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La Mort commence à développer une personnalité, ce qui plait très peu aux "Contrôleurs", qui décident donc de le virer de son poste, séance tenante. Comme prime de licenciement, la Mort reçoit son cheval, et un sablier qui lui donne le temps exact qu'il lui reste à vivre.

Malheureusement pour le disque-monde, les "Contrôleurs" n'avaient pas de remplaçant sous la main. le temps d'en recruter un, plus rien ne meurt sur le disque : les humains (le pauvre magicien Windle Poons est obligé d'errer dans la cité pendant que ses confrères font tout pour lui offrir une mort digne), mais aussi les animaux et les végétaux.

Pendant que certains essaient de mettre un terme à cette pagaille, la Mort trouve un emploi de... faucheur de champ, et tenter de s'intégrer dans la vie du petit village qu'il a rejoint. Jusqu'à ce qu'il décide de défier son propre remplaçant...

La Mort est vraiment un personnage irremplaçable dans l'univers de Pratchett : sa vision du monde est pour le mois originale, et ses répliques sont savoureuses. Ce livre vaut la peine d'être lu rien que pour les dialogues entre la Mort et son employeuse.
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Paru en 1991, ce tome 11 des Annales du Disque-Monde est le premier que je lis de cette série qui compte dans les 41 volumes. Déjanté, atypique, rythmé, loufoque, magique, les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce roman où la Mort tient le rôle principal. Débouté de ses fonctions par les grandes entités de cet univers, il (car chez Terry Pratchett, la Mort est « un mâle nécessaire ») décide de vivre sa vie en fauchant les blés avec les paysans d'une contrée lointaine. Pendant ce temps, plus personne ne meurt sur le Disque-Monde qui souffre d'un trop-plein de force vitale…

Si la Mort est l'un des personnages principaux de ce récit, il laisse régulièrement la place à Vindelle Pounze, mage âgé de 130 ans qui est censé mourir au début de l'histoire… Et réintègre son corps faute d'autre option. le lecteur suit alternativement ce mort vivant, grâce auquel il assiste à toutes les perturbations causées par la disparition de la Mort, et notre faucheur paysan, qui découvre la vie pour la première fois de son étrange existence. L'écriture dynamique de Terry Pratchett alterne sans répit dialogues et scènes d'action dans ce texte qui se dévore sans peine jusqu'à la dernière ligne.

Comme le grand livre des gnomes, le faucheur multiplie les clins d'oeil humoristiques, à la société de consommation, aux universitaires, aux religieux et à tous les préjugés qui saturent notre quotidien. Cependant, je l'ai trouvé plus difficile à comprendre que l'aventure de Masklinn. Est-ce parce qu'il fait partie d'une série dont je n'ai pas lu le début ? Toujours est-il que certaines références sont plus voilées, et de nombreux mystères restent sans explication à la fin du roman. le faucheur n'en reste pas moins une excellente lecture, dont la morale à l'encontre de tout sérieux nous rappelle qu'il faut profiter de la vie tant qu'il est temps !

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Aujourd'hui, je vous parle de mon retour dans les contrées des Annales du Disque-Monde. J'ai officiellement terminé le Faucheur, onzième tome de la saga écrite par Terry Pratchett.

Le Faucheur s'intéresse au cas de la Mort, l'un de mes personnages favoris. J'étais donc ravie de pouvoir le retrouver alors qu'il est gentiment mis à la retraite. Résultat la Mort se retrouve à côtoyer des mortels avec lesquels il va apprendre beaucoup de choses sur la vie, notamment sur le temps qui passe. J'ai beaucoup aimé cette partie-là de l'histoire, le duo que la Mort va former avec sa toute nouvelle patronne, mais aussi la petite fille qui le voit sous son vrai jour.

A côté de cela, il y a d'autres intrigues liées à la retraite de la Mort. Non parce que si cette dernière se passait pour le mieux, ce ne serait pas drôle. du coup, plein de petits incidents ont lieu, notamment le fait que Vindelle Pounze, le plus vieux mage de l'Université, est mort sans mourir et cherche à comprendre ce qui lui arrive. J'ai apprécié les péripéties de ce dernier, qui doit subir la bêtise des autres mages et qui va rencontrer de nouveaux amis dont un qui adore se cacher derrière les portes.

D'ailleurs, les intrigues, il faut les suivre dans ce tome. J'ai trouvé que ça partait carrément dans tous les sens et que ce n'était pas toujours facile à suivre, enfin que ça l'était beaucoup moins par rapport aux tomes précédents. J'aurais bien aimé aussi qu'on voit un peu moins souvent les mages, qui sont de véritables boulets. Plus de Mort, de Pounze ne m'auraient pas déplu.

Au final, le Faucheur est un bon tome des Annales du Disque-Monde. Ce n'est pas celui que je conseillerais si on débute la saga, ni même mon préféré du cycle de la Mort. Je lui préfère Mortimer, qui part nettement moins dans tous les sens. Néanmoins, le Faucheur reste dans la bonne moyenne, est agréable à lire et possède d'excellents moments. Je continue donc de recommander les Annales du Disque-Monde et je poursuis mon voyage avec Mécomptes de Fées où les sorcières repointent le bout de leur nez pour plonger dans l'univers des contes.
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Quel merveilleux tome ! Et en plus avec la Mort en personnage principal, quel bonheur. En effet, la Mort est forcée de partir à la retraite... Et quels bouleversements cela va causer !

Ce tome est génial sur bien des points. Tout d'abord, les amoureux de fantastique vont être comblés grâce aux multiples références et à toutes les créatures qui vont croiser leur chemin : zombis, loups-garous, vampires, goules... avec tous les clichés connus et plus encore. Ensuite, grâce à l'humour omniprésent et tellement percutant de Terry Pratchett, mais aussi ses allégories sur la vie et ce qu'elle représente aujourd'hui. Et enfin avec le personnage de la Mort. La Mort est géniale, elle essaie de s'intégrer, de s'habituer à sa mortalité. Ses réflexions, ses réactions sont justes, intelligentes et naïves.

La plume de l'auteur est à la hauteur et nous transporte à Ankh Morpork dans un monde complètement chamboulé. Les personnages que l'on suit en parallèle de la Mort sont passionnants. Entre les mages et leur archichancelier Ridcule (qui a réussi à lire le livre sans lire à chaque fois Ridicule, sérieusement ?) qui sont ridi... ahem... risibles, Mme Cake, la voyante, qui répond aux questions avant qu'elles soient formulées et enfin Vindelle Pounze l'ex doyen des mages et nouvellement mort clairvoyant et perspicace, on passe un excellent moment.

C'est donc un tome à lire, à dévorer et savourer !
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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Ah ! Enfin ça y est ! Ce livre est le premier à me faire vraiment aimer l'univers de Pratchett. Cela grâce au personnage de la Mort, qui est on ne peux plus atypique et attachant, si, si, je vous assure. Tout commence par le “temps de vie” de la Mort qui lui est désormais compté, ainsi tout ceux qui sont sensés mourir sont toujours vivants, plus exactement.....lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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la mort dans toute sa splendeur
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J'adore la Mort. Voilà qui sorti du contexte pourrait faire jaser. C'est que le héros principal de cet opus n'est ni plus ni moins que le ... faucheur, comme le titre le laisse à penser. Et c'est vrai que j'adore ce personnage qui éprouve tant de difficultés à comprendre ces humains dont il a la charge. A plus forte raison quand il doit se mêler à eux et ... s'incarner. Une fois de plus, l'auteur fait (sou)rire tout en teintant de jaune la couleur du zygomatique. C'est une des caractéristiques que j'apprécie le plus chez lui : détendre, tout en questionnant et interpellant. Comme ça, mine de rien.
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Ce livre fut une introduction pour moi au monde incroyable qu'est le Disque-Monde de Terry Pratchett. Une introduction réussie puisque je me suis lancé dans la lecture des autres livres de cet univers.
On a là une histoire bourrée d'humour et de situation désopilantes. Je me souviens par exemple du moment où les mages doivent combattre un tas de fumier mort-vivant (ceux qui n'ont pas encore lu le livre se demande sûrement ce qu'est ce délire), ou encore de Mme Cake et son don de prémonition, qui répond toujours une ligne avant que la question ne soit posée (ce qui est un vrai mindfuck).
Les personnages sont vraiment attachants, y compris la Mort (renommé Pierre Porte pour l'occasion), ce qui n'est vraiment pas simple en général.
Mention spéciale aux « entités supérieures » (aucun nom exact ne leur est donné) qui ont des typographie spéciales pour chacun d'eux. Par exemple, la Mort parle en petite capitale, les anges parlent via le narrateur et Azraël utilise carrément une page par mot.
Bien qu'on suive le point de vue de différents personnages en même temps, le style et le rythme font en sorte que l'on ne soit pas perdus.
En clair, un livre génial et un univers qui l'est tout autant que je vous recommande vivement.
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J'aime énormément ce monde si particulier sorti de l'imagination fertile de ce bon Sir Terry Pratchett..
Le héros n'est autre que la Mort lui-même, une représentation classique, squelettique, du faucheur, dans un rôle tout particulier, celui de vacancier.
Le Disque Monde est rempli de folie, mais autant de poésie et ce personnage, que l'on retrouve à d'autres moments des différents cycles, est très attachant. On y retrouve la complexité de comprendre l'humain et ses préoccupations de chaque instant, avec ce toucher de magie et de perfection qui lui fait couper parfaitement chaque brin de blé d'un champ à la même hauteur.
La Mort est pour moi l'un des plus beaux personnages du Monde de Sir Pratchett.
A lire, sans hésiter.
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Un poco per volta, perché sono parecchi, sto leggendo i racconti facenti parte della serie del Mondo Disco di Terry Pratchett. Fino a ora ho scoperto di amare in modo particolare il ciclo di Morte: questo personaggio, che presta il proprio nome al ciclo, ha qualche cosa di veramente speciale, è una presenza molto forte in grado di imporsi sul naturale svolgimento della storia e lasciare un segno profondo e duraturo. Personaggi affascianti come Morte non se ne raccolgono in grandi quantità e quando se ne trova uno sulla propria strada è difficile da ignorare, prima, e da dimenticare, dopo.
In questa avventura, in modo particolare, ho potuto seguirne e apprezzarne le peripezie, perfino divertirmi. Una Morte molto poco in sé, turbata nel vedersi sfuggire improvvisamente di mano tutto ciò per cui è esistita fino a quel momento (e per il quale esisterà in futuro). le sue reazioni inaspettate e un po' irrazionali sono al contempo esilaranti e dolorose. Quel suo cercare di comprendere senza esserne davvero capace, per esempio, riesce a far sorridere ma anche rattristarsi. Io credo che di rado sia stato raccontato un personaggio in modo più spontaneo eppure ricercato e calzante.
In sostanza, da parte mia giudico questa un'ottima prova di Pratchett.
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