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EAN : 9782757886649
432 pages
Points (11/03/2021)
3.85/5   399 notes
Résumé :
À New York pendant l'hiver, un sniper insaisissable élimine des policiers un à un. Qui pourra l'arrêter ?
Attention page-turner signé Pobi.

Alors que New York est paralysé par la tempête de neige la plus épouvantable de son histoire, un agent du FBI est tué au volant de sa voiture par un sniper réalisant un coup quasi impossible. Incapable de comprendre d'où le tir est parti et pressé par la tempête qui efface les preuves à grands pas, Brett ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 399 notes
Après l'Invisible, j'avais hâte d'ouvrir ce livre.  L'auteur et son écriture m'avaient déjà beaucoup séduite et aujourd'hui, je n'en démords pas, Robert Poby est un auteur à suivre.

New York en pleine tempête de neige, un sniper qui vise et tue dans les pires conditions climatiques des agents de l'État, le FBI sur les dents et un professeur d'université, génie d'astrophysique, ancien agent du Bureau, qui se retrouve chargé de trouver et arrêter ce sniper.

Lucas Page est un génie, asocial, avec un présumé syndrome d'Asperger.
Il y a 10 ans, alors agent du FBI, il a été très gravement blessé.
Aujourd'hui, avec un oeil, un bras et une jambe en moins, il enseigne l'astrophysique en faculté et forme avec sa femme une famille d'accueil pour des enfants estropiés de la vie et du coeur.

Au travers de la ville de New York, une ville de gratte-ciels et de fenêtres, un tireur embusqué fait des ravages parmi les forces de l'ordre. le FBI se retrouve coincé par ce tueur dont on ne retrouve ni les positions lors des tirs ni l'origine de ces munitions.
Pour parvenir à des résultats, on fait appel à Lucas qui n'en demandait pas tant.

Ses talents particuliers et son intelligence hors-norme ne seront pas de trop pour analyser les faits et gestes du sniper froid, calme et calculateur qui élimine un à un des agents fédéraux.

Une véritable investigation policière avec, en filigrane, le racisme latent d'une partie de la population et la remise en question du deuxième amendement de la constitution des USA sur le port d'armes.

Une enquête sur l'humain, sur sa souffrance physique et psychique.

Une histoire ou la morale n'est pas toujours là où on l'attend.

Avez-vous déjà lu cet auteur ?
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On m'a bien toujours recommandé d'éviter d'aller " faire du tourisme " à New- York pendant les fêtes de Noël....Et oui , ce n'est pas tout à fait un hasard si les prix y sont attractifs à cette période... New- York , à cette époque est souvent le théâtre de conditions météorologiques plutôt " musclées " ainsi qu'en témoignent des reportages impressionnants : froid paralysant , tempêtes de neige , circulation impossible ....Et comme si cela ne suffisait pas de " baisser la tête " , de se recroqueviller pour éviter les rafales glaciales de vent , voilà qu'il faut aussi " baisser la tête " pour éviter les tirs implacables d'un sniper qui a entrepris " de faire des cartons " sur des agents du FBI....Et ça marche si bien qu'on n'a d'autre solution que de faire appel à un ancien de la maison , devenu professeur en astrophysique , suite à une affaire ayant mal tourné. Sacrée affaire qui l'a privé d'un oeil , l'oblige à porter une prothèse de bras et une autre de jambe ....Oui , oui , rien que ça. Oui , ça vous interpelle , je le sens bien , alors sachez- le , le bonhomme est " une tête " et son cerveau n'a pas été touché...Et le bougre , il n'a pas son équivalent pour lire et comprendre les angles de tir et donc ....déterminer la position du sniper .Voilà, ah oui , j'oubliais , il s'appelle Lucas Page et va faire équipe avec l'agent spécial Whitaker . Une association un peu " brinquebalante " au début , la dame a " du caractère " et le monsieur Page , lui , est autiste Asperger ....Bon , ça s'arrangera , pas de panique mais tout de même. Ajoutez - y Erin , l'épouse de Lucas , pas vraiment contente , contente de voir son mari délaisser le foyer et les enfants à ce moment de l'année et vous... en saurez assez pour aujourd'hui et , surtout , pour vous lancer dans New- York et l'Est américain.
Je ne connaissais pas cet auteur , Robert Pobi , mais j'avoue qu'il m'a entraîné dans un page - turner de première classe , vraiment . Si vous voulez de l'action , du suspense , des fausses- pistes , des rebondissements , une bonne intrigue bien conçue et bien menée, des montées d'adrénaline, alors , vous êtes au bon endroit ....au bon moment . Franchement , si New - York connaissait toujours la même ambiance , on ne parlerait même pas de la COVID . ( Bon , entre deux maux ...) .
Pas trop de psycho , de l'action , de l'action , parfois incrédible , certes , mais on se sent tellement " emportés " qu'on laisse ce " trop " de côté pour se laisser aller dans cette " chasse effrénée au sniper " qui fait preuve d'une extraordinaire intelligence . La lutte sera acharnée....
L'auteur en profite aussi pour nous faire de belles descriptions de New - York en hiver et , en sa qualité de canadien , ne manque pas de critiquer l'Amérique et ...les américains, notamment leur trop grande propension à l'armement " à tout va " de la population .... Tiens , y aurait-il un second sniper dans l'histoire ?
Allez , prenez un aller pour New - York ( oui , pour le retour , vous verrez sur place ,....ou pas , pas de frais inutiles ) , munissez vous de vêtements TRES chauds , d'un casque TRES lourd , d'une TRES bonne dose d'inconscience et ...revoyez TRES serieusement le contrat de votre " assurance - vie " .
Comment ? Pas de vols aériens à cause de la pandémie ? Vous êtes sauvés alors . Prenez donc ce livre et installez- vous confortablement sur votre canapé : vous allez vivre une drôle d'aventure ( ..mais pas une aventure drôle ) soyez en sûrs.
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Nom: Page, Lucas
Etat civil: Marié, 5 enfants
Profession: Prof d'astrophysique

Particularités: ? euh, juste quelques unes


* physiques: il lui manque 3 éléments qui vont en général par deux
- oeil, jambe, bras -

* mentales: capable de retracer la trajectoire d'une balle en la visualisant géométriquement. Asperger haut niveau

* sociales: pas très doué dans les contacts humains. Et -- Quand il dit non c'est non sauf pour sa famille ou un ami

Antécédents: Enquêteur FBI

Couleur du temps: blanc, neige, tempête
Couleur du roman: noir, thriller, "page-turner"


L'histoire, ah oui, l'histoire

Page, rescapé, 1 oeil, 1 jambe, 1 bras de moins est devenu prof à l'université. Il a claqué la porte du FBI et se focalise sur le plus important: sa vie de famille, sa femme, et leurs 5 enfants, tous adoptés.
Prof, il enseigne et écrit.

Bon, c'est pas que c'est fun tout le temps, il s'y ennuie souvent, lui dont les pensées volent à des altitudes différentes de ses étudiants.

"Les troupeaux de philistins qui emplissaient l'amphithéâtre commençaient à le déprimer. Chacun d'eux était convaincu d'être à part, mais très peu avaient développé ne serait-ce qu'une once d'esprit critique."


Lorsque le FBI refait appel à lui pour débusquer un tireur 'fou' drôlement efficace, il refuse. Lorsque celui-ci fracasse la tête d'un ami, il acquiesce et commence la traque.
Pas évident avec un sniper de génie qui efface toutes ses traces dans ce temps de chien neige et qui accumule les cadavres choisis au non-hasard.
Quand deux génies, chacun dans un style différent, se confrontent, cela donne des étincelles ---- à l'histoire.


Un thriller rebondissant, plein d'actions, de revirements tout en étant truffé d'indices et d'humour, de nombreuses fenêtres s'ouvrent et mieux vaut être attentif un minimum pour ne pas se laisser aveugler par leurres, leurs miroitements qui renvoient à des pistes complètement insensées auxquelles on n'aurait pas pensé. (en même temps n'est pas Page qui veut)
Bien malin qui aurait deviné l'identité du (des ?) sniper.


Page-turner donc tout simplement ?
Ah non pas que et c'est ça qui me l'a fait sortir du lot


Ce roman éclaire l'Amérique d'aujourd'hui - années 2000 et suivantes - un peu toujours pareille à celle d'hier, blanche comme la tempête de neige:

* Les blancs y sont toujours aussi puissants, enfin ils y croient toujours autant: évangélistes, sectes. Eux et leur seule couleur de valeur sur terre

* Les armes y ont toujours leur place, en vente libre, commerce lucratif géré par les lobbyistes blancs comme neige

* le terrorisme, à qui la faute, qui est qui, encore des innocents sûrs de leurs bons droits, blanches colombes

$$ surtout éviter de se fier aux apparences, miroirs aux alouettes ou aux pigeons, idées toutes faites $$


Ce que j'ai apprécié chez cet auteur que je ne connaissais pas, au-delà de la plume, c'est l'éclairage sur des sujets toujours d'actualité et bien sûr, les premiers pas de l'antistar system, Page.


Page, c'est un anti-héros par excellence, touchant, attachant, humourant aimant et intelligent, tout ce que j'aime - j'ai été servie - un vrai aimant.
Il m'a fait penser à l'excellent Denzel Washington dans Bone Collector ou plus récemment, à la série Lincoln qui en était dérivée.

Un plus: Page est un enfant qui rend ce qu'il a reçu
cfr enfants, 5, tous adoptés


Tout est mathématiques,
à 5 ans, il a reçu, une famille
5 fois, il a rendu ce cadeau
équations & amour, l'un n'exclut pas l'autre,
même chez un aussi mal-embouché



Un chouette page-turner thriller intelligent, noir et blanc, sorti en version poche au printemps, conseillé par une copine à sa parution janvier 2020 et qu'une amie m'a offert avec la loupe assortie.
Merci à elle (s) pour cette découverte qui m'a fait ouvrir les fenêtres en grand et voyager US Page après Page.


La 4ième (revisitée par Sam) n'en dévoile pas trop et c'est tout aussi bien.
Un jour de neige, une femme se fait abattre, victime d'une balle perdue ou victime désignée ?
Le FBI piétine, impossible d'y voir dans cette tempête de neige et une série de cadavres s'accumulent. Toujours sur le même type de scénario. Tireur fou, super adroit pour effacer ses traces et surtout pour atteindre sa cible.
Seul Lucas Page ancien du FBI pourrait le débusquer et mettre un terme au massacre. Commence la traque.

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Dans ce bouquin, il y a une espèce de Steve Austin 2.0. Et c'est génial.
(zut, à présent j'ai la musique du générique de "L'homme qui valait 3 milliards" dans la tête)
New York en plein blizzard, et un sniper dégomme quelques rares habitants qui osent affronter la neige et les températures glaciales. le FBI s'empare de l'affaire, et fait appel à un drôle de zigue pour l'aider à résoudre l'enquête : Lucas Page.
Zoom sur ce personnage : j'ai adoré ce héros atypique, astrophysicien constitué pour moitié de prothèses métalliques, type désagréable capable de convertir en un temps record son environnement en données mathématiques, et père adoptif de plusieurs enfants maltraités. Wow ! Voilà qui change des enquêteurs habituels.
Autour de ce personnage incroyable, Robert Pobi a conçu une énigme en béton, intelligemment maîtrisée : du grand Art dans le genre. Il y avait longtemps que je n'avais pas été hameçonnée à ce point par une histoire (jusqu'à repousser le sommeil pour lire encore quelques pages supplémentaires), et la construction nerveuse du roman, avec ses chapitres courts et haletants, y a contribué.
J'ai bien aimé aussi la dénonciation que fait l'auteur des "milices patriotes" qui, dans leur délire suprémaciste et leur culte des armes, rongent les Etats Unis de l'intérieur. Cette description fait d'autant plus froid dans le dos que le niveau de crétinerie populiste constaté rappelle celui qui se répand actuellement en France (mais par chance, les armes ne sont pas en vente libre ici). Heureusement, Robert Pobi émaille son récit de quelques touches d'humour un peu absurde, qui permettent de relâcher la pression et de reprendre son souffle.
Ce polar est donc une totale réussite, et je vais m'intéresser de plus près à cet auteur qui m'a épatée. Alors, si pour les vacances de Noël, vous avez envie d'être New York sous la neige, de croiser un héros qui sort de l'ordinaire, et de vous remuer les méninges, n'hésitez plus, et plongez dans ce roman palpitant !
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« Tu peux consulter les statistiques de presque toutes les tueries de masse que ce pays ait connues, tu n'y trouveras pas l'ombre d'un islamiste. Rien qu'un brave gars du Sud ou un malade mental à qui on a inculqué l'idée que les armes étaient un don de Dieu – garanti par la Constitution qui plus est ».

Quand plusieurs agents du FBI sont froidement assassinés par un mystérieux sniper en plein New-York, l'ambiance se tend au sein de l'agence de renseignements fédérale et la psychose islamiste s'installe dans l'opinion américaine, entretenue pas des médias qui n'en demandaient pas tant.

Devant la complexité d'une chasse à l'homme qui piétine et d'une liste de cadavres qui s'allonge, le FBI rappelle Lucas Page, son ancien agent retiré des affaires depuis un accident en mission qui l'a laissé définitivement mutilé. Appareillé, bionique et devenu enseignant-chercheur spécialisé en astrophysique, Page a des pouvoirs hors-normes pour étudier comme nul autre les situations dans leur espace et leur temporalité.

En binôme inattendu avec la jeune agent black Whitaker dont le caractère et les fulgurances sont à la hauteur de ses propres capacités, Page va bousculer les codes et creuser là où cela fait mal : au coeur même du FBI.

Autant le dire d'emblée, l'intrigue de City of Windows de Robert Pobi – traduit par Mathilde Helleu – si elle fonctionne, reste assez classique et ne révolutionne pas vraiment le genre. Un esprit pointilleux (moi ? Non…) pourrait même lui trouver quelques facilités sonnant comme des tours de passe-passe opportuns.

Mais l'ensemble est heureusement sauvé par deux choses : la belle étude de personnage autour de Lucas Page (appelé à devenir récurrent) tout d'abord, Asperger à la sensualité fulgurante et au coeur altruiste, notamment quand Pobi creuse les liens qu'il partage avec son incroyable famille de recomposition et d'adoptions.

Mais j'ai surtout apprécié l'engagement de l'auteur lorsqu'il s'agit d'égratigner les phobies de ses voisins américains et les folies de leur système. « L'Amérique est frappée par une épidémie de débilité (…) Je maintiens ce que j'ai dit : l'Américain moyen n'a que dalle à craindre du terrorisme islamique d'un point de vue statistique ».

L'obsession du terrorisme islamiste, l'aveuglement face aux tueries intérieures de « patriotes » embrigadés, les limites absurdes du IIe amendement, la société de « l'informédiatisation », le « tous experts »… autant de symptômes d'un pays qui va mal. Et, soyons honnêtes, ça ne va pas vraiment mieux chez nous.

Pas le grand thriller attendu donc, mais un angle d'approche qui me fera lire la suite sans aucun doute. Ne serait-ce que pour retrouver les aphorismes de Pobi qui font mouche à chaque coup ! « Tout le monde a le droit d'avoir un avis, mais tous les avis ne se valent pas : l'ignorance d'un individu n'est pas égale au savoir d'un autre » !
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Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
Il ne fut pas adopté étant bébé, ce qui statistiquement était un vrai manque de chance (...)
C'est le petit cadeau d'une assistante sociale qui changea le cours de sa vie.
Cela eut lieu un mois avant son cinquième anniversaire, alors que Lucas en était à sa huitième famille d'accueil. Les Potts (...)

Lucas s'était fait tout petit en arrivant sous leur toit. Á ce stade, il avait déjà appris à baisser la tête, à détourner les yeux et à se taire. Il était assez vieux pour savoir que cette technique ne l'aiderait pas à se faire des amis, mais qu'elle pourrait lui éviter les claques, les coups, voire pire.

Lorsque arriva l'inspection du premier mois, Lucas avait déjà pris son rythme de croisière. Ce n'était pas un endroit particulièrement excitant, mais les Potts étaient des gens biens (...)
Cette visite fut différente des autres parce que l'assistante sociale, une belle femme noire qui s'appelait Mlle Odia Clark, lui posa des questions. Á lui. (...)

Après le départ de Mlle clark, les Potts se plantèrent devant lui dans le salon. Les mains sur les hanches, l'homme dodelina de la tête comme s'il venait de gagner une encyclopédie de grec ancien.
"Alors, tu veux apprendre quoi ?" demanda innocemment Mr Potts, dont les capacités d'enseignement étaient limitées.
Lucas les regarda l'un après l'autre, puis il leva la main et pointa un doigt, par la fenêtre, vers la seule constante qu'il connaissait en ce monde : le ciel.

Ce soir là, alors que Lucas se préparait à aller se coucher avec les autres enfants, M. Potts vint le chercher. Il prit un pull dans le petit sac de Lucas, et fit monter le garçon dans la voiture. comme tant de fois auparavant, Lucas fit un signe d'adieu à la maison.
M. Potts le conduisit très loin de la ville dans la grande voiture familiale. (...) Lucas ne s'était jamais retrouvé dans un champ en pleine nuit et ne comprit qu'une fois adulte ce que M. Potts avait cherché à faire.
Ce dernier n'avait pas fait d'études, et encore moins d'astronomie, mais il ouvrit deux chaises de jardin, enroula Lucas dans une vieile couverture et lui tendit une paire de jumelles et une carte d'astrologie - pas d'astronomie - déchirée dans un vieux National Geographic.
(Lucas avait gardé cette carte, qui datait du numéro d'Août 1970 - elle était aujourd'hui encadrée au mur de son bureau.)
"Comme çà, tu pourras regarder les étoiles", lui dit-il.
M. Potts s'assit à côté de lui après lui avoir donné un paquet de cacahuètes et un petit thermos en fer rempli de chocolat chaud.
"Demande moi si tu as besoin d'autre chose", dit-il avant de s'enfoncer l'écouteur du minuscule transistor dans son oreille pour suivre un match de football. (...)

Lorsque Lucas finit par reposer les jumelles, il avait les doigts gelés et le nez rougi. M. Potts dormait comme une bûche à ses côtés et ronflait la tête rejetée en arrière. Le soleil allait bientôt se lever.
Il s'endormit sur le chemin du retour. Une fois à la maison, M. Potts le porta à l'intérieur, puis se doucha, se changea et partit au travail.
C'est ainsi qu'il commença à prendre des notes, une habitude qui ne le quitterait jamais.
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Depuis le 11 septembre, moins de deux cents Américains ont été victimes de ce que l’on peut appeler le « terrorisme islamique » sur le sol des Etats-Unis. Moins. De. Cents, articula Lucas. L’extrémiste musulman de service ne pose pas de réelle menace, et je ne dis pas que ça ne peut pas changer en un clin d’œil, mais à l’heure qu’il est, tu as plus de chances de mourir dévoré par ton chat. La vraie menace, c’est ton voisin de palier chrétien. Ces cinglés tuent – quoi ?– douze, quinze mille Américains par an. Le champion toutes catégories du meurtre de masse, c’est le pèlerin de base.
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Les gens qui balayent sont des balayeurs, pas des techniciens de surface ; les gens qui tiennent la caisse des magasins sont des caissiers, pas des hôtes de caisse. Il n’y a rien de mal à s’exprimer clairement. Vous gardez des prisonniers, vous êtes gardien de prison.
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N’en déplaise aux vendeurs d’ordinateurs de ces trente dernières années , le FBI consommait plus de papiers en un mois aujourd’hui qu’il ne le faisait en huit années d’activités avant 2001. Les attentats du 11 Septembre avaient plongé le Bureau dans une période de paranoïa et de boulimie d’informations inédites depuis les années soixante . En interne , En interne on se plaisait à dire que le FBI détruisait plus d’arbres à lui seul que la déforestation, les cochenilles et IKEA conjugés .
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Depuis 2008 et l'entrée d'Obama à la Maison-Blanche, les milices recrutent à tour de bras. Ils adorent utiliser des mots comme "patriote", "vérité" et "liberté", mais aucun de ces groupes n'a vraiment de philosophie cohérente. Ni la moindre compréhension de la Constitution, d'ailleurs. Ils adorent les flingues, haïssent le gouvernement mais affirment aimer l'Amérique, détestent l'idée de payer pour les infrastructures qu'ils utilisent et les gens de couleur. Pour eux, toute intervention du gouvernement est tyrannique. Ils se plaignent constamment. Dans le fond, ils ont la haine parce que d'autres gens, plus intelligents ou plus travailleurs, s'en sont mieux sortis qu'eux. Ils nous sortent leur baratin libertaire - chacun pour soi, à l'individu de tracer sa propre voie, etc. -, mais mettent tous leurs problèmes sur le dos des immigrés. Zéro sens des responsabilités. P. 168-169
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