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Jean-Arnault Dérens (Autre)Florence Gacoin-Marks (Traducteur)
EAN : 9782271150455
838 pages
CNRS Editions (07/03/2024)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lors d'une rencontre avec ses officiers, Heinrich Himmler, le Reichsführer des SS déclara :

"J'aimerais donner encore un exemple de fermeté, celui du maréchal Tito. Je dois dire que ce vétéran communiste, ce monsieur Josip Broz, est un homme d'un fort caractère. Malheureusement, c'est notre ennemi. Celui-là mérite bien son titre de maréchal. Quand nous l'aurons arrêté, nous nous en débarrasserons immédiatement, je vous le garantis. [...] Et pourtant, j'aimerais avoir en Allemagne une douzaine de Tito. [...] Cet homme n'avait rien. Il était au milieu des Russes, des Britanniques et des Américains, et il a eu le courage de se moquer des Britanniques et des Américains et de leur chier dessus de la manière la plus comique. C'est un homme de Moscou.[...] Il n'a jamais capitulé."
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La guerre de libération était terminée, mais la guerre civile fit rage dans toute la Yougoslavie pendant des mois, voire des années, jusqu'à la liquidation de toute résistance au régime communiste vainqueur. Mais même après que ses opposants eurent été presque tous anéantis, en 1947, les haines entre les différents peuples yougoslaves, semées déjà avant-guerre et attisées à l'extrême pendant le conflit, persistèrent en dépit de la propagande victorieuse qui faisait la promotion de l'unité quasi-mythique de la nouvelle société : "Nous sommes à Tito - Tito est à nous". Naturellement, seule la première moitié de cette devise était vraie : Tito disposait d'une puissante armée qui lui garantissait le contrôle du pays entier.
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"Le goût pour un luxe exagéré et vulgaire dont font preuve les plus hauts dignitaires du régime", écrivit au milieu des années 1960 le consul américain de Zagreb, "est l'une de leur caractéristiques les plus désagréables. L'écart entre la théorie et la pratique du communisme dans ce domaine irrite davantage l'opinion publique que n'importe quel autre aspect du système." La situation était particulièrement odieuse durant l'immédiat après-guerre, quand le "peuple" avait subi l'introduction de points, cartes et bons pour l'achat de nourriture et de vêtements tandis que quelques privilégiés s'étaient jetés sans retenue sur les biens dont ils avaient rêvé pendant si longtemps.
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On glosa donc sur la "main de fer" de Tito qui aurait maintenu un pays "artificiel", forçant Croates, Serbes, Slovènes, Bosniaques et autres Albanais à cohabiter contre leur gré. L'épisode titiste devenait ainsi l'exception, une parenthèse hors-norme dans l'évolution régionale, l'éclatement yougoslave amenant les Balkans à "retrouver" leur état "naturel", sauvage et guerrier.
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