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EAN : 9782757886656
480 pages
Points (13/05/2022)
3.74/5   109 notes
Résumé :
Un beau soir d'octobre à New York. Privatisé à l'occasion d'un gala, le musée Guggenheim accueille 702 convives. Qu'une explosion tue net. Le bâtiment, lui, est relativement épargné. Un attentat d'une telle précision ne peut être le fruit du hasard, mais le FBI est immédiatement débordé par le nombre extravagant de victimes, de profils à comparer, de dossiers à recouper.

Le FBI fait appel à Lucas Page, un ancien agent aujourd'hui astrophysicien et pro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 109 notes
Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse Critique spéciale "Mauvais Genres", je tiens d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Equinox pour l'envoi de cet ouvrage en avant-première !

Lucas Page s'était promis de ne plus collaborer pour le FBI depuis sa dernière enquête mais pour un homme tel que lui, il ne faut jamais dire Jamais. Bien qu'il y ait déjà laissé un bras, une jambe et la moitié d'un oeil (tout cela bien évidemment remplacés par des prothèses mais pour découvrir comment exactement, il faudrait que je me plonge dans le premier volet intitulé "City of Windows" paru en 2020), lorsqu'il est de nouveau contacté par ces dernier, l'on peut dire que Luca, féru de toutes sortes d'équations mathématiques et surtout doté d'un étrange symptôme (atout ou défaut ?) lui permettant de reconstituer une scène de crime avant que celle-ci n'ait eu lieu, le FBI avait absolument besoin de lui sur ce coup-là. Il faut dire qu'une explosion au musée Guggenheim tuant sep-cent deux personnes, et du beau gratin qui plus est, et réduisant en cendres des milliers d'oeuvres sans faire de bruit avait de quoi irriter au plus haut point Brett Kekoe, agent spécial du FBI en charge de Manhattan et ses hommes . Pour lui, il faut absolument que le Professeur Page (ce dernier s'étant reconvertir en scientifique afin d'être moins sur le terrain et surtout de se consacrer un peu plus à sa femme et à leurs cinq enfants...sans oublier leur chien Lemmy) et son ancienne coéquipière lors de sa dernière enquête pour eux, Alice Whitaker, une célibataire de couleur noire mais qui est extrêmement douée, reviennent sur le terrain. Ces derniers accepteront ils de se remettre dans le bain, quitte à y laisser des plumes ? Un duo de choc qui ne peut faire que des étincelles et qui se complètent à merveille tant ces deux-là, bien qu'ayant un certain problème de communication pour Lucas, se complètent à merveille !

L'histoire est extrêmement bien ficelée et rondement menée et tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page et bien que j'ai eu un peu de mal au départ devant la foison de personnages pour savoir qui était qui exactement, je me suis très vite prise au jeu et même, j'en redemande ! A découvrir !
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Page, son nom est Page.
Un attentat spectaculaire cause la mort de centaines de personnes au musée Guggenheim de New York, et le FBI se voit contraint de recourir, une fois encore, aux talents singuliers de Lucas Page pour trouver un début de piste. Et l'affaire se complique quand d'autres bombes explosent un peu partout dans la Grosse Pomme au nom de la lutte contre le progrès technologique, et que des illuminés applaudissent...

Après "City of windows", c'est avec une grande joie que j'ai retrouvé mon homme bionique préféré, Lucas Page, astrophysicien un peu (beaucoup) Asperger, partiellement constitué de prothèses, et doté d'un cerveau plus rapide et performant qu'un microprocesseur. Malgré son relationnel épouvantable, Page est fascinant, et surtout atypique dans l'univers du polar : il ne boit pas, il n'est pas dépressif, il est marié et proche de ses cinq enfants, et j'aime la façon dont Robert Pobi prend le temps de raconter sa vie familiale et de le rendre ainsi profondément humain et attachant.
Quant à l'enquête, elle est menée à un rythme haletant (après un début qui m'a cependant paru un peu lent), sur fond de fake news, de théories complotistes façon QAnon, et d'élans luddites. On sent que l'auteur se fait plaisir en dressant un tableau peu flatteur de la société occidentale actuelle, abrutie par les chaines d'info continue et les réseaux sociaux. Toutefois, l'intrigue part parfois un peu en vrille, et certains rebondissements sont un peu... exagérés -mais comme devant un bon James Bond, je suis d'accord pour tout croire et accepter, tant le plaisir de lecture est grand.

C'est bien écrit, c'est ingénieux, il y a de l'humour, de l'action et de l'émotion : que demander de plus pour passer un bon moment avec un bouquin ?
(des chocolats et un chat, peut-être...)
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Connaissez Lucas Page ? Ce super intervenant, docteur en astrophysique à l'université de Colombia et accessoirement Asperger, drôle, vif, également capable d'analyser une scène de crime à la vitesse d'un ordinateur, n'est v autre que le formidable héros né sous la plume du grand Robert Pobi.

Le personnage , qui a fait une irruption remarquée dans le monde du thriller il y a deux ans chez nous avec City of Windows, est de retour en ce printemps 2021 avec un autre thriller détonnant et aussi explosif que son titre l'annonce : Serial Bomber

Une bombe vient de souffler les premiers étages du Musée Guggenheim. Et pas moins de 702 convives, à l'occasion d'un gala de charité, s'y trouvaient.

L'enquête commence et Lucas Page, l'(anti) héros préféré de Robert Pobi, est de retour pour donner un nouveau coup de main au FBI qui doit mettre la main sur ce poseur de bombe qui semble surtout en vouloir à la bourgeoisie new-yorkaise.

La qualité première de ce thriller comme son premier volet du reste, c'est l'efficacité diabolique de son écriture. Robert Pobi comme souvent chez les écrivains américains, ne pense qu'au lecteur.

«Serial Bomber » est un vrai page-turner qui profite d'un suspense haletant et implacable pour nous offrir aussi de très belles pages décrivant un New-York automnal

On a aussi quelques réflexions bien senties sur notre société , Lucas Page se faisant parfois grand philosophe devant ce monde qui va si mal ..

Cette nouvelle enquête de Lucas Page de plus de 744 pages tient en haleine du début à la fin... A ne pas rater pour bien commencer le mois de mai !!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Même si cela n'a pas de lien direct avec l'histoire qui nous est racontée ici – encore que -, il est encore plus évident que dans City of windows que Robert Pobi ne voit pas d'un très bon oeil la prise de pouvoir sur nos vies de la technologie. Et c'est un euphémisme… Ses critiques des réseaux sociaux, de l'invasion numérique, sont acerbes. Et il égratigne au passage ceux d'entre nous qui, pour une éphémère notoriété numérique, sont prêts à tout. En témoigne la citation donnée au début de cette chronique… le rappel n'est pas inutile, et vous aurez noté que c'est un thème désormais récurrent, plusieurs des livres chroniqués récemment abordent ces questions sous des angles divers.

Mais revenons à notre ami Lucas Page. Enfin, ami… Il est sans doute risqué de s'autoproclamer l'ami de cet homme qui cultive une sérieuse misanthropie. Pourtant, on voit bien que ce qui l'agace réellement, chez la plupart de ceux qui l'entourent, c'est leur manque d'ouverture d'esprit. Et, au FBI, il est particulièrement servi en la matière !

Quoi qu'il en soit, c'est donc à un poseur de bombes qu'il s'attaque ici. Après l'audacieux attentat contre le musée Guggenheim, c'est un datacenter qui explose. Et chaque nouvelle explosion souligne à la fois à quel point la théorie initiale du FBI est erronée, mais sans permettre de reconstituer l'histoire de façon cohérente.

L'histoire est parfaitement alambiquée, les fausses pistes sont nombreuses, les ambitions apparentes sont contredites par les motivations profondes – et l'auteur semble penser que, dans les milieux financiers, une telle attitude est la norme -. Les deux frères Hockney sont parfaitement détestables… même si, par un habile retournement de situation, Robert Pobi nous donne finalement à voir le courage, derrière la surface hautaine.

Une deuxième aventure qui maintient largement le niveau, et qui donne envie de découvrir bientôt la suivante… Car au-delà du côté inhumain de Lucas Page, on s'est pris d'intérêt pour la famille qu'il protège si mal, mais à laquelle il est pourtant si attaché.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Après le temps des snipers (City of Windows), voici maintenant New York ravagé par différentes explosions dont la première se déroule au musée Guggenheim faisant plus de 700 victimes (sans parler des précieuses oeuvres d'art détruites), alors que la société Horizon Dynamics l'avait privatisé pour une levée de fonds auprès de riches investisseurs.
Comme dans le précédent épisode, l'agent spécial du FBI Brett Kehoe réclame rapidement l'assistance du professeur Lucas Page pour l'aider à trouver une piste et tenter de stopper les terroristes dans leurs actions criminelles. Lucas, après son accident qui l'a frappé et dont il a de peu réchappé, remplaçant bon nombre de ses organes de locomotion par des prothèses, est doué de visions fulgurantes qui transforment tout espace en données mathématiques. Un pouvoir bien pratique pour comprendre le processus comme les matériaux qui ont servi aux artificiers pour commettre leur forfait ; comme si Lucas revoyait la scène en détail après qu'elle se soit déroulée.
Il rempile donc pour une nouvelle enquête, qui va l'éloigner de sa nombreuse famille pour un
moment et lui faire côtoyer une nouvelle fois sa partenaire, l'agente Alice Whitaker, une femme de couleur au caractère bien trempé .
La société qui a été frappée appartenait aux frères Hockney, deux multimilliardaires possédant bon nombre de sociétés à travers le monde. Mais est-ce la bonne piste alors que le temps presse , de nouvelles bombes n'allant pas tarder à faire de nouveaux dégâts matériels et humains ?

Même si le récit m'a semblé moins détonnant ( quel paradoxe !) que le précédent car étant sans
doute moins surpris par le comportement des principaux personnages comme par l'humour un brin décalé du professeur Page, il n'en reste pas moins l'efficacité du style de l'auteur qui laisse peu de temps à ses protagonistes comme à ses lecteurs pour souffler.
Les explosions s'enchaînent comme cette course technologique sans fin montrée du doigt par les
instigateurs des attentats ou leur servant d'alibi (en tout cas faisant partie de leurs revendications). On n'est pas loin de penser que l'auteur est du même avis, compte tenu des nombreuses remarques acerbes à ce sujet. Il n'est d'ailleurs pas le seul…
L'auteur parvient sans aucun problème à conserver le suspens intégral jusqu'au bout, quitte à glisser aux enquêteurs comme aux lecteurs de son roman quelques belles fausses pistes dont il a le secret .
Un roman qu'il est très difficile de lâcher une fois tournée la première page et qui ravira sans aucun doute les amateurs de sensations fortes.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
"L'histoire était vieille comme le monde. Elle avait pris naissance dans la tragédie grecque et constituait un motif de fiction récurrente depuis lors, de Shakespeare à Faulkner. Cela se terminait toujours par la mort du père, tandis qu'une assemblée de figurants s'exclamait : "Le roi est mort, vive le roi !" Tous les grands assassins, dans l'histoire comme dans la fiction, avaient néanmoins une chose en commun : le cran. Même s'ils l'avaient regretté plus tard, ils avaient tous eu le courage de passer à l'acte."
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"_Vous pensez que vous finirez par trouver le coupable ?
_Oui.
_Dans ce cas, ce que je dis importe peu. Il n'existe qu'une seule vérité."
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"Un tas de petits riens est parfois plus douloureux qu'un gros quelque chose, un peu comme la mort des mille coupures."
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"Lucas contempla quelques instants le musée de l'autre côté de la rue. Il semblait incroyablement différent vu d'en haut. Tout était vraiment une affaire de perspective."
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Lucas observa les visages dans la foule, tous tournés vers la rue, téléphones levés dans l’espoir d’obtenir le rush de dopamine de quelques vues YouTube supplémentaires. Bienvenue dans le futur, où chacun vit pour l’approbation de la chambre d’écho.
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City of windows - Robert Popi - Coup de ♥♥♥♥♥ du traqueur
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