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La Mort va mourir. Toute la physique qui régissait le Disque-monde, aussi absurde soit-elle, est remise en question. D'autant plus que la biologie va avoir elle aussi du fil à retordre : les morts-vivants se multiplient en attendant la venue de la nouvelle Mort.
Oui mais tout part de travers : l'ancienne Mort n'a pas envie de s'en aller et il (oui, il) n'est pas pressé de quitter ce bas monde. Vous voyez comment se profile ce tome ? Complètement abracadabrant, sans jamais tomber dans le gore, avec deux-trois clichés bien sûr ridiculisés au passage. À cela ajoutez une ou deux sous-intrigues et vous obtenez une histoire bien juteuse, pleine de rebondissements et de situations absurdes, et lorsqu'elle délaisse parfois un peu l'humour, terriblement prenante. S'il y a un mot à y redire, c'est qu'une des sous-intrigues en question se complexifie à tel point qu'il est difficile de s'y retrouver. Et elle fait ainsi apparaître brièvement (et trop implicitement) le monde du supermarché, sur lequel j'aurais préféré que l'auteur lui consacre un tome à part entière.
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J'étais particulièrement curieux de découvrir l'univers de Pratchett après avoir joué aux jeux vidéos Discworld sur Playstation que j'avais adoré de par leur humour complètement barré !

J'ai choisi ce volume en particulier pour commencer car l'un des jeux vidéos en était inspiré !

Et bien j'ai adoré, le même esprit loufoque règne dans ces romans de fantasy !

La mort est en grève, et décide de prendre un congé sabbatique, ce qui ne manque de créer un chaos gigantesque sur le Disque-Monde !

Très drôle pour peu qu'on adhère aux délires de l'auteur et de son monde complètement improbable !
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Agréable de lire ce tome de la saga car certains éléments ont été utilisés dans le jeu vidéo Discworld 2... qui est le biais par lequel je suis rentré dans la saga. Toujours aussi drôle mais sans doute plus philosophique que beaucoup des romans du Disque Monde, il est agréable de retrouver certains personnages récurrents poussés ici au premier plan de l'intrigue. Un bon cru donc même si la narration séparée en deux histoires entremêlées mais finalement la plupart du temps distinctes ne rend pas la lecture aussi aisée que d'habitude... mais c'est aussi ça la richesse de Pratchett, nous surprendre !
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Le Faucheur est le onzième livre des Annales du Disque-Monde. Dans cette immense série de livres, Pratchett parodie les codes de la Fantasy, tout en faisant allusion à notre monde. Dans le Faucheur, on estime que la Mort ne fait pas bien son travail. Il (car « la Mort est un mâle, un mâle nécessaire ») est renvoyé et doit s'intégrer aux humains le temps qui lui reste. La mort n'existant plus, plus rien ni personne ne meurt. Cela provoque une surpopulation de zombies, vampires, objets animés… Pratchett joue avec les clichés de manière savoureuse. On croise des zombies et des vampires qui refusent d'entretenir les opinions populaires à leur sujet. À l'inverse, une dame vampire imite l'accent transylvanien et contraint son mari à prendre des airs de Dracula !
L'absurdité de ce roman prête à rire, mais l'émotion est aussi au rendez-vous. Les épisodes concernant la Mort sont très poétiques et imaginatifs. La Mort ne s'exprime qu'en majuscules. Quant à sa faux, elle est tellement tranchante qu'elle coupe les mots en deux : « Oui. Cou / pe drôl /'ment, j'di /rais ».
La Mort devient mortel tandis que les êtres vivants ne peuvent plus mourir ; ce paradoxe entraîne de belles réflexion sur la vie. le Faucheur est un livre sur la mort qui est finalement un hommage à la vie.
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La Mort doit mourir ! Tout déraille et rien de va plus dans l'Univers du Disque-Monde. Magistral, décapant, hilarant, ce livre est une petite merveille. Et quel plaisir de retrouver la Mort dans ce second tome qui lui est consacré, cette grande faucheuse fascinée et attendrie par les petits chatons ! Un vrai délice...
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Mon avis sera cette fois assez court, car après avoir adoré ma précédente découverte, cette lecture s'est soldée par un quasi abandon tant je n'arrivais à rentrer dans l'histoire. Exit l'ambiance d'héroïc fantasy, place à de l'urban fantasy et c'est de suite bien moins ma came. Même si ça reste barré, je n'ai pas trouvé la folie de l'auteur à la hauteur de la fois précédente. le personnage de la Mort reste truculent à suivre, surtout ici où il veut arrêter son travail, mais ça ne suffit pas à faire une histoire avec un vrai scénario. J'ai plus eu l'impression d'une juxtaposition de scènes amusantes où l'auteur cherchait à placer une petite phrase à chaque fois que la réelle construction d'un récit. Résultat, je me suis amusée des portraits des créatures de la nuit, j'ai aimé « la chute » avec La Mort aux rats, mais je me suis plutôt ennuyée sur tout le reste et j'ai lu pas mal de passage en diagonale… Je ne suis plus si sûre d'être faite pour lire Pratchett xD Décidément, nous avons une relation des plus ambivalente, lui et moi.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Avec le onzième volume du Disque Monde on rentre dans le haut de gamme (pour moi) : D'abord parce que les héros en sont la Mort aux yeux bleus et ses interrogations existentielles et la bande outrecuidante et farfelue des mages de l'université invisible . En prime la vision de Pratchett sur la vrai nature des grandes surfaces . C'est excellent !
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Après avoir lu quasiment tous les tomes liés à Rincevent (il me manque le dernier Héros, que je n'ai pas trouvé, et Allez les mages) le mage qui ne connait aucun sort, j'ai obliqué vers la Mort, au motif que je l'ai croisé plusieurs fois dans les tomes mentionnés, et que j'adore ce personnage.

après Mortimer l'an dernier, j'ai logiquement enchaîné sur "le Faucheur". Dans Mortimer, la mort partait en vacances avec le résultat qu'on sait ( son apprenti avait mis une jolie pagaille dans le continuum spatio-temporel en décidant de sauver une de ses "clientes"). Cette fois, la Mort se retrouve mis à la retraite anticipé par son chef: car oui, la Mort a un supérieur, il n'est la Mort que pour le disque-monde, c'est Azrael qui supervise tout ça, renseigné par son équipe de "contrôleurs du temps". La Mort a tendance a développer une personnalité, et au goût des contrôleurs, c'est inacceptable. Avoir une individualité, c'est vivre, la Mort ne peut vivre, c'est incompatible avec son travail, CQFD. La Mort est donc mis à pied. Les contrôleurs ont juste oublié un détail qui a son importance. Tout ce qui vit doit mourir. C'est vrai partout dans l'univers et aussi sur le disque. Or on a oublié de prévoir un successeur, et tant qu'il n'y en a pas, tout ce qui doit mourir à ce moment là se retrouve coincé entre 2 états. Tout! Humains, animaux, plantes...
Et tous ces esprits n'ayant nulle part où aller vont déclencher une épidémie de "mort-vivantitude" Sur le disque. Même les objets inanimés vont être contaminés par l'excès de force vitale non recyclée.

Pendant que la Mort, devenu vivant, donc mortel (oui, suivez un peu!) décide d'aller utiliser le temps qu'il a enfin en se servant de ses talents en tant que faucheur professionnel chez une paysanne nommé Melle Trottemenu, à l'université de l'Invisible, Vindelle Pounze, 130 ans ( équivalent humains? ou 130 années discales?) attend impatiemment de mourir. Comme il est mage, c'est pratique: il connait déjà l'heure de son départ à la minute près, ce qui permet déjà de l'inscrire sur son agenda , et de se voir offrir un véritable "pot de départ" par ses collègues. Mais la Mort n'est pas au rendez vous, il ne reste donc au fantôme de Vindelle qu'à réintégrer son corps devant ainsi le premier mage-zombie d'Ankh-Morpork.

Inutile de développer plus, c'est quasiment impossible à résumer. sachez seulement que ce livre contient:
- La Mort en salopette et sabots ( j'aime beaucoup la couverture qui parodie l'angélus de Millet)
- Un mage zombie
- le "club du nouveau départ", un véritable syndicat de monstres qui réclame l'égalité des droits avec les vivants. On y trouve un zombie qui tague ses revendications sur les murs, deux vampires parvenus, un esprit hurleur affublé d'un défaut d'élocutions qui doit donc se contenter d'écrire ses hurlements sur un papier et de les glisser sous les portes. Un "homme -garou", un loup tout à fait classique qui une fois par mois est victime d'un sort: il cesse de hurler à la lune, perd ses poils, parle et marche. Et le seul cas connu de croque-mitaine agoraphobe, qui ne se montre jamais.
- l'apparition de la Mort aux rats ( et de la Mort aux puces, car chaque espèce a droit à la sienne)
- une cendrillon septuagénaire.
- un duel à la faux entre la nouvelle Mort et l'ancienne Mort, façon Western
- une référence aux "aventuriers de l'arche perdue"
et bien d'autres choses encore..

Après, je n'ai pas aimé ce tome à 100%, moins que Mortimer par exemple. Tout ce qui a trait à la Mort et à ses aventures champêtre est excellent, à la limite du métaphyqique. Et le personnage évolue de manière de plus en plus humaine, après avoir fait l'expérience de l'angoisse de la mortalité. Et son amitié avec les villageois, avec une fillette, et avec sa patronne est vraiment adorable. Il est "chou" (enfin, si on peu dire qu'un squelette de 2 m 10 armé d'une faux est chou)
Tout ce qui a trait à Vindelle et au club du "nouveau départ" est très drôle aussi.
J'ai moins accroché à l'histoire de l'invasion de boules à neiges et de caddies et au supermarché comme allégorie de la zombification des masses. En fait, c'est une image trop facile je trouve. Et pas génialement exploitée ( Ca donne l'impression que l'auteur est parti sur une idée et ne savait plus trop quoi en faire, donc est brutalement passé à autre chose. de trop terrestre. Qui ne cadre pas avec la "réalité" habituelle du disque. Donc même s'il y a des moments drôles ( et si, enfin! la bande de bras cassés de l'université de magie arrive à faire des sorts dignes de ce nom), je ne sais pas, ça fait un peu cheveux sur la soupe, ça cadre mal avec le ton finalement assez pessimiste mais poétique des aventures de la Mort, ou pessimiste-rigolos des aventures des morts vivants.

Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Aujourd'hui le Faucheur n'est pas au mieux de sa forme. Crise de la « quarantaine » peut être , crise existentielle c'est sure… euh existentielle, vous êtes sur? Oui oui La Mort peut avoir une crise existentielle,mais ce n'est pas sans conséquence, d'une part pour lui: mais que faire de ce temps qu'il lui reste? et d'autre part pour le Disque-Monde: où vont aller toutes les âmes des êtres qui décèdent si personne n'est là pour les récolter?…. Eh oui ce Service public est essentiel, et avec Terry Prachett à la barre ça promet d'être une sacré pagaille!

J'ai beaucoup aimé les personnages. La Mort bien sure, Mort en titre de ce royaume, sympathique, qui va devoir apprendre à vivre! Ce qui donne des scènes cocasses. Et les personnages « secondaire » sont délicieux, je le mettrais au même niveau que la Mort: Mme Trottemenue (fermière qui accueille la Mort), Mme Cake qui a des pré-prémonitions et sa fille loup garou, les mages de l'Université de l'invisible Vindelle pounze, le mage mort vivants, Ridculle l'archichancellier, l'économe aux nerfs fragiles et d'autre. Et Raymond Soulier, zombie qui lutte pour les droits des morts et les membre de son club ( vampire de seconde zone, croque mitaine timide…). Bref, une joyeuse bande de bras cassé.

Cette lecture a été un vrai régale. Je n'avais pas encore pris le temps de lire du Pratchett et s'est dommage. Humour, dérision, jeu de mots.. je n'ai pas passé un moment sans avoir le sourire aux lèvres. Il connaissait les bases de la fantasy, mais ce qui est bien c'est que je pense que même les personnes un peu réfractaires à la Fantasy peuvent le lire. C'est vraiment le côté loufoque qui prime. Il y a un coté poétique aussi. Mais ce n'est pas que ça, Terry Pratchett aborde des thèmes comme la mort donc (et ce qui ce passe avant pendant et après), le temps qui passent et comment nous l'abordons, les relations entre les individus, les centres commerciaux (ici présenté comme des parasites qui naissent et de développe dans les villes, pour ensuite emmener la population (qui est leur force vitale) à la périphérie. J'ai moins apprécié ce passage de zombification des masses par l'invasion des caddie et du supermarché.

Bref, j'ai vraiment passé un agréable moment, j'ai beaucoup aimé le côté burlesque et loufoque du livre mais aussi la plupart des réflexions sous-jacentes. Je renouvellerai sans problème l'expérience.
Lien : https://memelessorciereslise..
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Après la mort qui part en vacances, voici la mort qui prend sa retraite. du coup, personne ne peut mourir ! Plutôt embêtant, surtout lorsqu'on a préparé tout son décès. Mais toute une série de phénomènes étranges se produit, mettant la ville d'Ankh-Morpork en effervescence. Et nous, lecteur, assistons avec grand amusement à cette débâcle.

Car c'est un réel plaisir de se plonger à nouveau dans la lecture d'un roman de Terry Pratchett. le Faucheur est une histoire remplie d'humour avec mon personnage préféré, la Mort. On la retrouve dans un rôle inhabituel, mais au final plutôt logique pour elle : le fauchage du blé. Il s'agit relativement de la même chose pour lui, juste que le blé est moins bavard. L'histoire est parsemée de ce genre d'analogie ainsi que de dialogues tous plus drôles les uns que les autres.

Les personnages sont attachants, chacun à leur manière ce qui fait que j'ai vraiment eu du mal à m'en séparer au moment d'achever ma lecture. Terry Pratchett nous offre des dialogues dont la merveilleuse traduction de Patrick Couton nous rend toute la truculence et l'humour. Il s'agit sans doute d'une des meilleures traduction que j'ai pu lire.

Le reste sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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