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3,61

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le Monsieur Plus des biscuits Bahlsen a ressuscité!
Foin des cacahuètes, chocolats, noisettes et autres gourmandises supplémentaires, il donne désormais dans l'affreux.
Plus de glauque, de tempête, de sale, de sang. Plus, plus , toujours plus. Penché sur l'épaule de Pobi, il pimente, surcharge, renforce, noircit.

L'ouragan Dylan qui souffle dans les pages fait honte à Katrina. Monstrueux et tout électrique.
Le vilain méchant tueur écorche des mômes comme certain chez Brel écorche les chats. Ça baigne dans le sanguinolent, dans le détail morbide. Ça torture les femmes et les enfants avec un rare sadisme.
Le chasseur du méchant promène sur sa peau l'Enfer de Dante du cou aux orteils et effraye les policiers amenés à collaborer. Il s'explose dans des pratiques sexuelles sado-maso avec sa punkette d'épouse. Dans le couple, on aime se faire péter les vaisseaux oculaires.
Grâce à Monsieur Plus, le FBI a perdu son costume gris et s'est assis sur le plus élémentaire code social.
Le papa du chasseur de méchant, peintre talentueux et fondu, est plus allumé que cent boites d'allumettes et plus résistant aux traitements médicaux que le peloton du Tour de France pris dans son intégralité.
Ici, rien n'est dans la demi-mesure.

Et aux côtés de Monsieur Plus, oeuvre Monsieur Plagiat. L'invisible picore ça et là, copie et colle. Car… Tout de même…
Comment ne pas penser aux Visages de Kellerman dans ce puzzle génial de peintures disséminées par le papa fou? Comment oublier le Dahlia Noir d'Ellroy? Et surtout comment oublier le sublime Shutter Island dont l'Invisible devient une sorte de pâle copie, incomplète, à la psychologie pas même ébauchée?

Parfois le plus est l'ennemi du bien. Et l'originalité n'a pas de prix.


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Avec son premier thriller, le Canadien Robert Pobi nous amène dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) qui se prépare à "accueillir" un ouragan d'une force brutale et quasi sans précédant . L''agent spécial du FBI Jake Cole, acteur central de cette intrigue, est un homme au corps entièrement tatoué du 12ème chant de L'Enfer de Dante, réminiscence d'un passé tortueux qui n'a pas de mal à se rappeler à lui en la personne de son vieux père Jacob atteint de la maladie d'Alzheimer et qui vient de frôler la mort : celui qu'il a fui pendant trente-trois ans a besoin d'être maintenu en maison de repos quand débute l'action, soit trois jours avant le déchaînement des éléments et... de la "vraie" folie. Ce difficile retour dans la maison familiale, jonchée de détritus mais également des peintures de Jacob Coleridge, créateur visionnaire à l'égal de Jackson Pollock ou de Francis Bacon, ne serait rien si un appel à la collaboration de Mike Hauser, le shérif du coin, ne rappelait pas Jake à de sombres souvenirs de jeunesse. La macabre découverte de deux corps écorchés vifs fait alors écho à l'assassinat non résolu de la mère de cet agent fédéral, retrouvée dépecée de la même terrifiante manière en 1978, sans qu'aucun suspect ne soit appréhendé. A l'instar de ce père honni mais célèbre, Jake a développé un don particulier d'observation très développé pour lire les scènes de crime, comme si lui-même pouvait en reconstituer les moindres nuances à partir des indices laissés par la palette du meurtrier : "je peins les morts", résume-t-il justement. Fort de cette acuité exceptionnelle et malgré les mises en garde de son père, Jake ne tarde pas à identifier cette nouvelle affaire à son propre traumatisme qui l'a conduit à exercer ce métier, à tomber comme son père dans l'alcool et la drogue, puis à s'échapper à New York. Et si le fil invisible, la pièce manquante de ce puzzle sanglant se nichait dans l'héritage des milliers de portraits du même "homme sans tête" exécutés par ce père halluciné et abandonnés à l'intention de Jake, tel un vaste code à déchiffrer ? Pourquoi Jérémy, le fils de Jake venu avec sa mère le retrouver à Montauk avant l'imminence de la tempête, parle-t-il d'un mystérieux individu qu'il nomme "l'homme du sol" et qui ressemble étrangement à cet "homme de sang" (Bloodman est le titre original du roman) reproduit tant de fois par Jacob ?



Quand le lecteur croit détenir une piste, deviner l'identité de l'écorcheur, sachez que vous n'êtes pas du tout au bout de vos surprises avec ce thriller machiavélique qui n'est pas sans rappeler, monde de l'art oblige, le premier roman de Jesse Kellerman, Les Visages. Car la fin déjoue toutes les hypothèses échafaudées même si elle aussi n'est pas sans rappeler celle d'un excellent polar… non, je ne vous donnerai pas le titre, au risque de tout dévoiler. Et pourtant, une déception ! Tous les ingrédients du thriller sont là mais à l'excès, justement trop d'emprunts. J'ai été gêné par pas mal de longueurs et de répétitions, par des lourdeurs dans les descriptions et quelques incohérences. J'ai également eu du mal à accrocher, il faut attendre plus de la moitié du livre pour être vraiment captivé . L'ouragan qui touche terre insuffle alors une forte tension, les éléments se déchaînent, c'est tout le roman qui sombre dans la folie et le chaos, tandis que se multiplient les crimes sordides. le rythme devient aussi frénétique que l'action, nous précipitant vers un dénouement aussi glauque qu'impitoyable. Mais cela ne suffit pas à en faire le chef-d'oeuvre annoncé, le thriller de l'année, du moins pour moi… par contre cela pourrait être un bon scénario pour un film. Bref, très déçue !
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Quand trop, c'est trop …
Trop sanglant
Trop gore
Trop invraisemblable
Trop violent
Trop trop
Ben voilà, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas frottée au genre thriller bien sanglant et là j'ai été servie …. Je pensais que comme cela faisait un moment, j'étais persuadée d'être un peu plus ouverte et moins critique … En effet, de plus en plus, je me tourne vers les romans noirs et des polars avec une enquête crédible, et en lisant « L'invisible », j'ai compris que je n'étais pas prête à changer d'avis …
Un enquêteur du FBI Jack Cole est retourné sur les lieux de son enfance pour s'occuper de son père, un peintre celebre qui vient de faire une crise de démence en lien avec sa maladie d'Alzheimer.
Un double meurtre qui a lieu dans le voisinage va obliger le shérif du coin à solliciter son aide.
J'avoue qu'au début, j'ai fait le lien avec « Les visages » de Jesse Kellerman, que j'ai lu il y a fort longtemps, mais très vite, l'histoire a pris un virage qui ne m'a pas du tout convenu.
Les détails bien trop sanglants et précis sont pour ma part complétement inutiles, et pourtant je suis plutôt quelqu'un qui dans la vie a le coeur bien accroché. Je n'ai pas besoin d'une surenchère de coups de théâtre et d'escalade de la violence pour apprécier une lecture, donc, non…
Donc, je me répète, non, je n'ai pas aimé cette lecture et puis c'est tout ….
A réserver aux amateurs du genre …

Challenge ABC 2023/2024
Challenge Mauvais genres 2024

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Pour son premier roman, Pobi se lance dans le thriller dit "littéraire". On ne peut nier un certain talent d'écriture au bonhomme, même si son style manque de personnalité.
L'histoire est glauque à souhait, sombre et violente. le contexte d'une enquête en plein milieu d'une tempête est plutôt une bonne idée. le personnage principal est complexe, écorché (normal, vu le thème du bouquin) et assez atypique.
Et pourtant, malgré ses bons points, je n'ai que partiellement accroché à cette lecture, où qualités et défauts se mélangent à mon sens. Plusieurs longueurs et redites inutiles, une violence répétitive et (malheureusement pour moi) peu de surprises (surtout concernant la fin).
La vraie bonne idée concerne la comparaison faite entre le coté "visionnaire" des artistes et celui du personnage principal doté d'une mémoire photographique.
Quelques mots concernant la version française : le titre frenchy est assez ridicule. Il vaut mieux éviter de lire la 4° de couverture. le parallèle avec "ne le dit à personne" et "le silence des agneaux" est hors de propos et purement racoleur.
Une déception donc me concernant.
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Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ça. J'ai bien du mal à me lancer dans la critique de ce thriller car mon avis est très partagé. A mes yeux, les éditions Sonatine sont pourtant une référence dans le domaine de la littérature policière, mais leurs dernières parutions me plaisent moins que d'ordinaire.

De plus en plus souvent, la couverture d'un livre n'est qu'un ornement, un outil médiatique, destiné à attirer le client. Dans le cas de "L'invisible", je trouve que la couverture est en totale adéquation avec le contenu. Une fois que l'on a lu le roman, on se rend compte que la couverture nous livre presque la solution du mystère.

On ne peut vraiment pas dire que l'histoire débute sur les chapeaux de roue. Les éléments se mettent en place progressivement, un à un, à l'image des pièces du puzzle sur la couverture. le premier tiers du roman ne rime franchement pas avec action. On sent que l'auteur pose la base de son histoire, tente de créer une atmosphère particulière. Malheureusement, ça ne prend pas. On est plus que las d'entendre les pensées du personnage principal. En tant que lecteurs de romans policiers, on commence presque à devenir impatient qu'un cadavre soit découvert afin que l'ensemble gagne en rythme et en suspense !

Et c'est bien ce qui finit par arriver dans le deuxième tiers du roman. Un double meurtre est perpétré. A trop s'enfoncer dans le macabre et le sanglant, l'auteur nous donnerait presque envie de passer à autre chose... L'enthousiasme pour l'enquête retombe comme un soufflé. le déchaînement de violence qui transparaît dans les crimes dégoûte et ne sert franchement pas à rendre l'enquête plus prenante. de plus, le personnage de Jake, figure caricaturale de l'agent freelance traqueur de tueur, finit par lasser. Son don "d'observation" est certes intéressant mais l'auteur passe trop de temps à nous décrire ce que son personnage voit mais pas ce qu'il en déduit.

Ce n'est que dans le dernier tiers, tandis que l'ouragan se rapproche, que le suspense s'invite dans le thriller. Avouez que c'est un peu dommage qu'il arrive si tard... le dénouement est surprenant, dans le sens où bien évidemment, on ne s'attendait pas à une telle fin. Mais en même temps, quand on a lu beaucoup de romans policiers et thrillers, on réalise que ce dénouement n'est pas inédit et finalement, pas si surprenant du point de vue de la création littéraire.

Enfin, je terminerai en disant que l'ensemble manque de cohérence. Après avoir refermé le livre, je me suis rendue qu'il avait plusieurs éléments qui demeuraient obscurs. Je ne comprends pas comment cela peut coller avec l'explication de l'auteur. Je suis donc très déçue par ce thriller.
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Jake Cole, agent du FBI capable de résoudre les meurtres les plus horribles d'une manière inhabituelle, retourne à Long Island où il n'a plus mis les pieds depuis plus de vingt ans car son père est à l'hôpital. Il est sur place, il s'en fiche de son père, leur relation n'a jamais été bonne, il ne souhaite que partir, mais un double meurtre terrifiant vient d'avoir lieu dans le coin et le shériff Hauser lui demande son aide : une femme et son enfant viennent d'être écorchés vifs, ce qui rappelle à Cole le meurtre de sa mère, jamais élucidé, trente-trois ans plus tôt. Il reste pour travailler sur ce cas, tandis qu'un ouragan d'une force sans précédent s'approche dangereusement des côtes...

Le père qui tente de se suicider on ne sait pourquoi et qui peint des oeuvres mystérieuses et inquiétantes, un meurtre ancien non élucidé, un agent du FBI ex-junkie over tatoué mentaliste morbide, une série de crimes abominables qui s'enchaînent et qui visent l'agent en question dans une banlieue super chic américaine, un ouragan plus violent que Kathrina... ça fait pas un peu trop tout ça ? Y en a un peu partout, beaucoup de questions et surtout beauuuucoup de pages, pour au final ne pas obtenir toutes les réponses dans cette tempête du siècle.
Oui, on aimerait en savoir plus, et certains chapitres donnent clairement envie de lire le suivant, mais c'est lonnng, c'est écrit un peu comme un thriller, avec toutes ces marques de véhicules et armes à feu voire babioles, et le style est loin d'être soigné malgré, on le sent, quelques tentatives lyriques qui se soldent souvent par un échec. Bref, j'ai pas compris l'engouement pour ce livre. La résolution de l'énigme et le nom de l'assassin n'est pas si extraordinaire que ça, et surtout beaucoup de questions restent en suspens. La psychologie de l'assassin aurait pu être bien mieux creusée, tout comme certains passages de sa vie, pas clairs. Ah ça c'est sûr qu'il en reste des choses invisibles après ça !!! Ce livre a le même genre de construction que le film Sixième sens mais en cent fois moins bien fait.
Repéré via la chronique de Gérard Collard dans le Magazine de la Santé qui en avait parlé, comme d'habitude, avec passion, lui qui m'avait vendu Les Visages de Jesse Kellerman et que j'avais adoré, y a quand même de quoi être déçu, surtout quand en plus ça fait techniquement 4 ans que tu veux l'ouvrir et que t'as attendu la sortie en poche avec impatience.
Too much, dans beaucoup de sens du terme, bon comme lecture de plage mais pas plus.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Oui, bof, je ne veux pas joué au rabat-joie ni au désabusé, mais disons que j'ai fini par m'ennuyer gravement. Je n'avais pas tout deviné, mais j'en avais envisagé une certaine partie, et sur la fin, j'ai survolé les paragraphes car ça ne m'apportait plus grand chose.

En fait, le scénario est trop riche, de mon point de vue. Pour un premier roman, paraît-il, l'auteur en a trop mis. Entre les assassinats horribles et l'ouragan qui arrivait, le peintre maudit, etc., ça finit par être lourd.

Donc au final, j'ai un peu le sentiment d'avoir perdu du temps, et qu'avec deux cent pages de moins et moins d'éléments dans le scénario, on aurait eu quelque chose de nettement plus percutant.
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De bonnes idées, un début prometteur et entraînant mais au final que ce fut long !

Tout est fait dès le départ pour nous mettre dans le bain: un double meurtre atroce, un agent du FBI peu conventionnel, Jake Cole, qui décrypte littéralement les scènes de crimes grâce à sa mémoire photographique exceptionnelle et un mystère lié au passé de son père peintre.

Mais malgré ça, le soufflet retombe assez vite car... Il ne se passe rien. Jake décrit en long en large et en travers les scènes de crimes ainsi que les victimes mais n'en déduit rien. Il n'y a tout simplement pas d'enquête. L'auteur se perd dans les digressions de ses personnages, ce qui donne à la fin un sentiment d'ennui. Moi, je voulais avancer dans l'enquête, voir les découvertes faîtes. Mais rien.

De même, malgré une fin qui rehausse un peu le tout, il y a trop de zones d'ombre pour ne pas finir frustré à la fin de ce roman. À aucun moment on ne saura les motivations de l'assassin.
Certaines révélations tombent complètement à plat car Robert Pobi ne nous donne, là encore, aucune explication.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai été très déçue par ce roman qui commence fort mais qui passe complètement à côté de l'intrigue.
Lien : https://www.instagram.com/es..
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Un thriller qui a reçu de très bons échos sur la blogo, mais qui personnellement, ne m'a pas emballée. Déjà, parce que l'auteur met trois plombes à installer son histoire et qu'au bout de 100 pages, on ne sait pas toujours pas où il veut nous emmener vu qu'il ne se passe rien… ou presque. Bon, on sait qu'il y a des meurtres qui ont été commis, on en apprend plus sur le passé peu reluisant du narrateur et quand on arrive sur la dernière ligne droite du thriller, on comprend pourquoi il insistait autant sur certains faits. Mais ça n'excuse pas la narration « lentissime » et le manque de dynamisme de l'intrigue. Ajouté à cela que l'auteur use et abuse de métaphores et d'analogies, ce qui alourdit un peu plus la lecture. La fin, par contre, vaut le détour, c'est une sacrée pirouette. Bref, pas convaincue !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Ce roman partage avec Les Visages, que j'avais adoré, le thème de l'art mais aussi celui du secret de famille. Malheureusement, je me suis ennuyée pendant 300 pages et même si les cent dernières pages pendant lesquelles le lecteur s'approche peu à peu du dénouement sont bien ficelées et plus surprenantes, cela ne m'a pas suffi. Je pense cependant qu'il plaira beaucoup à ceux qui aiment l'action dans les polars, à ceux qui aiment découvrir des corps bien abîmés à intervalles réguliers. D'ailleurs, je n'ai trouvé que des billets positifs. le thème d'une certaine forme de folie est bien traité mais il reste que certains passages ne m'ont pas convaincue.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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