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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans les ruelles sombres et fangeuses d'Ankh Morpork, de curieux personnages s'activent.
Les uns portent cuirasse et plumet (quoique, pas tous en vérité. Aucun même, puisqu'il faudrait leur accorder une prime conséquente), les autres capuchon et longues robes.
Les premiers s'évertuent à ne pas faire trop de vague et se serrent la ceinture pour s'offrir une bouilloire, les seconds se réunissent en secret autour d'une pizza et tentent d'en remontrer aux puissants de la cité.
Mais tout ça c'était sans compter sur un héros, un homme qui... non, un nain qui... non, bon, bref. Sur Carotte. Agent Carotte, du guet d'Ankh Morpork.
Et les livres, ai-je parlé des livres ? Ils sont là, bien rangés, classés selon la décimale de Dewey. D'ailleurs, que fait ce vide au rayon magie d'invocation (cote 130 et quelques chiffres après le point) ? Voilà qui risque d'énerver le bibliothécaire !
- EN EFFET...

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Un tome qui aura su me faire rire du bout en bout, complètement génial et décalé (comme d'habitude) doté (comme d'habitude) d'une ribambelle de personnages tous plus mémorables les uns que les autres. Même les second rôles sont inoubliables et parfaitement dépeints et incrustés dans l'univers (oui, avec ce niveau de crasse on parle bien d'incrustation).
Si l'histoire n'avance pas très vite et semble courue d'avance, Pratchett parvient brillamment à faire mentir son lecteur en montrant les grosses ficelles de la fantasy avant de les couper d'un coup de griffe draconique.
Les dialogues sont toujours aussi salés et valent leur pesant de cacahuètes... hé ! Quoi ! Lâchez-moi ! Vous n'oseriez pas lever la patte sur un confrère, tout de même... quoi ? La main ? Hein ? Ah, oui, je voulais dire la main ! Voilà, merci, gentil, le singe....
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Je ne me lasse pas de relire les Annales du Disque-Monde dans l'ordre ou le désordre selon les humeurs !

Cette fois-ci je vais relire les tomes concernant le Guet des Orfèvres dont j'adore tous les personnages, leurs déconvenues et leurs réussites. Au guet est le premier tome de ce cycle où ne sont présents dans la Garde de Nuit que des humains même si l'un d'eux considère être un nain, je parle de la race des nains et non pas de sa taille... 1,98 m !

Nous faisons la connaissance de Vimaire qui est encore copain comme cochon avec la bouteille et le caniveau et nous assistons à sa transformation suite à sa rencontre avec Dame Ramkin et ses dragons des marais !

De méchants et maladroits, bien évidemment, conspirateurs encagoulés invoquent un dragon, un géant qui va se charger, entre autres choses imprévues, de désinfecter Ankh-Morphok à sa façon ! de quoi mettre à mal les vendeurs d'hache-sueur-rance et les voleurs peu véloces !

Un roi, le peuple d'Ankh-Morpok veut un roi !!! Grand bien leur fasse, en attendant je rigole !

Challenge 50 Objets 2022/2023
Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge Solidaire 2022
Challenge 20ème Siècle 2022
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Ici Ankh-Morpok, la cité livrée à la guilde des voleurs et délaissée par la justice.
Alors, quand la garde municipale veille sur la ville, c'est un peu la 7ème compagnie au clair de lune, elle enfile les perles et des oeillères.

Vimaire est le chef du guet, désabusé et alcoolique, l'archétype du flic du roman noir américain avec, de surcroît, une inoubliable équipe de bras cassés. Carotte, Côlon et Chicard qui feraient passer les Charlots de mon enfance pour des prix Nobel.
Imaginez ce qu'il va se produire lorsqu'un dragon s'installe sur la ville, par le fait d'une société secrète qui veut renverser le patricien. Ben… le guet se trouve au premier plan.
Un Disque-monde laissé de côté depuis quelques années car il commençait à me tourner, j'ai bien fait de m'y remettre pour passer un bon moment.

Tout en sachant que ce tome 8 atteint les sommets du burlesque et qu'il peut se lire indépendamment des autres, il ne faut pas se priver d'entrer par cette huitième porte pour découvrir ou redécouvrir cette série inoubliable de la fantasy.
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Suite à une otite (je crois, pas pu voir le médecin, bien sûr, ce sera pour lundi, ça me promet un bien chouette week-end de fin de vacances ! Je crois que j'ai pas envie de retourner au boulot en fait, lol...), j'ai pas beaucoup dormi cette nuit, ce qui m'a permis de finir ce bouquin qui m'a bien changé les idées !

J'ai vraiment adoré, j'ai relevé beaucoup trop de passages à citer, j'ai du ne citer que la moitié... J'ai eu quelques beaux éclats de rire (in petto, lol), sur tout ce qui concerne les dragons, en particulier (qu'ils soient petit ou gros). Pratchett leur taille un veston "façon Pratchett" pas piqué des hannetons, ils descendent vite fait bien fait de leur piédestal.
(Et même si j'adore les "vrais" dragons, ça ne m'a pas empêché d'en rire beaucoup ici !).

J'ai juste trouvé le début un peu longuet, en fait, avec un Vimaire tout à fait pathétique. Mais que c'est bien amené, du coup, le fait que peu à peu il se transforme (merci l'excellent Carotte !) en héros malgré lui...

La progression du récit est excellente, c'est franchement bien mené, l'humour (très noir, finalement) omniprésent n'empêche pas les piques philosophiques habituelles sur la nature humaine... Bon sang j'adore cet auteur, et encore un chapeau bas au traducteur qui mérite amplement son prix.

ça m'a permis d'oublier ma douleur pendant quelques heures, et ça, ça n'en a pas, de prix ! Merci !

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Ma première rencontre avec Terry Pratchett, date d'une bonne 15 quinzaine d'années, livre acheté au hasard dans une librairie.
Livre que me surpris et que je ne finirais jamais....

Puis, il y a une année, après m'avoir renseigné sur l'auteur et sachant mieux à quoi m'attendre, j'ai lu le tome 1 des annales du disque-monde.
La encore chou blanc, même si je termine l'ouvrage, je n'ai pas de plaisir particulier et je trouve l'ensemble assez moyen.

A force d'entendre des avis dithyrambique, je me dis que je passe à côté de quelque chose....
Donc, je persévère, est j'attaque le tome 1 du cycle du guet municipal.

Est la franchement, j'apprécie vraiment, est je prends un énorme plaisir.
Ont suis donc Carotte, nains de 2 mètres, qui monte à la grande ville corrompu d'Ankh-Morpork, pour s'angager dans le guet municipal.
Alors quand même temps un dragon commence à attaquer la cité.

Le travail sur la langue, les jeux de mots, les détournements de langage, sont juste géniaux,
la parodie du récit policier est vraiment réussi, Pratchett parsème son histoire d'hommage, d'allusions, détourne même des scènes de films ( la scène de dirty Harry m'a scotché et m'a fait bien rire).
Il mélange tout ça avec les contes de dragon.
Est honnêtement, c'est improbable, mais ça fonctionne très bien.

Il joue avec les codes et les archétypes, ont retrouve donc, le flic alcoolique, la conseillère spécialisée qui aide la police dans son enquête, le policier zélé légaliste, le sergent débile, le dragon cupide et mangeur de vierges, le politicien machiavélique.....

En deuxième lecture, il parle des dégâts et de l'immobilisme qu'à mène la corruption, du courage et de l'héroïsme.
en bonus la romance et très sympa.


Ce livre, finalement, me fait penser à un plat rustique, complet, réconfortent, qui amène bien du plaisir.
J'ignore encore si les autres Pratchett sont à ce niveau, où si j'ai apprécié ma lecture car j'étais dans le bon état d'esprit, si s'était le bon moment pour moi de lire ce texte.....
J'ai presque eu un coup de coeur et je peut qu'encourager ceux qui ont pas adhéré au disque-monde à persévère, qui sait peut-être comme moi un déclic arrivera.
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« C'est quoi, un guet ? / Oh […] ils s'occupent de vérifier que les gens respectent la loi et font ce qu'on leur dit. » (p. 26) La renommée du Guet d'Ankh-Morpork est solide : les agents y sont des ratés, des ivrognes, des incompétents, des trouillards, des nigauds, des couillons placés là parce qu'aucune autre place n'était envisageable. « Comptez sur moi pour lui apprendre que c'est illégal d'arrêter les voleurs. » (p. 45) Aussi, quand Carotte, robuste nain de près de deux mètres (oui, je sais…), intègre le Guet et applique à la lettre les articles du règlement, son zèle secoue un peu Vimaire, Chique et Côlon. « Jamais dans toute la vie de Carotte on ne lui avait vraiment menti ni donné une consigne qu'il n'était pas censé prendre au pied de la lettre. […] Il ne lui serait jamais venu à l'idée, s'il devenait officier du Guet, de ne pas en être un bon. » (p. 30) Ce qui secoue encore plus cette garde foutraque, c'est qu'un dragon vitrifie des citoyens dans les ruelles, alors que tout le monde sait que les dragons ont disparu depuis longtemps. Pour la première fois depuis longtemps, le Guet est sur une affaire. Un lien évident se fait avec le vol d'un livre de magie dans la bibliothèque de l'Université de l'Invisible et un cercle occulte qui voudrait rétablir la lignée royale d'Ankh-Morpork.

Après m'être régalée avec le cycle des sorcières, j'attaque donc le cycle du Guet. le grand Carotte m'est tout à fait sympathique, avec son esprit premier degré, certes un peu limité, mais efficace. Vimaire est une belle réécriture du vieux flic désabusé dans un service qui dysfonctionne, mais qui retrouve son flair, aiguillonné par une jeune recrue qui lui rappelle les fondements du métier. « Il y avait eu crime. Des sens dont Vimaire se croyait dépourvu, d'antiques sens de policier, lui redressaient les poils du cou et lui disaient qu'il y avait eu crime. » (p. 145) J'ai surtout un authentique coup de coeur pour Dame Ramkin, aristocrate qui sait que la vraie noblesse n'est pas affaire de parure, mais d'autorité. J'étais un peu triste d'avoir quitté Nounou Ogg : je trouve en Sybil Ramkin une femme de la même trempe. Me revoilà de nouveau hameçonnée par Terry Pratchett !
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Tout commence par l'histoire d'un nain qui en fait n'en ai pas un puisqu'il a en réalité été trouvé à sa naissance par un couple de nains se voit révéler qu'il appartient en réalité au monde des hommes. Carotte, tel est son nom, se voit alors contraint d'abandonner ceux qu'il considère comme sa famille afin de rejoindre la cité d'Ankh-Morpork et de travailler le service de police de nuit de la vielle se nommant "Le guet". Là, il découvrira une abominable machination qui a été mise au point par une société secrète qui vise à renverser le Praticien au pouvoir. Leur dessein est de mettre un nouveau roi sur le trône, un roi qui serait légitime grâce à sa victoire sur un dragon issu de l'une de leurs invocations. Ainsi, ce nouveau roi, qui ne devrait pas avoir un brin de jugeote, pourrait ainsi accomplir leurs machiavéliques intentions.
Mais cela était sans compter sans le capitaine du Guet, Vilaire, qui croit encore, naïvement peut-être, que le Bien pourrait régner sur le monde. Carotte, quant à lui, légèrement idiot sur les bords mais très attachant, accomplit son devoir en respectant les règles avec soin, ne sachant pas que ces règles ont jusqu'ici été élaborées pour être violées ou disons plutôt ignorées puisque le Guet, sous les ordres du Praticien, se doit de passer outre les infractions commises par la Guilde des voleurs ou par celle des Assassins.

Carotte et Vimaire, cependant, eux, ne voient pas les choses sous le même oeil et tendent bien rétablir l'ordre dans la cité. Cependant, ce parcours et cette rébellion, sera parsemée d'embûches et ils devront souvent accepter l'injustice.

Bande-dessinée adaptée du roman de Terry Pratchett par Graham Higgins et Stephen Briggs, celle-ci est très fidèle à l'univers créé par Pratchett dans Les Annales du Disque-monde. L'ambiance est tantôt lugubre, tantôt comique et tout cela mis en images donne un ouvrage très agréable à lire ! le lecteur ne rencontre aucune difficulté pour comprendre l'histoire, même s'il n'a jamais lu un quelconque tome des Annales du Disque-monde et je dirais que, au contraire, cela ne peut que lui donner d'en savoir plus sur cet univers. A découvrir !
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Guards ! Guards !
Traduction : Patrick Couton

L'une des originalités les plus remarquables de la vaste cité-état d'Ankh-Morpork, c'est que toutes les corporations professionnelles y sont représentées. Légalement représentées, s'entend, y compris celle des Voleurs et celle des Assassins.

C'est au Patricien, gouverneur suprême du coin, qu'on doit cette organisation très spéciale qui, astuce jusqu'ici jamais osée par nos propres gouvernants, impose le plus officiellement des taxes à tous, fût-ce aux corps de métiers les moins recommandables. Et le plus étonnant, c'est que ça fonctionne très bien, pour la plus grande satisfaction des chefs de Guildes eux-mêmes bien entendu et de l'Ankh-Morporkien moyen ensuite.

Hélas ! du coup, les forces de l'ordre de la ville n'ont plus vraiment raison d'être. Il survit cependant un Guet de nuit, placé sous le commandement du capitaine Samuel Vimaire, homme de valeur que l'ennui et la nette impression de ne pas être tout à fait à sa place ont fait sombrer dans l'alcool et la dépression. Sous ses ordres, une bande de tocards tels le sergent Côlon et l'ineffable caporal Chicard. Leur seule tâche : se promener dans les rues la nuit et éviter de déranger voleurs et assassins dans l'exercice de leur profession. Ah ! oui ! Toutes les heures, ils ont aussi pour consigne de clamer aux ténèbres : "Il est telle heure et tout va bien !" Mais leur prudence naturelle les incite en général à susurrer la chose sans s'y attarder ...

C'est dans cette surprenante équipe que débarque un beau matin, poussé par son père qui veut en faire un homme, le jeune et vaillant Carotte Fondeurenfersson. "Techniquement parlant", comme il le dit lui-même, Carotte est un nain. Morphologiquement par contre et compte tenu du fait qu'il a été recueilli tout bébé par le couple Fondeurenfersson, c'est un humain qui mesure à peu près 2 mètres de haut (1,98 m en fait) et qu'une enfance et une adolescence passées à travailler dans les mines avec les nains ont doté d'une musculature redoutable.

Si le lecteur habitué apprend, au fils des volumes où il apparaît, à mettre en doute la naïveté un peu trop spectaculaire de Carotte, il ne remettra par contre jamais en question son honnêteté foncière. Autre trait attachant du jeune homme, de son éducation première, il a conservé une propension marquée à tout prendre au pied de la lettre. Dans de telles conditions, inutile de vous dire que les "tâches et responsabilités" auxquelles le génie politique du Patricien a réduit le Guet vont beaucoup l'étonner.

Inutile de vous dire aussi, je suppose, que, avec la bonne volonté qu'il va apporter à pourchasser dans les rues d'Ankh-Morpork aussi bien les charrettes mal garées que les meurtriers en puissance, la situation du Guet à la fin de l'ouvrage se sera considérablement améliorée.

Entretemps, il est vrai, un ignoble personnage aura cherché à évincer le Patricien et à le remplacer par un roi fantoche. Entretemps, un dragon noble* aura répandu le bruit et la fureur dans tout Ankh-Morpork. Entretemps, dame Sibylle Ramkin, qui a eu le coup de foudre pour un Samuel Vimaire désormais bien résolu, envers et contre tous, à faire son devoir de capitaine du Guet, aura été offerte en sacrifice au dragon devenu maître d'Ankh-Morpork. Entretemps, vous aurez fait la connaissance de Bravegars Balluchon Plumepierre de Quirm** et de quelques autres. Entretemps, le système digestif des dragons, nobles ou pas, ne recèlera plus pour vous aucun mystère. Entretemps, avec tout le plaisir qu'on y goûte à chaque fois, vous aurez croisé le Bibliothécaire de l'UI***, ses bananes et ses "ook."

Entretemps enfin, et toujours sans avoir l'air d'y toucher, Pratchett aura eu le temps de poser pas mal de questions essentielles, notamment sur la lâcheté, le courage et toute cette sorte de choses ...

Bref, vous aurez lu le huitième volume des Annales du Disque-Monde, intitulé en toute simplicité : "Au Guet !" Et je vous souhaite d'y prendre autant de plaisir que moi. Wink

* : dame Ramkin vous expliquera.

** : un sacré nom, hein ?

*** : pour ceux qui prennent le fil en cours et n'ont jamais entendu parler ni de Pratchett, ni du Disque-Monde, l'Université de l'Invisible. ;o)
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[Lu en anglais]

C'est mon deuxième Pratchett, et sûrement pas le dernier !

On y retrouve tout ce que j'adore chez cet auteur : son style léger avec un rythme dynamique, un humour que je n'avais jamais rencontré auparavant et qui excelle dans la comparaison (anachronique parfois, même !), et une histoire très originale.
Je souhaitais une bonne intrigue et de l'humour pour entamer cette reprise stressante, j'ai été servi !

Le disque-monde a fini de convaincre un autre lecteur… et dire qu'il m'en reste plus d'une trentaine !
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Il y a longtemps que je n'avais lu un Pratchett. Sans doute n'en avais-je lu qu'un d'ailleurs. J'en avais surtout retenu (des années après) qu'il m'avait bien fait rire.

Quand « Au guet ! » m'est tombé dessus à la médiathèque, je n'ai donc pas été surprise par la 4e de couverture : on navigue entre burlesque et ironie. Sombre complot magique orchestré par une « société secrète d'encagoulés », ça donne déjà le ton ! Les héros (je ne trouve pas d'autre mot) ne sont pas en reste : Vimaire, un flic alcoolique… Carotte, un jeune naïf d'un mètre quatre-vingt-dix-huit qui se croyait nain… un sergent et un caporal qui s'efforcent de laisser l'avance réglementaire aux criminels en fuite… quant au bibliothécaire métamorphosé en singe, on n'est pas loin de l'absurde. A la lecture cependant, tout cela devient cohérent dans l'univers du Disque-Monde. J'aime le fait que la narration soit sarcastique, mais que l'ensemble prenne sérieusement corps. Parce que quand même, cette enquête, il faut bien la résoudre !

Au Guet ! est un roman parodique qui joue avec les références, que je n'ai sans doute pas toutes repérées : les polars (le guet des Orfèvres…), la fantasy (quelle vision… épique des dragons, dirons-nous), les contes (et leurs destins tirés par les cheveux), les romans de chevalerie… Rien que pour ce jeu de références détournées, la lecture vaut le coup.

En outre, les personnages sont absolument minables… mais (et/ou) par conséquent attachants. Mon intérêt grandissant au fil de l'histoire m'a surprise. On se moque d'eux, certes, mais petit à petit, on a envie de les voir parvenir à leurs fins (et Pratchett est très fort pour vous mettre face à vos attentes de lecteur : on est aussi content de les voir se réaliser que de les voir déjouées !).

Je pense que les Annales du Disque-Monde me tendent les bras …
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