L'affirmation d'un patrimoine national paraît aujourd'hui aller de soi. Cette évidence cache une genèse chaotique, que la mémoire collective a oubliée derrière l'éloge convenu des institutions ou l'exécration complaisante du «vandalisme». Rouvrir le dossier engage donc une critique de la raison patrimoniale, autant qu'un refus de l'histoire commémorative.Le fanatisme de l'avenir n'empêche pas la Révolution de se réclamer des siècles écoulés : leur legs, régénéré par... >Voir plus