sa comparaison avec Richelieu, puisqu'il prend une route dans ce roman qui avait été celle du cardinal dans notre histoire. La reine doit affronter les conséquences de ses actes mais reste fidèle à elle-même. Il nous est même permit d'en voir un peu plus de ses motivations pendant ce roman, notamment pendant les échanges qu'elle a avec ses enfants. Jall est pour elle une autre pièce dans son échiquier politique, caractéristique que l'on voit avec la manière dont elle s'adresse à lui (par vouvoiement, contrairement à Alan), tandis qu'Alan est véritablement le fils qu'elle semble aimer. La seule question qui je me poses: est-ce qu'elle l'aime parce qu'il est son fils ou parce qu'il est une extension d'elle-même, à l'image d'une autre ambitieuse reine dans une autre série fantastique à forte ambiguïté.

Mais les deux meilleurs personnages de ce roman sont les deux princes: Yrdel et Alan. Ou Yrdel Ier et Aldéran Ier comme ils se font connaître désormais. Yrdel m'avait impressionné dans le précédent roman parce qu'il me semblait comme être le meilleur choix pour succéder à son père et régner sur le Haut-Royaume. Ce roman confirme ça, mais montre toute de même que malgré sa droiture, il souffre néanmoins du sentiment que son droit prime sur tout et ne laissera rien entraver sa route. Cela l'entraîne à faire des bêtises, notamment quand il se laisse tenter par des décisions douteuses. Son propre camp se révèle empli d'intrigants, agissant pour lui ou contre lui. Si la majorité de ces alliés (comme la Dame d'Arcante et leurs alliés Valmiriens) sont des êtres droits qui suivent Yrdel par conviction et par cause commune (le mépris de la reine primant au delà de toute autre considération), certains autres ont beaucoup moins de scrupules. Un autre élément s'ajoute au portrait de Yrdel mais qui ne le définit pas:

Alan, qui m'avait toujours laissé un goût amer dans la bouche dans les précédents tomes, gagne la distinction d'être le personnage qui m'a le plus impressionné dans ce roman: il continue à marcher sur un chemin étroit, tiraillé entre son ambition et son désir d'évasion. On le retrouve comme on l'avait laissé, incertain de s'il devait suivre le plan de sa mère et accepter le trône qui lui était offert et risquer un conflit avec son frère. Ou refuser et épargner son peuple et lui-même une chose qu'il a toujours hésité à accepter. Ses démons continuent à le tirailler et il finira par faire son choix. Mais non sans prendre conscience de sa propre importance auparavant. Il nous montre très clairement avec son choix qu'il n'a pas l'intention d'être la marionnette de sa mère, même s'il continue à écouter ses conseils surtout après le début de la guerre. Mais la véritable perle avec lui vient de deux événements: Quoi qu'il en soit, Alan finit par montrer ses vraies couleurs et se révéler le digne descendant de la race des Haut-Rois.

Enfin, pour terminer, le côté fantasy du Haut-Royaume prend une toute nouvelle ampleur grâce à un personnage qui avait fait forte impression depuis sa présentation: Serk'Arn, le Dragon de la Destruction qui a été emprisonner depuis des siècles par les Haut-Rois. Cependant, le secret de sa captivité semble avoir disparu avec Erklant II, aucun des trois princes ne semblant être au courant de sa captivité. Ainsi, seul Lorn sait que le puissant dragon vit encore. La guerre qui divise le Haut-Royaume n'avantage personne plus que lui, qui gagne en puissance avec chaque jour qui passe. Lorn continue à jouer un rôle important dans ses plans, sans le vouloir. A suivre

PS: Si des précisions bienvenues ont été apportées pendant ce roman sur le monde, l'absence de carte reste cependant un gros malus. Quant il en aura fini avec cette série, j'espère que Pevel nous la montrera.
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Quatre ans. C'est le temps qu'il aura fallu patienter pour enfin découvrir la suite de la série « Haut-Royaume » et des aventures de son charismatique héros, le chevalier Lorn Askariàn. Une longue attente (surtout lorsqu'on se rappelle le coup de théâtre qui clôturait la fin du deuxième tome), mais largement récompensée étant donné la qualité de ce troisième opus. Après avoir été gracié et rétabli dans sa fonction de Premier Chevalier du royaume, puis placé à la tête de la nouvelle Garde d'Onyx, notre héros ne cesse de gagner en influence, au grand déplaisir de ses détracteurs qui s'alarment de voir le chevalier occuper une place si prestigieuse compte tenu de son scandaleux passé. Or, le nombre d'ennemis que compte Lorn ne cesse manifestement d'augmenter à mesure que l'état du royaume se détériore. En dépit de la renaissance du corps d'élite des Gardes d'Onyx et de la récente victoire remportée sur la cité rebelle d'Arcante, la situation du Haut-Royaume, jusque là peu florissante, ne va en effet pas tarder à s'aggraver encore un peu plus. Car voilà que le roi, moribond depuis un moment déjà, se décide enfin à passer l'arme à gauche. Aussitôt, la capitale du royaume se recouvre de cendres rouges, signe annonciateur de l'inéluctable boucherie qui se prépare. Car si Yrdel, le fils aîné, s'attend naturellement à hériter du trône de son père, la reine, elle, a d'autres plans et manoeuvre en secret pour placer son propre fils, Aldéran, à la tête du pays. La traditionnelle Trêve des Larmes, une période de vingt-et-un jours au cours de laquelle la cour est censée rendre hommage au défunt, fournit à chaque camp l'occasion de fourbir ses armes... avant l'éclatement de l'inévitable guerre civile. Et la Garde d'Onyx dans tout ça ? Et bien elle se retrouve prise entre deux tenailles, chacun des deux frères tentant de s'assurer la fidélité de Lorn qui, pour sa part, semble secrètement se réjouir de l'émiettement éminent du Haut-Royaume.

Ce troisième volume s'inscrit dans la droite lignée des précédents tomes de la série, ainsi que, de manière plus générale, dans celle des ouvrages antérieurs de l'auteur, à l'image de « La trilogie de Wielstadt » ou encore des « Lames du cardinal ». Autant dire que les fans de Pierre Pevel ne manqueront donc pas d'y trouver leur compte. Si les précédents tomes fourmillaient déjà d'intrigues et de scènes d'envergure, on sent bien que c'est ici, avec cette guerre fratricide, que les choses sérieuses commencent véritablement. L'auteur nous livre pour l'occasion des intrigues de cours habilement tissées, qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler par certains côtés l'oeuvre la plus connue de G. R. R. Martin (Célyane et Estévéris n'ont-ils pas, par exemple, un petit quelque chose de Cersei et Varis ?). On se prend très vite au jeu, d'autant plus que l'auteur a le don de maintenir le suspens en multipliant les rebondissements inattendus qui viennent totalement rebattre les cartes. Les péripéties qui ponctuent se troisième tome sont très nombreuses, ne laissant aucun moment de répit au lecteur qui n'en tourne les pages qu'avec plus de frénésie. En dépit de sa taille conséquente, le roman se lit en effet avec une rapidité déconcertante que l'on doit certes à la qualité des intrigues mises en scène ici, mais aussi et surtout à la qualité de la plume de l'auteur. Comme souvent, Pierre Pevel opte pour un style direct et percutant qui ne s'embarrasse pas de fioritures, un peu à l'image de son personnage principal, bourru à souhait. Si cette simplicité se traduit avant tout par une plus grande fluidité du texte, elle permet aussi, combinée au sens de la formule propre à l'auteur, de mettre efficacement l'accent sur le caractère dramatique de telle ou telle situation, le tout sans avoir à en rajouter. C'est dans les scènes de combat, que l'auteur donne surtout la pleine mesure de son talent, celui-ci nous offrant une fois encore plusieurs scènes épiques époustouflantes (cette fois c'est au « Seigneur des anneaux » que j'ai pensé, et plus particulièrement à la scène du Gouffre de Helm).

Pour ce qui est de l'univers, l'auteur n'étend cette fois que très peu les frontières de son monde, mais nous en apprend en revanche davantage sur l'histoire du Haut-Royaume et de la Garde d'Onyx. On retrouve alors, comme dans le tome précédent, certains schémas narratifs très classiques propres aux récits de fantasy : la prophétie, l'essor d'une force maléfique et corruptrice... Si l'auteur parvient à rendre la chose intéressante, je dois avouer que ce n'est pas pour le moment l'aspect de son univers qui me passionne le plus. Plusieurs indices laissent toutefois penser que cette trame sera amenée à prendre davantage de place dans la suite de l'histoire : patience, donc. Pour ce qui est des personnages, on retrouve avec plaisir Lorn, héros complexe et torturé à souhait, qu'on craint autant qu'on apprécie. le chevalier se révèle en effet assez imprévisible, et c'est justement ce qui rend le récit aussi captivant pour le lecteur qui ne sait jamais vraiment si le protagoniste agit en libre conscience ou sous l'influence de l'Obscure, cette substance qui l'a contaminé dans les geôles de sa prison. Les personnages secondaires sont tous aussi captivants car tous aussi nuancés. C'est le cas notamment des deux princes de sang royal, Yrdel et Aldéran, ce dernier connaissant une transformation bluffante et très convaincante qui fait froid dans le dos. Les membres de la Garde d'Onyx sont pour leur part toujours aussi attachants, et, quand bien même leur rôle n'est parfois pas très important, le lecteur parvient facilement à les identifier. L'esprit de corps et de camaraderie développé dans le tome précédent y est évidemment pour beaucoup et incite évidemment le lecteur à faire un parallèle avec d'autres unités d'élite, à commencer par celui des mousquetaires à laquelle l'auteur a déjà consacré l'une de ses précédentes oeuvres.

Fidèle à son habitude, Pierre Pevel clôt se troisième tome par un énorme cliffhanger qui laisse planer un suspens insoutenable pour le lecteur qui referme le roman à la fois désespéré par la cruauté de l'auteur, mais aussi admiratif de son talent pour les coups de théâtre. Espérons que l'attente jusqu'à la sortie du quatrième tome se révélera moins longue, même si, dans tous les cas, je serai une fois encore au rendrez-vous !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Ce tome 3 est sans conteste mon préféré pour le moment ! Difficile d'en parler sans dévoiler les intrigues des tomes précédents...mais la guerre pour le trône du Haut-royaume commence . Lorn est un personnage que je prend toujours grand plaisir à suivre, difficile à comprendre par moment ( et j'aime bien ça) , car parfois il suit ses propres objectifs, parfois il semble suivre le cours des évènements sans se poser de questions et sans stratégie personnelle. Il m'étonne, semble être un pion pour beaucoup de protagonistes ! J'adore aussi ses compagnons de la garde l'Onyx, Logan en tête ! Par contre Aldéran change au contact du pouvoir et il n'a plus rien à voir avec le jeune garçon des tomes précédents. Ce troisième tome est haletant, épique, bourré de complots, trahisons mais aussi de beaux moments. On a juste envie d'y retourner tout de suite !
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Dans ce troisième tome de la série, un nouveau roi monte sur le trône de « Haut Royaume », et ce n'est pas celui auquel on pouvait légitimement s'attendre. A peine couronné, le nouvel élu doit combattre les armées du frère qu'il vient de déposséder, tandis que dans l'ombre, le troisième de la fratrie attend son heure. Les guerres se succèdent, les forces maléfiques gagnent du terrain, et, se riant des desseins des hommes, les dragons, véritables maîtres du jeu, avancent leurs pions. Plus que jamais, Lorn, le chef tourmenté de la Garde Noire, isolé, jalousé, ne peut compter que sur lui-même. L'Obscure le dévore, mais c'est encore un moindre mal comparé aux trahisons qui se profilent. Dans cet épisode, des masques tombent, des ennemis s'amendent tandis que des proches dévoilent leur sinistre nature. Lorn ne peut plus l'ignorer : son destin est en marche et s'inscrira dans la vengeance.
Lors des deux premiers tomes, Lorn m'est apparu comme un personnage sombre, autodestructeur, évoluant dans un royaume haut en couleurs où il n'avait pas sa place. Dans ce troisième tome, il me semble que la situation s'est inversée : Lorn a mûri, a appris à coexister avec la part ténébreuse qui le constitue, et devient plus lumineux tandis que son environnement, lui, s'assombrit. Il y a quelque chose d'indéfinissable, de précieux dans l'écriture de Pierre Pevel, il parvient à tisser, tout au long du récit, une sorte de malaise pesant, un peu désabusé, qui le sert admirablement. Pour ma part, je reste sur le qui vive jusqu'au dernier mot…En attendant la suite…
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— ONYX !
Arme haute, ses hommes hurlèrent à leur tour :
— ONYX !
Et la Garde Noire chargea.
Elle dévala la pente sous les tirs des canons que les Irédiens avaient réussi à déplacer. Le feu et le souffle des explosions couchèrent des chevaux hennissants, renversèrent des cavaliers, soulevèrent des gerbes de terre qui retombaient en pluie drue, chargées de l’odeur âcre de la poudre brûlée.
Parvenue en bas de la pente, la Garde d’Onyx s’élança à l’assaut de la colline sans ralentir, comme emportée par son élan. Les boulets ne pouvaient plus l’atteindre et le temps manqua pour charger à mitraille. Lorn surgit le premier au sommet de la colline, sautant par-dessus un canon et donnant au passage un large coup d’épée à un mercenaire pris de court. Les Gardes Noirs déferlèrent à sa suite, balayèrent les rares soldats qui leur firent face au lieu de fuir.

(Page 288)
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"L'orgueil des grands est le malheur des humbles."
Chroniques (Livre des Proverbes et Sentences)
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La reine veuve était de ceux qui prennent et jettent selon leurs caprices, mais dont l'orgueil ne supporte pas qu'on les délaisse...
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Chaque secret que tu gardes est une lame que tes ennemis aiguisent contre toi.
(Chroniques. Livre des sentences et proverbes)
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— Je t’ai fait Premier chevalier du Royaume. Je t’ai nommé à la tête de la Garde d’Onyx. Ton devoir est de protéger le Haut-Royaume… Pourquoi crois-tu que je suis encore là ? Tu dois accomplir ta destinée, Lorn. Tu te condamnes en ne…
— Quoi ? l’interrompit Lorn. Vous vous figurez sincèrement que si vous n’avez pas encore rejoint les Enfers, c’est parce que les Divins veulent que vous me remettiez dans le droit chemin ?
— Je ne sais pas, avoua le Haut-Roi, désemparé. Je ne sais pas…
— Vous êtes encore là parce que, même si je vous ai tué, je n’en ai pas encore fini avec vous, père. Ni avec le Haut-Royaume.
— Un homme contre une nation. C’est folie. Le spectre disparut.

    Envoyée par le Dragon de la Guerre, une cendre rouge tombait sur Oriale et se mêlait à la neige. Au matin, la capitale se réveillerait ensanglantée, au son du glas annonçant la mort du Haut-Roi.
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Vidéo de Pierre Pevel
Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
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