Je n'ai pas vraiment compris cet album. Même si les graphismes de Ponti sont toujours aussi mignons, je suis moins adepte de ces petits albums épurés pour les "tout-petits".
En lieu et place du "bébé bonbon", il n'y a qu'une fourmi (et voleuse de surcroît), peu de place pour l'imagination dans ce petit album, c'est sans doute ce qui m'a gênée.
Ceci étant, il conviendra très bien à mon avis aux tout-petits mais les parents resteront sur leur faim à la lecture.
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Tromboline et Foulbazar rencontrent un petit bonbon sur pattes... et au moment où Tromboline l'engloutit, surprise...!
Un petit délice ce bébé bonbon, plein d'humour et de rebondissements.
A savourer !
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- Oh, un bébé bonbon ! s'écrie Tromboline.
- On va le manger, dit Tromboline.
- Non, répond Foulbazar, on va le suivre jusqu'à sa maison, comme ça, on pourra aussi manger son papa, sa maman, ses frères, ses soeurs, ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines, ses copains, ses copines...
- NON, NE ME MANGE PAS ! crie la fourmi-à-grosse-voix.
Je sais où sont les parents du bébé bonbon, et aussi ses frères, ses soeurs, ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines, ses copains, ses copines ...
Foulbazar n'est pas content : tul'as mangé toute seule (il s'agit du bébé bonbon)
... Et moi, alors ?
Mange la fourmi, répond Tromboline.
- On va le manger, dit Tromboline.
- Non, répond Foulbazar, on va le suivre jusqu'à sa maison, comme ça on pourra aussi manger son papa, sa maman, ses frères, ses sœurs, ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines, ses copains, ses copines…
À plus de soixante ans, Anna Boberg a exposé jusqu'en France et en Italie mais reste méconnue dans son pays. Depuis sa découverte des îles Lofoten, en 1901, elle y revient chaque hiver, seule, et y reste plusieurs semaines pour capter la beauté brute des paysages arctiques et leurs lumières éblouissantes. Sentant l'âge venir, elle entreprend cette année le voyage plus tôt que d'habitude, dans l'espoir de réaliser enfin le tableau exceptionnel qui lui vaudra la reconnaissance de ses pairs.
Au fil de cette saison de peinture, le roman se glisse dans l'intériorité d'Anna, au plus près de ses émotions, il sonde ses attentes et ses ambitions, il ravive des souvenirs. Bien qu'aventurière, Anna est loin d'être une marginale : elle a bien connu l'architecte Charles Garnier, elle a rencontré la comédienne Sarah Bernhardt, elle est une proche du prince héritier de Suède et l'épouse aimante d'un architecte réputé avec lequel elle travaille. Mais sa vocation artistique est tenace, et l'appel des aurores boréales, impérieux.
D'une écriture impressionniste, posée, délicate, attentive aux sensations, aux lumières, aux odeurs, aux températures, Sophie van der Linden évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
L'autrice
Née en 1973, Sophie van der Linden vit à Conflans- Sainte-Honorine. Elle a signé ou dirigé chez divers éditeurs des ouvrages dans le domaine de la critique en littérature pour la jeunesse, notamment " Claude Ponti "
(Être, 2000), " Lire l'album " (L'Atelier du poisson soluble,
2006), " Album[s] " (Actes Sud jeunesse, coll. « Encore une fois », 2013), Tout sur la littérature jeunesse (Gallimard Jeunesse, 2021).
Elle a également publié quatre romans : " La Fabrique du monde " (Buchet-Chastel, 2013 ; Folio, 2014 ; prix Palissy, prix du Livre pourpre, prix Jeune Mousquetaire, prix littéraire de la Passerelle, prix de la librairie L'Esprit large), " L'Incertitude de l'aube " (Buchet-Chastel, 2014), " de terre et de mer " (Buchet-Chastel, 2016 ; Folio, 2019) et " Après Constantinople " (Gallimard, coll. « Sygne », 2019).
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