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EAN : 9782952018494
672 pages
Editions Arkuiris (21/06/2010)
3.25/5   4 notes
Résumé :
1er janvier 2036, des vaisseaux aliens arrivent au voisinage de la Terre et annoncent que le réchauffement climatique a atteint un point de non-retour qui menace l'existence de la vie sur la planète. Ils proposent d'aider les hommes. Mais les opérations traînent, déraillent et des doutes apparaissent sur leurs intentions réelles : capturer le CO de l'atmosphère ou stériliser les humains... et les chats. De la face cachée de la Lune à l'Amérique profonde, en passant ... >Voir plus
Que lire après L'avenir ne sera plus ce qu'il étaitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cet ouvrage est un OVNI, ce qui tombe très bien parce qu'il y est justement question de soucoupes volantes, de Roswell, de la Zone 51, de la Montagne de la Tour du Diable, citée dans le film de Spielberg "Rencontres du Troisième Type", de contacts tissés depuis 1947 entre les extra-terrestres et le gouvernement US comme dans X-FILES (mais sans l'homme à la cigarette, Mulder et Scully), d'extra-terrestres ayant visité la terre dans le passé (comme chez Däniken, Charroux, Bergier et Pauwels) et ayant eu des contacts privilégiés avec les Indiens d'Amérique du Nord et les Aborigènes d'Australie (çà, c'est original), de civilisations disparues, et que sais-je encore.
L'intrigue est un topos classique de la SF: dans un futur proche, alors que le réchauffement climatique se fait vraiment menaçant quant à ses conséquences, les extra-terrestres cités plus tôt, qui surveillent la terre depuis des dizaines de millénaires, interviennent pour nous sauver in extremis. Ils appartiennent à des races différentes groupées dans une Fédération Intergalactique (oui, étendue sur plusieurs galaxies - curieusement rien sur le mode de transport, pas l'ombre d'un trou de ver)
Malheureusement les extra-terrestres sont divisés en diverses factions ayant des vues différentes sur l'avenir souhaitable pour la terre et l'humanité, qui s'expriment dans le cadre d'un système politique plus compliqué que celui qui régit le monde de "Trop semblable à l'éclair, et auquel je n'ai rien compris. Une fin en queue de poisson assez frustrante.
Si vous m'avez lu jusque là, vous pensez que je vous parle d'une daube indigeste. Mais non! En définitive le produit est assez sympa à lire, et malgré sa longueur (771 pages en édition numérique), on ne s'ennuie pas. C'est un peu du Jimmy Guieu survitaminé.
Cela dit, ce n'est pas une lecture indispensable.
Je me suis demandé en lisant le livre si l'auteur employait le côté "Matin des Magiciens" du livre comme pure matière littéraire ou s(il y croyait plus ou moins (comme Guieu justement dans ses romans ésotériques; Question ouverte; de même j'aimerais en savoir un peu plus sur l'auteur, mais je n'ai rien trouvé, à l'exception d'une notice Wikipédia squelettique
;Si quelqu'un a des lumières à ce sujet....
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J'ai reçu ce gros roman de science-fiction dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie donc Babelio et les éditions Arkuiris pour cet envoi.
Je souhaite tout d'abord indiquer que l'illustration de couverture de l'édition que j'ai eue entre les mains, dessinée par Caza n'a aucun rapport avec le récit et déssert à mon avis sa lecture. Même si le résumé en quatrième de couverture annonce l'importance du personnage de Cécilia, l'ado rebelle à la chevelure platine, elle n'a rien à faire en bikini les pieds dans l'eau avec ses cuissardes !!!
Il est par ailleurs question de réchauffement climatique mais pas spécialement d'inondation dans le bocage, l'action se déroulant du point de vue américain. Celui qui a choisi la couverture n'a pas dû lire le livre. Mais je m'égare.
J'ai eu du mal à rentrer dans le texte alors qu'une fois l'intrigue amorcée ça m'a vraiment plu.
Le professeur Arnold, quinquagénaire patachon, économiste et professeur raté archi rétrograde se voit réquisitionné comme spécialiste d'importance pour conseiller une mission de rencontre avec des extra-terrestres venus aider l'humanité à sauver la Terre condamnée à la destruction par le réchauffement climatique en 2036 (le récit débute en décembre 2035).
On fait la connaissance de Cécilia, l'ado de 16 ans qui parle un "slang" qui n'excuse pas toutes les fantaisies de transcription phonétique qui lui sont associées.
Parmi les autres membres du groupe que l'on va suivre au fil du récit, certains sont très intéressants avec une identité complexe : le général Springfield qui a épousé une japonaise, le caporal Langton et son associé aborigène qui lui a fait découvrir la mythologie si riche de sa culture et le professeur Bloom (seule femme et seule représentante qu'on nomme par son prénom seul alors que les hommes c'est par leur patronyme... systématiquement au moins dans le premier tiers du livre) philosophe et ufologue réputée par le biais de laquelle on revisite l'histoire des OVNIS aux Etats-Unis en passant par le cinéma. Et puis il y a les personnages étrangers ou métis de Faeck et Stephen. J'ai adoré lorsque le jeune associé du professeur Arnold redécouvre ses origines et la culture des siens. Toute la réflexion que ce récit peut amener sur le rapport de l'être humain à la planète et la nature avec les approches de différents peuples mérite d'être abordée.
Voilà. Ce livre m'a plu mais je ne peux pas ignorer le profond agacement à la lecture des multiples fautes et coquilles qui prouvent que le texte n'a pas été relu par un humain (ni par un correcteur orthographique digne de ce nom). Je ne vais pas en dresser la liste, ce serait beaucoup trop conséquent mais de mon point de vue ça nuit au sérieux de l'ouvrage par son amateurisme.
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Merci aux Editions Arkuiris et à Babelio pour m'avoir permis de recevoir L'Avenir ne sera plus ce qu'il était dans le cadre d'une Opération Masse Critique. La quatrième de couverture m'avait intrigué, et cela faisait un bon moment que je n'avais rien lu avec des ET.
Je suis rentrée très vite dans l'histoire. J'ai beaucoup aimé la construction autour de l'intervention des aliens , venus sauver la Terre de ce que les hommes lui ont fait subir, avec tout ce que ça implique de bazar politique derrière- côté humains certes, mais coté aliens également !
C'est un roman très drôle. Mais pas que. Effectivement, le message d'alerte écolo est puissant d'après moi, et il passe d'autant plus que l'action ne se situe pas dans des centaines d'années, mais à peine plus d'une dizaine : on se projette facilement dans cet après-demain où nous avons tous nos repères. L'auteur fait appel à nos références cinématographiques et je dois avouer un gros faible personnel pour Rencontre du 3e type, souvenir d'enfance.
Quand j'écris que ce roman est « drôle », je dirais que c'est à plusieurs niveaux : il y a des comiques de situation, des quiproquos, des personnages ridicules, mais également un humour beaucoup plus fin, grinçant parfois, qui pointe les sales petites manies humaines.
La seule chose qui m'a fait (régulièrement) souhaité sauter quelques lignes, c'est Cécilia qui est décrite en 4e de couverture comme une « ado rebelle ». Rien à voir : elle est stupide, égoïste, son langage (mais d'où sort-elle?) est une plaie à déchiffrer. Et j'ai désiré très fort que son chat meure, oui. Un roman où les militaires me semblent plutôt drôles et sympas, et où j'ai des envies de meurtres contre les chats, il fallait le faire ! Plus sérieusement, niveau personnages, j'ai vraiment adhéré même s'ils étaient parfois un peu caricaturaux (mais ça participe à l'humour) et nombreux (j'ai toutefois réussi à me repérer rapidement). J'ai appris à les apprécier, et aimé les suivre à travers les péripéties du roman.
L'Avenir ne sera plus ce qu'il était m'a plu. Je l'ai lu lentement, pour en profiter : je ne ressentais pas de pression à arriver à la fin, le coeur du récit me plaisait assez pour que j'en profite sans vouloir à tout pris connaître le dénouement. Bref : merci pour cette belle découverte !
J'ai aussi beaucoup aimé la couverture : j'y ai vu un clin d'oeil à l'humanité qui même en pleine inondation penserait encore à se faire bronzer en bikini...
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J'ai bien aimé le livre et l'intrigue même si deux points m'ont un peu dérangé:
- le style familier donné au premier chapitre. C'est plutôt surprenant et déplaisant : " rien qu'avec Mom and Dad " ; " se pieuter" .Ce style ne me plait personnellement pas du tout et, typiquement , je n aurais pas acheté le livre si j'avait lu les premières pages ( je sais qu'il ne faut pas , mais pour moi les premières pages sont déterminantes :je sais que je vais accrocher ou non ... J'ai obtenu ce dernier dans le cadre donc j'ai poursuivi ma lecture avec un fort apriori et plutôt déçue. Mais fort heureusement le livre n'est absolument pas écrit dans ce style: grand soulagement pour moi . Je trouve donc ce choix d'écriture du premier chapitre assez curieux et dommage car j'aurais pu passer à coté du livre.
- J'ai bien aimé l'histoire , le début est assez rythmé , puis , je trouve qu'une certaine lenteur s'installe .Un format plus court aurait peut être permis une histoire plus rythmée.
Mais je reste globalement satisfaite du livre : je suis contente d'avoir dépassé mes préjugés du début pour poursuivre ma lecture.

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le regard de Pol Arnold se perdit dans les vagues hypnotiques colorées qui balayaient les murs. Sérieux ! Ce terme lui rappelait toujours l’expression sévère de son père lorsqu’il lui avait annoncé qu’il voulait étudier l’économie. Il avait dix-sept ans. « Ne pourrais-tu pas choisir un domaine d’étude plus sérieux ? » s’était exclamé son père, la botanique, comme ton arrière-grand-père ou l’histoire ? Ce sont des disciplines sérieuses ! Alors que ces canailles pseudo scientifiques qui passent leur temps à élaborer des équations pour plonger le pays de crise en crise… Pol avait eu beau argumenter, son père était resté intraitable. Si son fils aimait tracer des équations, il préférait encore qu’il devienne professeur d’arts plastiques. Le lendemain, sans écouter ses protestations, son père l’avait inscrit à un cours du soir de dessin, lui qui avait toujours détesté ça !
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Lia avait maintes fois eu l'occasion de constater que son Dad était aussi tarte qu'un vieux beignet desséché, mais comme toutes les filles, il arrivait toujours un moment où elle se laissait aller à rêver qu'ça pourrait être une super couverture [d'agent secret]. (p.68)
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Stephen se sentait invariablement ridicule et maladroit dans les rares soirées où ses encore plus rares amis parvenaient à le traîner. Il avait deux pieds gauche, le sens du rythme d'un pingouin et la conversation d'un monomaniaque de l'économétrie. (p.20)
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Quand vous menez une existence de Renégat, il vaut mieux ne s'embarrasser de rien. Lorsque vous avez besoin d'une chose, vous l'achetez ou vous la volez, et après, vous la jetez. Quand vous ne la trouvez pas, vous apprenez à vous en passer... (p.412)
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Langton ne parvenait pas à admettre que le monde était en train d'entrer dans quelque chose de si totalement différent, au point que les récits de ces Abos pouvaient s'avérer plus utiles que toute la science occidentale. (p.409)
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