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EAN : 9782207115558
144 pages
Denoël (06/02/2014)
2.78/5   18 notes
Résumé :
Errer de nuit dans les rues désertées de Rome en plein mois d'août. Admirer le mouvement d'une femme qui attache ses cheveux. Reconnaître une bouteille de vin voyageant au gré des dîners entre amis. Monter dans le train et espérer trouver quelqu'un à sa place pour l'en chasser avec délectation.
Tous ces plaisirs inavouables, ces moments délicieux qui font jaillir en nous un bonheur inattendu ...

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture facile et plaisante. Un sens du détail amusant.
L'auteur recense, à la manière de Philippe Delerm dans son plus célèbre livre, plein de petits moments, d'anecdotes, de ressentis fugaces, de bonheurs volés, éphémères et subtils.
Rome au mois d'août quand les habitants sont partis, les moments juste avant une pièce de théâtre ou tout à la fin, la même bouteille de vin qui circule de dîner en dîner dans toute la ville (toujours Rome donc), les balades en ville avec un ami, l'été avec ses scooters et ses glaces ...
A lire pour sourire, chercher ses propres petits moments, et pourquoi pas, au détour d'une phrase, d'un paragraphe, les retrouver sous la plume de l'auteur.
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N'est pas Philippe Delerm qui veut et si la recension des petits bonheurs de l'existence ne s'accompagne pas d'un peu d'autodérision elle devient vite fastidieuse.

Le livre de F. Piccolo est agréable, mais il y manque un ton, une unité, bref la marque d'une personnalité.

Certes on se promène dans Rome, au mois d'août, le soir, et c'est toujours une joie. On lit de petites nouvelles, comme l'histoire des pérégrinations d'une bouteille de vin apportée d'invitation en invitation et qui finit par revenir vers son propriétaire. On sourit en découvrant de petits aphorismes ou des questions simples, comme « pourquoi y a-t-il une poche de poitrine sur les pyjamas ? » ou « comment déterminer si une veste est bleu nuit ou noire ».

Il y a des essentiels, tels que « L'eau quand on a soif. le lit quand on a sommeil ».

On apprend aussi que l'auteur « aime garder la radio allumée pendant qu'il regarde la télévision » ou « sentir la fumée des pots d'échappement » ou « l'odeur du pain au petit matin » ou encore « s'enfermer à clé dans les salles de bains (sic) des maisons qu'il ne connaît pas et fouiller dans les produits de toilette. »

Un bon moment de lecture pour un soir de fatigue, mais sans plus…




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Je suis tombé sur ce livre par hasard. Il s'agit d'une accumulation de plus ou moins brefs moments de vie ressemblant à des bonheurs volés. C'est très varié, parfois brut ou déroutant. La lecture est agréable même si de mon point de vue ça manque d'unité non pas au niveau du fond (c'est le jeu) mais au niveau de la forme. Parfois on est juste dans la poésie du quotidien, d'autres fois on flirt avec l'aphorisme ou la prise de note à peine relue et d'autres fois encore on raconte une histoire. Et dans ces histoires intéressantes certes on se pose parfois la question du point de vue. Bref c'est un peu fourre-tout, pas mauvais, mais j'aime autant lire un Delerm, c'est sans doute plus convenu mais plus soigné je trouve.
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J'ai tout d'abord été attirée par le titre et le quatrième de couverture me parlait également pas mal.
En ouvrant le livre, on se rend tout de suite compte qu'on va avoir à faire à un livre différent. Certains passages sont longs et racontent une histoire, alors que d'autres paragraphes sont très courts, par exemple "Retirer le cornichon du cheeseburger". Oui oui, c'est ça le paragraphe ! du coup, c'est un peu perturbant.
En plus, l'auteur saute du coq à l'âne (et pas qu'un peu). Si on en revient à notre cornichon de tout à l'heure. Juste avant l'auteur nous parle d'un régime, puis du plaisir de dire à l'auteur "Je te l'avais dit" et au paragraphe d'après il parle de danse latine. C'est déroutant ! Etonnant toutefois, l'auteur trouve une justification à ses va-et-vient dans les dernières pages, même si c'est un peu tiré par les cheveux…
Certaines réflexions ou petits bonheurs sont inavouables, mais qui n'a jamais rêvé de le faire. D'un côté, on culpabilise mais d'un autre ça nous fait plaisir de constater que nous ne sommes pas les seuls à y penser… Certains m'ont plus touchées que d'autres qui m'ont laissé totalement indifférente.
Je pense que ce livre est à lire petit à petit. D'ailleurs je pense le relire (ou le mettre aux toilettes pour pouvoir puiser quelques petits bonheurs tous les jours) et y mettre des post-its !
Lien : http://m-selle-lit.blogspot...
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Si vous voulez passer deux heures agréables, ce petit livre tendre et ironique vous y aidera : vous arriverez décontractée (é) à destination.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Les grandes librairies, parce qu'on peut se promener, toucher, feuilleter, sans que personne veuille nous donner de conseil.
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Quand le courant saute, puis revient, tous les réveils digitaux de la maison clignotent en affichant zéro point zéro (00:00).
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Quand la femme avec qui je dors a compris que chacun devait dormir de son côté. Qu'on peut s'enlacer avant, ou quand on se réveille le matin, mais que quand on dort chacun s'occupe de ses affaires. En partageant le lit avec la même méticulosité que celle avec laquelle on traçait la ligne de démarcation de la table avec son voisin de classe.
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Les fois où je me suis réveillé en pleine nuit et où j'ai regardé la personne qui dort à côté de moi avec la complicité des heures sombres, qui révèlent les sentiments, les inquiétudes, les peurs, les angoisses et le sens profond de la vie.
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Avant de sortir de chez moi, j'éteins la lumière et il y a ces deux secondes d'obscurité totale où mes mains cherchent la porte à tâtons, la touchent, se déplacent jusqu'à la serrure et cherchent l'endroit précis où glisser la clé, puis enfin j'ouvre et la lumière du couloir éclaire l'entrée.
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