Fond et forme, constituent un objet qui est agréable à lire à relire, sans ennui et sans lassitude. Il procure une sensation d'équilibre. Rien à ajouter et rien à enlever.
Une belle unité esthétique. Un format agréable à manipuler. Léger, souple, facile.
La mise en page, les polices de caractère, les illustrations, tout est travaillé avec soin et de qualité. Il s'en dégage un rythme visuel qui donne envie de lire. Une volonté évidente et affirmée de tendre vers le haut de gamme.
Pour le contenu. Il est à la hauteur, celle de l'humain. (sourire)
Des textes de qualité. Une façon originale et belle de replacer la création dans ce qui l'origine et la sous tend, l'humaine condition. C'est toute la diversité, la singularité et la richesse des êtres humains qui sont mises en exergue au travers de ces portraits.
J'ai beaucoup apprécié de parcourir et re parcourir ce bel objet.
L'unique bémol. le prix.
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L'autre, c'est vous ?
Une question vaste et profonde qui interpelle, qui nous interpelle. La revue Portrait traite ce sujet en faisant appelle à des plumes fines, précises et pointues pour traiter le sujet. Les articles prennent des formes diverses, carnet de voyage, interview, nouvelle, portfolio... permettant ainsi de renouveler notre intérêt sur le sujet, de le traiter à la lueur du prisme personnel et particulier dont les différents auteurs l'éclairent.
Plus qu'une revue, Portrait est un objet agréable à toucher et à regarder. le grammage du papier, comme la qualité d'impression des illustrations et des photographies donnent envie de le feuilleter et de le lire, mais aussi de le conserver dans sa bibliothèque.
Certains articles sont toutefois un peu ardus à comprendre et nécessitent une lecture. Mais peut-on vraiment reprocher cela? N'est-ce pas faire preuve de considération à l'égard du lecture que de l'amener à réfléchir?
En bref, une revue que je conseille vivement de découvrir.
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Les phrases s'enchaînent et vous emmènent là où vous ne pensiez pas. C'est une sensation fascinante, grisante que de surfer sur quelque chose qui vous traverse dont on ne sait pas d'où ça vient. Qui parle, quand on écrit ?
(...)
Les notions de rythme, de souffle sont mystérieuses et essentielles. Elles précèdent le langage et en même temps elles le conditionnent. C'est quelque chose qu'on a en soi, c'est l'autre que l'on porte.
(Michel Lebris)