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EAN : 978B0B2BXRM4N
245 pages
Le Lys Bleu Editions (25/05/2022)
3.7/5   10 notes
Résumé :
Paris, de nos jours...
Le professeur Marius Donovan, ingénieur, chercheur, 44 ans, construit un super robot androїde qui lui ressemble à s’y méprendre ! Personne ne peut les distinguer ! Les collègues et les journalistes sont émerveillés Donovan en est super fier : en deux ans, il a créé presqu’un homme et se croit maintenant presque Dieu !...
Unique au monde, le robot Andrarius a toutes les chances de devenir une vraie star et faire la gloire de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le Paris contemporain, le professeur Marius Donovan est un génial ingénieur qui vient de mettre au point un robot androïde ultrasophistiqué. Il a non seulement doté sa créature (dénommée Andrarius) d'une intelligence artificielle jamais atteinte, mais il lui a également encodé quelques-uns de ses propres souvenirs, goûts, désirs, comportements,..., bref tout un pan de sa propre subjectivité. Et comme si cela ne suffisait pas, il l'a littéralement créé à son image, puisque Andrarius est le parfait sosie de Donovan, au point de bluffer tout son entourage.
A peine dévoilé au cours d'une conférence, Andrarius devient l'objet des convoitises des services secrets français et de la mafia russe, qui veulent se l'approprier. Et des problèmes d'un autre type surgissent lorsque le robot commence à développer ce qui ressemble furieusement à une conscience... et à des sentiments amoureux à l'égard de la fiancée de Donovan.

« Andrarius, le robot-homme » est une pièce de théâtre vaudevillesque, avec quiproquos, comiques de répétition, situations kafkaïenne et points d'exclamation à tire-larigot. S'y ajoutent les questions complexes et actuelles liées à l'intelligence artificielle : où s'arrête la machine et où commence l'humain ? Qu'est-ce qui définit l'humanité : le fait d'avoir un coeur et un cerveau (sachant que certains humains n'utilisent ni l'un ou//ni l'autre) ? Quid si une intelligence artificielle échappe à tout contrôle et agit de façon autonome ?...
Ces questions, qui ne sont pas neuves et ne sont pas près d'être résolues, sont ici le prétexte à une farce burlesque et parfois inquiétante. Malheureusement, je suis plutôt hermétique à ce genre d'humour, et de plus le sens de la scène finale m'a échappé.
Merci néanmoins à l'auteur de m'avoir proposé ce curieux texte.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Découvrir une pièce de théâtre contemporaine, écrite par un auteur Ukrainien, dans un très bon français, jusqu'à l'argot même (c'est important l'argot ! hein professeur ?). Donovan, le héros, a créé un robot qui est sa copie conforme (enfin presque !). Et plus le robot s'humanise plus il se déshumanise (comme tous les humains ! ). le scénario connait de nombreux rebondissements bien trouvés, en plus des dialogues cocasses et des situations absurdes. Mais il y a plus : qu'est-ce qui fait qu'on est homme ? A partir de quand un robot peut être semblable en tout point à un homme ? l'intelligence ? l'humour ? l'amour ? Questionnement que l'auteur nous invite à suivre ici, qui m'a rappelé Vercors et ses animaux-hommes.
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Les pièces de théâtre ne sont pas un genre vers lequel je me tourne. Je pense n'en avoir pas lu depuis le lycée. Donc, quand l'auteur m'a contactée pour me proposer de chroniquer sa pièce, j'étais un peu mitigée. Mais j'aime bien sortir de ma zone de confort de temps en temps. Et le résumé me plaisait bien. Après lecture, je pense que le sous-titre aurait pu être "L'Homme et la technologie". le professeur Marius Donovan invente un robot qui lui ressemble. Et ça tourne mal. L'invention, qui n'était que le résultat du travail acharné d'un scientifique, commence à échapper au contrôle de son inventeur et soulève l'intérêt malsain des puissances étrangères.
Le style de la pièce de théâtre permet d'y ajouter un humour burlesque. Les échanges entre les personnages vont jusqu'à l'absurde permettant de rire de situations tout aussi absurdes. J'avoue avoir ri sur quelques scènes étranges. Mais cet humour est aussi à double tranchant. J'ai parfois trouvé que c'était un peu trop, et ça dépasse le stade où j'ai trouvé ça drôle.
Ça reste toutefois une bonne lecture. Je ne pense pas lire plus de pièce de théâtre à l'avenir, mais j'ai apprécié faire cet effort et sortir un peu de mes lectures habituelles. Merci à l'auteur d'avoir partagé son travail.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Quand Anatole Planida m'a contactée pour me proposer de lire Andrarius, le Robot-homme, sa pièce de théâtre, éditée au Lys Bleu et présentée comme « une pièce pas comme les autres, une pièce-roman, une pièce-film », j'ai naturellement accepté avec enthousiasme.

Presque 300 pages, en effet, c'est un peu long pour une pièce ; nous voilà plus dans du théâtre écrit pour être lu plutôt que joué… Une impression qui va perdurer quand je découvre la tonalité des premières didascalies ou passages qui y ressemblent, drôles et poétiques, qui laissent place à l'interprétation et à l'imagination de chacun et commentent l'action plus subjectivement que factuellement. J'ai rapidement pensé qu'elles devraient être lues à voix hautes et faire partie intégrante du spectacle.
Une liste de personnages impressionnante, non exhaustive, avec des groupes constitués autour des principaux protagonistes… Beaucoup de monde sur scène en même temps, des figurants…

La pièce commence par un prologue : le personnage principal, le professeur Marius Donovan, ingénieur-chercheur français, est incarcéré et s'applique à apprendre les usages et le langage argotique de la prison avant de passer devant le juge.
Les trois actes suivants font un bond dans le passé récent : le professeur Donovan a construit un super robot, un androïde à son image ; mais, très vite, le robot-homme devient l'objet de convoitises de la part de l'État, des services spéciaux et même de la mafia russe…
À partir du quatrième acte, le procès reprend.

L'action s'inscrit dans une suite de retournements de situations comiques ; les dialogues jouent beaucoup sur le comique de répétition. L'auteur s'amuse également avec les accents et les tics de langage, allant jusqu'à inventer un succédané de russe ; j'avoue ma surprise devant l'étendue du registre lexical argotique visiblement maîtrisé.
Face à l'éternel débat sur les possibilités des Intelligences Artificielles, je pensais qu'Anatole Planida allait, tout simplement, revisiter le mythe de Frankenstein, se demandant où était la vraie humanité puisque le robot réalise peu à peu qu'il ne veut plus être un simple objet mécanique : il veut vivre, aimer, faire des bêtises, être un homme dans la pleine possession de son être et, comme pour en donner la preuve, il tombe amoureux de la fiancée du professeur et souffre énormément de la non réciprocité de ses sentiments...
L'auteur transpose aussi l'idée du double maléfique, dérangeant, intrusif, à la manière de Dr Jekyll et Mr Hyde, car le robot prend très souvent la place de son créateur, notamment dans des situations intimes ou professionnelles. Ces scènes-là sont très drôles, relèvent du théâtre de boulevard : on se cache dans des placards, on enchaîne les quiproquos… Mais cela va plus loin car si, extérieurement, Andrarius est identique à Donovan, il se révèle plus fort et plus intelligent que lui, capable de prendre en mains son apprentissage et son évolution. Il décortique et analyse tous les raisonnements avec une logique imparable.
Anatole Planida nous propose aussi une satire de la justice à travers un simulacre de procès. Même si l'action se passe en France, à Paris et à la prison de la Santé, l'ambiance générale est dictatoriale, à consonnance russe… Anatole Planida est d'origine ukrainienne et nous pouvons lire entre les lignes une forme de caricature de la posture « poutininienne ». L'idée que les gouvernants pourraient être remplacés par des androïdes m'a paru intéressante à creuser…

Ce livre est assez déconcertant… J'avoue avoir eu un peu de mal à en terminer la lecture…
Personnellement, sur le plan purement scénique, je me suis demandé par quel artifice de mise en scène, le même acteur pourrait jouer les deux rôles de Marius Donovan et d'Andrarius quand ils apparaissent ensemble en scène : peut-être avec un jeu de miroirs et d'éclairages.

Je ne suis pas convaincue par le mélange théâtre-roman, un prologue et un épilogue entourant cinq actes aux dialogues déjantés, des didascalies très narratives… C'est un peu trop long et répétitif à mon goût, avec un humour un peu lourd, et l'ensemble manque donc de rigueur et de rythme.
J'ai vécu cette lecture comme une expérience, pas inintéressante, mais pas vraiment concluante.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Le professeur Donovan vient de créer une machine hors du commun, un robot humanoïde à son image qui pourrait leurrer n'importe lequel de ses interlocuteurs! C'est d'ailleurs ce que le professeur va s'atteler à faire découvrir lors de la présentation en avant-première d'Andrarius! Seulement Andrarius apprend vite et va finir par quasi-dépasser le maitre! D'autant que ce robot peut attirer de nombreuses convoitises...

En toute honnêteté je préfère aller voir une pièce de théâtre que la lire pour autant je suis ravie de m'être laissé tenter et d'être sortie un peu de ma zone de confort. Cette pièce s'inscrit dans le théâtre de l'absurde, à travers Andrarius, l'auteur dénonce le développement des nouvelles technologies. Des scènes ubuesques et rocambolesques nous sont proposées. L'auteur s'interroge sur le développement des nouvelles technologies, jusqu'au pouvons-nous aller et sur  les risques inhérents mais aussi sur ce qui nous différencie d'une machine tant de questions abordées avec beaucoup d'humour et qui fait que la pièce doit être très intéressante et divertissante à regarder. 

Une lecture qui interroge par son sujet abordé avec beaucoup de dérision. L'auteur Ukrainien manie en plus parfaitement la langue française et je trouve important de le souligner! Je le remercie pour cette découverte et encore une fois adresse tout mon soutien au peuple Ukrainien
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Donovan : ...Si t'as réussi à duper quelqu'un, c'est pas forcément parce qu'il était con, c'est peut-être parce qu'il te croyait trop, hein ?
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Andrarius : Je suis un homme, et rien de ce qui touche… une femme ne m’est étranger !
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Donovan : Pour faire des enfants, la tête, on n'en a pas besoin !
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