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EAN : 9782226137937
130 pages
Albin Michel (01/10/2003)
3.35/5   1295 notes
Résumé :
Les humains sont-ils intelligents ?
Sont-ils dangereux ?
Sont-ils comestibles ?
Sont-ils digestes ?
Peut-on en faire l'élevage ?
Peut-on les apprivoiser ?
Peut-on discuter avec eux comme avec des égaux ?
Telles sont les questions que peuvent se poser les extra-terrestres à notre égard.
Pour en avoir le cœur net, ils kidnappent deux Terriens, un mâle et une femelle, Raoul et Samantha. Ils les installent, pour le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,35

sur 1295 notes
Voici un petit livre de Werber bien sympathique...
Il date déjà du début de ce siècle, ce bouquin, et survole allègrement ces questions qui taraudent l'humain: Méritons-nous de continuer l' espèce? Est-ce bien raisonnable?
Samantha et Raoul, bons derniers de leur espèces vont devoir prendre la décision cruciale de perpétuer...ou d'éteindre!
Il va y avoir procès, parfaitement!... Défense, accusation, témoins. Tout cela dans uns comédie non pas de boulevard, mais plutôt de certain bocal dans lequel les deux derniers spécimens de l'humanité se sont retrouvés.
Une façon comme une autre, pour le lecteur amusé et curieux, de passer en revue quelques dogmes et principes sans se faire mal à la tête.
Nous sommes là dans le léger et loin dans l'espace, non d'un homme!
mais léger ne signifie pas, pour autant, niais.
Un petit livre pour tous, sans restriction, à lire entre deux pavés, pourquoi pas?
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Ce livre me fait penser au début de « Vertige » de Thilliez (là c'était une tente si je me souviens bien…). Un cube, une prison ? Aucune explication Raoul et Samantha se réveillent dans un lieu clos inconnu, une sorte de cage en verre et quasiment rien à leur disposition. Pourquoi ? telle est la question. Une expérience ? Un realityshow?

Deux personnes que tout oppose vont se côtoyer, s'affronter, s'allier en croyant pouvoir s'en sortir…Lui, est un chercheur (cartésien donc se dit-on ; quoi que…) qui soit-dit en passant fait des expériences sur les animaux pour le compte d'un laboratoire de cosmétologie. Elle, est une jeune dresseuse de tigres dans un cirque, qui, elle, se sert des animaux pour amuser la galerie. Un rapport ?

Aucune explication donc sur le pourquoi de leur présence, ce qui laisse libre court à leurs élucubrations et leurs supputations. Samantha se croit filmée pour une émission de téléréalité, du coup, elle prend des poses factices pour plaire à un hypothétique public. Lui, penche pour un stage de survie (médiatisé lui aussi ?) et cherche des combines pour sortir de cette cage de verre. Ils vont imaginer maintes explications sans jamais trouver la bonne.

Certain y ont vu une critique (au sens de questionnement) de la condition humaine. Ça aurait pu, c'est sans doute le but, malheureusement, pour moi, c'est raté. J'ai ressenti une amorce de réflexion mais on est si loin de la magie du « Miroir de Cassandre » ou du « Papillon des étoiles », des « fourmis » ou du cycle des Dieux.

L'idée en soi n'est pas inintéressante, mais c'est insuffisamment développé à mon goût. On ne fait qu'effleurer les sujets, l'auteur évoque quelques idées mais n'étaye pas son propos. On peut arguer que le propre de la philosophie est de poser des questions sans y répondre. Chacun y apporte le sens qu'il veut. Certes, certes, mais là, il y a une histoire à faire avancer. On n'est pas dans un « essai » mais dans un conte philosophique. Ici, le fantastique est prétexte à une réflexion.

Je trouve que le style de l'auteur se dilue J'ai trouvé ce livre assez « creux ». On n'a rien à se mettre sous la dent, on reste sur notre faim… une disette imposée. J'ai une impression indéfinissable mais désagréable d'inachevé. L'auteur est tombé dans la facilité. le style Werber, si particulier, se délite au fil du temps, se dilue comme de l'aquarelle dans l'eau froide…Il n'offre plus qu'une fade redite de ces précédents opus.

Ce fait n'est pas sans me mettre à l'esprit qu'il a créé une école pour apprendre à écrire de « bons romans ». Monnayer ses soi-disant tuyaux d'écrivain me gêne énormément. Il semble d'ailleurs faire des émules car d'autres écrivains, que j'apprécie aussi, s'y sont mis. « Écrire des romans à succès, c'est facile », tel est le slogan. Cela doit lui prendre beaucoup de son temps j'imagine. Raison pour laquelle il prend moins de soins à élaborer ses histoires ? C'est comme s'il gardait son génie de conteur fantastique pour en distiller un peu dans le plus d'histoires possible. L'utilisation de son image est un choix certes et malgré moi je fais un procès d'intention. C'est à la mesure de ma déception.

Je ne vais pas entrer dans le détail de l'histoire. Ça casserait le peu de suspense qu'il y subsiste quoique même le résumé l'évente. Mais on peut dire qu'on assiste à une observation dans un milieu clos d'êtres doués de conscience et d'intelligence (au sens premier du terme) radicalement différent l'un de l'autre. Ceux qui observent le savent-ils ? non, car ce ne sont que des jouets qui sont là pour divertir comme des animaux de compagnie.

Nous qui passons notre temps (je parle des scientifiques) à étudier les différentes espèces habitant sur la planète (et même au-delà – c'est ça qui est drôle), les observer, les faire souffrir pour de sombres expériences ou pour une soi-disant bonne cause, les disséquer parfois. Pourquoi à notre tour ne serions-nous pas l'objet d'études pour d'autres, être observer comme des cobayes (on en revient aussi à la téléréalité : voyeurisme) ? Ce que nous faisons subir aux autres, peut nous être appliqué.

L'espèce humaine observée comme un phénomène de foire. C'est gros comme une maison et ça n'est pas nouveau. Ces deux-là enchainent les clichés et les lieux communs sans vergogne. C'est plat, c'est fade. C'est navrant. Les protagonistes ne présentent aucune qualité qui pourraient les rendre sympathiques aux yeux des lecteurs.

La chute est censée être amusante. Pour ce qui me concerne, c'est tombé à plat. Les humains qui se croient tellement « supérieurs » et finissent comme des jouets est en résonance avec ces animaux qu'ils considèrent eux-mêmes de la même façon, des animaux de foire ou de laboratoire. Expérience, expérience, tel est pris qui croyait prendre !

Le style est badin et fluide. Pas de pièges de constructions ou de sens cachés, sauf toute la fable en elle-même. Agréable à lire, mais vite lu justement et vite oublié… Pas de souvenir impérissable. Et surtout je vais devenir circonspecte quant aux futures publications de l'auteur. Déçue, je suis déçue. Je sais que je suis un peu dure... mais je vais y réfléchir à deux fois avant de me procurer ses futurs romans. C'est dommage.
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Tiens c'est presque du théâtre ! Je ne m'y attendais pas et quelque part je ne suis pas surpris non plus par le choix de l'auteur, lui qui aime varier les plaisirs. Les humains vus par des extraterrestres, un peu à la manière du roman Les fourmis, sauf que cette fois ce sont nous les fourmis, cela manque un peu d'originalité mais ça m'a quand même plu, surtout le côté huis clos.
Nos deux humains captifs, Samantha et Raoul, n'ont rien en commun et pourtant les extra-terrestres espère les observer une reproduction. L'une est romantique tandis que l'autre est misanthrope, leurs métiers sont bien différents et leurs caractères aussi, pourtant il va bien falloir s'y mettre s'ils veulent être relâchés dans la nature. Les aliens se posent les mêmes questions que nous quand nous croisons un animal nouveau et c'est bien là tout le propos du livre, comment nous traitons les autres bêtes qui peuplent notre belle Terre. Il y a un penchant philosophique comme souvent avec Bernard Werber.

J'ai aimé ma lecture, non pas du sujet qui manque un peu d'originalité encore une fois mais bien grâce au fond de l'intrigue. J'ai aimé le style de la narration, assez proche du théâtre, en même temps nos deux compères se retrouve comme dans un zoo, les didascalies en moins… quoique. le rythme est bon, et le livre court mais n'empêche en rien le développement de l'intrigue.
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Raoul et Samantha se retrouvent prisonniers dans une cage de verre. Après avoir émis plusieurs hypothèses, ils réalisent qu'ils sont à la merci d'extra-terrestres après que la terre ait été anéantie. Seuls survivants, se pose rapidement la question de la survie de l'espèce. Doit-on oui ou non sauver notre espèce, l'humanité ?
Werber, dans cette pièce de théâtre, met en scène un huis clos de deux personnages totalement opposés. Entre le scientifique et la dresseuse de tigres, rien ne les prédestinait à se rencontrer. A cela s'ajoute la question essentielle de l'humanité. Sous forme d'un procès, les deux personnages vont argués du mérite ou non de l'idée de sauver l'humanité.
Werber fait une référence à huis clos de JP Sartre : "l'enfer c'est le regard silencieux des autres"
Le sujet traité de l'humanité est fort intéressant car il y a tellement à dire et à développer. C'est pourquoi, j'ai été un peu déçue car on reste littéralement sur sa fin avec ce livre qui aborde trop superficiellement le sujet. Certains points sont relevés et nous permettent d'ouvrir une réflexion mais la chute de l'histoire est précipitée et, à mon goût, trop formatée.
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Bien que j'ai été moyennement convaincu par mes précédentes lecture de Weber, je me suis laissé tenté par cet étrange roman.

Les nombreux avis positifs à son sujet, et surtout son prix très réduit chez mon libraire d'occasion favori, ont fini de me convaincre.

Le style est assez curieux car à mi chemin entre le roman et la pièce de théâtre

Les grandes questions du quatrième de couverture laissaient présager de grandes réflexions sur l'humanité au travers des observations d'extra-terrestre ayant capturés deux spécimens pour les étudier.

Niveau histoire, rien de bien original. Deux personnes sont enlevés et placés dans une grande cage de verre par des être d'un autre monde. Peu après, un dictateur fait sauter la planète laissant les deux protagonistes deniers représentants de la race humaine (et même terrienne) et se mettent à discuter sur la continuité de l'espèce.

Mais toute les réflexions se font uniquement entre les deux protagonistes, artificiellement crées à deux antipodes du point de vue personnalité et qui se crêpent le chignon durant tout le livre.

De nos extraterrestres, à part leur présences suggérés, à cause de l'enlèvement du héros, et les dernières répliques qui leurs sont attribués, nous n'entendons pas parler d'eux.

De plus, les deux personnages, Raoul (le même nom que dans le cycle sur les dieux. Panne d'imagination ?) et Samantha sont deux caricatures crées pour justifier leurs disputes.

Mais à part dénoncer les méfaits des humains, ou les défendre selon qui parle, la réflexion ne monte pas très haut.

Le seul bon point, c'est que le texte est très court, seulement 190 pages et que c'est écrit assez gros, 18 lignes par page.

Au final, encore une belle déception signé Weber.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
-J'imagine très bien comment doit se dérouler votre parade amoureuse. Vous les séduisez durant votre spectacle de cirque avec votre tenue de sauvageonne. A
la sortie, ils roucoulent. Ils font le beau. Il se pavanent et vous faites votre choix.
-Non, en général, ça se passe en boîte.
-J'oubliais. Ce sont les nouveaux rituels de sélection des partenaires. Ça se passe dans l'obscurité pour qu'on ne puisse pas vraiment distinguer le physique de l'autre. Et dans le bruit pour éviter toute conversation.
-J'aime danser! Et alors? Il n'y a pas de mal.
-Et après, on s'étonne que l'espèce dégénère. Il faut voir comment les couples se choisissent. Dans l'obscurité et le vacarme. C'est le darwinisme a l'envers: ce sont les plus nuls qui s'accouplent et se reproduisent.
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-Moi, Samantha, je dis : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Ensemble, on peut sauver tout ce qui a été gâché.

-Encore faut-il en avoir envie.

-Même si on n'en a pas envie, on en a le devoir.

-Le devoir ? Quel devoir ? Celui de perpétuer le malheur de l'univers ?

-Le devoir d'entretenir la "petite étincelle" de l'humanité.

-Désolé. Sans moi.

-Tu laisserais l'aventure humaine s'arrêter ?

-Alors là, sans la moindre hésitation.

-Mais tu es un criminel !

-Qui va me juger ?

Samantha sur un ton de défi :
-Moi.
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La télécommande de la télévision. Voilà le révélateur ultime de l'autorité conjugale. Détenir la "commande de la télévision", c'est décider du programme de toute la soirée. Quand l'homme renonce à ce dernier symbole, c'est qu'il a tout perdu.
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- On n'est pas des bêtes, on a la pilule!
- Et on a une croissance démographique exponentielle! Six milliards aujourd'hui. Dix milliards dans une dizaine d'années. Alors que tous les autres animaux savent autoréguler leur population, nous on déborde de partout. Les lapins tuent leur progéniture quand il se savent en excédent. Nous, on crée des bidonvilles!
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- Tous les hommes qui ont de grandes théories sur les femmes sont des hommes qui ont peur des femmes.
- C'est vrai. J'ai peur des femmes. Mais j'ai aussi peur des hommes. Je suis misanthrope et fier de l'être.
- Encore tes grands mots compliqués.
- Misanthrope, ça signifie qui n'aime pas les humains en général.
Raoul affiche un sourire désabusé :
- En fait, je n'aime pas les gens. Je n'aime pas la populace stressée des villes, je n'aime pas les bouseux des campagnes.
- Eh bien, tu dois être servi ici !
- J'essaie d'être cohérent dans mes actes. Je n'aime pas la politique, je ne vote pas. Je n'aime pas les enfants, je n'en fais pas. Je n'aime pas les chiens, je n'en prends pas. Je n'aime pas la télé, je n'en ai pas. Je n'aime pas le cirque, je n'y vais pas.
- T'aimes quoi exactement ?
- J'aime... ne pas aller skier en hiver. J'aime... ne pas aller m'entasser sur les plages en été. J'aime ne pas être dans les embouteillages aux heures de pointe. J'aime être indifférent aux résultats de l'équipe de foot de ma ville natale. J'aime ne pas acheter de cadeaux dans les magasins bondés à la Noël. J'aime échapper au devoir de se saouler la gueule au champagne le soir du Nouvel An.
- On doit pas rigoler tous les jours avec toi.
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Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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