Tout d'abord, je tiens à remercier l'opération « Masse critique, ainsi que les éditions Zoé pour la découverte de ce livre.
Lily Petit est une journaliste à la retraite. L'enterrement de son second mari la pousse à s'interroger sur sa propre fin, ses relations avec ses proches et sur elle-même.
Ce livre est assez déconcertant. Dès les premières lignes, on est plongé dans les réflexions de Lily sans que l'on sache vraiment de quoi il retourne. Ses pensées alternent les unes avec les autres, sans vraiment de suite logique. Il n'y a pas d'histoire à proprement parlé.
Ce qui m'a le plus gêné est que l'on ne sait pas grand-chose de l'héroïne et on dispose seulement de quelques éléments sur les personnes de son entourage. Un mystère plane autour de sa vie, comme si le passé de Lily n'avait aucune importance et que seul le temps présent compte. Malheureusement, cela m'a empêché de m'attacher à ce personnage pourtant original et sympathique.
Certaines réflexions sont intéressantes, d'autre moins, mais dans l'ensemble, aucunes ne m'a particulièrement touchée.
Pour conclure, un petit livre original mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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J'ai reçu ce livre suite à une opération Masse critique.
Quelle déception !
Le livre reçu est tout fin et ne contient que 94 pages écrites avec de grosses marges.
Finalement ce n'était pas plus mal car sa lecture ne correspondait pas du tout à ce à quoi je m'attendais et était d'un ennui total.
"Avec Lily Petite, la narratrice, la vieillesse est plaisante". D'après le résumé, je m'attendais à la narration d'une petite fille sur le thème de la vieillesse, ce qui promettait d'être drôle.
Ce ne fût pas du tout le cas. Petite doit être le nom de famille du personnage. Ce n'est pas inscrit dans le livre donc j'imagine.
Il ne se passe rien dans l'histoire.
Elle prend des fleurs en photo et pense à son enterrement. Aucune autre action.
Aucun intérêt. J'ai peiné à le finir et heureusement que c'était un petit livre sinon, j'aurais rendu les armes avant.
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Un livre prêté et recommandé par une amie.
J'ai déjà lu plusieurs titres de cette auteure suisse romande qui est né près de chez moi.
Celui-ci est un peu différent, il s'agit de passages courts, de petits moments de vie ou de réflexions et de questionnements.
Certains passages m'ont beaucoup parlé, je me suis retrouvée à la lecture de certains comportements, notamment en lien avec les crayons de couleurs ou le carnet Moleskine.
Un chouette moment de lecture.
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J'ai toujours trouvé mièvre que les vielles personnes s'intéressent tellement aux fleurs, leur parlent, comme aux oiseaux d'ailleurs, et maintenant je fais de même. Je les trouve plus vivantes que les humains, plus sages, plus modestes et plus déterminées, acharnées à devenir elles-même.
...
Elles savent parfaitement ce qu'elles veulent, ce qu'est leur vie, leur désir : fleurir, resplendir, alors que moi, nous pauvres humains, savons-nous ce qu'est notre vie, ce qu'elle devrait être, aurait dû être? ... J'aimerais bien l'apprendre avant qu'il ne soit trop tard.
- Enfin maman, quelle folie ce vieux clou, achetez une petite voiture pratique, solide, quelle insouciance et si vous aviez un accident et quand vous ne pourrez plus conduire que deviendrez-vous tout seul dans cette maison sans voiture?
Que lui répondre? Je comprends son souci d'essayer de mettre en sécurité sa vielle maman et le vieux compagnon. Mais pour tranquilliser leur enfants est-ce que les parents doivent accepter d'être mis en conserve, hors de tout danger, stérilisés dans des bocaux sur une étagère?
A propos de photos... heureusement que je n'ai plus assez de vigueur pour me permettre la colère.Il y a quelques semaines, me rendant chez le photographe pour acheter un film, ne voilà-t-il pas qu'il m'annonce, avec un sourire imperceptible qui se voulait consterné mais que je ressentis plutôt narquois (oui, oui, mon bon gros monsieur), que l'article allait tout bonnement disparaitre du marché. Je suis éberluée, scandalisée - Il n'y pas dix ans que j'ai cet appareil, une nouveauté, m'aviez-vous annoncé fièrement! -
...
Il lève les yeux au ciel, moi aussi, et nous nous quittons plutôt fraichement.
L'apothéose d'avoir le temps de prendre son temps est atteinte dans les nuées d'heures de lecture qui voltigent au-dessus de ma vie et que j'intercepte à mon gré au fil de la journée et de la nuit car la calme vieillesse n'a pas besoin pour se régénérer d'autant d'heures de sommeil que jeunesse et maturité. A disposition donc des moments imprévus, nommés insomnies, que l'on peut savourer incognito avec une discrète lampe frontale.
Aujourd'hui je ne suis plus pressée, ne me dépêche pas et apprécie chaque instant. J'ai le temps de prendre mon temps. J'en désunis que je suis une personne faite pour la retraite et donc pour la vieillesse puisqu'on ne peut prendre sa retraite à vingt ans. Mais cette enviable posture, avoir du temps, le temps, tout son temps, est aussi délicate que celle du funambule en équilibre sur son fil, d'une côté menace le gouffre du manque de temps dans lequel on peut retomber à chaque instant (l'oeuvre de ma vie qui tendrait vers mois ses bras maigres hors de la mallette) et de l'autre l'incroyable abîme du trop de temps dont la triste litanie de nos aînées, les vieux vieux, résonne comme un lugubre avertissement - Ah ce temps qui passe tellement lentement! ces journées qui n'en finissent pas!
Une présentation du roman "Un voile de coton" par son auteur Amélie Plume. Disponible dès le 3 mai 2018* dans toutes les bonnes librairies.
http://editionszoe.ch/livre/un-voile-de-coton
Film tourné sur les rails, entre Genève et Yverdon.
* Disponible en Suisse dès le 5 avril 2018.