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Herat, Afghanistan, 1980. Homeira naît dans une famille aimante, cultivée et relativement libérale. Mais la vie, ou la survie, est difficile. L'occupation soviétique, puis la guerre civile, puis la première prise de pouvoir des talibans n'ont fait que brider de plus en plus cruellement les libertés, en particulier celles des femmes et des jeunes filles, asphyxiées sous d'épaisses burkas, interdites de presque tout, et surtout d'aller à l'école et de travailler hors de la maison. C'est dans ce contexte de plus en plus obscurantiste et mortifère qu'Homeira grandit, en révolte contre cette injustice et les privilèges des hommes. Incapable de se résoudre à la cuisine ou à la couture, elle ira, à peine adolescente, jusqu'à créer une école clandestine dans une mosquée et à mettre sur pied un atelier d'écriture tout aussi clandestin, risquant sa vie à chaque fois qu'elle quitte la maison familiale.
A 17 ans, elle accepte, pour préserver l'honneur de sa famille, d'épouser un inconnu. Dans son malheur, la chance sourit cependant à la jeune femme : son mari l'emmène vivre à Téhéran, où elle découvre un monde de libertés inimaginables pour elle, dans lequel les femmes ont même le droit de conduire des voitures. Elle entreprend des études, obtient brillamment son diplôme, travaille, écrit des livres. Au bout de quelques années, elle donne naissance à un fils. La vie est presque belle, jusqu'au jour où son mari décide de rentrer en Afghanistan. A cette époque (années 2010), le pays est relativement ouvert et tolérant envers les femmes, mais pas au point d'empêcher le mari d'Homeira d'épouser une deuxième femme. Elle s'y oppose, se révolte, mais son mari lui impose alors le divorce, et la séparation d'avec son fils. Désespérée, Homeira s'exile aux USA, mais reviendra quelques années plus tard en Afghanistan pour tenter de récupérer son fils. Avant que la donne change une nouvelle fois, avec le retour des talibans en août 2021.

Je mets cinq étoiles à ce livre dans l'espoir dérisoire d'attirer l'attention sur lui, sur son auteure, ses combats pour les libertés et l'égalité hommes-femmes, dans un pays désormais à nouveau sous le joug d'un des régime les plus cruels et les plus arriérés de la planète. Parce que le peuple afghan (et d'autres avant et ailleurs) a été abandonné lâchement par la communauté internationale, parce que les filles et les femmes afghanes sont des mortes-vivantes en sursis dont le taux de suicide est très élevé, parce que cette situation me crève le coeur, me révolte et me fait honte, et que je ne sais pas quoi faire à mon petit niveau, parce que j'ai pas le millième du courage d'Homeira Qaderi.
Parce que pour les Afghans, lire un livre autre que le Coran est un crime puni de mort, et que je peux lire, moi, bien tranquille dans mon salon ou dans le tram, je tiens à vous en parler et vous inciter à faire de même, pour ne pas oublier les femmes afghanes, ni que la liberté est une lutte de chaque instant, même dans nos petits pays confortables.

En partenariat avec les Editions Julliard via Netgalley.
#Danserdanslamosquée #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Danser dans la mosquée de Homeira Qaderi est un livre sensible, poignant, un cri pour l'instruction et le droit des femmes.

Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, subit l'occupation russe, c'est une petite fille pleine de vie, qui n'a peur de rien, elle est heureuse au milieu de sa famille. Trois générations cohabitent, s'aiment, adorent les livres, presque libres de mener leur vie tout en faisant attention aux balles invisibles.

Les Russes partent et arrivent le pire, la guerre civile, les talibans. Ils vont bâillonner les femmes, tout leur est interdit, de donner leur avis, de sortir sans burkas et accompagné d'un homme, elles n'ont plus le droit d'aller à l'école, de travailler hors de la maison, en un mot elles doivent une obéissance totale aux hommes.

Malgré cette injustice terrible, Homeira, n'acceptera jamais cette situation. La peur de la mort ou d'être fouettée, ne l'empêchera pas de donner des cours clandestins dans une mosquée pour que les enfants puissent au moins savoir lire ou écrire quelques mots.
Elle est révoltée contre cette injustice, les hommes ont tout les droits ou presque car lire, écouter de la musique peut vous conduire à la mort.
Homeira, créera aussi un atelier d'écriture caché dans la maison d'une amie, rien ne l'arrêtera malgré les risques et les agressions.

A 17 ans elle sera obligé de se marier, pour mettre sa famille à l'abri du déshonneur.
Elle connaitra quelques années de bonheur à Téhéran où son mari l'a conduit après leur mariage, les moeurs sont plus libres, elle se gorge de livres, d'études, écrira comme elle a toujours voulu le faire.

Ce bonheur sera de courte durée, retour en Afghanistan décidé par son mari. Elle espérait continuer à profiter de sa liberté d'enseigner, de conduire, mais tout change.
Elle aura un fils qu'elle adore, mais sera obligé de s'exiler aux USA, un déchirement total. Elle n'accepte pas que son mari épouse une seconde femme. Il lui impose le divorce et dans ce cas là l'enfant appartient au père.
Elle reviendra quelques années après pour essayer de récupérer son fils.

Ce livre est un plaidoyer, pour toutes les femmes, les filles afghanes qui souffrent atrocement de cette situation, qui sont maltraitées et n'ont aucune liberté.

Un livre qui remue douloureusement. Lisez-le.
Malheureusement rien n'a changé, puisqu'ils sont de retour.
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Danser dans la mosquée est un livre de non-fiction. Cependant, par sa structure, son rythme, sa fluidité, le mélange de faits et d'émotions, il se lit comme un roman.

Homeira Qaderi est une femme afghane, née en 1980, durant les affrontements entre les moudjahidines et les troupes soviétiques. Après avoir vécu, en 1989, le retrait de l'occupant, puis la guerre civile, elle a été confrontée, en 1996, à la première prise de pouvoir des talibans, avant d'émigrer en Iran et de revenir en Afghanistan dans une société où les droits de la femme sont toujours bafoués, l'obligeant à un exil aux Etats-Unis.

Ce récit chronologique se fixe sur les événements personnels, de l'enfance heureuse, aux expériences d'enseignement, en passant par le premier amour, le mariage, les études, la maternité et le divorce, pour une meilleure compréhension de l'Histoire. Les lettres qu'Homeira Qadari adresse à chaque fin de chapitre à son fils donnent beaucoup d'humanité, avec une approche mettant en lumière l'importance de l'éducation des filles et des garçons, pour permettre d'établir une société qui reconnaîtra la place de la femme.

Entre fermeture des écoles de filles, mariage arrangé ou mariage forcé, polygamie, déni du statut de mère, ce texte est un manifeste nécessaire pour que les femmes afghanes ne tombent pas dans l'oubli.

Un grand merci à Homeira Qaderi pour ce partage si poignant : ce livre est un véritable coup de coeur !
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Un témoignage autobiographique poignant de l'autrice Homeira Qaderi, qui est née et a grandi en Afghanistan. Enfant un peu indisciplinée et adolescente éprise de savoir et de liberté , Homeira n'a eu de cesse d'apprendre et d'écrire. Soutenue par des parents aimants, elle a toujours pu s'exprimer au sein de sa famille, ce qui ne va pas de soi, là où elle a grandi. Après l'occupation russe de sa ville, elle et sa famille ont dû faire face aux lois édictées par les Talibans comme par exemple, l'interdiction pour une fille ou une femme de sortir sans être accompagnée par un homme de sa famille même s'il n'est âgé que de 5 ans. Cette injustice entre homme et femme la révolte dès son plus jeune âge et elle décide assez tôt d'écrire, ce qui est également formellement interdit dans son pays.
Femme courageuse, bravant les interdits au péril de sa vie, elle a écrit ce livre comme une lettre à son fils. Fils qui lui a été retiré pendant trois longues années lorsqu'elle a refusé de partager son mari avec une deuxième épouse, les enfants « appartenant » exclusivement aux pères dans la loi talibane. Un livre bouleversant qui mérite à mon avis d'être lu par le plus grand nombre et qui fait écho à ce qui se passe actuellement en Iran.
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« Mon fils chéri, c'est ton anniversaire et je suis seule, comme tous les voyageurs du monde. Mais je suis une voyageuse qui n'a pas eu le droit de dire au revoir ni d'embrasser une dernière fois le visage de celui qu'elle adorait et abandonnait derrière elle. Une voyageuse qui s'en est allée avec une grande valise, vide et lourde. Si je supporte la douleur de tant de jours passés loin de toi, je ne peux pas supporter celle d'être séparée de toi le jour de ton anniversaire »

Homeira témoigne dans ce livre de sa vie en Afghanistan dès la fin des années 80.
A travers de lettres destinées à son fils, elle lui raconte l'histoire de sa famille, de sa jeunesse où se côtoient trois générations. de l'occupation soviétique, à la première guerre civile puis à la prise du pouvoir par les talibans, Homeira nous décrit son quotidien de jeune femme.
Elle, qui aime tant la liberté, va devoir se révolter pour l'acquérir.

Sa révolte va l'amener à créer une école clandestine dans une mosquée : l'école est interdite aux filles. Ainsi, elle va promouvoir l'écriture et la lecture auprès des jeunes femmes.
Elle a compris très jeune que sans éducation, les femmes resteront toujours sous l'emprise du système et des hommes.

Ne passons pas à côté de ce témoignage, Homeria est une femme extraordinaire, engagée, combative et aimante. Par ses mots, l'autrice s'engage pleinement pour l'égalité homme-femme, pour le droit des femmes, le droit à l'instruction.
Elle fait également un hommage bouleversant aux afghans qui subissent depuis des années l'oppression, la privation de liberté et la tyrannie.
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Il y a des récits dont on souhaiterait, de toutes nos forces, qu'il s'agisse d'un roman. On voudrait même ne pas adhérer au roman, se dire que c'est tout de même un peu grossier, car la réalité ne peut pas être telle. Après les premières pages de « Danser dans la mosquée », j'ai eu cette appréhension, cette crainte des sentiments que le récit d'Homeira Qaderi allait pouvoir réveiller en moi.
J'ai vite rangé mes craintes. le parcours d'Homeira Qaderi à travers l'histoire de la ville d'Herat est évidemment empreint de violence, de peurs, de tristesse et d'injustice. Mais à travers ses yeux de petite fille d'abord, de jeune fille ensuite puis de jeune femme, habituée à évoluer dans le chaos, elle porte un récit où la délicatesse, la poésie et la lutte l'emportent sur la crainte.
Dans l'ombre des mûriers en fleurs, dans la tendresse familiale, dans la solidarité et l'amitié, naissent des incendies qu'aucun fanatique ne parviendra jamais à éteindre.
Par son autobiographie et son combat pour son fils, Homeira Qaderi nous transporte dans le quotidien de femmes qui grandissent en rasant les murs, qui ne côtoient que l'ombre des ruelles au gré des changements de diktats politiques et religieux. A ces scènes de terreur absolue et de lassitude succèdent des instants où les interdits sont bravés, des instants inconscients, sidérants et d'une infinie poésie.
Homeira Qaderi parvient à partager ses jeux d'enfant sous les balles russes, ses terreurs du régime taliban, la douceur du foyer familial, le miracle salvateur de la lecture, les amitiés, les solidarités, les désespoirs, les horreurs absolues et la rage qui naît de celles-ci.
Son histoire, c'est une révolte féministe qui bouillonne au coeur d'un pays « où il vaut mieux être une pierre qu'une femme ». C'est un combat qui s'accomplit dans la maternité, dans la lutte pour son fils et son amour absolu.
Son histoire, ce fut pour moi une découverte émotionnelle au gré des saisons, la saison des balles, la saison du vent, la saison des mûres.
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J'aurais aimé dire du bien de ce récit parce que son auteure est courageuse ; séparée de son fils dès sa naissance, elle prend la plume pour lui dire combien elle l'aime, et l'a toujours aimé, quoique qu'on ait pu lui dire sur sa mère.
J'aurais aimé dire du bien de ce récit parce qu'il nous parle de la difficile condition des afghanes à qui l'on interdit l'instruction et qui ont une telle soif d'apprendre qu'elles prennent tous les risques pour enseigner en cachette et apprendre en clandestinité.
J'aurais aimé dire du bien de ce récit parce qu'il nous parle d'un pays meurtri otage d'une poignée de sinistres religieux d'un autre âge résolus à réduire la moitié de sa population au néant.
J'aurais voulu dire du bien de récit et pourtant je n'en dirai pas car il ne m'a pas parlé ; il n'a rien réveillé au fond de moi comme avait pu le faire les hirondelles de Kaboul, lu il y a longtemps et encore si vivace en moi. Ce récit n'a fait qu'enfoncer des portes ouvertes ; autrement dit, il ne m'a rien appris. J'aurais tant voulu retrouver un peu de magie de ce pays comme l'a fait Kessel en son temps avec sa belle prose mise au service de ce qu'il voyait et ressentait. A mes yeux, ce récit a un autre défaut : il est mal écrit, ou mal traduit, sa construction est maladroite, approximative et un peu hâtive. Je comprends bien qu'il davantage servi d'exutoire, qu'il est le cri d'une femme parmi tant d'autres qui ne peuvent prendre la plume. Il n'empêche, ce récit ne m'a pas touché.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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S'il ne doit pas y avoir que du roman dans une vie de lecteur, et parce que c'est un texte qui parait aussi dans cette Rentrée littéraire 2022, et, enfin, parce que l'on « célèbre », dans l'actualité de cette fin d'été, le terrible premier anniversaire du retour des Talibans au pouvoir à Kaboul, et que l'on ne parlera jamais assez de ce drame-là, cette plongée brutale de tout un pays dans la faim, la privation de libertés, de culture et d'éducation, la régression vers le plus sombre des obscurantismes, et, surtout, surtout, l'effroyable humiliation des femmes, le refus de leur accorder égalité et dignité, ou, simplement, le droit de vivre et de choisir leur destin, libérées des burkas… alors, oui, ouvrez sans tarder Danser dans la mosquée (Julliard, septembre 2022), l'autobiographie d'Homeira Qaderi, le témoignage émouvant des années de lutte de cette femme courageuse contre tous les carcans qu'on voulait lui imposer. Présenté comme une « Lettre d'une mère afghane à son fils », son récit retrace une enfance sous l'occupation soviétique, puis la guerre civile et la première prise du pouvoir par les Talibans. Ayant eu la chance de grandir dans une famille aimante et cultivée, elle évoque son goût pour les livres, sa passion, très tôt, pour la culture et l'éducation, une vraie vocation qui gouvernera ses activités et son parcours de résistante. Elle raconte aussi le mariage avec un inconnu, le divorce imposé lorsqu'elle résiste aux demandes de son mari, ce fils qu'on lui arrache et qu'elle mettra longtemps à récupérer. Et puis, le retour des Talibans et sa fuite du pays. Un témoignage, vibrant d'émotions, où elle parle de sa « chance », des multiples fois où elle a échappé aux balles des soldats ou aux violences des islamistes, de sa condition de « résiliente », mais aussi de sa ténacité de femme en lutte pour sa survie et sa dignité, au service aussi de toutes les autres femmes, ses soeurs… S'il ne fallait garder en mémoire, et l'on sait qu'elle y restera longtemps, qu'une scène du livre, c'est celle qui lui donne son titre, cette danse superbe, qu'institutrice clandestine improvisée, elle organise pour les filles dans la mosquée ! Une danse, comme un fragile défi au plus mortel des obscurantismes, la meilleure façon de ne pas oublier le dur combat quotidien des afghanes sous la férule talibane ?
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Homeira Qaderi est née en Afghanistan. Issue d'une famille très cultivée et aimante, elle est assoiffée de savoir. Pourtant, elle doit se plier aux règles du pays, notamment quand les talibans envahissent le pays et prennent le pouvoir. Viscéralement indépendante et assoiffée de liberté, elle se retrouve privée de son fils car elle a divorcé. Elle écrit ce livre pour expliquer à son petit garçon pourquoi il est loin d'elle et lui déclarer tout son amour de mère.
Ce témoignage m'a bouleversée et touchée.
La plume de Homeira Qaderi est fluide, prenant et surtout magnifique.
Homeira est une petite fille très courageuse qui n'a pas peur de dénoncer les mauvais agissements des adultes. Tout le long du récit, elle m'a fait l'effet d'un oiseau en cage qui n'attend qu'une chose : s'envoler. Elle nous permet de comprendre l'Afghanistan de l'intérieur. La condition des femmes, le poids de la religion et des traditions sur la vie de population. Toute sa vie, elle se bat pour obtenir ce qu'elle veut, au point d'arriver à monter une école mixte dans une mosquée au nez et à la barbe des talibans, et cela au péril de sa vie.
Tout le long du texte, elle parle directement à son fils, et nous ressentons tout son amour pour lui.
Elle ose mettre également en lumière les abus sexuels perpétrés par le chef religieux de son village.
Ce livre est malheureusement d'actualité avec la venue au pouvoir des talibans dans ce pays et nous permet de comprendre les conditions terribles dans lesquelles les femmes vivent en ce moment.
Ce livre est un coup de coeur, un livre à lire et que je vous recommande.
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Une véritable claque, un livre qui se lit d'une traite tellement il est passionnant! Danser dans la mosquée raconte des femmes courageuses dans un pays où il est difficile pour les filles d'aller à l'école et qui se mobilisent pour les instruire parfois au péril de leur vie . Homeira Qaderi fait partie de ces femmes. A lire et faire lire!
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