Les Annales du Disque-Monde, Tome 11 : Le Faucheur

« Le faucheur » est le 11ème tome de la série des Annales du Disque-Monde et pourtant aucune lassitude ne se fait ressentir, c'est toujours un plaisir de replonger dans l'univers complètement déjanté et néanmoins parfaitement cohérent créé par Pratchett.
Je pense que cela est en partie dut au fait et que nous ne suivons pas qu'un seul personnage unique tout au long de ces onze premiers tomes mais plusieurs qui auront chacun leurs moments de gloire. de plus, chaque roman raconte une histoire à part entière avec un début et une fin ce qui permet de pouvoir les lire plus ou moins indépendamment les uns des autres.
Jusque ici j'ai rencontré comme personnages récurrents Rincevent et les mages, Mémé Ciredutemps et les sorcières, le Guet et La Mort, chacun ayant mon intérêt pour des raisons différentes.

Dans ce onzième tome nous retrouvons donc comme personnage principal récurent La Mort qui est contraint de s'exiler sur terre où il y apprendra ce que veut dire « le temps qui passe ».
J'aime beaucoup La Mort car il est drôle et émouvant malgré ce qu'il représente. Et pour ceux qui n'aurait pas lu le résumé, oui La Mort est un mâle, un mâle nécessaire !
Nous suivons en parallèle les aventures de Vindelle Pounze, un mage mort mais toujours vivant car justement La Mort n'a pas pu faire son travail et n'est pas venu le chercher.
Les mages dans cet univers ont cette étonnante aptitude d'être complètement crétins et inutiles mais pourtant extrêmement hilarants.

En règle générale dans cette série vous ne trouverez pas de personnages beaux, charismatiques, intelligent, à qui tout réussit et qui savent tout faire (sauf peut-être Carotte). C'est ce qui fait le charme de ces livres, ils nous permettent de suivre des gens relativement ordinaires plongés dans des histoires qui les dépassent.

Les personnages secondaires sont également très bien écrits. On sait qu'on ne les recroisera sûrement jamais dans les autres romans mais ils arrivent tout de même à être attachants et à nous faire ressentir de fortes émotions.

Il va bien évidement y avoir de nombreuses péripéties totalement rocambolesques et loufoques comme sait nous les concocter Pratchett. Et chose remarquable, malgré toutes ces extravagances je n'ai pas trouvé d'incohérence entres les différents tomes que ce soit dans les principes physiques qui gèrent le monde que dans la cosmogonie de l'univers.

Il y a quelques longueurs dans ce onzième tome mais rien de profondément rébarbatif. Il faut néanmoins se préparer à la lecture car la plume de Pratchett n'est pas toujours simple, il y a de nombreuses subtilités qui semble très bien rendue par le traducteur.

Une dernière information pour tous ceux qui se disent « aller, je lis un chapitre et je vais dormir » ne faite surtout pas ça ou vous risqueriez de passer votre nuit à lire ! Il n'y a pas de découpage en chapitre dans ce livre, vous aurez seulement des sections séparées par une jolie petite image de faux croisées.

Pour conclure, n'ayez pas peur de plonger dans l'univers créé par Pratchett, on y passe vraiment un bon moment !
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Lu dans de mauvaises conditions, mais je n'ai pas accroché avec ce tome. A part LA MORT, je n'ai pas accroché avec les personnages, trop survolés.

comme toujours avec pratchett, un petit bonheur d'humour et de créativité! Celui ci m'a particulierement plu car il aborde le thème difficile de la mort avec une personnalité incroyable! merci pratchett pour cette plume unique!

J'adore les Pratchett ayant pour personnage principal "La Mort". Je n'apprécie guère les mages qui occupent souvent une grande place dans les histoires, tant pis. Alors ici, on retrouve les personnages égaux à eux-même (autant que possible) qui combattent un étrange phénomène puisque personne ne meurt vraiment, et donc il y a comme une explosion de non-vie un peu partout. Pendant ce temps, la Mort apprend la vie, avec ce charme désuet de la bonne éducation et du premier degré.

L'image qui me marque le plus est celle de mort en train de "faucher" les blés, en pause avec une salopette en jeans en train de machonner un paille (C'est surtout mon imagination dans l'histoire).

J'ai adoré et je pense que si tu aimes Pratchett, tu apprécieras de même.

J'adore toujours autant le disque-monde, son univers de fantasy, d'aventure et d'humour. le héros, cette fois-ci, n'est autre que "La Mort"...

mitigée...de la peine à certains passages
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