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EAN : 9782258117563
464 pages
Presses de la Cité (20/11/2014)
3.75/5   12 notes
Résumé :
1967. A Marbourg, en Allemagne, un virus inconnu tue plusieurs personnes. Les victimes travaillaient dans une usine qui importait des singes d'Afrique et fabriquait des vaccins. 1976. Une province du Zaïre et des villages entiers du Sud-Soudan sont décimés par cette même maladie. 1989-1990. Reston, une banlieue de la région de Washington est à son tour menacée. 2014. Après plusieurs pics ces dernières décennies en Afrique de l'Ouest, l'épidémie est de retour. Plus v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ebola rappel fortement le texte : Virus du même auteur .
C'est deux lectures fascinantes et captivantes sur les problématiques en rapport avec Ebola et autres virus aussi virulents et apparentés.
Ce sont des rétrovirus qui passent allègrement à certaines occasion des primates à l'homme et qui sont retors aux plus haut point.
Rien n'est faut dans ce livre qui relève du journalisme romancé. Cela fait penser au genre documentaire-fiction en audiovisuel.
Par nature le sujet dégage du sensationnel. C'est vraiment une lecture aussi riche que hallucinante.
Les épidémies qui ont frappées encore récemment l'Afrique de l'ouest sont des catastrophes épidémiologiques purement et simplement.
Une épidémie qui n'a concerné que les singes a été très virulente et le rétrovirus à muté pour se rependre par les voies respiratoires.
C'est une plongée fascinante dans le monde des rétrovirus et des laboratoires de haute sécurité où sont conservés et étudiés ces virus à haut risques.
L'auteur est spécialiste du sujet qu'il connait de longue date . Je recommande sans réserves son texte intitulé :Virus qui vaut son poids de moutarde même si il est épuisé aujourd'hui.
Ces virus sont de la même famille que le sida dont ils divergent par leurs fulgurances. En effet ils transforment le moindre patient en un ectoplasme de sang . le corps est transfiguré et présente pratiquement un aspect liquide à cause des plaies hémorragiques (internes comme externes) et du fait des fluides corporels qui s'évacuent à flots.
Le taux de survie est variable et en fonction de différents facteurs (Virus incriminé et soins) ,il va de un sur dix à un sur deux.
Une sacré saleté cette invention de mère nature qui le jour de la création de ces virus a dû se lever du pied gauche.
Sincèrement c'est pire que la peste dite noire au moyen-âge . La seule limite naturelle à l'expansion d'une épidémie de ce type (hors Ebola-Zaïre) c'est la fulgurance avec laquelle elle frappe les malades qui deviennent en un rien de temps des bouillons de culture virale hyper contaminants.
Depuis le 5 février 2020 il existe officiellement en France un vaccin préventif contre la souche Ebola-Zaïre.
Ps: Si vous faite un tour en Afrique ne mangez pas du singe ….
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Je lis rarement ce genre de bouquin, mais pour le coup, j'ai été fasciné ! Les premières pages m'ont tout de suite accroché, et bien que ce soit un documentaire, il est écrit comme un roman ; j'avais vraiment l'impression de lire un roman d'aventure. J'ai été transporté au fin fond de la jungle, à la recherche des débuts du virusEbola, à la rencontre des chauves souris, des singes, des populations d'Afrique, des scientifiques, des expériences malheureuses ; bref, j'ai eu un coup de coeur très étonnant pour ce livre ^^
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Dans ce documentaire, le journaliste et romancier Richard Preston retrace les premières percées du virusEbola en Afrique pour terminer par l'arrivée accidentelle du virus dans la banlieue de Washington. Ce livre est paru en 1994 et n'évoque pas l'épidémie qui a touché l'Afrique de l'Ouest en 2014 et 2015 mais permet tout de même de découvrir la particularité de ce virus ainsi que les virus similaires et comment ils sont manipulés dans les laboratoires occidentaux.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La peau du visage vira au jaune et se mit à ressembler à une croûte de fromage de Hollande, parsemée de brillantes taches rouges étoilées.
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L'Institut travaille toujours sur plusieurs programmes simultanément: recherches de vaccin contre diverses sortes de bactéries, de l'anthrax au botulisme, recherches sur des virus risquant de toucher les troupes américaines, soit naturellement, soit sous forme d'armes biologiques. Au début, de son existence, l'USAMRIID menait des recherches sur les armes biologiques offensives - mettant au point des souches de bactéries et de virus mortels qui pourraient être chargées dans des bombes et lancées sur l'ennemi.
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" L'extérieur des sacs a-t-il été désinfecté ? demanda-t-elle à Volt.
- On les a lavés à l'eau de Javel.
Elle retint son souffle pour lutter contre la nausée et saisit un des sacs. Le singe glissa a l'intérieur. Ils empilèrent les sacs un par un, tout doucement, dans la coffre de la Toyota. Chaque singe pesant de cinq à huit kilos, cela faisait au total une cinquantaine de kilos de primates en voie de liquéfaction, en niveau 4 de risque biologique. L'arrière de la Toyota plongeait un peu.
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Si une sule particule de virus Ebola entre dans le système sanguin d'une personne, il peut en résulter une infection fatale. (En comparaison, le virus du sida est bien moins contagieux que l'Ebola, car il faut environ dix mille particules de VIH introduites dans le système sanguin d'une personne, pour que celle-ci soit contaminée.)
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Ils découvrirent ensuite ce que la grotte de Kitum a de plus merveilleux: une forêt de la période primaire pétrifiée. Des branches minéralisées sortent des murs et du plafond: parmi les troncs de pierre on reconnaît les différentes essences - teck, podocarpus, pin.
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