En tant qu’individu, il appréciait le métier de policier ; cela lui permettait de faire le bien ; cela le plaçait du bon côté. Politiquement, il considérait la police comme un corps impartial dévoué au bien d’une nation qui, de manière raisonnable et décontractée, se dirigeait lentement vers un socialisme consacré à l’élimination pacifique de cette classe suffisante et triomphante dont les affaires et les biens avaient pour seul but de perpétuer son existence dans le luxe.
Le seul réconfort ici, c’était l’alcool, un abri douteux et cher ; difficile de trouver la paix dans une petite salle mal éclairée quand vous étiez entouré par le système nerveux central, ruminant sans cesse l’idée de paix sans jamais la trouver, à l’exception peut-être des souvenirs larmoyants réveillés par le tourne-disque derrière le bar.
L’Angleterre n’était pas un pays où on faisait des révolutions, où des individus terrifiants revêtaient des uniformes noirs et vous condamnaient à mort ; l’Angleterre était un pays tranquille, un pays où l’on fabriquait des bouillottes et autres objets douillets, où de gentilles dames d’un certain âge vous mettaient au lit quand vous aviez de la fièvre, avec une tasse de thé et de l’aspirine.
— Bon, arrêtons ces idioties ennuyeuses et faisons l’amour.
— Non, j’en ai marre de fournir un service de première nécessité gratuitement.
« Ce qu’il nous faut, c’est de la publicité ». Ce n’est pas juste que le Parti soit obligé de rester dans l’ombre, sans qu’on parle jamais de lui en première page des journaux, ni photos ni rien.
Bande-annonce de "On ne meurt que deux fois" de Jacques Deray avec Michel Serrault, Charlotte Rampling.