En voilà un roman qui vaut le détour!
A l'aide d'une plume remarquable, l'auteur nous projette au coeur de la première manif' d'une bande de lycéens, effrayés par leur avenir qui semble se noircir au fur et à mesure des mauvaises décisions du gouvernement.
Premières prises de positions, premiers débats, ils se cherchent, ne savent pas toujours pourquoi ils manifestent mais ont l'impression que quelquechose d'important se joue. Entre vie de famille, bande de potes et premiers amours, les quelques jours qui se déroulent sous leurs yeux marqueront un tournant dans leur petite vie paisible... ce moment où ils décident enfin de voir plus loin que le bout de leur nez!
Le roman rappellera sûrement des souvenirs à bon nombre de (plus vieux) lecteurs et j'avoue avoir été complètement séduite par l'écriture de l'auteur, moderne, recherchée, adulte! le ton est donné, adultes ou ados, ce livre est à lire absolument!
Commenter  J’apprécie         00
Voilà un livre au résumé bien curieux.
Les élèves qui se mobilisent pour les profs, je n'avais jamais vu ça dans un roman. Antoine et sa bande de copain vont paralyser le lycée pour soutenir leurs profs.
Malheureusement, le côté politique a été vite absorbée par le côté vie d'adolescents. C'est dommage car j'aurai aimé les voir plus en action.
C'est surtout un roman sur l'adolescence, les révoltes mais aussi les émois et toutes les premières fois.
On a tout un assortiment de personnages, qui incarne chacun un rôle bien défini : le dragueur, le timide, la meneuse, la belle, … Je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage même s'ils forment une bande bien sympathique.
Un roman sympathique qui se lit rapidement mais pour lequel je ne vais pas garder de grands souvenirs.
En bref, un roman court et sympathique sur l'adolescence.
Commenter  J’apprécie         00
Les occasions de nous révolter ne manqueraient pas. Le fascisme, le libéralisme, l'écologie, la dette de l'Afrique, le sort réservé aux immigrés. Autant de raison de nous fâcher si le cœur nous en disait. La colère frémissait encore sous nos peaux. On la gardait bien au chaud. Elle n'avait pas dit son dernier mot.
On est condamnés à être nos parents. Une sorte de version 2.0 d'eux mêmes. On est pas tellement libres, en fait.