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sur 597 notes
Le Monsieur Plus des biscuits Bahlsen a ressuscité!
Foin des cacahuètes, chocolats, noisettes et autres gourmandises supplémentaires, il donne désormais dans l'affreux.
Plus de glauque, de tempête, de sale, de sang. Plus, plus , toujours plus. Penché sur l'épaule de Pobi, il pimente, surcharge, renforce, noircit.

L'ouragan Dylan qui souffle dans les pages fait honte à Katrina. Monstrueux et tout électrique.
Le vilain méchant tueur écorche des mômes comme certain chez Brel écorche les chats. Ça baigne dans le sanguinolent, dans le détail morbide. Ça torture les femmes et les enfants avec un rare sadisme.
Le chasseur du méchant promène sur sa peau l'Enfer de Dante du cou aux orteils et effraye les policiers amenés à collaborer. Il s'explose dans des pratiques sexuelles sado-maso avec sa punkette d'épouse. Dans le couple, on aime se faire péter les vaisseaux oculaires.
Grâce à Monsieur Plus, le FBI a perdu son costume gris et s'est assis sur le plus élémentaire code social.
Le papa du chasseur de méchant, peintre talentueux et fondu, est plus allumé que cent boites d'allumettes et plus résistant aux traitements médicaux que le peloton du Tour de France pris dans son intégralité.
Ici, rien n'est dans la demi-mesure.

Et aux côtés de Monsieur Plus, oeuvre Monsieur Plagiat. L'invisible picore ça et là, copie et colle. Car… Tout de même…
Comment ne pas penser aux Visages de Kellerman dans ce puzzle génial de peintures disséminées par le papa fou? Comment oublier le Dahlia Noir d'Ellroy? Et surtout comment oublier le sublime Shutter Island dont l'Invisible devient une sorte de pâle copie, incomplète, à la psychologie pas même ébauchée?

Parfois le plus est l'ennemi du bien. Et l'originalité n'a pas de prix.


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Attention encore un coup de coeur !!!

Jacob Coleridgen ancien drogué à l'héroïne, à la cocaïne et alcoolique, dit Jake Cole, fils d'un célèbre peintre. Marié à Kay, ils sont un fils Jérémy, sa femme veut qu'il démissionne depuis plus d'un an, mais Jake ne veut pas raccrocher...
Alors qu'il est au chevet de son père mourant à Montauk Long Island, il est appelé sur un meurtre. le père de Jack est à l'hôpital parce qu'il s'est mis le feu sur lui et qu'il a plongé à travers une baie vitrée pour atteindre la piscine... il est atteins d'Alzheimer...
La mère de Jake a été assassinée, écorchée vive. On n'a pas retrouvé son meurtrier, cela fait 33 ans et Jake veut absolument retrouver ce meurtrier...

Quand Jake arrive que la scène de crime, il découvre une femme et son enfant tous les deux totalement écorchés. Il sait que le meurtrier à recommencé, qu'il est de retour, car il le connaît. Il a déjà eu affaire à lui, il le sent et il le reconnaît. Jake ne se trompe jamais sur une scène de crime, il arrive à se glisser dans la scène et a revivre ce qu'il c'est passé.

Jak est venu à Long Island pour s'occuper de son père, pas pour s'occuper de cette affaire. Il se dit qu'il n'y a pas de coïncidence, qu'il n'est pas là pour rien et que ces meurtres sont là pour lui...
Un ouragan de très forte puissance est annoncé. Dylan est très puissant et il transporte en son coeur de l'électricité ce qui, quand il touchera la terre, fera sauter tout ce qui est branché au secteur. Plus de communications hertziennes, plus d'appareils éclectique ni électronique. Un black-out total va se produire.

En la présence d'un meurtre, Jake, comme un sur doué, est capable de comprendre les choses que les gens de son entourage ne perçoivent pas. Son talent est de recréer en détail la mécanique des meurtres. Une science subie où la moindre nuance génère une image totalement différente.

L'auteur Robert Pobi, nous emmène dans une déferlante d'horreur et de suspens. Au fil des pages le doute s'installe chez le lecteur. Personnellement j'ai vraiment cherché à découvrir qui était le meurtrier, plusieurs m'ont paru suspect, mais le dénouement et une totale surprise...

J'ai adoré, j'ai aimé !!! Nous avons ici un excellent thriller qui vacille entre meurtre et enquête classique et psychose qui ne sont pas communes.
Un vrai chef d'Oeuvre pour un premier roman, je dis chapeau !!!
Entre les visages et le seigneurs des agneaux, cet opus est bien plus stressant que les visages (que j'ai beaucoup aimé) et très largement à la hauteur du saigneur des agneaux. Je le placerai au dessus de ces deux là....

A lire absolument !!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Avec son premier thriller, le Canadien Robert Pobi nous amène dans la ville de Montauk (Nouvelle-Angleterre) qui se prépare à "accueillir" un ouragan d'une force brutale et quasi sans précédant . L''agent spécial du FBI Jake Cole, acteur central de cette intrigue, est un homme au corps entièrement tatoué du 12ème chant de L'Enfer de Dante, réminiscence d'un passé tortueux qui n'a pas de mal à se rappeler à lui en la personne de son vieux père Jacob atteint de la maladie d'Alzheimer et qui vient de frôler la mort : celui qu'il a fui pendant trente-trois ans a besoin d'être maintenu en maison de repos quand débute l'action, soit trois jours avant le déchaînement des éléments et... de la "vraie" folie. Ce difficile retour dans la maison familiale, jonchée de détritus mais également des peintures de Jacob Coleridge, créateur visionnaire à l'égal de Jackson Pollock ou de Francis Bacon, ne serait rien si un appel à la collaboration de Mike Hauser, le shérif du coin, ne rappelait pas Jake à de sombres souvenirs de jeunesse. La macabre découverte de deux corps écorchés vifs fait alors écho à l'assassinat non résolu de la mère de cet agent fédéral, retrouvée dépecée de la même terrifiante manière en 1978, sans qu'aucun suspect ne soit appréhendé. A l'instar de ce père honni mais célèbre, Jake a développé un don particulier d'observation très développé pour lire les scènes de crime, comme si lui-même pouvait en reconstituer les moindres nuances à partir des indices laissés par la palette du meurtrier : "je peins les morts", résume-t-il justement. Fort de cette acuité exceptionnelle et malgré les mises en garde de son père, Jake ne tarde pas à identifier cette nouvelle affaire à son propre traumatisme qui l'a conduit à exercer ce métier, à tomber comme son père dans l'alcool et la drogue, puis à s'échapper à New York. Et si le fil invisible, la pièce manquante de ce puzzle sanglant se nichait dans l'héritage des milliers de portraits du même "homme sans tête" exécutés par ce père halluciné et abandonnés à l'intention de Jake, tel un vaste code à déchiffrer ? Pourquoi Jérémy, le fils de Jake venu avec sa mère le retrouver à Montauk avant l'imminence de la tempête, parle-t-il d'un mystérieux individu qu'il nomme "l'homme du sol" et qui ressemble étrangement à cet "homme de sang" (Bloodman est le titre original du roman) reproduit tant de fois par Jacob ?



Quand le lecteur croit détenir une piste, deviner l'identité de l'écorcheur, sachez que vous n'êtes pas du tout au bout de vos surprises avec ce thriller machiavélique qui n'est pas sans rappeler, monde de l'art oblige, le premier roman de Jesse Kellerman, Les Visages. Car la fin déjoue toutes les hypothèses échafaudées même si elle aussi n'est pas sans rappeler celle d'un excellent polar… non, je ne vous donnerai pas le titre, au risque de tout dévoiler. Et pourtant, une déception ! Tous les ingrédients du thriller sont là mais à l'excès, justement trop d'emprunts. J'ai été gêné par pas mal de longueurs et de répétitions, par des lourdeurs dans les descriptions et quelques incohérences. J'ai également eu du mal à accrocher, il faut attendre plus de la moitié du livre pour être vraiment captivé . L'ouragan qui touche terre insuffle alors une forte tension, les éléments se déchaînent, c'est tout le roman qui sombre dans la folie et le chaos, tandis que se multiplient les crimes sordides. le rythme devient aussi frénétique que l'action, nous précipitant vers un dénouement aussi glauque qu'impitoyable. Mais cela ne suffit pas à en faire le chef-d'oeuvre annoncé, le thriller de l'année, du moins pour moi… par contre cela pourrait être un bon scénario pour un film. Bref, très déçue !
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Quand trop, c'est trop …
Trop sanglant
Trop gore
Trop invraisemblable
Trop violent
Trop trop
Ben voilà, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas frottée au genre thriller bien sanglant et là j'ai été servie …. Je pensais que comme cela faisait un moment, j'étais persuadée d'être un peu plus ouverte et moins critique … En effet, de plus en plus, je me tourne vers les romans noirs et des polars avec une enquête crédible, et en lisant « L'invisible », j'ai compris que je n'étais pas prête à changer d'avis …
Un enquêteur du FBI Jack Cole est retourné sur les lieux de son enfance pour s'occuper de son père, un peintre celebre qui vient de faire une crise de démence en lien avec sa maladie d'Alzheimer.
Un double meurtre qui a lieu dans le voisinage va obliger le shérif du coin à solliciter son aide.
J'avoue qu'au début, j'ai fait le lien avec « Les visages » de Jesse Kellerman, que j'ai lu il y a fort longtemps, mais très vite, l'histoire a pris un virage qui ne m'a pas du tout convenu.
Les détails bien trop sanglants et précis sont pour ma part complétement inutiles, et pourtant je suis plutôt quelqu'un qui dans la vie a le coeur bien accroché. Je n'ai pas besoin d'une surenchère de coups de théâtre et d'escalade de la violence pour apprécier une lecture, donc, non…
Donc, je me répète, non, je n'ai pas aimé cette lecture et puis c'est tout ….
A réserver aux amateurs du genre …

Challenge ABC 2023/2024
Challenge Mauvais genres 2024

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Pour son premier roman, Pobi se lance dans le thriller dit "littéraire". On ne peut nier un certain talent d'écriture au bonhomme, même si son style manque de personnalité.
L'histoire est glauque à souhait, sombre et violente. le contexte d'une enquête en plein milieu d'une tempête est plutôt une bonne idée. le personnage principal est complexe, écorché (normal, vu le thème du bouquin) et assez atypique.
Et pourtant, malgré ses bons points, je n'ai que partiellement accroché à cette lecture, où qualités et défauts se mélangent à mon sens. Plusieurs longueurs et redites inutiles, une violence répétitive et (malheureusement pour moi) peu de surprises (surtout concernant la fin).
La vraie bonne idée concerne la comparaison faite entre le coté "visionnaire" des artistes et celui du personnage principal doté d'une mémoire photographique.
Quelques mots concernant la version française : le titre frenchy est assez ridicule. Il vaut mieux éviter de lire la 4° de couverture. le parallèle avec "ne le dit à personne" et "le silence des agneaux" est hors de propos et purement racoleur.
Une déception donc me concernant.
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Sur la couverture il y a d'écrit « Le meilleur triller depuis les visages »… L'ayant adorée, j'ai voulu lire celui-là. le seul point en commun avec ce dernier c'est l'art, et des tableaux qui cachent un « secret »… Sinon…
C'est du grand n'importe quoi !

Parfois il m'est arrivé de retourner en arrière, pour être sûr de bien avoir compris ! Tellement que c'est aberrant !
Une des choses qui m'a le plus déstabilisé, c'est que j'ai trouvé le meurtrier bien avant le milieu de l'ouvrage… ce qui m'a fortement donné envie de le terminer rapidement…

Je ne renouvellerais pas avec cet auteur !
L'invisible doit rester invisible…

Bonne lecture !
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Rarement une couverture de roman aura eu autant d'évocation et d'impact que celle de L'Invisible. Elle évoque, dans un visuel finalement fort simple, la puissance du mécanisme que cache la majeur partie des thrillers et romans à mystères que l'on prend plaisir à dévorer durant l'année.

Elle est surtout à l'image de ce premier roman de Robert Pobi puisque ce dernier morceau de puzzle évoque la pièce manquante qui est sous notre nez pendant toute la lecture de L'Invisible et qui prend place dans son emplacement lors des ultimes pages du livre, révélant ainsi l'incroyable vérité cachée de l'histoire.

Un jolie titre aussi, puisque l'invisible est à la fois devant nous, autours de nous mais aussi hors de notre portée. Il nous nargue, en restant à la périphérie de nos yeux. Comme cet emplacement rouge, le vide devient visible grâce à ce qui l'entoure.

"Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur EST le chemin."

La dernière fois que j'ai eu l'occasion d'appliquer ce joli proverbe à la lecture d'un roman, c'était avec 658 de John Verdon (la chronique en cliquant ICI). Juste pour dire que parfois, le plus important n'est pas la conclusion d'une histoire mais ce que l'on découvre pendant qu'on la découvre. Mais autant la conclusion de 658 ne m'a pas dérangé plus que ça, alors que la lecture du livre de John Verdon avait été pour moi très enthousiasmante, autant la conclusion du livre de Robert Pobi m'a vraiment déconcerté. La lecture de L'Invisible se révèle être passionnante mais il est difficile de ne pas tenir compte des nombreux faits qui peuvent devenir des incohérences, si l'on prend la peine de les analyser.

Il y a les pièges habituels : à chaque fois que vous allez avoir l'impression de mettre le doigt sur cette fameuse pièce de puzzle manquante, vous allez avoir un élément qui va court-circuiter votre raisonnement.

À l'image de la monstrueuse tempête qui se lève au fur et à mesure que se déroule le roman, l'auteur emmagasine de nombreux éléments qui font monter la puissance de son intrigue. L'angoisse est à son paroxysme, l'électricité est dans l'air, les nerfs deviennent à vif.

Malheureusement, j'ai l'impression que la tempête accouche d'un simple zéphyr. Curieusement, l'auteur semble peiner à véritablement utiliser sa tempête, alors qu'elle est sensé être particulièrement destructrice dans les dernières pages du livre. À l'image de la révélation finale, qui est vraiment une bonne idée mais qui ne gagne aucune épaisseur aux vues des nombreuses incohérences qui sont autant de failles dans la crédibilité de cette explication.

Cependant, L'Invisible forme un magnifique diptyque avec les Visages de Jesse Kellerman (chronique ICI), en nous révélant encore une fois, les nombreuses analogies existantes entre la peinture et les romans.

Laissez-vous hanter par L'Invisible et son horrible vérité...
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Quand un Profiler hors-catégorie du FBI revient dans la ville de son enfance, avec sa femme et son fils de trois ans, au chevet de son vieux père victime d'un accident, il y aura forcément un forcené qui fera parler de lui, hasard ou coïncidence ? Jack Cole le sait, pour tout agent du FBI, les coïncidences cela n'existent pas.

Il faut dire que Jack Cole a un très lourd passé, à la rue à l'âge de dix-sept ans, prostitué, alcoolique, drogué, il revient de loin, le tatouage d'un texte de « L'Enfer » de Dante sur son corps, et la présence d'un pacemaker dans sa poitrine sont les stigmates d'une résurrection presque Christique.

Dans la belle villa au bord de l'Atlantique où il a grandi, de vieux fantômes ressurgissent et ravivent de vieilles peurs.

Donc ce thriller est violent, sanglant, glauque, paranoïaque, énorme, schizophrénique, avec cerise (au vinaigre) sur le gâteau (empoisonné) un brin de sadomasochiste et lorsque le tueur est appelé : « l'écorcheur » je vous laisse imaginer les scènes de crime.
Si ce petit résumé ne vous a pas fait dresser les cheveux sur la tête et fuir à toutes jambes, alors ce livre est pour vous, et vous êtes prêt à embarquer dans « l'invisible » de Robert Pobi, rollercoaster de la littérature noire très noire et vos prochaines nuits seront blanches très blanches. Et une chose est sure, que c'est bon parfois d'avoir peur!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un très bon thriller que cet Invisible de Robert Pobi.

Je me suis laissé emporter par la lecture à l'image de tous les objets pris par la tempête violente qui s'abat, dans ce roman, sur ce bout de l'état de New York où se déroule des crimes des plus atroces.

Personnage surprenant et original que ce Jake, agent du FBI, créé par Pobi, qui a la faculté de reconstituer le déroulement des meurtres en captant par mémoire photographique tous les détails de la scène de crime.

L'intrigue se met en place lentement, ou du moins l'auteur nous le fait croire. Car Pobi joue avec nous comme le meurtrier joue avec Jake. le romancier nous mène vers un final des plus surprenants qui m'a pris au dépourvu.

Malgré des incohérences dans l'intrigue, cela a été un très bon moment de lecture.
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Un livre que j'ai trouvé très difficile à lire. Trop de violence, partout, dans les scènes de crimes, dans la Scène Obligatoire de zex, dans les souvenirs. Pour moi c'était purement gratuit, mais je suis peut être trop sensible.

Et puis les moments énervants presqu'attendus étaient de la partie. Avec les répétitions agaçantes pour annoncer la venue d'un personnage, ou d'un décor, comme si le lecteur était trop idiot pour comprendre.
Le monde moderne du thiller est barbare tout de même. Je reprends ma grande dame Agatha Christie ou encore Conan Doyle. le lecteur était baladé par l'auteur mais jamais traité d'idiot. Hasting ou Watson prenaient volontiers le rôle à sa place. Cela donne à la lecture une toute autre élégance, non ?

Et la fin de lecture vaine, quand on a enfin compris.
Dans le même genre, thriller haletant à rebondissements j'ai largement préféré « la fille du train », lu récemment (qui l'eut cru).

Dégoutée je suis encore par cette lecture.
Je m'en vais dépecer une mandarine pour m'en remettre.
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