L'ouvrage rassemble les contributions de deux journées d'études (Poitiers, 30 mars 2012 ; Rennes, 17 octobre 2013).
Ce recueil s'inscrit dans le cadre de l'enquête collective sur
les comités de surveillance menée par un groupe de recherches issu de la S.E.R..
L'objet est de faire progresser l'enquête dans trois directions :
- premier volet : dédié aux départements exposés à la menace vendéenne ou chouanne (Charente, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure, Deux-Sèvres), mesure le poids spécifique de la guerre intérieure.
- le deuxième : interroge les jeux des pouvoirs autour des comités de surveillance et s'appuie sur les cas rennais, belge et poitevin.
- le troisième et dernier volet : axe le questionnement sur la comparaison ville-campagne.
Sur la base des archives, l'ouvrage démontre la thèse d'un vide du pouvoir central et l'activité des comités de surveillance comme l'indice d'une recomposition des modes de gouvernement.
Il montre comment la lutte contre la chouannerie a servi de levier au comité de surveillance de Rennes, notamment, pour s'imposer en relais de l'autorité nationale, alors qu'en Charente, ce département a vu la formation spontanée de petits comités de sûreté générale.
En conclusion, ces comités ruraux ont été, en fait, un cadre de politisation, un lien d'étude des lois nouvelles et donc un sorte d'école de civisme.
Compte-rendu des A.H.R.F. N° 392